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Enigmes Dans Le Monde Des Affaires


Chitah

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Imaginons que je sois manager d'une entreprise de régie informatique, c'est à dire qui fournit des ingénieurs à d'autres entreprises, pour des missions de durée variable.

D'un côté, je loue de la force de travail à des jeunes paumés qui risqueraient de se retrouver au chômage si je ne leur donnais pas de travail.

De l'autre côté, je revends cette force de travail, mais en changeant l'étiquette: ce sont maintenant de jeunes ingénieurs motivés, de classe internationale et aux compétences exceptionnelles.

Au besoin, je fouette.

La France est le troisième exportateur mondial de services, derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne:

http://www.ambafrance-us.org/fr/aaz/comm_ext.asp

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Le fait que les français développent une mentalité d'esclave (pour reprendre les termes de walter) dans le monde du travail, comparativement aux salariés des Etats-Unis, Canada, mais aussi d'autres pays européens (pays svandinaves, germanophones) a été clairement démontré dans une célèbre étude en management menée à la fin des années 80 par HOFSTEDE.

Dans cette gigantesque étude, 53 pays ont été comparés afin de repérer leurs différences culturelles dans le monde du travail.

Entre autre, le degré de subordination, càd la soumission vis-à-vis du management, a fait l'objet d'une mesure à travers un indicateur appelé "distance hiérarchique" qui traduit la dépendance sentimentale plus ou moins grande envers ceux qui détiennent le pouvoir.

Une "grande distance hiérarchique" signifie donc que les salariés ont de fort besoin de dépendance vis-à-vis de leurs supérieurs et souhaitent être dirigé de façon autocrate.

En gros, les résultats donnent cette répartition :

- distance hierarchique courte : Autriche, GB, Pays scandinaves, Allemagne

- distance hiérarchique moyenne : USA, Japon

- grande distance hiérarchique : France, pays latins et tous les pays du tiers monde

Si ça vous intéresse je peux vous scanner un ou deux tableaux, graphiques de synthèse…

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Ils sont morts de trouille de se faire virer ! Mais en même temps en France quand t'es viré à plus de 55 ans t'es mort !

Alors qu'aux USA par contre, ou en GB, tu peux avoir été viré deux fois ou trois fois, tu t'en fous !

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Les deux mentalités sont très proches. Les gens s'accrochent de manière pathétiques à leur boulot en France. Jamais je n'ai vu un Américain se crever pour une boite si il n'en retirait un avantage personnel substantiel. Sinon il se casse sans états d'âme.

Mais cela n'est valable que pour les trvailleurs très qualifiés à mon avis

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Ils sont morts de trouille de se faire virer ! Mais en même temps en France quand t'es viré à plus de 55 ans t'es mort !

Alors qu'aux USA par contre, ou en GB, tu peux avoir été viré deux fois ou trois fois, tu t'en fous !

Le marché du travail n'est tout simplement pas le même.
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Le fait que les français développent une mentalité d'esclave (pour reprendre les termes de walter) dans le monde du travail, comparativement aux salariés des Etats-Unis, Canada, mais aussi d'autres pays européens (pays svandinaves, germanophones) a été clairement démontré dans une célèbre étude en management menée à la fin des années 80 par HOFSTEDE.

Dans cette gigantesque étude, 53 pays ont été comparés afin de repérer leurs différences culturelles dans le monde du travail.

Entre autre, le degré de subordination, càd la soumission vis-à-vis du management, a fait l'objet d'une mesure à travers un indicateur appelé "distance hiérarchique" qui traduit la dépendance sentimentale plus ou moins grande envers ceux qui détiennent le pouvoir.

Une "grande distance hiérarchique" signifie donc que les salariés ont de fort besoin de dépendance vis-à-vis de leurs supérieurs et souhaitent être dirigé de façon autocrate.

En gros, les résultats donnent cette répartition :

- distance hierarchique courte : Autriche, GB, Pays scandinaves, Allemagne

- distance hiérarchique moyenne : USA, Japon

- grande distance hiérarchique : France, pays latins et tous les pays du tiers monde

Si ça vous intéresse je peux vous scanner un ou deux tableaux, graphiques de synthèse…

Ce que je dis se base uniquement sur mon expérience personnelle, pas sur des données scientifiques.

