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Pour un féminisme plus viril


Ash

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Bien entendu que la dévirilisation des hommes constitue un problème (c'était le sens de mon post), mais je ne pense pas que l'attribution de valeurs viriles à des femmes soit très positif. Plus encore, ce n'est pas régler le problème, mais l'aggraver.

Le féminisme est intrinsèquement mauvais. On ne va non plus commencer à faire du libéral-communisme dans l'espoir de récupérer des bolchos supposés "éclairés".

De tous temps, des femmes ont été un tant soit peu viriles (j'ai un exemple dans la famille, confirmé par un ancien postier, demander à Fredo), mais pas toutes heureusement.

Sur la dévirilisation des hommes, je conseille le livre de Zemmour, vraiment intéressant (qui se fait détester par les féministes).

Le problème des féministes en général est qu'elles "opposent" les hommes et les femmes, Mc Elroy, en bonne individualiste ne fait pas ça. Et je crois que la démarche visant à rappeler aux femmes qu'elles sont avant tout des individus est une démarche interessante. En cela, je la pense utile (et je vois bien que ça "marche" quand je tente l'approche auprès de mon estheticienne, ma coiffeuse, que des dames pas féministes et aps individualistes), si ça peut aider à comprendre le libéralisme.

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Le féminisme est intrinsèquement mauvais. On ne va non plus commencer à faire du libéral-communisme dans l'espoir de récupérer des bolchos supposés "éclairés".

Sauf que ce féminisme-ci n'a strictement rien à voir avec le féminisme que tu as en tête. C'est un peu comme dire que l'anarchisme est intrinsèquement mauvais, en pensant à l'anarchisme libertaire, et en oubliant totalement l'anarcho-capitalisme.

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Sauf que ce féminisme-ci n'a strictement rien à voir avec le féminisme que tu as en tête. C'est un peu comme dire que l'anarchisme est intrinsèquement mauvais, en pensant à l'anarchisme libertaire, et en oubliant totalement l'anarcho-capitalisme.

Seulement, l'anarchisme se veut une philosophie politique embrassant la société dans son ensemble. En revanche, le féminisme se concentre, par définition, sur les femmes, isole une catégorie de la population si tu préfères. Son angle d'attaque me semble par conséquent faux.

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Si tu vois pas en quoi je suis différente des féministes, je peux rien faire pour toi.

Relis Mac Elroy, peut-être.

Oh moi je ne vois déjà pas ce qu'est le féminisme libéral (individualiste). Ca a tout de l'oxymore.

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Seulement, l'anarchisme se veut une philosophie politique embrassant la société dans son ensemble. En revanche, le féminisme se concentre, par définition, sur les femmes, isole une catégorie de la population si tu préfères. Son angle d'attaque me semble par conséquent faux.

Bof, je vois ce que tu veux dire, mais il n'y a que dans les fantasmes des féministes classiques les plus enragées que le féminisme est une théorie englobante. Quand tu as à faire à des gens plus sensés, et singulièrement les féministes individualistes, ce n'est qu'une application spécifique de théories plus larges, à un "problème" particulier. Ce n'est pas plus discriminatoire qu'un libéral qui s'intéresse en particulier à la question de la drogue par exemple.

In fine, le message du féminisme individualiste est de dire que le jour où les femmes comprendront que l'individualisme suffit à régler les "problèmes" qu'elles rencontrent, ceux-ci s'évaporeront, et il ne sera plus nécessaire d'avoir une quelconque forme de féminisme. En ce sens, nul besoin d'être une femme pour adhérer à ces théories, et aucune "crainte" à avoir en tant qu'homme.

Par ailleurs, lorsque le discours n'est pas, dans sa substance, discriminant, je n'ai aucun problème avec des discours qui ont un angle d'attaque limité à certaines populations. Or, en l'occurrence, le but n'est certainement pas de créer ou d'exacerber des différences entre groupes de population, au contraire (sans néanmoins prôner le règne de l'indifférencié, hein.).

A la limite, le rapport entre féminisme individualiste et indiviudlisme est le même qu'entre orientalisme et anthropologoie si tu veux.

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Sauf qu'en l'occurrence, ni les fondements, ni les raisonnements, ni les conséquences n'ont de base commune avec le féminisme traditionnel. Difficile de voir un même tropisme dans ces divers courants.
Pourquoi se revendiquer du féminisme, en ce cas ?

