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Pour un féminisme plus viril


Ash

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La vie en societe est le naturel pour l'homme. L'artificiel est que cette societe soit fondee sur l'autorite du pere. Je ne vois toujours pas en quoi cette conception est naive.

La vie en société est consubstantielle à la nature humaine, car elle lui est nécessaire, si tu préfères. Mais la manière dont se déploient les sociétés humaines est d'ordre culturel, pas naturel (au sens de biologique) ni artificiel (i.e. ce n'est pas une construction délibérée).

En croyant que l'autorité est artificielle, tu cèdes à la conception constructiviste des féministes. Une société n'est pas une organisation programmée par un aréopage de surhommes ou de savants supposés bienveillants.

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Au contraire, le couple est une unite toute artificielle. La nature est matriarcale, et l'homme, comme le chat ou le chien, ne sert que de donateur de sperme.

Les femmes aujourd'hui s'en rendent compte et cherchent a revenir en arriere. L'evolution est vers la civilisation et le systeme patriarcal, createur de civilisation et de richesse.

Si les femmes aujourd'hui cherchent a obtenir l'egalite avec les hommes dans le travail, soit. Mais en contrepartie les hommes doivent obtenir l'egalite avec les femmes dans la famille, et ceci passe par l'obtention automatique de la garde des enfants par le pere en cas de divorce.

Aïe aïe aïe ! L'idée que l'état "naturel" des groupes humains est matriarcal est réfutée depuis un bon nombre d'années.

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En bref, nous sommes plus le produit de notre culture que de notre nature.

C'est sous ce jour là qu'EspritLibre devrait analyser ses exemples de sociétés matriarcales antiques. D'ailleurs, la plupart n'étaient-elles pas d'origines païennes ?

Aïe aïe aïe ! L'idée que l'état "naturel" des groupes humains est matriarcal est réfutée depuis un bon nombre d'années.

Il l'écrit lui-même : la nature est matriarcale, mais l'homme, lui, est un individu, pas un animal. Transposition fausse dès le départ.

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Il l'écrit lui-même : la nature est matriarcale, mais l'homme, lui, est un individu, pas un animal. Transposition fausse dès le départ.

La nature est matriarcale ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Pour info, il a bien existé quelques groupes humains matriarcaux, mais c'était vraisemblablement une petite minorité. Quand à dire que la sexualité féminine est naturellement débridée… :icon_up:

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La nature est matriarcale ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Pour info, il a bien existé quelques groupes humains matriarcaux, mais c'était vraisemblablement une petite minorité. Quand à dire que la sexualité féminine est naturellement débridée… :doigt:

Si on regarde du côté des animaux c'est on-ne-peut-plus vrai :icon_up:

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Si on regarde du côté des animaux c'est on-ne-peut-plus vrai :icon_up:

Pas du tout.

EDIT : arf je sens que ça vient de ce qu'on entend par naturel…bref.

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Le propos d'EspritLibre ressemble fortement à celui du sir William Gull alias Jack the Ripper d'Alan Moore dans "From Hell" ! :icon_up:

Nulle intention désobligeante de ma part en pointant cela (ça s'explique probablement par des lectures communes sur cette histoire de "matriarcat naturel"), mais ça surprend ! :doigt:

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C'est rigolo comme représentation du rôle de l'homme dans le couple.

Personnellement, je n'avais encore jamais imaginé que mon rôle dans la vie se réduisait à celui de donateur de sperme. :icon_up:

:doigt: Note bien que pour EspritLibre, l'homme, "comme le chat ou le chien", est désintéressé - c'est beau quand même.

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oaow le fil!

Il n’y a pas de problème de dévirilisation des hommes. Ca c’est l’arbre qui cache la forêt.

….

Je pense que c’est à ce niveau qu’il y a souvent malaise entre les hommes et les femmes, c’est dans cette tendance qu’ont les hommes à jouer un rôle, « fiotte » ou « couillu », au lieu de s’accepter et de se présenter sereinement tels qu’ils sont.

Quant au pourquoi de cette tendance, il réside évidemment dans l’impératif de conquête, par n’importe quel moyen, quitte à jouer n’importe quel rôle et à se renier.

En fait il s’agit d’un problème fondamental d’éducation à l’acceptation de la solitude. Je pense que c’est aussi un des fruits de la morale sexuelle catholique que de permettre de dédramatiser ces questions.

J'aime bien ton analyse.

