Aller au contenu

Une admiratrice de Staline à l'université


Prégentil

Messages recommandés

Il faudra néanmoins user de prudence quant à ces usages.

Nazisme et stalinisme ont des limites comparatives.

je rejoins H16 : jouer la carte du négationnisme. et la tentative de réhabilitation du stalinisme qui est derrière.

C'est encore une fios un débat bien français puisqu'il n'y a que chez nous quasiment que le communisme a un tel capital sympathie.

Aujourd'hui, on assiste à une etntative de hiérarchisation des régimes totalitaires, dans lequel le stalinisme est présenté comme moins criminogène que le nazisme, référence absolue du mal incarné.

c'est extrêmement dangereux. Et cette tendance débarque dans l' Education nationale.

Les "historiens" négationnistes comme Lacroix ont profité du livre dirigé par Courtois pour décridibiliser l'anticommunisme et l'aspect criminogène du stalinisme.

En résumé, certains manuels scolaires et certains enseignants (pas par collusion mais tout simplement par méconnaissance ou imprégnation) établissent une hiérarchisation, un classement des régimes totalitaires. Du coup, le stalinisme basé sur des "lendemains qui chantent" apparaît comme quasiment une sinécure à côté du nazisme.

Si vous êtes enseignant, vous pouvez aussi jouer la carte des témoignages d'anciens réfugiés, exilés, prisonniers politiques d'avant 89, ils sont encore nombreux comparés à ceux de 45..

J'ai la chance d'avoir une asso d'échange franco-roumaine dans mon lycée, ça fonctionne bien.

On peut aussi lancer une pétition auprès de tous les enseignants, d'H-G mais pas seulement dénonçant Lacroix and Co et son négationnisme.

interpeler la hiérarchie et faire du bruit médiatiquement parlant.

Je aprs en vacances fin de semaine, on peut me contacter ici, en pv etc… Si jamais d'autres personnes sont intéressées… Bonne idée aussi de apsser par les associations cubaines etc…

Quequ'un sait ici si des historiens pourraient nous soutenir ? Si certains ont déjà écrit à ce sujet ?

Lien vers le commentaire
Aujourd'hui, on assiste à une etntative de hiérarchisation des régimes totalitaires, dans lequel le stalinisme est présenté comme moins criminogène que le nazisme, référence absolue du mal incarné.

c'est extrêmement dangereux. Et cette tendance débarque dans l' Education nationale.

Les "historiens" négationnistes comme Lacroix ont profité du livre dirigé par Courtois pour décridibiliser l'anticommunisme et l'aspect criminogène du stalinisme.

En résumé, certains manuels scolaires et certains enseignants (pas par collusion mais tout simplement par méconnaissance ou imprégnation) établissent une hiérarchisation, un classement des régimes totalitaires. Du coup, le stalinisme basé sur des "lendemains qui chantent" apparaît comme quasiment une sinécure à côté du nazisme.

Qui n'a jamais entendu le fameux : " Le communisme , c'est une très belle idée , qui a mal tourné'?

Lien vers le commentaire
Attention, cette argumentation peut-être présentée contre n'importe qu'elle attitude ou philosophie développée. Pourquoi en effet, ne pas sanctionner Salin qui professe des idées ignobles sur la liberté?

Tu confonds idées et vérité historique.

Je ne vois pas pour ma part ce qui justifie que les deniers publics soient utilisés pour tenter d'escamoter 100.000.000 de cadavres. Mais bon, je suis peut-être un esprit simple.

Lien vers le commentaire
Attention, cette argumentation peut-être présentée contre n'importe qu'elle attitude ou philosophie développée. Pourquoi en effet, ne pas sanctionner Salin qui professe des idées ignobles sur la liberté?

Sur une forum marxiste il y a d'ailleurs un fil:

"Une admiratrice de Salin à l'université !!"

Lien vers le commentaire
J'ai la chance d'avoir une asso d'échange franco-roumaine dans mon lycée, ça fonctionne bien.

On peut aussi lancer une pétition auprès de tous les enseignants, d'H-G mais pas seulement dénonçant Lacroix and Co et son négationnisme.

Quequ'un sait ici si des historiens pourraient nous soutenir ? Si certains ont déjà écrit à ce sujet ?

Tiens t'es prof toi aussi ?

Les témoignages de la vie sous le socialisme réel sont intéressants, si j'enseignais l'histoire géographie plutôt que l'économie j'inviterais effectivement ceux qui ont connu les conditions de vie à l'Est à en parler. Est ce que cela se fait d'ailleurs ?

Maintenant tu peux voir aussi que Lacroix Riz s'en était pris à une association d'enseignants d'HG consultée pour le documentaire de M6 Staline, le tyran rouge.

Le problème c'est que les profs d'histoire géo de base sont très majoritairement bien à gauche, que les autres rasent les murs et ne voudront pas se faire remarquer en dénonçant une "collègue".

Par contre en visant plus haut il serait possible d'avoir des soutiens, peut-être Stéphane Courtois.

Au-delà cette affaire révèle aussi le malaise des historiens, lisez les manuels d'histoire géographie vous vous y rendrez compte du traitement très inégal du communisme et du nazisme, vous y trouverez aussi un biais anti-libéral affligeant.

Si les profs ne sont pas capables de faire le ménage chez eux, c'est aux parents d'élèves qu'il faut en appeler, qu'ils disent l'inquiétude que leur inspire certaines réflexions tirées de l'enseignement de leurs profs (au-delà de la simple personne de Lacroix Riz c'est le réseau des profs communistes négationnistes qui est à examiner), c'est aux étudiants de s'exprimer aussi en en appelant au boycott des cours et des partiels de Lacroix Riz.