Pourquoi les anarcaps se revendiquent-ils de l'anarchisme, dans ce cas ? :icon_up: (Edit : mince, doublé par Yozz)

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Bof, je vois ce que tu veux dire, mais il n'y a que dans les fantasmes des féministes classiques les plus enragées que le féminisme est une théorie englobante. Quand tu as à faire à des gens plus sensés, et singulièrement les féministes individualistes, ce n'est qu'une application spécifique de théories plus larges, à un "problème" particulier. Ce n'est pas plus discriminatoire qu'un libéral qui s'intéresse en particulier à la question de la drogue par exemple.

Cependant, je ne crois pas qu'il y ait un mouvement "junkie libéral" comme tel.

Pour le reste, le problème est que de nombreux non-féministes ont assimilé les préjugés de cette idéologie.

A la limite, le rapport entre féminisme individualiste et indiviudlisme est le même qu'entre orientalisme et anthropologoie si tu veux.

Mmmmh, je ne suis pas convaincu par ta comparaison, dans la mesure où l'anthropologie a une visée scientifique; tandis que le féminisme est une idéologie.

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Cependant, je ne crois pas qu'il y ait un mouvement "junkie libéral" comme tel.

Le problème du féminisme en tant qu'idéologie ou mouvement, c'est qu'au fond il n'existe pas. Grosso modo, les différents féminismes en présence sont

- crypto marxistes

- crypto existentialistes tendance pas bien

- crypto structuralistes

- ouvertement individualistes

Le seul facteur unifiant les divers féminismes, est leur objet d'intérêt: la condition féminine. Ils sont liés par leur objet, et non par leurs cadres de référence intellectuels.

Pour le reste, le problème est que de nombreux non-féministes ont assimilé les préjugés de cette idéologie.

Ca c'est possible, en tout cas au sens du féminisme classique. Mais au fond, la conséquence est alors stratégique - le féminisme individualiste est voué à l'échec parce que les gens ont intériorisé d'autres féminismes - et non pas une remise en cause du fond.

Mmmmh, je ne suis pas convaincu par ta comparaison, dans la mesure où l'anthropologie a une visée scientifique; tandis que le féminisme est une idéologie.

Mouais, j'ai hésité à l'inclure, parce que je suis d'accord que la comparaison n'est pas parfaite. Néanmoins, je voulais illustrer l'aspect intérêt pour un sous-ensemble. Mais bon, de fait la comparaison n'est pas terrible. Je pense que j'ai finalement mieux exprimé les idées importantes dans ce post-ci.

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Le problème du féminisme en tant qu'idéologie ou mouvement, c'est qu'au fond il n'existe pas. Grosso modo, les différents féminismes en présence sont

- crypto marxistes

- crypto existentialistes tendance pas bien

- crypto structuralistes

- ouvertement individualistes

Le seul facteur unifiant les divers féminismes, est leur objet d'intérêt: la condition féminine. Ils sont liés par leur objet, et non par leurs cadres de référence intellectuels.

Ca c'est possible, en tout cas au sens du féminisme classique. Mais au fond, la conséquence est alors stratégique - le féminisme individualiste est voué à l'échec parce que les gens ont intériorisé d'autres féminismes - et non pas une remise en cause du fond.

Mouais, j'ai hésité à l'inclure, parce que je suis d'accord que la comparaison n'est pas parfaite. Néanmoins, je voulais illustrer l'aspect intérêt pour un sous-ensemble. Mais bon, de fait la comparaison n'est pas terrible. Je pense que j'ai finalement mieux exprimé les idées importantes dans ce post-ci.

Voilà, je pense que nous arrivons au problème de fond : il me semble que le problème ne sera pas résolu par un féminisme individualiste, car c'est bien là que réside la difficulté. Pourquoi ? Parce que quand on parle d'individualisme, finalement, on n'a rien dit. En l'occurrence, le féminisme se base sur un individualisme mal digéré, en gros : "Je fais ce que je veux de mon corps, et personne n'a à me juger" (avec les conséquences déjà abordées à plusieurs reprises sur le forum). C'est le type d' "individualisme" (égoïsme, en fait) qui se combine à merveille (si j'ose dire) avec le collectivisme.

