Aller au contenu

La Lutte Anti-terroriste En Anarcapie


Messages recommandés

Moi je me demande comment assurer la lutte anti-moustiques dans un régime anarcho-capitaliste ?

Aucune agence sanitaire ne pourrait seule en supporter les coûts très élevés, et il est illusoire de penser recueillir une unanimité dans la population pour le financement d'un tel service.

Cela signifie, horreur ! que chacun doit s'impliquer et ne pas compter sur une instance supérieure ?

Lien vers le commentaire

Avant de se demander comment lutter contre le terrorisme, se demander pourquoi (à supposer que ce soit possible) il y aurait du terrorisme.

Une grande partie de la réponse a déjà été donnée il me semble dans le fil en cours sur la défense militaire.

Lien vers le commentaire
Invité jabial

Alors là par contre, je me permet de me porter en faux. Prétendre que le terrorisme est causé par l'existence de l'Etat, c'est vraiment se mettre la tête dans le sable. C'est une forme de criminalité qui existera toujours, tant qu'il y aura des sectes. Et par secte, je ne veux absolument pas dire religion, mais groupe qui obéit aveuglément à une idéologie au mépris de la vie de ses membres.

Lien vers le commentaire
Alors là par contre, je me permet de me porter en faux. Prétendre que le terrorisme est causé par l'existence de l'Etat, c'est vraiment se mettre la tête dans le sable. C'est une forme de criminalité qui existera toujours, tant qu'il y aura des sectes. Et par secte, je ne veux absolument pas dire religion, mais groupe qui obéit aveuglément à une idéologie au mépris de la vie de ses membres.

Certes. Mais sans état à pressurer, que peut faire une organisation terroriste ?

Lien vers le commentaire

Ok, Jabial. L'état n'est sûrement pas la seule cause (ce qui pourrait être alors une terrible simplification).

S'il s'agit de la plus importante, peut-on alors émettre l'hypothèse que moins d'état, voire pas d'état du tout, réduirait la probabilité de terrorisme ?

Lien vers le commentaire
Ok, Jabial. L'état n'est sûrement pas la seule cause (ce qui pourrait être alors une terrible simplification).

S'il s'agit de la plus importante, peut-on alors émettre l'hypothèse que moins d'état, voire pas d'état du tout, réduirait la probabilité de terrorisme ?

C'est une évidence: sur qui faire pression s'il n'y a pas d'Etat? Il faudrait les moyens d'instaurer la Terreur dans tout le territoire anarcap pour un résultat très incertain et coût exorbitant en argent et en martyrs.

Cependant, comme le dit Jabial, il ne faut pas se mettre la tête sous le sable, cette forme de terrorisme, nous l'avons vu en en France en 1789, est le préalable à l'instauration d'un Etat, c'est donc le principal danger pour un territoire anarcap.

Lien vers le commentaire
C'est une évidence: sur qui faire pression s'il n'y a pas d'Etat? Il faudrait les moyens d'instaurer la Terreur dans tout le territoire anarcap pour un résultat très incertain et coût exorbitant en argent et en martyrs.

Cependant, comme le dit Jabial, il ne faut pas se mettre la tête sous le sable, cette forme de terrorisme, nous l'avons vu en en France en 1789, est le préalable à l'instauration d'un Etat, c'est donc le principal danger pour un territoire anarcap.

Le terrorisme, c'est l'action de groupes de pression. L'idéologie est la source du groupe de pression. Ensuite il faut choisir le mode d'action. Il me semble que l'existence des États est aujourd'hui la principale source, pour obtenir quelque chose en retour.

Mais le terrorisme peut s'appliquer à des groupes internationaux puissants, des PME, et à des voisins de pallier.

Lien vers le commentaire
Invité jabial

Renseignez-vous sur l'ETA par exemple. Ce n'est pas vraiment pressurer l'Etat qui remplit leur caisses - mais le rackets d'individus et d'entreprises. Même chose en Corse.

Lien vers le commentaire
Renseignez-vous sur l'ETA par exemple. Ce n'est pas vraiment pressurer l'Etat qui remplit leur caisses - mais le rackets d'individus et d'entreprises. Même chose en Corse.

Ils pressurent les individus, certes. Mais si vous le voulez, intéressez vous aux connivences de l'état français (notamment pour la Corse).

… Où l'on remarque que les mafieux corses ont des intérêts étatiques certains.

(la série de livres "Omerta" de S. Coignard est intéressante à ce sujet)

Lien vers le commentaire
Renseignez-vous sur l'ETA par exemple. Ce n'est pas vraiment pressurer l'Etat qui remplit leur caisses - mais le rackets d'individus et d'entreprises. Même chose en Corse.