Lien vers le commentaire
Tiens t'es prof toi aussi ?

Les témoignages de la vie sous le socialisme réel sont intéressants, si j'enseignais l'histoire géographie plutôt que l'économie j'inviterais effectivement ceux qui ont connu les conditions de vie à l'Est à en parler. Est ce que cela se fait d'ailleurs ?

Ben tiens, je me disais aussi que cette focalisation sur une micro-affaire d'intellos avait une source…

Lien vers le commentaire

Un cas similaire réglé aux États-Unis : la porte…

Ward of the State

Why the state of Colorado was right to sack Ward Churchill

Michael C. Moynihan | August 1, 2007

"I mean, c'mon man. Do you know who Adolf Eichmann was?" Of course, I said. He plowed ahead anyway, offering a canned history of the Holocaust interspersed with a CliffsNotes recapitulation of Hanna Arendt's Eichmann in Jerusalem. Interrupting, I offered that I, too, had read Arendt's book. "Look, one guy [at a debate] insisted that he was the commandant of Auschwitz! I mean, most of these people, like Sean Hannity and Bill O'Reilly, haven't a clue who Eichmann was."

I was loath to agree with Ward Churchill, the now-infamous professor of ethnic studies who compared the victims of 9/11 to the Nazi "desk killer" Adolf Eichmann. He was probably right, though the point was irrelevant. Regardless of what Fox News anchors know of Holocaust historiography, his comparison remained grotesque. And while Hannity might not understand the supposed depth of Churchill's reference, the blow-dried cable host can, after a protracted phony war, finally claim victory.

Last week, the University of Colorado Board of Regents voted 8-1 to dismiss Churchill for trading in "falsified… and fabricated history." And while the university had previously adjudicated in his favor, correctly ruling that his rambling Eichmann essay was protected speech, the more serious charges of academic misconduct stuck. It was, he explained, the attack dog "corporate media," led by people like O'Reilly, that forced his ouster.

The waves of protest that followed the media onslaught were understandable enough; a visceral reaction to an academic who cared more for ideological bomb-throwing than dispassionate scholarship. To Churchill, his professorship clearly functioned as a state-funded pulpit from which he could loudly denounce the evils of capitalism and expose the tawdry history of empire. To those unfamiliar with campus politics, his very employment was shocking. And one needn't be David Horowitz to take exception to his views.

But to the defenders of academic liberty, there was an issue of greater importance than an incoherent Nazi analogy. Following Churchill's termination, Foundation for Individual Rights (FIRE) co-founder Harvey Silvergate wrote dismissively of his academic work, but defended his right to engage in crassness and intellectual frivolity. The "little Eichmanns" essay, Silvergate said, was "the sort of nonsense for which post-modern leftist academics have become famous and (in some quarters) popular, and which makes a mockery of serious liberal criticism." But as FIRE pointed out, "From a legal standpoint, there can be little doubt that even Churchill's most controversial political statements are protected by the First Amendment."

(Churchill himself has decidedly mixed feelings on free speech. When attempting to get a Columbus Day celebration banned from the streets of Denver, he implausibly argued that the Ninth Amendment of the Constitution superseded the First Amendment, thus protecting Native Americans from "incitement to genocide" by those celebrating the holiday. "To argue you have a First Amendment right to engage in genocidal advocacy on Columbus Day," Churchill told the Boulder Campus Press, "is a violation of my Ninth Amendment right.")

According to Churchill, his dismissal had nothing to do with academic standards and everything to do with abridging his right to free speech. Because of the media attention, the 9/11 essay had become a public relations nightmare for the university, forcing them to sacrifice the loony professor: "The pope died—remember him?—and the paper had me on the front page. There were 400-odd significant news stories in the [Denver] metro area press—Rocky Mountain News, Denver Post, Boulder Camera—in barely 60 days. These reporters haven't a clue. This one journalist asked me how to spell Noam Chomsky's name. I mean, the guy had never even heard of him." To Churchill, the press was both clueless and malevolent—and, to paraphrase Chomsky, they were manufacturing public discontent. "[The Eichmann piece] was never meant for that audience," he told me.

To be sure, Churchill's strained moral equivalence between the stock broker's laptop—people, he told me, who were ultimately responsible for the deaths of Iraqi children—and the exterminationist's rubber-stamp precipitated the investigation of both his academic work and his claim to Native American ancestry. But regardless of what prompted the blogger and media investigations—and it was clearly ideological opposition—it forced a long overdue academic review of both his published work and his claims of American Indian ancestry, which helped him secure his position at the university. (Churchill told me that his supposed Native American heritage was a hindrance in the hiring process; a claim belied not only by his very hiring, but his appointment as department chair). Indeed, Churchill encouraged his opponents not only to read his books and articles, but to scrutinize them. As one academic told the Rocky Mountain News, he "put the noose around his own neck and urged somebody to kick the chair out from underneath him, so [the firing] was inevitable."

But Churchill is disingenuous (or naïve) when expressing surprise that politically-motivated hatchet men would scrutinize his academic record. He is, after all, a political activist both in his private time and in his classroom. Fair or not, insert yourself into a contentious political debate, and expect to be treated like a politician.

Just ask Michael Bellesiles, author of the discredited book Arming America. Those who criticized the integrity of Bellesiles's book—which argued that the conventional wisdom regarding America's colonial gun culture was a mere "folk tale"—did so, the author harrumphed, for ideological reasons. His critics were engaging in rank "McCarthyism" and, as Professor Joyce Lee Malcolm wrote in reason, Bellesiles complained that the book had been "subjected to unfair, unprecedented scrutiny." But an Emory University commission disagreed, ruling that the book was marred not only by errors and distortions, but also phantom (i.e. invented) evidence. After the report was made public, he was fired and previous sponsors, like the National Endowment for the Humanities, pulled support. Bellesiles denounced it as a "political decision that should send chills through academics everywhere and is clearly intended as a warning to any scholar who dares to work on a controversial topic."