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La France est le troisième exportateur mondial de services, derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne:

http://www.ambafrance-us.org/fr/aaz/comm_ext.asp

Exemple typique: beaucoup d'entreprises de services informatiques, peu d'entreprises de logiciel. (en France et en Europe, mais surtut en France).

Les grands clients (banques, etc..) préfèrent acheter des jour-hommes de développement (pour se faire construire son application) plutôt que d'acheter un logiciel packagé.

Cependant, ça devient de moins en moins vrai, il faut le souligner

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Si ça vous intéresse je peux vous scanner un ou deux tableaux, graphiques de synthèse…

MAIS BIEN SUR, cher ami, bien sûr! :icon_up:

TOUT LE MONDE sur ce forum est preneur!

Comme disait feu Bérégovoy "nous devons être précis, c'est à ce prix que les français nous comprendront". (dommage que ses potes ne s'en rappelent plus)

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Les deux mentalités sont très proches. Les gens s'accrochent de manière pathétiques à leur boulot en France. Jamais je n'ai vu un Américain se crever pour une boite si il n'en retirait un avantage personnel substantiel. Sinon il se casse sans états d'âme.

Ouin enfin, la différence étant qu'aux US tu retrouves facilement du boulot, en France, tu cherches pendant des mois.
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Le fait que les français développent une mentalité d'esclave (pour reprendre les termes de walter) dans le monde du travail, comparativement aux salariés des Etats-Unis, Canada, mais aussi d'autres pays européens (pays svandinaves, germanophones) a été clairement démontré dans une célèbre étude en management menée à la fin des années 80 par HOFSTEDE.

Dans cette gigantesque étude, 53 pays ont été comparés afin de repérer leurs différences culturelles dans le monde du travail.

Entre autre, le degré de subordination, càd la soumission vis-à-vis du management, a fait l'objet d'une mesure à travers un indicateur appelé "distance hiérarchique" qui traduit la dépendance sentimentale plus ou moins grande envers ceux qui détiennent le pouvoir.

Une "grande distance hiérarchique" signifie donc que les salariés ont de fort besoin de dépendance vis-à-vis de leurs supérieurs et souhaitent être dirigé de façon autocrate.

En gros, les résultats donnent cette répartition :

- distance hierarchique courte : Autriche, GB, Pays scandinaves, Allemagne

- distance hiérarchique moyenne : USA, Japon

- grande distance hiérarchique : France, pays latins et tous les pays du tiers monde

Si ça vous intéresse je peux vous scanner un ou deux tableaux, graphiques de synthèse…

Cela m'intéresse, par contre, je ne vois pas le lien entre ce que tu dis et une notion d'esclave. Par contre, la notion d'assistanat semble parfaite.
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Ouin enfin, la différence étant qu'aux US tu retrouves facilement du boulot, en France, tu cherches pendant des mois.
Exactement. C'est tout simplement une question de marché du travail. Bien évidement il existe une interdépendance entre la mentalité individuelle et la forme de du marché, mais je ne pense que l'attitude de mentalité décrite nous permet de conclure que le travailleur français est un demeuré congénital.
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Parler de mentalité d'assisté, ca fait homme de droite. Parler de mentalité d'esclave, ca fait homme libre. :icon_up:

Mouais. Je trouve pas trop. En plus, je trouve qu'utiliser le mot esclave pour tout et n'importe quoi, cela enlève de la valeur à cette notion. Lorsqu'on est assisté, on est pas esclave. C'est juste une conséquence de l'action public.
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Exactement. C'est tout simplement une question de marché du travail. Bien évidement il existe une interdépendance entre la mentalité individuelle et la forme de du marché, mais je ne pense que l'attitude de mentalité décrite nous permet de conclure que le travailleur français est un demeuré congénital.

Tout à fait. Je dirai meme plus, rendez le marché du travail plus libre, cela obligera les personnes à prendre plus de risque, à etre plus satisfait de leur situation et donc à etre moins assisté (plus responsable de leur vie quoi!)
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Je ne pense pas qu'il y ait relation de cause à effet entre le chômage et le résultat de l'étude mentionnée par Largo Winch. Mais peut-être ces deux phénomènes ont-ils la même cause?

Dans cette étude, il semble que ce sont les pays les plus au nord qui ont aussi la plus courte distance hiérarchique. Ce sont aussi des pays de tendance plus libérale en économie.