Sur le point 2, je pense que ce "travers" est aussi applicable aux femmes : jouer un rôle plutôt que s'assumer (se présenter) tel que l'on est.

Sur le point 3, avez-vous vu l'émission de Delarue sur le bonheur sans le sexe ? J'ai vu une femme de 34 ans, qui vit très bien sans désir sexuel. On y voyait aussi des couples qui s'aiment mais qui n'ont pas de relations. J'ai l'impression que "toutes" les sexualités sont désormais "acceptées", y compris la "non sexualité".

(un peu comme les libéraux : on a beau vivre dans une société étatiste, on peut être libéral et l'assumer)

La femme, sans le Principe de Chastete du Patriarcat, devient naturellement une veritable nymphomane et se laisse aller a ses moindres desirs.

Oaow.

La sexualite des femmes doit etre controlee. Donner a la femme le controle de sa reproductivite revient a lui donner le pouvoir de 'choisir' son partenaire sexuel a son gre, detruisant par la meme le sens de la famille, sens fonde sur l'autorite paternelle et la 'possession' des enfants par le pere contre son labeur.

Une femme ne peut pas vivre sa sexualite selon ses instincts. Notre civilisation existe par le controle du desir feminin. Les hommes ne sont motives a travailler que lorqu'ils ont l'assurance de la Loi que les enfants sont a lui.

C'est marrant (si j'ose dire) parce que je me suis demandé si cette peur de la sexualité de la femme et de la possession des enfants n'est pas à l'origine des conceptions les plus radicales des religions (ou de certaines coutumes : chez certaines tribus, les garçons, à l'âge de 8 ans je crois, font l'objet d'une cérémonie faite par les hommes du village visant à les faire renaitre "par les hommes" (pour ça, ils boivent du sperme non pollué, ie de puceau).

En même temps, ni une mère, ni un père ne possède son enfant.

Tu n'as pas compris mon message : je dis que tu mets un signe positif devant la fiction du patriarcat, qui est une chimère inventée par le féminisme pour tenter de légitimer son programme.

Je ne crois pas que nier l'existence d'un système patriarcal (imposé par les lois de l'état) soit productif, notamment pour réfuter les arguments des féministes.

Comment alors nommer le système légal qui faisait de la femme un individu aux droits inférieurs ?

Je pense que le patriarcat était (ici) et est (ailleurs) une norme, pour autant doit-on l'imposer ?

La vie en société est consubstantielle à la nature humaine, car elle lui est nécessaire, si tu préfères. Mais la manière dont se déploient les sociétés humaines est d'ordre culturel, pas naturel (au sens de biologique) ni artificiel (i.e. ce n'est pas une construction délibérée).

En croyant que l'autorité est artificielle, tu cèdes à la conception constructiviste des féministes. Une société n'est pas une organisation programmée par un aréopage de surhommes ou de savants supposés bienveillants.

C'est pourtant ce que nous vivons via les gouvernements et les lois, non ?

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Je ne crois pas que nier l'existence d'un système patriarcal (imposé par les lois de l'état) soit productif, notamment pour réfuter les arguments des féministes.

Comment alors nommer le système légal qui faisait de la femme un individu aux droits inférieurs ?

Mythologie.

C'est pourtant ce que nous vivons via les gouvernements et les lois, non ?

En quoi cela répond-il à mon message ?

Le constructivisme n'est pas une situation sociale normale, voilà le sens de mon propos. Ainsi, l'idéologie féministe a réussi à imposer son agenda et continue de le faire. C'est une entreprise de subversion qui a réussi - une de plus.

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Mythologie.

Le code de napoléon n'est pas une mythologie.

Il y a dans le patriarcat une espèce de facilité qui est bien pratique, d'ailleurs, dans d'autres sociétés que la nôtre, il est défendu par des femmes..

En quoi cela répond-il à mon message ?

Tu parles de construction faite par des hommes plus éclairés que d'autres, c'est quelque part le principe de nos sociétés actuelles (des syndicats intelligents qui défendent les pauvres travailleurs cons, si tu préfères).

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Le code de napoléon n'est pas une mythologie.

Il y a dans le patriarcat une espèce de facilité qui est bien pratique, d'ailleurs, dans d'autres sociétés que la nôtre, il est défendu par des femmes..

Ce n'est pas de cela que je parlais quand tu es intervenue, mais de la légende selon laquelle le christianisme avait humilié les femmes en les reléguant à un rang subalterne. C'est cela l'antienne féministe encore très vivace, hélas.