Churchill and his legions of online supporters grumble that the investigations of his work began only after the Eichmann kerfuffle. This is true, but so what? If you think cubicle jockeys are fascists, or if your scientific research is underwritten by Phillip Morris, you should be ready to justify your work. And for those in the unenviable position of casting judgment on Churchill, this was the nut of the issue. Committee chairwoman Marianne Wesson, professor of law at CU, told me that "If colleges and universities are to maintain a community of scholars that polices itself and justifies public confidence in our system of higher education, there must be faculty-led processes for the investigation and adjudication of claims of misconduct."

And this was the judgment of Churchill's academic peers. UCLA professor Russell Thornton, a Cherokee tribe member whose work was misrepresented by Churchill, said "I don't see how the University of Colorado can keep him with a straight face," calling his material on smallpox a "fabrication" of history, and accusing him of "gross, gross scholarly misconduct." Real American Indian history, he told the Rocky Mountain News, is vitally important, not "a bunch of B.S. that someone made up." R.G. Robertson, author of Rotting Face: Smallpox and the American Indian and another scholar who has accused Churchill of misrepresenting his work, says that he's "happy that [he was fired], that he's been found out, and by his peers—meaning other university people—and been called what he is, a plagiarizer and a liar." Thomas Brown, a professor of sociology at Lamar University who has also investigated Churchill's smallpox research, said his work on the subject is "fabricated almost entirely from scratch."

Even after losing his job, and with an academic reputation in tatters, Churchill is unrepentant about the article that started it all. When I ask him if he has any regrets about the "little Eichmanns" piece, he doesn't pause: "The only thing I regret is that I didn't take a harder line."

http://www.reason.com/news/show/121682.html

Lien vers le commentaire

Quelques infos :

  • Une liste non qualifée (trouvée via google) d’assocs ukrainiennes en France.
http://www.shevchenkoschool.org/links/orga…1c05a8ed543f83f
4 questions / revendications de l’association ukrainienne UFOU ( dont … une loi mémorielle sur le génocide de l‘Holomodor )
http://www.ukraine-europe.info/ua/dossiers.asp?1241011784
Le Pole de Renouveau Communiste en France revendique Annie LACROIZ RIZ comme « PRCF 78 » et Eric LACROIX RIZ (son fils parrait-il) comme « président des Jeunesses du Renouveau Communiste en France ». cf. soutiens à l’appel du 30 juin 2007 de Geroges HAGE
http://pcf-prcf.over-blog.com
Document émis par les (?) négationnistes dont Annie LACROIX RIZ et (?) BRUNO DRWESKI avec haine militante « universitaire » à l’encontre de la « meute ukrainienne », de l’Institut d'Histoire Sociale, de Stéphane COURTOIS et Jean-Louis PANNE, etc. http://www.historiographie.info/worms

Evidemment les libéraux sont contre toute loi mémorielle liberticide. A la rélfexion je me demtande cependant si tactiquement ce ne serait pas mieux de laisser ceux qui veulent une loi mémorielle sur la famine ukrainienne l'obtenir. Les staliniens seraient ainsi sous le coup des lois FABIUS GAYSSOT + PEBREN ce qui ne manquerait pas de sel. Dans quelques années quand les liberticides en auront assez de débattre de l'histoire à coup de lois mémorielles couplées à des lois liberticide, on pourra supprimer d'un coup les lois liberticides et ne plus laisser que les reconnaissances des génocides (cela me parrait parfaitement admissible qu'un parlement puisse afficher sa vision de l'histoire sur des affaires de ce genre tant que la loi n'empêche pas la liberté de conscience, de recherche et d'expression).

Si j'ai bien compris, Annie LACROIX RIZ se fonde essentiellement sur des documents … français pour nier l'Holodomor ! Explication : certains rapports du quai d'Orsay émetteint des doutes sur l'intensité de la famine ukrainienne et soupçonnaient les puissances anticommunistes d'orchestrer une désinformation. Il semblerait qu'elle ne s'appuie aucunement sur les documents ukrainiens et russes. A vérifier.

Lien vers le commentaire

Rocou : je reconnais dans ton argumentation la logique universelle qui t'honnore. Il se trouve malheureusement que l'état français est doté d'une structure philosophiquement intenable au regard de la logique universelle.

Même l'institution judiciaire, qui pourtant est une des rares à se réfèrer à l'idéal universaliste, est dotée de juges qui arbitrent en leur âme et conscience. Les preuves apportées sont contrôlées, analysées, croisées, évaluées. Il n'en demeure pas moins qu'avec la meilleure volonté du monde, l'arbitraire est en dernier ressort consubstantiellement présent dans tout arbitrage en raison des limitations humaines à la qualité d'une enquète et d'une analyse.

C'est encore plus insaisissable pour la gestion du monde de l'enseignement et de la recherche. Il faut bien que quelqu'un prenne des décisions. La question est celle de la manière de garantir la liberté de la recherche et des étudiants. En système libéral tout va bien : si un enseignant-chercheur est plébicité par ses élèves, ou si il trouve des sponsors, il est financé, sinon, il doit vivre d'autre chose. En système étatique rien ne va plus : soit le système est autoritaire, soit il est irresponsable.