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  • 4 months later...
  • 3 weeks later...

J'ai lu cette discussion avec beaucoup d'interet.

Il serait temps pour les hommes de comprendre que le Patriarcat = une revolution des hommes pour obtenir l'egalite dans l'organisation de la reproduction a parite avec les femmes; et que le feminisme est un 'retour en arriere' par un retour a une societe naturelle (inegalitaire) fondee sur la non-participation de l'homme a la reproduction autre que celle dictee par (les caprices de) la femme, en violation directe des obligations contractuelles du mariage.

Donner le droit aux femmes a obtenir le control integral de leur reproductivite est imposer l'inegalite sexuelle et reproductive sur les hommes. Cette perte d'egalite dans la reproduction n'est jamais mentionnee comme telle, mais seulement comme une "perte de virilite" masculine et donc l'argument anti-feministe des Zemmour ou des Soral convainc peu, surtout les femmes.

L'egalite des femmes et des hommes au travail diminue l'egalite sexuelle des hommes a travers l'hypergamie, ou la tendance naturelle de la femme a etre attiree sexuellement uniquement par les hommes dominants. Plus de femmes au travail = moins d'hommes dominants et donc moins d'hommes a participer au processus sexuel et reproductif (d'ou la plainte des femmes "mais ou sont les hommes?").

D'autre part un ecrivain comme Soral ne comprend pas que sa critique (marxiste) du capitalisme est une critique (indirecte) du patriarcat puisque les deux termes sont etroitement lies et donc que sa critique sert les interets du feminisme.

Le feminisme a besoin du marxisme car les feministes ont besoin de l'Etat pour imposer leur nouvelle conception de la societe (aides aux femmes seules, imposition du soutien financier par les ex-maris, transformation de la societe vers l'egalite des sexes par la force) a travers un 'nouveau' pere, abstrait, lointain et 'etatique', remplacant le veritable pere, reel et charnel, que les feministes rejettent (revenant ainsi vers un systeme social fonde sur le matriarcat - ou le matrisme - ou le geniteur n'a plus le role de pere et surtout ou LES ENFANTS N'ONT PLUS DE PERE). Voir l'alternative effrayante au role de pere qu'offre certaines feministe en lisant cet article Quelle Alternative au Patriarcat? sur le site feministe Sisyphe.org

Soral promeut une critique contradictoire, impotente, et contre-productive du feminisme qui contribue par la meme a la destruction feministe de notre societe.

J'ai beaucoup aime les livres de Daniel Ameneus, The Garbage Generation (1990) et The Case for Father Custody (1999). Y en a t-il parmi vous a l'avoir lu?

Daniel Amneus veut reimposer l'obtention automatique de la garde des enfants en cas de divorce, condition sine qua non, d'apres lui, pour retablir l'autorite paternelle garantie par le contrat du mariage (le surplus de labeur masculin contre le surplus de reproductivite feminin) et ainsi encourager, au lieu de detruire, le marriage.

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Vous pouvez telecharger The Case for Father Custody de Daniel Amenus ici

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Le féminisme est intrinsèquement mauvais.

Oui et en plus il fait du tort aux femmes. Je ne suis vraiment pas sur que la femme ait gagné en condition de vie, depuis qu'elle est obligée d'être caissière à Monop 8 heures par jours, pour un salaire de misère. Ce qui lui empêche d'ailleurs d'élever correctement son enfant si elle en a un, ce qui a des répercussions sociales très désastreuses.

Sur la dévirilisation des hommes, je conseille le livre de Zemmour, vraiment intéressant (qui se fait détester par les féministes).

Il faut mieux lire les originaux, Soral par exemple. Jean Louis Curtis aussi, je crois, a fait des remarques très tôt concernant cela, en revenant d'Argentine. Il était par exemple frappé de voir que les hommes mettaient des petites sacoches en bandoulière.

Bref un des résultats du lobby féministe, c'est que les hommes deviennent des prouts, et que les femmes triment comme des mulets. Moi je dis bravo.

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Sur la dévirilisation des hommes, je conseille le livre de Zemmour, vraiment intéressant (qui se fait détester par les féministes).

Il n’y a pas de problème de dévirilisation des hommes. Ca c’est l’arbre qui cache la forêt.