Notons au passage la remarquable efficacité des Etats français et Espagnol pour combattre ces cloportes.

Lien vers le commentaire

Le problème dans ce genre de situation est que l'on sait à peu près les capacités de l'Etat mais que l'on doit imaginer les capacités de l'Anarcapie. On en revient souvent aux mêmes arguments. Pour les Etatistes, la tentative anarcapiste aménera le chaos et non l'anarcapie, alors que les anarcapistes font remarquer les échecs de l'Etat…

Je dois avouer être plus prôche des Etatistes dans ce domaine en application des proverbes suivant:

- dans le doute, abstiens-toi

- on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on gagne.

Lien vers le commentaire
Je vois ce que je perds : rien.

Ce que je peux y gagner ? Je ne sais pas. Mais quand je ne perds rien, je tente.

Ma sécurité me parait mieux assurée en france actuellement qu'en RDC par exemple. Dans la mesure où il y a eu des exemples du pire, on peut supposer que l'on perdra quelque chose dans le cadre d'une tentative anarcapiste… ( mais il est également possible que l'on y gagne).

Je précise que je situe le débât sur le plan de l'efficacité, en l'occurence.

Lien vers le commentaire
Ridicule. La guerre civile anglaise au XVIIème, ça te dit rien ?

Ahem.

Serais-tu en train de dire que l'Angleterre "sombra" jadis en anarcapie au tournant du XVIIe ?

Si Eti-n s'y met, cette fois, c'est la guerre :icon_up:

"Of course, you know, this means war ?"

Lien vers le commentaire
Serais-tu en train de dire que l'Angleterre "sombra" jadis en anarcapie au tournant du XVIIe ?

Que nenni ! Je montre un exemple de ce qu'on a à perdre (ce que l'on peut perdre) si jamais l'Etat s'effondre : la sécurité. Dire que l'on a à rien à perdre à la disparition de l'Etat, c'est dire que la sécurité ça compte pour du beurre. Ca veut dire qu'on risque - mais ce n'est pas obligé, c'est un risque - de perdre cette sécurité, qui n'est pas rien. Ta phrase n'impliquait aucunement comparaison à faire avec l'anarcapie, mais une appréciation a priori de ce que l'Etat apporte.

Lien vers le commentaire
Que nenni ! Je montre un exemple de ce qu'on a à perdre (ce que l'on peut perdre) si jamais l'Etat s'effondre : la sécurité. Dire que l'on a à rien à perdre à la disparition de l'Etat, c'est dire que la sécurité ça compte pour du beurre. Ca veut dire qu'on risque - mais ce n'est pas obligé, c'est un risque - de perdre cette sécurité, qui n'est pas rien. Ta phrase n'impliquait aucunement comparaison à faire avec l'anarcapie, mais une appréciation a priori de ce que l'Etat apporte.

Aaaaaaah la la (soupir).

L'état apporte la sécurité, donc.

(tsk tsk tsk)

Lien vers le commentaire
Que nenni ! Je montre un exemple de ce qu'on a à perdre (ce que l'on peut perdre) si jamais l'Etat s'effondre : la sécurité. Dire que l'on a à rien à perdre à la disparition de l'Etat, c'est dire que la sécurité ça compte pour du beurre. Ca veut dire qu'on risque - mais ce n'est pas obligé, c'est un risque - de perdre cette sécurité, qui n'est pas rien. Ta phrase n'impliquait aucunement comparaison à faire avec l'anarcapie, mais une appréciation a priori de ce que l'Etat apporte.

L'Etat ne s'est pas effondré, il a seulement changé de tête (l'ancienne roulant dans un panier).

Lien vers le commentaire
Ridicule. La guerre civile anglaise au XVIIème, ça te dit rien ?
C'est un peu elliptique, non? De mémoire, la guerre civile anglaise fut causée par la volonté du roi de l'époque d'étendre son pouvoir. Je voyais mal le lien avec l'anarcapie. Alors, j'ai été ouvrir l'article de Wikipedia:

http://en.wikipedia.org/wiki/English_civil_war

Qu'y trouvé-je?