Ainsi les "universités" françaises sont à la fois dénuées de liberté dans leur volume et irresponsablement libres dans le détail de leur affectation. Cela protège à la fois le pouvoir central au plan financier et les universitaires au plan idéologique. Tout cela se fait sur dos des usagers et sur celui des contribuables.

Alors que faire ?

1- exercer des pressions morales locales avec tractages, manifs, communication etc. par exemple à l'occasion des dates anniversaires, pour que les professionnels du militantisme négationnistes soient révélés comme tels auprès de leurs étudiants, voisinage académique etc.

2- demander la libéralisation-et-responsabilité financière des établissements,

et en attendant pratiquer la "sale guerre de tranchée" académique publique :

3- exiger que les étudiants ne soient pas victime des dérives agressives des enseignants notamment sur des sujets aussi graves et massivement reconnus que les crimes de masse du communisme,

4- demander la suppression de l'attribution de fonds publics aux établissements et formations complices d'abberrations révoltantes infligées aux étudiants contre leur volonté,

5- soutenir la mémoire collective avec des élements médiatiquement porteurs (multimedia youtube, etc.) adossés à des travaux académiques reconnus,

6- faire preuve de vigilance pour neutraliser les noyautages subreptices par des mouvances négationnistes qui chercheraient à truster les postes relatifs à ce sujet,

Comme nous sommes des libéraux, je propose d'ajouter :

7- ne pas pratiquer cette "sale guerre de tranchée" contre les enseignements optionnels.

Une partie de cette "sale guerre de tranchée" est purement et simplement académique fondée sur des débats scientifiques et des arbitrages locaux. Etant donné l'existence au sein même de la structure publique de bastions idéologiques, venimeux et malhonêtes, adossés sur une captation mécanique des fonds publics, on ne peut pas faire l'économie de faire une partie du ménage par haut (affectations budgétaire, programmes, etc.).

Evidemment, la véritable solution réside dans une libéralisation de l'enseignement, avec suppression des quotas, responsabilité financière des établissement, financement par les étudiants et/ou chèque éducartion, liberté d'embauche et de licenciement etc. Les négationnistes devraient alors convaincre les étudiants d'écouter leurs élucubrations et les étudiants qui ne le voudraient pas iraient voir ailleurs, engendrant éventuellement l'effondrement financier des formations et/ou des établissements complices.

Lien vers le commentaire
[…] Document émis par les (?) négationnistes dont Annie LACROIX RIZ et (?) BRUNO DRWESKI avec haine militante « universitaire » […]

Tiens tiens, Drweski… Un bon collaborateur de Thierry Meyssan, je dois avoir pas mal d'infos "gênantes" sur lui. Ca intéresse quelqu'un ? :icon_up:

Lien vers le commentaire
1- exercer des pressions morales locales avec tractages, manifs, communication etc. par exemple à l'occasion des dates anniversaires, pour que les professionnels du militantisme négationnistes soient révélés comme tels auprès de leurs étudiants, voisinage académique etc.

Le problème c'est que cela ne suffit pas . Il serait très simple de prouver de façon irréfutable que cette femme est stalinienne. Mais en France , un stalinien ce n'est pas comme un nazi. Un stalinien c'est une espèce d'anachronisme , que l'on va regarder comme un e doux dingue , inoffensif, contrairement à un nazi que l'on verra ( à raison) comme une brute , un tortionnaire. Pour la majorité des gens , et plus particulirièment chez les étudiants , qui sont il faut le dire , et je sais de quoi je parle sachant que je suis étudiant, majoritairement à gauche, le mot "Staline" ne fait pas visionner les charniers de Katyn , la famine ukrainienne , ou les destructions d'églises, comme le mot "hitler" nous ferait directement penser aux camps.

Lien vers le commentaire

Dans les manuels scolaires depuis les années 1990s on trouve, m'a-t-on dit, une présentation des crimes de masse du communisme.

Dans un autre registre un ancien étudiant des années 1960 apporte son témoignage personnel. C'est prenant, d'autant qu'il porte sur un abus négationniste agressif (au concours HEC), mais aussi sur l'ouverture méritoire d'un autre enseignant tout aussi communiste.

http://www.resiliencetv.fr/modules/smartse….php?itemid=523

Sa réflexion finale est à méditer. Agir trop abruptement serait remplacer la lente conviction de la méthode scientifique par le rapport de force sauvage des passions militantes.

Lien vers le commentaire

Peut-être il faudrait re-commencer à traiter communisme et nazisme sur un même plan. Genre une page web "plus jamais ça" qui montrerait des images des 2 régimes (et elles sont toutes affreuses). Ensuite, qu'un max de blogs linkent vers cette page en s'étonnant qu'en france le communisme est "mieux" traité que le nazisme alors que les 2 ont bcp en commun, à commencer par les horreurs/atrocités. Hitler ne se vantait-il pas de faire mieux que les rouges ? Ca veut bien dire qu'il y a un lien.

Si des dizaines de blogs se mettent à en parler.. qui sait.. en plus du reste..

Lien vers le commentaire

Je suis sidéré que l'administration de Paris VII ne l'ait pas encore virée. Tant qu'elle continue ainsi à instrumentaliser sa position d'universitaire dans un objectif idéologique aussi ignoble, Paris VII lui apporte sa caution.