Le vrai problème c’est que beaucoup d'hommes sont - mais alors à un degré maladif - complètement à la remorque de ce qu’ils intuitent quant aux désirs des femmes. Aussi jouent-ils le rôle qu’ils croient que celles-ci attendent d’eux. Un tel pensera que les femmes se prennent pour de pauvres créatures opprimées et fera le caniche pour leur complaire. Tel autre pensera que les femmes cherchent des mecs des vrais, et il se donnera des airs grossiers ou de matamore, alors même que cela n’est pas dans sa nature (au cas où tu ne serais pas convaincue par mon propos, je te laisse le soin de relire certain fil où les poses des uns et des autres parleront mieux que je ne le ferai jamais).

Tout le piquant de l’affaire, c’est que 60% peut-être des femmes sont des adolescentes qui vivent dans le fantasme, c’est-à-dire qu’elles refuseront toujours ce qui leur sera donné (et son contraire), et donc toutes ces simagrées ne servent de rien (et après, des types convaincus viennent t’expliquer que les femmes cherchent ceci ou cela, sans doute parce qu’ils l’ont lu dans Marie-Claire ou parce qu’un clone de la Bovary leur a pourri la vie sur cet aspect précisément de leur personnalité :icon_up:)

Je pense que c’est à ce niveau qu’il y a souvent malaise entre les hommes et les femmes, c’est dans cette tendance qu’ont les hommes à jouer un rôle, « fiotte » ou « couillu », au lieu de s’accepter et de se présenter sereinement tels qu’ils sont.

Quant au pourquoi de cette tendance, il réside évidemment dans l’impératif de conquête, par n’importe quel moyen, quitte à jouer n’importe quel rôle et à se renier. Bien entendu, la dimension sexuelle n’est pas à négliger, mais je pense que le fond du schmilblick est d’ordre plus existentiel : pour un type aujourd’hui, ne pas être casé ou ne pas courir de ribaude en ribaude, c’est vivre une profonde remise en cause de sa personne, c’est un peu comme perdre la face pour un japonais. Toutes les poses cyniques et paillardes visent à masquer cette faille à mon avis.

En fait il s’agit d’un problème fondamental d’éducation à l’acceptation de la solitude. Je pense que c’est aussi un des fruits de la morale sexuelle catholique que de permettre de dédramatiser ces questions.

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:icon_up:

Analyse on ne peut plus pertinente ! J'ajoute que le malaise est encore renforcé par toute cette littérature sociologico-poisseuse sur la "misère sexuelle", qui fait de la solitude une sorte de drame existentiel insurmontable, dont le résultat est de transformer en parias et objets de quolibets ceux qui ne voltigent pas de femmes en femmes (comme si c'était le but d'une vie).

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Le survaluation de la liberté sexuelle s'explique à mes yeux principalement par le fait que c'est à peu près le seul domaine de la vie où la liberté n'est pas en recul. C'est la valve qui permet de réguler la pression. Et c'est également devenu une idéologie.

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Quand on remonte aux sources du mouvement de "libération sexuelle", on y retrouve une conception néo-marxiste, dans la mesure où le sexe brandi (si j'ose dire) comme arme de guerre contre la société "bourgeoise et réactionnaire" reprend, en vérité, la vieille dichotomie "libertés réelles" vs. "libertés formelles". Et ce, en réécrivant l'histoire par la calomnie (la prétendue infériorité que l'Eglise réservait aux femmes dans la société, par exemple) ou l'inversion des rôles (l'accusation de mépris du corps adressé à la chrétienté - ce qui ne manque pas de sel), etc.

La libération sexuelle reflète non seulement une conception pauvre de la liberté, mais surtout une conception fausse de celle-ci.

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Le survaluation de la liberté sexuelle s'explique à mes yeux principalement par le fait que c'est à peu près le seul domaine de la vie où la liberté n'est pas en recul. C'est la valve qui permet de réguler la pression. Et c'est également devenu une idéologie.

Bien vu.

Je pense que c’est à ce niveau qu’il y a souvent malaise entre les hommes et les femmes, c’est dans cette tendance qu’ont les hommes à jouer un rôle, « fiotte » ou « couillu », au lieu de s’accepter et de se présenter sereinement tels qu’ils sont.

