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On peut aussi ajouter à la liste Madelin et Goasguen qui se sont fait réprimander pour être entré dans l'hémicycle sans cravate. Je me souviens aussi d'une photo du Point montrant Borloo avec une cravate lui allant jusqu'aux couilles.

La question n'est pas monsieur ou madame X a été moqué(e) pour le motif Y, de manière ponctuelle, on parle ici d'acharnement sur un même X pour le même Y. C'est de la politique spectacle, dommageable à mon avis.
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L'ambitieuse Caroline de Haas : profil repéré par mes soins dès 2011, vous pouvez le vérifier sur le forum, j'avais prédit qu'elle serait dans un cabinet d'un ministère du droit des meufs, mais je n'avais pas anticipé qu'elle irait aussi rapidement ramasser de l'oseille sur le bizness du féminisme : http://egae.net/

 

Je suis parfois dépassé par la réalité, je pensais qu'elle grenouillerait quand même un peu dans les cabinets avant d'aller ramasser de la thune mais là, je suis scotché.

 

Mouahaha regardes les références, top 3 : Région IdF, CG de l'Essone, Ville de Nantes.

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Un de mes premiers messages sur Caroliine de Haas :

J'ai également vu des tags sur le trottoir d'un pont, réalisés au pochoir certainement, portant le message du slogan (osez le clito) et renvoyant vers le site.

Caroline de Haas, présidente de cette association (Osez le féminisme) a été très souvent invitée à la TV pour ne rien dire ces derniers temps. Au détour d'une conversation, un animateur a précisé qu'elle était militante PS.

Je crois donc que dès lors, tout s'éclaire : Mme de Haas fait tout simplement ses classes, comme d'autres en leur temps ont milité à SOS Racisme. Il s'agit de montrer qu'elle compte, qu'elle sait se faire inviter à la TV, le temps de devenir une "experte" en féminisme.

Son discours "et patati et patata les inégalités salariales et gnagnana". Aucun intérêt.

Quand aux subventions de son asso, j'ai un peu cherché, je n'ai rien trouvé. Mais il serait étonnant qu'une telle structure ne le soit pas, surtout après les passages TV de sa présidente.

 

Voilà; c'est gratuit, je vous balance les mecs qui vont compter dans le futur sur les problématiques bidon (antiracisme, féminisme médiatique, etc.)

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féministe == gentil

Programmer en C (ou tout autre langage inspiré de sa syntaxe démente) vicie l'esprit irrémédiablement, façon FUBAR.

Fin de l'intermède geek.

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Quand je dis que les sciences humaines peuvent alimenter la réflexion politique : 

 

En 1968, le lendemain de l'assassinat de Martin Luther King, Jane Elliot, une institutrice d’une classe de CE2 dans l’Iowa, veut expliquer à ses élèves ce qu’est le racisme et surtout quelles peuvent être les conséquences de ces préjugés.

Elle imagine alors un jeu de rôle et divise la classe en deux groupes. Un groupe d’enfants aux yeux bleus, et un groupe d’enfants aux yeux marron.

Elle explique d’abord à la classe que les propriétaires de paires d’yeux bleus sont plus intelligents, plus performants, plus intéressants et qu’ils ont alors davantage de droits (le droit d’avoir du rab à la cantine, de jouer plus longtemps dans la cour de récréation etc)…

Pour être facilement identifiables, les yeux marron doivent porter un signe distinctif (une collerette) et il leur est interdit de se mêler aux yeux bleus.

Très vite, les élèves aux yeux bleus se mettent à oppresser et à ostraciser les élèves aux yeux marron, qui eux se replient sur eux-mêmes, semblent terrorisés, mais résignés:

«Si la maîtresse dit qu’on est moins bien que les autres, c’est que cela doit être vrai.»

Pendant la récréation, un enfant aux yeux marron se fait agresser par un enfant aux yeux bleus, et seule la couleur des yeux est invoquée comme motif par l’auteur des violences. L’enfant aux yeux marron semble triste, abattu mais ne s’élève pas contre cette injustice.

Ce qu’on appelle aujourd’hui «la menace du stéréotype» se met en place. Ce concept psychologique décrit un mécanisme pervers: un groupe ou une personne qui fait l’objet d’un stéréotype négatif devient anxieux et ses performances sont altérées. Il va adopter un comportement qui va valider les préjugés qui pèsent sur lui.

Ici, les enfants aux yeux marron ont été décrits par la maîtresse comme faibles et incapables. Ils deviennent alors faibles et incapables. Mais le lendemain, l’institutrice révèle qu’elle s’est trompée et que ce sont en réalité les élèves aux yeux marron qui sont supérieurs aux autres. Les mêmes mécanismes se mettent immédiatement en branle: les oppressés deviennent les oppresseurs.

 

 

C'est un peu différent mais on peut imaginer le même genre de choses avec la dichotomie homme/femme.

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Du féminisme émancipateur au fascisme sexuel : Suffragettes et Salopes N°54

 

Comme tous les courants issus des Lumières et du progressisme social, le féminisme a connu au cours des dernières décennies des évolutions qui permettent, comme pour l'ensemble des mouvements dits de gauche, de poser la question de sa cohérence avec ses origines et principes fondateurs. L'histoire nous donne en effet de multiples exemples de courants qui furent un temps à la pointe de l'innovation créatrice et du progrès social, avant de sombrer dans la notabilité, le verbiage et finalement la réaction. Phénomène fréquent et même généralisé aujourd'hui, au moins dans les pays « occidentaux » et « occidentalisés ». Il faut donc, aussi à propos du féminisme si étonnament en vogue en cette période de conformisme systématique, poser la même question.