Lien vers le commentaire

Il parrait qu'Alain BLUM a écrit un ouvrage "Naître vivre et mourir en URSS" qui décrit notamment l'Holodomor et les exécutions de masse en Ukraine.

http://www.amazon.fr/Naître-vivre-mouri…6736&sr=8-1

Voici un article avec des extraits et synthèses :

url=http://www.resiliencetv.fr/modules/smartsection/item.php?itemid=529

En résumé : La propagande soviétique relayée par les partis frères avait réussi à intoxiquer une partie de l'occident. Des responsables occidentaux avaient visité quelques terres ukrainiennes et avaient vu de beaux champs et du beau bétail et ça leur avait suffit. Pendant ce temps là 6 millions d'innocents mourraient bel et bien de famine et quelques mois plus tard, 700 000 autres innocents allaient être directement exécutés après avoir été arretés par le NKVD en application de l'ordre NKVD n°00447 du 30 juillet 1937 qui fixait dès le début à près de 390 000 le nombre d'exécutés planifiés (les objectifs furent largement dépassés).

Lien vers le commentaire
Ben tiens, je me disais aussi que cette focalisation sur une micro-affaire d'intellos avait une source…

Ton anti-intellectualisme de base est aussi obsessionnel que la "focalisation" sur cette "micro affaire" comme tu dis de manière extrêmement négligée…

Tu t'obstines à penser qu'il n'y a pas de bataille des idées, que les intellectuels n'ont plus aucune influence: grossière erreur qui sent le populisme de bas étage…

C'est justement par cette posture que la gauche a pu contaminé l'ensemble des rouages intellectuels, diffuseurs de savoir et d'informatons en France et qu'aujourd'hui une négationniste peut tranquillement agir en toute impunité.

Tu te trompes de diagnostic, et cet entêtement fait que tu ne saisis en aucun cas l'enjeu.

La posture qui tient lieu d'argumentaire, c'est lassant. c'est 98% des blogs et forums du net, alors essayons d'être dans les 2% restants.

Lien vers le commentaire
Ton anti-intellectualisme de base est aussi obsessionnel que la "focalisation" sur cette "micro affaire" comme tu dis de manière extrêmement négligée…

Tu t'obstines à penser qu'il n'y a pas de bataille des idées, que les intellectuels n'ont plus aucune influence: grossière erreur qui sent le populisme de bas étage…

C'est justement par cette posture que la gauche a pu contaminé l'ensemble des rouages intellectuels, diffuseurs de savoir et d'informatons en France et qu'aujourd'hui une négationniste peut tranquillement agir en toute impunité.

Tu te trompes de diagnostic, et cet entêtement fait que tu ne saisis en aucun cas l'enjeu.

La posture qui tient lieu d'argumentaire, c'est lassant. c'est 98% des blogs et forums du net, alors essayons d'être dans les 2% restants.

Je soulignais simplement que ce genre de "polémique" n'intéressait certainement que des étudiants et des enseignants, et je crois avoir touché juste.

Franchement, quitte à rajouter un pourcentage, 99,99999% des français n'ont rien à foutre de Lacroix-Riz et ne sont certainement aucunement influencés par son révisionnisme rouge. Continue d'en parler si l'affaire te semble si intéressante, c'est ton droit :icon_up:

Lien vers le commentaire
Si je ne me trompe pas, ce fut notamment le cas d'Édouard Herriot.

Effectivement. En plus des beaux champs, on lui avait fait de belles mises en scène pour lui faire avaler encore mieux le rêve soviétique.

C'est le sujet de « Les lions mécaniques », une nouvelle de Danilo Kis figurant dans son formidable livre "Un tombeau pour Boris Davidovich".

Lien vers le commentaire

Que des étudiants et des enseignants, cela fait déjà beaucoup de monde soit dit en passant…

Je suis en effet concerné, professionnellement d'abord, mais pas seulement.

C'est marrant,99,9999999 % des français se fichent royalement de la dhimmisatin et de l'islamo fascisme.

A ce train là, la tale de poker du casino de Deauville n'atttend plus que moi. :doigt:

:icon_up:

Lien vers le commentaire

Une conspirationniste à l’Université

Un bon historien est un historien marxiste !

Dans les Actes de Lecture n°89 de mars 2005, Annie Lacroix-Riz définit l’histoire comme « une discipline essentielle pour savoir ce qui est, pour former des enfants à évaluer leur propre position sociale, pour réfléchir et être en situation soit de maintenir la société telle qu’elle est, soit éventuellement de la changer parce qu’elle pourrait ne pas paraître satisfaisante ». Elle ajoute que « l’histoire constitue une discipline clé dans la tentative des classes dirigeantes pour empêcher les enfants et la population de connaître la situation telle qu’elle est », et face à ce qu’elle présente comme une volonté de falsification de l’histoire menée par la bourgeoisie elle se situe dans la catégorie de ces historiens qui pensent que « l’histoire est l’histoire de la lutte des classes », reprenant ainsi la fameuse citation de Friedrich Engels. Elle déplore que les historiens partageant une telle conception soient « officiellement devenus rares ». En clair les historiens marxistes seraient devenus minoritaires, les historiens tout court selon la définition de Lacroix Riz puisque l’on ne pourrait devenir historien sans croire à la vision marxiste de la lutte des classes.