Quant au pourquoi de cette tendance, il réside évidemment dans l’impératif de conquête, par n’importe quel moyen, quitte à jouer n’importe quel rôle et à se renier. Bien entendu, la dimension sexuelle n’est pas à négliger, mais je pense que le fond du schmilblick est d’ordre plus existentiel : pour un type aujourd’hui, ne pas être casé ou ne pas courir de ribaude en ribaude, c’est vivre une profonde remise en cause de sa personne, c’est un peu comme perdre la face pour un japonais. Toutes les poses cyniques et paillardes visent à masquer cette faille à mon avis.

En fait il s’agit d’un problème fondamental d’éducation à l’acceptation de la solitude. Je pense que c’est aussi un des fruits de la morale sexuelle catholique que de permettre de dédramatiser ces questions.

Ce qui est paradoxal puisque c'est le recul de la conception traditionnelle du couple qui empêche nombre d'hommes d'avoir une vie sexuelle satisfaisante.

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Le survaluation de la liberté sexuelle s'explique à mes yeux principalement par le fait que c'est à peu près le seul domaine de la vie où la liberté n'est pas en recul. C'est la valve qui permet de réguler la pression. Et c'est également devenu une idéologie.

Intuition tout à fait remarquable de l'ami Melodius !

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Le survaluation de la liberté sexuelle s'explique à mes yeux principalement par le fait que c'est à peu près le seul domaine de la vie où la liberté n'est pas en recul. C'est la valve qui permet de réguler la pression. Et c'est également devenu une idéologie.

La survaluation de la sexualite aujourd'hui s'explique plutot par le Principe de Promiscuite naturel des femmes (contre le Principe Patriarcal de la chastete feminine).

Ainsi les religions centrees sur les deesses et la sexualite debridee des femmes, ou les hommes et femmes s'abandonnaient religieusement a des orgies homo et heterosexuelles.

La femme, sans le Principe de Chastete du Patriarcat, devient naturellement une veritable nymphomane et se laisse aller a ses moindres desirs. C'est cela le 'secret' que Freud n'arrivait pas a comprendre sur les femmes: elles ne 'savent pas ce qu'elles veulent' seulement parcequ'elles vivent un conflit interne entre liberation des desirs naturel (matriarcal) et chastete controlee (patriarcal).

Les femmes sont litteralement obsedees par le plaisir sexuel, il suffit pour s'en rendre compte de lire les ouvrages feministes.

La chastete de la femme est necessaire pour donner un role a l'homme en tant que pere et pour utiliser son energie destructrice a des fins productives (le contraire de ce qui arrive dans les ghettos noirs americains, matriarcaux).

Aujourd'hui, le monde occidental perd ses controles de jugulation de la sexualite parceque nos societes se feminisent, non parceque la sexualite est 'un des seuls domaines ou la liberte n'est pas en recul'.

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Et puis c'est Eve qui a croqué dans la pomme, ne l'oublions pas :icon_up:

Blague à part, je suis assez d'accord mais c'est par un peu trop affirmatoire. Une femme est capable de vivre une sexualité normale sans la chasteté et la société qui se féminise on le doit en grande partie… à des hommes.

Je ne crois pas non plus qu'il faut y préférer le patriarcat à proprement dit, mais le modèle de la virginité, aujourd'hui raillé, a sans contexte été un modèle sain nous évitant bien des dérives actuelles. Je crois aussi que quelque part on arrive à la fin d'un cycle et qu'on y reviendra tôt ou tard. Sous forme de mode et de spiritualité. L'Histoire s'écrit toujours en trois temps. Le monde Moderne n'en est, après tout, qu'à l'Adolescence.

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Une femme est capable de vivre une sexualité normale sans la chasteté

Une femme oui, une societe non. La sexualite des femmes doit etre controlee. Donner a la femme le controle de sa reproductivite revient a lui donner le pouvoir de 'choisir' son partenaire sexuel a son gre, detruisant par la meme le sens de la famille, sens fonde sur l'autorite paternelle et la 'possession' des enfants par le pere contre son labeur.

Une femme ne peut pas vivre sa sexualite selon ses instincts. Notre civilisation existe par le controle du desir feminin. Les hommes ne sont motives a travailler que lorqu'ils ont l'assurance de la Loi que les enfants sont a lui.

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Une femme oui, une societe non.

