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Bertrand Cantat va être libéré


Invité jabial

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D'une part on a pas à être aussi stupides et grossiers qu'eux, et secondo, corrélation n'est pas causalité.

Stupide c'est difficile, mais pour la grossièreté je revendique.

Quant à la corrélation c'est à voir, je ne trouve pas un "artiste" anticapitaliste militant qui puisse être un brave mec en dehors du terrain politique. Je pourrais établir bien d'autres corrélations jusqu'à ce qu'elle en deviennent causalité à moins qu'un exemple contraire me soit fourni.

A partir de là la question qui vaut la peine d'être posée est la suivante : comment un "artiste" en vient-il à cracher sur le capitalisme ? Le capitalisme met-il en danger sa position d'artiste (ce qui n'est pas le cas pour Manu Chao par exemple, mais celui des artistes subventionnés), la critique du capitalisme est-elle une façon de construire une image de rebelle (qui fait vendre) ou tout simplement une mode pour les cons qui veulent s'acheter une opinion (ca fait intelligent) … liste non limitative.

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Invité jabial

Je pense que toutes les sociétés ont connu les gens qui crachent dans la soupe.

Généralement ça arrive quand les ocnditions suivantes sont réunies:

- dans leur micro-société, le faire est bien perçu / ne pas le faire est mal perçu

- ça augmente le volume de la soupe! (ex: plus Michael Moore agonit les mercantis, plus il vend)

- les choses ont été (relativement, comparativement) faciles pour eux, or l'esprit humain est ainsi fait que ce qui est facile n'a pas de valeur

Je ne trouve pas que ce soit un grand mystère. Les "artistes" subventionnés et connus de personne ne représentent quoi qu'on en dise qu'un bien médiocre groupe de pression, qui ne vit que par le double relais des stars qui crachent dans la soupe et des politiques qui y trouvent leur intérêt.

La volonté de vaincre est une chose curieuse. L'acceptation de la souffrance en est un des premiers symptômes - c'est ce qui sépare le rêveur du faiseur, parce que faire coûte. On est ce qu'on fait, et les conséquences des actes dépassent le domaine des rêves. Quand on craint les conséquences de simples paroles, on est loin des actes. Pour l'instant, y compris sur ce forum, je pense qu'il y a plus de rêveurs que de faiseurs.

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Quand on craint les conséquences de simples paroles, on est loin des actes. Pour l'instant, y compris sur ce forum, je pense qu'il y a plus de rêveurs que de faiseurs.

Même si je comprends ta légitime défiance envers le romantisme politique, cette situation me paraît cohérente, dans une certaine mesure, puisque l'utopie libertarienne est irréalisable, tout au moins à court terme, du fait des résistances qu'elle rencontrerait de la part des pouvoirs établis.

Cependant elle constitue à nos yeux un modèle de référence indispensable, le meilleur qui soit, en apportant à notre réflexion les bornes utiles dont elle a besoin.

L'idéologie libertarienne a ceci de commun avec le marxisme qu'elle est très optimiste dans le long terme, et comporte donc nécessairement une part de rêve.

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Invité jabial
Même si je comprends ta légitime défiance envers le romantisme politique, cette situation me paraît cohérente, dans une certaine mesure, puisque l'utopie libertarienne est irréalisable, tout au moins à court terme, du fait des résistances qu'elle rencontrerait de la part des pouvoirs établis.

C'est le cas de tout changement, et cette résistance est proportionnelle à ce que les membres du pouvoir en place ont à perdre. Les plus grandes choses nécessitent d'être commencées un jour, pour aboutir peut-être dans plusieurs générations ; il est impossible de réussir quoi que ce soit sans essayer.

Cependant elle constitue à nos yeux un modèle de référence indispensable, le meilleur qui soit, en apportant à notre réflexion les bornes utiles dont elle a besoin.

Je ne pense pas que ce soit son rôle.

L'idéologie libertarienne a ceci de commun avec le marxisme qu'elle est très optimiste dans le long terme, et comporte donc nécessairement une part de rêve.