Tu parles de construction faite par des hommes plus éclairés que d'autres, c'est quelque part le principe de nos sociétés actuelles (des syndicats intelligents qui défendent les pauvres travailleurs cons, si tu préfères).

Oui, mais pourquoi me parler de cela comme si cela contredisait mon propos ?

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Ce n'est pas de cela que je parlais quand tu es intervenue, mais de la légende selon laquelle le christianisme avait humilié les femmes en les reléguant à un rang subalterne. C'est cela l'antienne féministe encore très vivace, hélas.

Désolée, mais je n'avais pas du tout inclus le christianisme dans cette histoire.

D'ailleurs, le féminisme, à l'époque, était combattu par les socialistes et les anti ecclésiastiques :

L'historien Michelet, lui, était clairement réticent au droit de vote des femmes ; il proclama même au Collège de France :
" accorder aux femmes le droit de voter immédiatement, ce serait faire tomber dans l'urne électorale quatre-vingt mille bulletins pour les prêtres ".

Dans le genre "éclairé" on trouve aussi Jules Ferry :

Extrait du rapport de Jules Ferry sur la loi sur l'enseignement secondaire des jeunes filles (1880) :

« (…)Beaucoup de jeunes filles seraient capables, sans doute, de suivre jusqu'au bout et avec succès tout le programme des lycées ; mais il ne s'agit pas de leur donner toutes les connaissances qu'elles sont aptes à acquérir ; il faut choisir ce qui peut leur être le plus utile, insister sur ce qui convient le mieux à la nature de leur esprit et à leur future condition de mère de famille, et les dispenser de certaines études pour faire place aux travaux et aux occupations de leur sexe. Les langues mortes sont exclues ; le cours de philosophie est réduit au cours de morale ; et l'enseignement scientifique est rendu plus élémentaire ; on peut ainsi donner de l'extension à l'étude de la langue française, des langues vivantes, de la littérature et de l'histoire, tout en restreignant le nombre des années de la scolarité. »

Tu ne vois rien de choquant ?

Oui, mais pourquoi me parler de cela comme si cela contredisait mon propos ?

Je me suis mal fait comprendre alors, j'allais dans ton sens.

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Désolée, mais je n'avais pas du tout inclus le christianisme dans cette histoire.

D'ailleurs, le féminisme, à l'époque, était combattu par les socialistes et les anti ecclésiastiques :

Dans le genre "éclairé" on trouve aussi Jules Ferry :

Extrait du rapport de Jules Ferry sur la loi sur l'enseignement secondaire des jeunes filles (1880) :

Tu ne vois rien de choquant ?

Je me suis mal fait comprendre alors, j'allais dans ton sens.

Le féminisme divisa la gauche, mais les membres les plus extrémistes de celle-ci furent souvent féministes, cf. la Commune de Paris (ce qui explique la défiance de certains milieux républicains envers cette idéologie). Du reste, la IIIe République rétablit le divorce et autorisa le mariage de la femme adultère avec son amant.

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Invité jabial
Le féminisme divisa la gauche, mais les membres les plus extrémistes de celle-ci furent souvent féministes, cf. la Commune de Paris (ce qui explique la défiance de certains milieux républicains envers cette idéologie). Du reste, la IIIe République rétablit le divorce et autorisa le mariage de la femme adultère avec son amant.

Et, heu, ça devrait être interdit?

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« (…)Beaucoup de jeunes filles seraient capables, sans doute, de suivre jusqu'au bout et avec succès tout le programme des lycées ; mais il ne s'agit pas de leur donner toutes les connaissances qu'elles sont aptes à acquérir ; il faut choisir ce qui peut leur être le plus utile, insister sur ce qui convient le mieux à la nature de leur esprit et à leur future condition de mère de famille, et les dispenser de certaines études pour faire place aux travaux et aux occupations de leur sexe. Les langues mortes sont exclues ; le cours de philosophie est réduit au cours de morale ; et l'enseignement scientifique est rendu plus élémentaire ; on peut ainsi donner de l'extension à l'étude de la langue française, des langues vivantes, de la littérature et de l'histoire, tout en restreignant le nombre des années de la scolarité. »

[mode salaud]

Voilà qui me semble être d'un bon sens des plus élémentaires. Si un tel programme avait été appliqué, S. Royal n'aurait pas fait l'ENA.

[/mode salaud]

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