()

Une femme ne peut pas vivre sa sexualite selon ses instincts.

Contradictoire.

Vous semblez confondre les verbes "pouvoir" et "devoir". En outre, cela s'applique également aux hommes.

Le fait est que la femme peut aujourd'hui contrôler sa sexualité et la contraception est en grande partie légitime.

C'est à la société d'évoluer vers la responsabilité et, encore une fois, ça concerne tout le monde par définition.

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Le survaluation de la liberté sexuelle s'explique à mes yeux principalement par le fait que c'est à peu près le seul domaine de la vie où la liberté n'est pas en recul. C'est la valve qui permet de réguler la pression. Et c'est également devenu une idéologie.

C'est possible. Je pense aussi qu'au même titre que la musique, la bonne bouffe, le cinéma, etc. le sexe est un loisir fort agréable et qui plus est, si vous me passez l'expression, à la portée de toutes les bourses. Il est donc logique que "ça vende", puisque la demande est forte.

En plus, c'est quelque chose de tout à fait naturel, de biologique (pas de créatures mi-hommes mi-robots); quelque chose que les conservateurs devraient apprécier.

Cela dit, l'état n'est pas entièrement neutre en ce qui concerne le sexe puisqu'il interdit (ou réglemente fortement) les relations sexuelles explicitement marchandes.

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C'est possible. Je pense aussi qu'au même titre que la musique, la bonne bouffe, le cinéma, etc. le sexe est un loisir fort agréable et qui plus est, si vous me passez l'expression, à la portée de toutes les bourses. Il est donc logique que "ça vende", puisque la demande est forte.

En plus, c'est quelque chose de tout à fait naturel, de biologique (pas de créatures mi-hommes mi-robots); quelque chose que les conservateurs devraient apprécier.

Cela dit, l'état n'est pas entièrement neutre en ce qui concerne le sexe puisqu'il interdit (ou réglemente fortement) les relations sexuelles explicitement marchandes.

Voici un parfait exemple de ce qu'on nomme le libéralement correct.

Ca commence fort en comparant les rapports sexuels au fait d'aller voir un film ou de manger au resto. Le corps humain est une distraction, un bien de consommation même.

Fier de cette remarque, on sous-entend après que les contradicteurs ne sont au fond que des peine-à-jouir ; enfin on ne pouvait décidément pas conclure s'en prétendre devoir s'occuper d'un combat libéral de pointe : la légalisation de la prostitution (puisque là c'est la faute à l'Etat).

Ne manque qu'un Libéralement vôtre et c'eût été parfait.

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Voici un parfait exemple de ce qu'on nomme le libéralement correct.

Ca commence fort en comparant les rapports sexuels au fait d'aller voir un film ou de manger au resto. Le corps humain est une distraction, un bien de consommation même.

Fier de cette remarque, on sous-entend après que les contradicteurs ne sont au fond que des peine-à-jouir ; enfin on ne pouvait décidément pas conclure s'en prétendre devoir s'occuper d'un combat libéral de pointe : la légalisation de la prostitution (puisque là c'est la faute à l'Etat).

Ne manque qu'un Libéralement vôtre et c'eût été parfait.

Voici un parfait exemple de critique gratuite soit disant poil à gratter. Mais il parait que la bienpensance est votre adversaire juré…

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Voici un parfait exemple de ce qu'on nomme le libéralement correct.

Ca commence fort en comparant les rapports sexuels au fait d'aller voir un film ou de manger au resto. Le corps humain est une distraction, un bien de consommation même.

Le corps humain peut en effet être, entre autres, une source de distraction, oui. Est-ce que cela pose un problème quelconque ?

Fier de cette remarque, on sous-entend après que les contradicteurs ne sont au fond que des peine-à-jouir ;

Je ne crois pas avoir sous-entendu cela. Chacun fait ce qu'il veut avec son corps.

enfin on ne pouvait décidément pas conclure s'en prétendre devoir s'occuper d'un combat libéral de pointe : la légalisation de la prostitution (puisque là c'est la faute à l'Etat).

Je ne suis pas un défenseur du libéralisme à géométrie variable. Toutes les actions volontaires entre adultes consentants sont donc, bien évidemment, à défendre (y compris la prostitution).

Libéralement vôtre,

Herbert West.

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