Montesquieu se posait déjà la question de l'influence du climat sur les moeurs et l'industrie. C'est peut-être une explication valable au fait que certains pays semblent constituer un terreau plus favorable pour le libéralisme.

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Je ne pense pas qu'il y ait relation de cause à effet entre le chômage et le résultat de l'étude mentionnée par Largo Winch. Mais peut-être ces deux phénomènes ont-ils la même cause?

Dans cette étude, il semble que ce sont les pays les plus au nord qui ont aussi la plus courte distance hiérarchique. Ce sont aussi des pays de tendance plus libérale en économie.

Montesquieu se posait déjà la question de l'influence du climat sur les moeurs et l'industrie. C'est peut-être une explication valable au fait que certains pays semblent constituer un terreau plus favorable pour le libéralisme.

Peut-être… Nombres de sociologues ont étudié ces sujets. Il se pourrait que le libéralisme ait certaines facilités à se developper dans certains pays (culture, mentalité, institution, climat, hasard, avancées des idées, des technologies, besoins particuliers,… ?). Mais je crois que le libéralisme, reposant sur la nature humaine, saurait trouver à terme (ou plus ou moins long terme, là est la question, j'en convient) sa place dans n'importe pays pour peu qu'il soit peuplé d'êtres humains et qu'on croit en l'évolution de l'humanité.

(me voilà bel et bel Télévangéliste pour l'occasion :icon_up:)

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Voilà quelques précisions sur l'étude en question : l'étude dirigée par Geert Hofstede a porté sur 116 000 questionnaires administrés dans les filiales d'une même grande multinationale présente dans 72 pays différents.

Cette étude, même si elle date un peu, est toujours considérée comme l'étude de référence en "management interculturel".

Elle traite de plusieurs questions, mais voilà pour ce qui concerne la "distance hiérarchique"

D'abord un tableau synthétique qui permet de comprendre ce que l'auteur entend par "distance hiérarchique" et de voir comment elle est appréhendée. A mon sens, c'est beaucoup plus que de l'assistanat. De la soumission à l'autorité plutôt.

tab.jpg

Ensuite un tableau qui classe les différents pays en fonction de l'indice de "distance hiérarchique" (France 16e).

tab2.jpg

Enfin, un graphique qui situe les différents pays sur l'échelle de distance hiérarchique et de l'individualisme.

L' échelle d'individualisme mesure le degré de dépendance des individus vis-à-vis des groupes, organisations ou autres collectivités.

graph.gif

5 grands styles de commandement se dégagent de ce graphique :

- Grande hierarchie avec mentalité très communautaire : la plupart des pays du tiers monde (y compris Afrique), style purement autocratique rendu acceptable par le support du clan et de la famille pour les subordonnés

- Assez grande distance hiérarchique avec mentalité assez communautaire : les autres pays du tiers monde et le Japon, style un peu moins autocratique, davantage d'initiatives individuelles

- Assez grande distance hiérarchique avec mentalité individualiste : la France et les autres pays latins d'Europe, style paternaliste qui trouve un butoir avec l'individualisme forcené des subordonnés

- Distance hiérarchique moyenne avec mentalité individualiste : pays-anglo-saxons, style consultatif : l'initiative de consulter la base vient du chef

- Distance hiérarchique faible avec un individualisme moyen : pays germanophones et scandinaves, style participatif ou démocrate avec consutation du groupe.

Le commentaire de ce graphique est intéressant :

La typologie obtenue montre que, comme la corrélation le laisse apparaître, la plupart des pays où l'on rencontre une distance hiérarchique élevée sont ausi ceux qui ont conservé une mentalité communautaire. A l'exception du Japon, tous ces pays sont des pays en voie de développement.

A l'opposé on trouve les pays qui ont, à la fois, une distance hiérarchique courte et un esprit individualiste. Le plus grand nombre de ces pays sont des pays économiquement riches (USA, Canada, Suède, Norvège, Allemagne…)

Ce pendant, font exception à cette règle générale les pays latins d'Europe (et en particulier la France et la Belgique) qui montrent le besoin d'une stricte autorité de la part de leurs supérieurs hiérarchiques, mais en même temps ils font preuve d'une indépendance personnelle envers toute formes de collectivités. Ce sont des individualistes dépendants.