Seulement celui qui place l’idéologie avant la vérité ne peut se présenter autrement que comme un idéologue, Lacroix-Riz n’est donc pas là dans une posture d’historienne mais de propagandiste marxiste dont le souci est justement d’orienter ses élèves vers une présentation de l’histoire apte à en faire des révolutionnaires au service de la dictature du prolétariat. Et comme le disait Lénine : «Si le mensonge sert la cause révolutionnaire, alors le mensonge est vérité. »

La réflexion qu’elle produit sur l’histoire est empreinte de cette volonté de défense idéologique du communisme puisqu’elle déplore l’ouverture de sa discipline à des historiens non-marxistes particulièrement dans le champ d’histoire de la Révolution, ce qui conduirait à déconsidérer le phénomène révolutionnaire. En effet, pour la marxiste qu’elle est seul un autre marxiste peut défendre une révolution, car pour les autres : « la violence révolutionnaire est une violence fantasmagorique puisque le révolutionnaire s’invente un ennemi auquel il prête des intentions malignes, d’où ces répressions abominables qui font que la révolution est la pire des solutions et qu’il convient de l’éviter. »

Violence révolutionnaire, qui, notons le au passage, a utilisé la Terreur et conçu la première tentative d’éradication d’une population entière : celle de la Vendée. Mais il semble que pour les historiens marxistes dont elle se revendique, la violence révolutionnaire y compris par voie d’exécutions sommaires et de génocide soit un détail, voire une nécessité, quand il s’agit d’aller dans le sens de l’histoire. Ce n’est pas pour rien que le sanglant Robespierre figure au panthéon du Pôle de Renaissance Communiste en France, le parti d’extrême gauche pour lequel elle milite.

Un complot contre l’histoire !

De Robespierre à Staline, le sang n’est pas le seul dénominateur commun, si l’un et l’autre sont injustement critiqués selon Annie Lacroix-Riz c’est là l’œuvre des contempteurs de la révolution que sont les classes dirigeantes, la synarchie, les grands trusts ou la CIA, que sais-je encore. En tout cas il y aurait un complot contre l’histoire en tant que discipline apte à permettre le renversement de la société capitaliste puisque : « s’il y a un poids important des donneurs d’ordre de la haute fonction publique administrative, les collègues universitaires ont aussi une responsabilité importante dans le fait que l’histoire de la classe ouvrière a disparu, que des chapitres sur le totalitarisme mêlent harmonieusement Staline et Hitler, que depuis 20 à 25 ans l’historiographie française a complètement changé de sens. »

Eh oui, il s’agit effectivement d’un complot pro-capitaliste dans sa discipline, mené par une fondation aux ordres du patronat et débauchant pour sa crédibilité des communistes renégats : « Dans une conjoncture caractérisée par l’affaiblissement des salariés dans le cadre d’une crise du capital devenue gravissime, pour maintenir des profits il faut écraser les salaires. Le patronat a besoin pour cela d’auxiliaires de catégories différentes, notamment d’ idéologues (…) enfin d’intellectuels au service du patronat, quelque chose de partiellement nouveau dans notre métier, surtout dans ma discipline bien que l’idéologie conservatrice et réactionnaire a toujours été présente à l’université (…) Il était très bon pour devenir cet intellectuel qui allait corriger toutes les erreurs du passé d’avoir eu un début de carrière radical (un stage au sein du parti communiste était une excellente chose). Furet, par exemple, a acquis sa gloire en se faisant les ongles sur Soboul dans les années 1960. C’est sur cette base qu’il a été sélectionné pour devenir le second d’une organisation strictement patronale, la fameuse Fondation Saint Simon (…). Cette fondation a été le creuset de la conversion violemment réactionnaire et contrerévolutionnaire qui s’est produite entre les années 1970 et 1980. ».

Ne croirait-on pas à lire cette prose particulièrement indigeste avoir affaire à un de ces commissaires politiques soviétiques des années 30 expliquant les échecs du socialisme réel par quelques complots ?

Et c’est toujours selon ces oeillères conspirationnistes que Lacroix-Riz prête à cette classe dirigeante qui la paie avec l’argent des contribuables des intentions de faire jouer à la discipline « histoire » le rôle qu’elle lui accorde elle-même :

« L’histoire est devenue un instrument idéologique majeur de conversion réactionnaire de ce qu’on appelait autrefois les masses, avec des conséquences considérables dans la vie de tous les jours. »

Réécrire l’histoire est une nécessité révolutionnaire !

Son rôle est donc de réviser le révisionnisme historique imposé par les officines patronales : « Il faut lever un des butoirs les plus importants, non seulement à la connaissance scientifique mais à la réflexion et à la capacité critique : c’est à dire pouvoir opérer des révisions sur une série de champs qui ont été l’objet de l’incursion et de l’offensive de Furet et consorts ». Réviser donc l’histoire de l’Union Soviétique « telle que vous la connaissez si vous avez lu le merveilleux concentré idéologique paru dans « Le Monde » à l’occasion du cinquantenaire de la mort de Staline en mars 2003. » Et la réviser pour permettre de nouvelles Révolutions Soviétiques : « Quand on parle d’éducation populaire, on parle d’éducation du peuple ou d’une fraction du peuple ainsi hissé à la compréhension de ce qu’il est, des forces dont il est l’objet, des rapports qu’il entretient avec telle classe ou tel groupe de classes. L’histoire de l’Union Soviétique n’est pas une question extérieure car il importe de savoir dans quelle mesure les classes dirigeantes ont considéré en 1917 comme effroyable et mortifère l’existence d’un pays supprimant l’exploitation de l’homme par l’homme comme on appelait cela, la propriété privée des grands moyens de production et d’échanges …»

La grande mission de « l’historienne » Annie Lacroix-Riz est donc, vous l’aurez compris, de convaincre de la nécessité de renverser un capitalisme mondialisé « de plus en plus exploiteur » qui serait en crise afin d’instaurer une société communiste. Faire partager cette conviction se heurte selon elle à la disparition de l’URSS, ancien facteur de mobilisation du mouvement révolutionnaire, mais aussi à l’image ternie du camp socialiste. C’est donc à des historiens qu’il revient de réécrire l’histoire soviétique pour réhabiliter une idéologie dont la mise en pratique a révélé les échecs et fait supporter un coût humain de plus de 100 millions de morts.