L'optimisme de long terme de Rothbard et de quelques autres n'est absolument pas consubstantiel à l'idéologie libertarienne, pas plus qu'il n'en est inséparable. Je suis de ceux qui pensent que tout est possible, le meilleur comme le pire, et qu'actuellement on se dirige à petits pas vers le pire. Bien sûr les pires régimes ne sont jamais éternels, mais je ne crois pas que les meilleurs le soient plus. L'anarcapie est atteignable ; c'est le statut de paradis terrestre où tous les prblèmes seraient réglés et où l'anaracapie serait établie à jamais qui ne l'est pas.

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  • 2 weeks later...
Invité jabial

Pédophiles: surveiller, mais comment?

Je me contenterai de citer ceci :

En août, des surveillants du centre de détention de Caen avaient donné l'alerte, après avoir entendu le détenu se vanter de «faire mieux», dès sa libération, que Francis Evrard, auteur du viol du petit Enis le 15 août dernier à Roubaix (Nord). En guise de sanction, la commission d'application des peines avait retardé sa sortie de trente jours. Le parquet avait, en outre, ouvert une enquête. Lors d'une perquisition dans la cellule de Martial L., des photos d'enfant découpées dans des catalogues ont été découvertes, qui portaient des annotations explicites.

Aux termes de la loi, cela ne constitue pas une infraction passible de poursuites. De la même manière, l'examen psychiatrique du détenu avait conclu que son état ne justifiait pas l'internement d'office. A sa sortie, il aura pour obligation de se présenter une fois par mois à la gendarmerie et de justifier d'un domicile. Martial L. devrait rester à Caen et y suivre une formation.

Tous les porcs de la commission d'application des peines devraient passer un jour devant un tribunal révolutionnaire. :icon_up:

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Le juge d'application des peines a décidé mercredi 19 septembre de le placer sous surveillance électronique mobile (PSEM) pour une période de deux ans renouvelable une fois. Le condamné a donné son accord pour porter à la cheville ce bracelet électronique qui permettra de le localiser par GPS.
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Invité jabial

Ils ont dû trouver un moyen de pression quelconque. Mais purée, bracelet ou pas bracelet, relâcher un tel salopard dans la nature, c'est exactement comme balancer un chien enragé dans le jardin du voisin. Je bous de rage.

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Ils ont dû trouver un moyen de pression quelconque. Mais purée, bracelet ou pas bracelet, relâcher un tel salopard dans la nature, c'est exactement comme balancer un chien enragé dans le jardin du voisin. Je bous de rage.

Il faudrait que les juges soient un minimum responsabilisés. Ils feraient plus attention au suivi des condamnés qu'ils relâchent.

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  • 4 weeks later...
C'est pas un peu vague tout ça…. On peut pas lui en vouloir d'avoir du bol et de bons avocats quand même.

On peut se reporter sur le site du ministère de la justice pour trouver les chiffres officiels.

Dans ce document on apprend que plus de 16,5% des personnes incarcérées sont en libération conditionnelle (4,3% sur les 26% incarcérées, à noter donc que 74% sont des peines avec sursis).

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Invité jabial
Il s'agit de l'application normale des peines en France : c'est un détenu modèle qui a toutes les chances de se réinsérer. Pourquoi lui faire un traitement de faveur juste parce qu'il est connu ?

Et l'agriculteur qui a lancé la chasse au guépéou? :icon_up:

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Il s'agit de l'application normale des peines en France : c'est un détenu modèle qui a toutes les chances de se réinsérer. Pourquoi lui faire un traitement de faveur juste parce qu'il est connu ?

Mon problème, ici, c'est que la/les victime(s) ont été escamotée(s).

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Mon problème, ici, c'est que la/les victime(s) ont été escamotée(s).