Michel Crozier décrit ainsi cette caractéristique : "Les relations d'autorité face à face sont extrêmement difficiles à supporter dans le contexte culturel français. Pourtant, la conception de l'autorité qui continue à prévaloir est toujours universelle et absolue. Les deux phénomènes paraissent à premières vues contradictoires, mais leur opposition peut être résolue dans le cadre du système bureaucratique, puisque l'existence de règles impersonnelles et la centralisation permettent à la fois de concerver une conception absolutiste de l'autorité, et d'éliminer toutes les relations directes de dépendances"

Référence : G. HOFSTEDE, D. BOLLINGER, Les différences culturelles dans le management, Editions d'Organisation, 1987.

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J'ajoute que la même étude confirme ce que certains ont dit concernant la peur du risque, qui semble être également un particularité des salariés français.
Sais-tu qu'en France l'Etat en organisant le marché décourage les entrepreneurs, donc ceux qui ont un goût plus prononcé pour le risque selon la science économique ? Prends les règles de la création d'entreprise à la française et mets sur ce marché des acteurs américains, et observe les mentalités changer à l'aune des faillites et aux succès des monopoles protégés/subventionnés par l'Etat, à terme tu devrais observer l'émergence d'une mentalité de la peur du risque et de la demande de protection par l'Etat. Etrange non ?
(…) plus on tente d'assurer une sécurité complète en intervenant dans le système du marché, plus l'insécurité augmente. Plus la sécurité devient un privilège, plus le fait d'en être exclu comporte de dangers, plus on appréciera la sécurité. Avec l'augmentation du nombre des privilégiés et de l'écart entre la situation des deux catégories, se développe une nouvelle échelle de valeurs sociales. Désormais, ce n'est plus l'indépendance qui situe un homme, mais la sécurité. On préfère un candidat au mariage qui a droit à la 'retraite' à celui qui a simplement foi dans ses dons pour arriver à quelque chose. Si quelqu'un dans sa jeunesse n'a pas su se faire admettre au paradis des situation salariées, il risque de demeurer toute sa vie un paria.

La tendance générale à réaliser la sécurité par des mesures de restriction, tolérées ou encouragées par l'Etat, à produit une transformation progressive de la société. Comme dans maints autres domaines, l'Allemagne était en tête de cette évolution, suivie de près par d'autres pays. Ce processus a été hâté par un autre effet de l'enseignement socialiste, à savoir par le dénigrement systématique de toute activité économique comportant des risques, par l'opprobre morale jeté sur le bénéfice qui paye le risque mais ne s'obtient pas toujours. On ne peut pas blâmer un jeune homme qui préfère une situation sûre, salariée au risque des affaires. Il a entendu, depuis sa plus tendre enfance, traiter l'emploi fixe comme un genre de travail supérieur et désintéressé. L'école et la presse ont inculqué à notre jeune génération l'habitude de considérer toute entreprise commerciale comme suspecte, tout profit comme immoral. Selon ces idées, employer une centaine d'hommes équivaut à les exploiter, mais commander ce même nombre d'individus est une tache honorable.

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Oui. Après c'est l'histoire de la poule et de l'oeuf.

J'ai plutôt tendance à voir le processus inverse : que la classe politique n'est que le reflet de ce que sont les français culturellement, et donc que l'interventionnisme et l'assistanat étatiques correspondent aux attentes françaises…

Sinon, comment expliquer qu'à niveau économique comparable, les travaillistes britaniques soient moins hostiles au libéralisme que les socialistes français ?

Après, je suis d'accord, il y a certainement avec l'accroissement de la bureaucratie un renforcement de la déresponsabilisation et du besoin de sécurité… bref on entre dans un cercle vicieux.

Par rapport à la question que tu te posais plus haut, je pense que certaines cultures sont davantage prédisposées au liberalisme que d'autres. Malheureusement, je pense que les français ne le sont pas.

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Oui. Après c'est l'histoire de la poule et de l'oeuf.

J'ai plutôt tendance à voir le processus inverse : que la classe politique n'est que le reflet de ce que sont les français culturellement, et donc que l'interventionnisme et l'assistanat étatiques correspondent aux attentes françaises…

Sinon, comment expliquer qu'à niveau économique comparable, les travaillistes britaniques soient moins hostiles au libéralisme que les socialistes français ?