Membre de l’ex-comité Honecker, du nom du dictateur de l’ex RDA, Lacroix-Riz est donc une fidèle du totalitarisme conquérant de cette ère révolue, on comprendra qu’elle n’a pas pu se réjouir de la chute du mur de Berlin. D’ailleurs, c’est en tant que professeur d’histoire contemporaine à Paris 7 et membre du Pôle de Renaissance Communiste en France qu’elle a produit un discours remarqué lors de la rencontre des partis communistes et ouvriers du 21 janvier 2006, rencontre consacrée à lutter contre le projet de résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe condamnant le communisme à l’Est. Elle y mit en accusation la trahison des dirigeants du mouvement ouvrier : le PCF se rangeant à « l’aile « gauche » de la social-démocratie », la CGT rangée dans la Confédération européenne des syndicats, soumise « aux disciplines européennes » et plus généralement elle y déplora depuis 20 ans la fin du combat contre l’anticommunisme dont elle les estime responsable. (Il est vrai qu’à une certaine époque Les Lettres Françaises n’hésitaient pas à faire taire un Kravtchenko qui racontait son goulag !). Cette attaque contre le communisme est présentée comme une entreprise du « grand capital » et de ses relais qui va « instrumentaliser les intellectuels » en les entretenant et en les flattant pour donner un écho à leurs travaux, elle dénonce là François Furet, Annie Kriegel, puis s’en prend à Stéphane Courtois et à son équipe pour le Livre noir du communisme. Elle dénie le caractère historique de leurs recherches pour qualifier leurs travaux d’oeuvres de propagande. Elle conclut : « Une des tâches idéologiques d’aujourd’hui consiste à accompagner les luttes par une solide formation marxiste des militants, dimension historique comprise : cette formation suppose une connaissance réelle de l’URSS, faisant justice des tombereaux de sottises déversés avec efficacité depuis quelques décennies. Les intellectuels communistes, historiens notamment, devront s’y impliquer. »

Le génocide par la faim ? Un bobard Vaticano-polono-allemand !

Mais au fait quelles sont ces sottises déversées sur l’URSS. La première selon Lacroix-Riz concerne la famine organisée en Ukraine, la « grande famine » d’Ukraine (c’est elle qui met les guillemets) est une campagne de propagande, un bobard vaticano-polono-allemand lancé en 1933. Réhabiliter l’URSS de Staline méritait bien qu’elle développe cette thèse auprès de ses étudiants, de la communauté universitaire et du grand public par site interposé notamment (http://www.historiographie.info/menu.html).

Une thèse contraire au témoignage livré par Arthur Koestler dans « Mythe et réalité soviétiques » au sujet d’un voyage en Ukraine lors de l’hiver 1932-1933, mais pour Lacroix-Riz Arthur Koestler, démocrate de gauche était en réalité un agent des services secrets britanniques, quant à Boris Souvarine, Raymond Aron, Jean-François Revel ce furent des agents au service des Américains, mais bien sûr ! Les historiens non-marxistes s’étant penchés sur la question ne sont pas non plus de bonne foi : « Il est également permis de douter du sérieux des études conduites à Harvard, université essentielle dans la gestion idéologique de l’« empire » américain, notamment via ses centres d’activités « russes » gravitant autour du « Russian Research Center », et modèle de coopération avec la CIA et le FBI». Enfin les marxistes ayant renoncé à leur idéologie par confrontation avec le socialisme réel cela n’existe pas selon Lacroix-Riz, les renégats communistes parlent aussi d’un génocide qui n’a jamais existé tout simplement parce que ce sont des renégats. Effarant !

Et pourtant, marxiste ou pas, un historien devrait savoir exploiter les sources soviétiques et notamment les rapports de la police politique. Un historien devrait aussi tenir compte d’autres travaux déjà réalisés sur ce drame à grande échelle, comme ceux particulièrement fouillés de Robert Conquest ou encore de Nicolas Werth.

Liberté d’expression et de recherche pour Lacroix-Riz, et pour Lacroix-Riz seulement !

Face au négationnisme d’un génocide, ainsi qu’à la conception particulière et revendiquée de sa profession, des voix se sont légitimement fait entendre contre les menées de « l’historienne ». Les réseaux de Lacroix Riz vont alors se mobiliser pour hurler contre l’atteinte à l’indépendance de l’Université et de la recherche, pour faire bonne mesure ils se réclameront aussi de la liberté de pensée afin d’exiger par voie de pétition pour des mesures ministérielles contre les « attaques politiques ».

On peut se demander comment Lacroix Riz aurait répondu à une critique intérieure dans le système socialiste qu’elle appelle de ses vœux ? Inutile de se poser bien longtemps la question, elle y répond elle-même par la pétition qu’elle a initié contre le pluralisme des media au Venezuela : « nous croyons en la légitimité de la décision du gouvernement vénézuélien de ne pas renouveler la licence d'émission de RCTV qui expirait le 27 mai étant donné que la RCTV a usurpé son accès aux ondes publiques pour appeler à maintes reprises au renversement du Président Hugo Chavez ». Notre éminente « historienne » Riz n’a-t-elle pas « usurpé son accès » à une fonction publique pour donner de l’écho à son négationnisme et faire la propagande de son parti ? Comment peut-elle pétitionner pour condamner chez d’autres ce que ses amis considèrent légitimes pour elle, et comment ces amis là peuvent-ils signer en même temps une pétition pour la liberté d’expression ici tout en la condamnant là bas. (On retrouve en effet parmi les signataires de ces deux pétitions Georges Gastaud, professeur de philosophie, Maurice Cukierman, professeur d’histoire et de géographie, Michel Collon, écrivain).

