Aller au contenu

Fumer est-il libéral?


kolb

Messages recommandés

L'intérdiction de fumer dans les espaces publiques peut nous pousser, nous libéraux de tout bord à s'intérroger sur la validité de cette mesure.

Tennant compte que notre corps est le bien le plus precieux, dans une perspective libérale et considérant que sa destruction est inéluctable par l'acte de fumer quelle devrait être notre attitude envers cela. La science qui éclaire avec ses découvertes et ses mises en garde de nouveaux dangers, quel importance dans nos choix? Car si avant on pouvait ignorer la dangerosité de certaines substances, maintenant l'ignorance n'est plus possible.

Comment donc justifier le fait de fumer?

Lien vers le commentaire

D'un point de vue libéral, je laisse répondre ceux qui s'y connaissent.

D'un point de vue moral, je ne vois aucune raison pour laquelle la maxime "ne fais jamais à autrui ce que tu ne voudrais pas ce qu'on te fasse" ne devrait pas être considérée comme réversible.

En moins de charabia: je considère comme immoral de se blesser soi même.

En fumant, on est presque sûr de causer des dégats à son organisme.

Lien vers le commentaire
L'intérdiction de fumer dans les espaces publiques peut nous pousser, nous libéraux de tout bord à s'intérroger sur la validité de cette mesure.

Tennant compte que notre corps est le bien le plus precieux, dans une perspective libérale et considerant que sa destruction est inéluctable par l'acte de fumer quelle devrait être notre attitude envers cela. La science qui éclaire avec ses découvertes et ses mises en garde de nouveaux dangers, quel importance dans nos choix? Car si avant on pouvait ignorer la dangerosité de certaines substances, maintenant l'ignorance n'est plus possible.

Comment donc justifier le fait de fumer?

Une bonne partie de ces espaces dit "publics" sont en réalité privés et la règlementation qui les frappe est scandaleuse.

Lien vers le commentaire
L'intérdiction de fumer dans les espaces publiques peut nous pousser, nous libéraux de tout bord à s'intérroger sur la validité de cette mesure.

L'espace publique n'existe pas. Un restaurant est un espace privé. Si le restaurant autorise les fumeurs, toute personne qui choisit volontairement d'entrer dans le restaurant accepte implicitement de s'exposer à la fumée.

Tennant compte que notre corps est le bien le plus precieux,

Pas nécessairement, la valeur est subjective et marginale. Je serais prêt à échanger un peu de corps pour beaucoup d'argent par exemple. Les fumeurs échangent un peu de la santé de leur poumon contre le plaisir de la cigarette. Je pense qu'ils perdent au change, mais ils sont libres de faire ce choix.

dans une perspective libérale et considérant que sa destruction est inéluctable par l'acte de fumer quelle devrait être notre attitude envers cela.

Laisser chacun libre de faire ses choix. De toute manière il est inéluctable que notre corps soit détruit.

Lien vers le commentaire
L'intérdiction de fumer dans les espaces publiques peut nous pousser, nous libéraux de tout bord à s'intérroger sur la validité de cette mesure.

Tennant compte que notre corps est le bien le plus precieux, dans une perspective libérale et considérant que sa destruction est inéluctable par l'acte de fumer quelle devrait être notre attitude envers cela. La science qui éclaire avec ses découvertes et ses mises en garde de nouveaux dangers, quel importance dans nos choix? Car si avant on pouvait ignorer la dangerosité de certaines substances, maintenant l'ignorance n'est plus possible.

Comment donc justifier le fait de fumer?

C'est mauvais à long terme. Je crois qu'à court terme, ça peut avoir un effet bénéfique.

Pourquoi ne pas interdire l'alcool aussi tant qu'on y est ?

Lien vers le commentaire
Les non-fumeurs meurent aussi mais le savoir que 50% des fumeurs certainement comme suite de cela change de perspective.

Et en français, tu dirais ça comment ? :icon_up:

Et comment profiter de la liberté ainsi?

Je suis chez moi. J'ai envie de fumer. J'allume une 'tite cibiche. Bingo ! J'ai profité de ma liberté.

Lien vers le commentaire
Je suis chez moi. J'ai envie de fumer. J'allume une 'tite cibiche. Bingo ! J'ai profité de ma liberté.

Tu ne le sais pas mais je vais te le dire : ce faisant tu ne profites pas de ta liberté, mais tu prouves que tu es esclave de la cigarette et des fabricants de tabac. La liberté, c'est l'esclavage.

On va t'aider, ne t'inquiète pas.

Lien vers le commentaire
Pas nécessairement, la valeur est subjective et marginale. Je serais prêt à échanger un peu de corps pour beaucoup d'argent par exemple. Les fumeurs échangent un peu de la santé de leur poumon contre le plaisir de la cigarette. Je pense qu'ils perdent au change, mais ils sont libres de faire ce choix.

Cela suppose l'existence d'un marché pour l'echange de cette partie du corp. Et bien que la participation à cet échange soit libre, les externalités négatives sont souvent non consenties.

Lien vers le commentaire
On va t'aider, ne t'inquiète pas.

Merci, M'dame.

Cela suppose l'existence d'un marché pour l'echange de cette partie du corp. Et bien que la participation à cet échange soit libre, les externalités négatives sont souvent non consenties.

Et en français, tu dirais ça comment ? :icon_up:

Lien vers le commentaire

Ben les externalités négatives, voyons ! :icon_up:

Sérieusement, je ne vois aucune externalité négative à vendre une partie de son corps.

Qui subit cette externalité ?

Bien que je trouve ça immoral (pit-être que je suis pas prog tout compte fait).

Lien vers le commentaire
Et en français, tu dirais ça comment ? :icon_up:

Autrement dit j'espére que tu n'est ni avec enfants ni avec des non-fumeurs dans la même chambre.

L'intérrogation initiale peut nous amener egalement, au-délà de la libérté de fumer où non en public, à notre attitude envers un risque connu et par ricochet à notre rationnalité. De manière g-le la probabilisation d'un danger détermine en dernière instance un comportement rationel?

Lien vers le commentaire

De fait, sitôt né, nous courons tout droit à la mort, c'est là la seule certitude absolue que nous pouvons avoir sur notre destin. La seule chose qui reste en notre contrôle, dans une certaine mesure seulement, c'est comment nous mourrons.

Dénier à l'autre ce choix, c'est inhumain.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...