Après, je suis d'accord, il y a certainement avec l'accroissement de la bureaucratie un renforcement de la déresponsabilisation et du besoin de sécurité… bref on entre dans un cercle vicieux.

Par rapport à la question que tu te posais plus haut, je pense que certaines cultures sont davantage prédisposées au liberalisme que d'autres. Malheureusement, je pense que les français ne le sont pas.

ou du moins ne le sont plus. Cela dit pour faire contre poids à ton pessimisme, la mentalité n'est qu'une affaire d'individu et de génération. Les mentalités évoluent vite. Regarde à l'est :icon_up: ou encore internet.

Pour finir tu as raison, l'un d'entre nous parle de la poule, l'autre de l'oeuf. C'est la raison pour laquelle j'ai parlé plus haut d'interaction histoire d'induire la notion d'influence mutuelle.

Quand à la question de l'influence de la culture sur le libéralisme d'un pays je suis d'accord, il y a des prédispositions. Il est étonnant de voir que la France a eu les premiers et les meillleurs économistes et philosophes libéraux. Mais la France a eu en contrepoids le Colbertisme, le Jacobisme, etc… bref, toutes les idéologiques par définition favorables aux mesures socialistes. Je pense que ce sont la survivance de ces idéologies en France qui sont à la base de la cause de tous les blocages, ne serait-ce que dans les mentalités quand il s'agit pour chacun de choisir de l'orientation de la nation ou même de sa propre vie (avec toutes les nuances que j'ai évoqué plus haut).

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ou du moins ne le sont plus. Cela dit pour faire contre poids à ton pessimisme, la mentalité n'est qu'une affaire d'individu et de génération. Les mentalités évoluent vite. Regarde à l'est :icon_up: ou encore internet.

Pour finir tu as raison, l'un d'entre nous parle de la poule, l'autre de l'oeuf. C'est la raison pour laquelle j'ai parlé plus haut d'interaction histoire d'induire la notion d'influence mutuelle.

Quand à la question de l'influence de la culture sur le libéralisme d'un pays je suis d'accord, il y a des prédispositions. Il est étonnant de voir que la France a eu les premiers et les meillleurs économistes et philosophes libéraux. Mais la France a eu en contrepoids le Colbertisme, le Jacobisme, etc… bref, toutes les idéologiques par définition favorables aux mesures socialistes. Je pense que ce sont la survivance de ces idéologies en France qui sont à la base de la cause de tous les blocages, ne serait-ce que dans les mentalités quand il s'agit pour chacun de choisir de l'orientation de la nation ou même de sa propre vie (avec toutes les nuances que j'ai évoqué plus haut).

Ce que vous dites Largo Winch et toi conforte dans l'idée que c'est bien ce déclic des idées au niveau individuel qui est la clef.

Toute initiative, notamment politique qui le nie ou le contrarie est vouée à l'échec il me semble.

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Ce que vous dites Largo Winch et toi conforte dans l'idée que c'est bien ce déclic des idées au niveau individuel qui est la clef.

Toute initiative, notamment politique qui le nie ou le contrarie est vouée à l'échec il me semble.

En cela je suis parfaitement d'accord avec toi.
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Je ne pense pas qu'il y ait relation de cause à effet entre le chômage et le résultat de l'étude mentionnée par Largo Winch. Mais peut-être ces deux phénomènes ont-ils la même cause?

Dans cette étude, il semble que ce sont les pays les plus au nord qui ont aussi la plus courte distance hiérarchique. Ce sont aussi des pays de tendance plus libérale en économie.

Montesquieu se posait déjà la question de l'influence du climat sur les moeurs et l'industrie. C'est peut-être une explication valable au fait que certains pays semblent constituer un terreau plus favorable pour le libéralisme.

C'est surtout une opposition entre pays "protestants" et pays "catholiques". Les uns s'entretiennent directement avec Dieu les autres ont besoin de l'intermédiation d'une administration (l'Eglise).

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C'est surtout une opposition entre pays "protestants" et pays "catholiques". Les uns s'entretiennent directement avec Dieu les autres ont besoin de l'intermédiation d'une administration (l'Eglise).

J'y ai pensé, mais n'est-ce pas là également une conséquence et non pas une cause première?

Et puis, un pays comme l'Allemagne, même s'il est le berceau du protestantisme, comporte un très grand nombre de catholiques.

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