De toute façon les libertés universitaires ont des limites que la loi française a fixées et Lacroix-Riz elle-même n’a rien à y redire, au contraire, puisque dans le cadre du bulletin « Informations Syndicales Antifascistes » d’avril 2000, elle tient chronique de l’affaire d’un mémoire révisionniste à Lyon II. À ce sujet, elle déplore le fait que « dans l'enseignement supérieur l'autorité mandarinale, l'autonomie et les franchises universitaires freinent la lutte contre les théories d'extrême droite ». On comprendra donc le ridicule de la pétition envoyée par ses réseaux au ministre De Robien.

Au-delà du négationnisme de Lacroix-Riz, un axe coco-facho ?

Ces réseaux de soutien puissants et structurés font la démonstration de l’infiltration d’extrémistes au sein des plus hautes instances « intellectuelles ». La thèse négationniste de Lacroix-Riz s’alimente d’une vision paranoïaque de l’histoire à travers laquelle les Américains tirent les ficelles contre des régimes de paix tels que l’URSS, la RDA, Cuba, la Corée du Nord. Cette thèse est donc, en réalité, une des parties émergées de l’iceberg conspirationniste.

Il apparaît que derrière la volonté de réhabiliter l’histoire de l’URSS (donc Staline et le totalitarisme communiste), il y a cette diabolisation d’un « axe américano-sioniste » auquel il faudra imputer tous les malheurs contemporains. On ne s’étonnera donc pas qu’Annie Lacroix-Riz intègre le comité d’organisation d’Axis for Peace, une émanation du Réseau Voltaire, et fasse participer ses étudiants à des débats surréalistes dans le cadre de son DEA (projection du film État de guerre sous le patronage d’Attac et des théoriciens du complot du 11 septembre 2001). Notons d’ailleurs qu’outre Annie Lacroix-Riz, Axis for Peace compte des personnalités telles que Thierry Meyssan, Dieudonné, Michel Collon, tous admirateurs d’Hugo Chavez, ce nouvel espoir de la révolution socialiste à la sauce rouge-brun.

Ces mêmes cadres d’Axis for Peace se retrouvent lors du spectacle de Dieudonné au Zénith le 18 décembre 2006 avec la direction du FN, Dieudonné s’y distinguera en évoquant la liberté de la recherche de Robert Faurisson. Jean-Marie Le Pen aura lui-même suffisamment convergé avec cet Axe là pour produire à la veille des Présidentielles une déclaration surprenante à l’égard d’un soi-disant complot du 11 septembre. Annie Lacroix-Riz fera d’ailleurs une autre déclaration non moins surprenante pour la même élection en comparant Nicolas Sarkozy, « candidat favori du grand capital » à un sinistre personnage ayant pris le pouvoir dans les années 30.

Ceci se commet-il en votre nom ?

Voila donc pour les grandes lignes, si vous croyez vous aussi à cette grande conspiration alors vous ne verrez pas d’inconvénient à ce qu’Annie Lacroix-Riz donne de l’écho à ses thèses et forme les esprits en se finançant dans vos poches de contribuable. Par contre si vous n’avez pas le désir de payer pour cela, que vous êtes indignés, choqués, ne restez pas passifs mais faites suivre ce mail à vos amis, à votre député en rajoutant ce que vous en pensez.

Lien vers le commentaire
STP, pourrais tu être ptrès gentil et tenter d'éditer ton message pour augmenter la taille des caractères? Tel quel, ça fait mal aux yeux, et c'est dommage.

Ou plus simplement, nous donner l'adresse où le trouver sur le Web. Les messages trop longs, saymal.

Lien vers le commentaire
Ou plus simplement, nous donner l'adresse où le trouver sur le Web. Les messages trop longs, saymal.

Merci de le dire à l'occasion du message de prégentil !

(parceque 50% de mes messages sont eux aussi beaucoup trop longs !) :icon_up:

Lien vers le commentaire
STP, pourrais tu être ptrès gentil et tenter d'éditer ton message pour augmenter la taille des caractères? Tel quel, ça fait mal aux yeux, et c'est dommage.

Ah diantre, c'était si long que cela ? Je te le mettrai en 14 arial la prochaine fois. En fait je dois préciser que ce texte circule sur mes listes de contact ainsi que sur les listes ADEL et Enseignement Libre. C'est très nouveau pour moi de mettre cela dans un forum. Alors un peu d'indulgence, je pêche toujours sur la forme, il faut le savoir.

Par ailleurs à travers ce texte vous pouvez voir l'importance des réseaux belges dans l'affaire à travers le Parti du Travail de Belgique et Attac Bruxelles ainsi que des profs de l'université Catholique de Louvain. A creuser donc quant à leur implication dans le négationnisme des crimes communistes.

Lien vers le commentaire
  • 4 weeks later...
http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=311760

En plus d'être sympathisant du comité Honecker, il s'est présenté sur une liste communiste aux élections communales de 2000.

Ah oui je vois, étonnant que ce gars là enseigne à l'université catholique de Louvain. A préciser aussi qu'il est très proche de Noam Chomski dont il a été le secrétaire.

On le retrouve aussi dans tous les comités de soutien à Lacroix Riz, à Axis for Peace et il semblerait (à creuser) dans les milieux rouge-bruns.

Concernant l'affaire Lacroix-Riz, je persiste à penser qu'elle est le sommet émergé d'un iceberg révélant une emprise considérable d'une extrême gauche révisionniste dans les cercles du pouvoir intellectuel mondial. En effet, les sections indymedia sur toute la planète ont pris sa défense et ont fait du lobbying pour elle. On pêche du gros là, derrière les officines de l'anti-mondialisation un recyclage des orphelins de l'URSS.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...