:icon_up: On a bien entendu la partie civile au moins autant que l'avocat de Cantat dans les médias. De plus :

Marie Trintignant est morte à 41 ans, le 1er août 2003, dans une clinique près de Paris, des suites de coups portés par son ami après une soirée arrosée à Vilnius, où elle tournait un téléfilm sur l'écrivain Colette. Bertrand Cantat a indemnisé deux des quatre enfants de Marie Trintigant, ainsi que l'assureur de la maison de production du téléfilm que la comédienne tournait au moment de sa mort. Ces indemnisations ont été en partie financées par les recettes des ventes d'un album «live» compilé avec d'anciens enregistrements et mis au point par les membres du groupe avec Bertrand Cantat, en détention.
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Invité Arn0
Mon problème, ici, c'est que la/les victime(s) ont été escamotée(s).
Je me demande bien ce que cela veut dire ici "escamoter la victime".
Disons que pour des faits similaires, d'autres y croupissent encore et dans de toutes autres conditions. Justice à deux vitesses.
Certaines personnes ont subit des peines plus lourdes pour des faits moins graves mais à mon avis c'est plus le type de crime qui a joué que la célébrité du condamné.
:icon_up: On a bien entendu la partie civile au moins autant que l'avocat de Cantat dans les médias. De plus :

Marie Trintignant est morte à 41 ans, le 1er août 2003, dans une clinique près de Paris, des suites de coups portés par son ami après une soirée arrosée à Vilnius, où elle tournait un téléfilm sur l'écrivain Colette. Bertrand Cantat a indemnisé deux des quatre enfants de Marie Trintigant, ainsi que l'assureur de la maison de production du téléfilm que la comédienne tournait au moment de sa mort. Ces indemnisations ont été en partie financées par les recettes des ventes d'un album «live» compilé avec d'anciens enregistrements et mis au point par les membres du groupe avec Bertrand Cantat, en détention.

Enfin ce ne sont pas les indemnités qui vont la ramener.
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Le fait d'être connu l'a plutôt désservi, il me semble! Et rendra sa réinsertion plus difficile.

Il est logique qu'il puisse bénéficier d'une libération conditionnelle que M. Tout le Monde n'a aucune peine à obtneir.

Malgré les efforts de Mme Trintignant mère ( beurk…quelle haine…elle me le rendrait presque sympathique, ce gaucho-bobo donneur de leçons) il n'a jamais été possible de recueillir le moindre témoignage visant à démontrer une tendance violente habituelle de Cantat contre ses compagnes précédentes.

Le risque de récidive est quasi nul, je suppose que c'est ce qu'examinent en priorité les JAP chargés de statuer, et non pas la notoriété du condamné.

On était dans le cadre d'un crime passionel: cette femme le rendait dingue. Pourquoi? Je ne vais pas dire qu'elle l'a cherché, mais enfin, le comportement de Cantat avec elle est en contradiction totale avec les témoignages des autres "ex" sur lesquelles jamais il n'aurait levé la main. IL a lourdement fauté, et payé pour çà ( 8 ans réduits à 4 ans, c'est déjà beaucoup pour un homicide involontaire et non prémédité. )

Qu'il sorte. Ce n'est pas pour autant que j'achèterai ses disques! :icon_up:

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Peux tu nous éclairer sur la jurisprudence Lituanienne en la matière ?

Je parlais de la France, évidemment. Heureusement qu'il y eu la case Lituanie, autrement il n'aurait même pas fait de prison si ça se trouve.

J'ai du mal à prendre partie, je n'ai pas assisté au procé, mais 4 ans ça ne me semble quand même pas beaucoup !

Il l'a battait régulièrement il me semble, je me trompe ?

D'après le procès, non.

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Invité Arn0
D'autre dont on a tué la fille n'ont pas réagi comme ça - et c'est une insulte à ceux là que d'affirmer que cette réaction soit "normale".

N'importe quoi. Elle a pas été tué Cantat elle s'est contentée de protester parce que celui qui a tabassé sa fille à mort va sortir de prison : je ne vois donc pas en quoi être comparé à elle peut être considéré comme une insulte. Je trouve que dire du mal d'elle sur ce point est particulièrement indécent.

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N'importe quoi. Elle a pas été tué Cantat elle s'est contentée de protester parce que celui qui a tabassé sa fille à mort va sortir de prison : je ne vois donc pas en quoi être comparé à elle peut être considéré comme une insulte. Je trouve que dire du mal d'elle sur ce point est particulièrement indécent.

Elle a juste écrit un livre ordurier pour tenter d'influencer le procès…

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