Although pious and with little personal ambition, Charles demanded outright loyalty in return for "just rule". He considered any questioning of his orders as, at best, insulting. This latter trait, and a series of events, seemingly minor on their own, led to a serious break between Charles and his English Parliament, and eventually to war.
Hmmm, hmmm, un dirigeant intransigeant quant à son pouvoir…
Petition of Right

Having dissolved Parliament, and unable to raise money without it, the king assembled a new one in 1628. The elected members included Oliver Cromwell. The new Parliament drew up the Petition of Right in 1628, and Charles accepted it as a concession in order to get his subsidy. Amongst other things the Petition referred to the Magna Carta and said that a citizen should have freedom from:

arbitrary arrest and imprisonment,

non-parliamentary taxation,

the enforced billeting of troops, and

martial law.

However, Charles now determined to rule without summoning another Parliament, and this required him to devise new means of raising extraordinary revenue. The revival and extension of ship money became one of the most controversial of these policies. Medieval English governments had levied this tax on seaports, but Charles extended it to inland counties as well. According to Charles and his supporters, the Government needed ship money as a levy for the Royal Navy. As a requirement for the defence of the realm, they argued, it lay within the legitimate scope of the royal prerogative.

But Parliament had not approved the tax, and a number of prominent men refused to pay it on these grounds. Reprisals against Sir John Eliot, one of the prime movers behind the Petition of Right, and the prosecution of William Prynne and John Hampden (fined after losing their case 7 to 5 for refusing to pay ship money and for making a stand against the legality of the tax) aroused widespread indignation. Charles' use of the Court of Star Chamber in this issue also angered many, as the people had always seen the Star Chamber as the citizenry's last appeal against the monarch's power, but now apparently being used against them.

En échange du maintien du droit à lever des impôts, le Parlement demande des droits pour la population, la fameuse Magna Carta. Mais le roi veut augmenter les impôts quand même. Hmmm, hmmm, la taxation pour financer la marine serait donc à l'origine de la guerre… Vive la sécurité apportée par l'Etat. :icon_up:

Bientôt, un autre débat brûlant sur liberaux.org: "l'esclavage, le pour et le contre". "Si on abolit l'esclavage, je vois bien ce que j'y perds: tous mes esclaves. Mais qu'y gagné-je exactement? En l'absence d'une réponse satisfaisante, comprenez que je ne peux pas examiner avec bienveillance votre généreuse pétition."

Lien vers le commentaire
Aaaaaaah la la (soupir).

L'état apporte la sécurité, donc.

(tsk tsk tsk)

Etat stable => sécurité. Démonstration par contraposée : insécurité => Etat instable ou pas d'Etat. Implication vraie, tous les exemples historiques le montrent (Angleterre du XVII, Afrique centrale du XIX). Ca ne veut pas dire que la réciproque (sécurité => Etat stable) est vraie, donc ça n'empéche pas la faisabilité de l'anarcapie.

C'est assez clair ou il faut que je donne encore dans la tautologie et dans la logique de base.

@ RH : Avant que la tête roule, il y eut quelque chose comme une guerre civile - armées s'affrontant sur un même territoire. A partir du moment où l'autorité de l'Etat n'est plus reconnue et que de telles armées s'affrontent, factuellement il n'y a plus d'Etat.

De mémoire, la guerre civile anglaise fut causée par la volonté du roi de l'époque d'étendre son pouvoir. Je voyais mal le lien avec l'anarcapie.

Et alors, quel est le rapport entre l'anarcapie et mon propos ? Il faudrait apprendre à lire correctement et pas lire ce qu'on veut bien voir par réflexe conditionné : on parle de ce que l'on RISQUE (donc pas forcément ce que l'on PERD automatiquement) à la disparition de l'Etat. Je ne parle pas d'anarcapie, je parle de disparition de l'Etat, bon sang de bonsoir.

Lien vers le commentaire
C'est un peu elliptique, non? De mémoire, la guerre civile anglaise fut causée par la volonté du roi de l'époque d'étendre son pouvoir. Je voyais mal le lien avec l'anarcapie. Alors, j'ai été ouvrir l'article de Wikipedia:

http://en.wikipedia.org/wiki/English_civil_war

Qu'y trouvé-je?

Hmmm, hmmm, un dirigeant intransigeant quant à son pouvoir…

En échange du maintien du droit à lever des impôts, le Parlement demande des droits pour la population, la fameuse Magna Carta. Mais le roi veut augmenter les impôts quand même. Hmmm, hmmm, la taxation pour financer la marine serait donc à l'origine de la guerre… Vive la sécurité apportée par l'Etat. :icon_up:

Voilà.

A titre de petit commentaire ludique, c'est très joliment (et précisemment) romancé dans le cycle Baroque de Neal Stephenson (dans le premier, QuickSilver, qui débute juste au sortir des troubles cromwelliens), que j'ai évoqué ici.

On est assez loin, effectivement, de l'anarcapie.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...