 

Le virage théocratique du féminisme

 

Parallèlement, le type de correction politique issu des gender studies est en passe de s’imposer comme la nouvelle idéologie progressiste légitimatrice des entreprises de prédation militaro-économique de l’Occident : tout comme la crucifixion du Christ justifiait les pogroms tsaristes, ou l’occupation des lieux saints les croisades, la lapidation d’une femme en Iran passe aujourd’hui officiellement pour une raison, voire une raison suffisante pour s’engager dans une guerre nucléaire contre ce pays[2]. Le mince voile de compassion dont les médias populaires entourent ce nouveau fanatisme est presque transparent : la lutte contre la phallocratie justifie de toute évidence qu’on soumette à la vitrification atomique les victimes potentielles desdites lapidations – qu’elles meurent, au moins, pour la bonne cause ! Et les nombreux témoignages portant sur le soutien massif qu’accordent les femmes musulmanes – notamment jeunes et éduquées – à l’application de programmes islamistes ne fait qu’aggraver le diagnostic : relapses, ces hérétiques peuvent encore, à défaut d’accéder au paradis de l’émancipation, trouver le salut dans la crémation collective

(...)

Qu’on compare ce bilan au spectacle du néo-féminisme actuel ! Aujourd’hui, il n’est plus question de protéger de la répression un médecin souhaitant, à la demande de sa patiente, pratiquer une IVG, mais bien au contraire d’exposer à la répression – si possible policière – tout médecin qui, au nom de convictions personnelles, refuserait de pratiquer un tel acte[4]. De même, il n’est plus question de permettre l’accès des femmes à telle ou telle profession qu’elles sont effectivement capables d’exercer, mais – à l’aide bien entendu de l’Etat – d’imposer des quotas de femmes dans telle ou telle profession, corps politique, etc[5]. Enfin, et c’est probablement le chapitre le plus caricatural de cette transmutation intempestive, au lieu de revendiquer le droit au plaisir, à l’orgasme, à l’amour libre, etc. (qui – en dépit d’une malbaisance sans précédent dans l’histoire humaine – semble acquis du fait de l’inflation pornographique), on exige des peines exemplaires, non seulement pour les tueurs-violeurs en série, mais aussi pour de « simples » viols[6], voire pour des personnalités publiques connues pour des conduites licencieuses (recours à la prostitution, aux « parties fines » etc.) n’impliquant que des adultes consentants et, par conséquent, compatibles – sinon avec la décence – du moins avec le droit bourgeois en vigueur.

Il est donc grand temps de soumettre à une critique méchante et décomplexée ce dangereux veau d’or de la doxa politique contemporaine : le féminisme. Tout comme Marx a su démasquer et dénoncer dans les libéraux de 1830 des traîtres à l’idéal émancipateur qui guidait les libéraux des Lumières, en fournissant par la même occasion une explication historique à ce retournement, nous voudrions montrer comment, sous la continuité purement lexicale du mouvement « féministe », une césure majeure sépare le féminisme minoritaire, contestataire et solidaire – né à la Belle Epoque et mort intoxiqué dans la récupération marchande de la contre-culture des années 1960 – du néo-féminisme actuel, devenu une idéologie mainstream à caractère individualiste, légaliste et ethnocentrique. C’est là une tâche de longue haleine, qui incombe aux historiens de ce mouvement – une fois qu’ils seront nés et auront su faire entendre leur voix par-dessus le brouhaha des hagiologues cooptés.

 

http://www.lapenseelibre.org/article-du-feminisme-emancipateur-au-fascisme-sexuel-suffragettes-et-salopes-97538781.html?fb_action_ids=10201144110471494&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=%5B10150750286546489%5D&action_type_map=%5B%22og.likes%22%5D&action_ref_map=%5B%5D

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@FJ Je pense que, par souci de ne pas renier ses convictions du passé, l'auteur fait une distinction fausse entre le progressisme des lumieres, et sa variante étatique actuelle.

A chaque fois qu'il est au pouvoir sans contre-pouvoir fort, le progressisme crée le type meme de méchanismes qu'il rejette.

Et le seul regret de cet auteur, c'est que ce n'est pas sa faction qui est arrivée au pouvoir, la faction "free lunch" de la libération sexuelle, celle de woodstock et du viol consideré comme une impossibilité conceptuelle, tout le monde est par définition consentant.

Honnetement, les néo féministes ouvertement anti-màles me sont nettement plus sympa, elles veulent me voler mes enfants, pas les voler pour les violer...

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@FJ Je pense que, par souci de ne pas renier ses convictions du passé, l'auteur fait une distinction fausse entre le progressisme des lumieres, et sa variante étatique actuelle.

A chaque fois qu'il est au pouvoir sans contre-pouvoir fort, le progressisme crée le type meme de méchanismes qu'il rejette.

Et le seul regret de cet auteur, c'est que ce n'est pas sa faction qui est arrivée au pouvoir, la faction "free lunch" de la libération sexuelle, celle de woodstock et du viol consideré comme une impossibilité conceptuelle, tout le monde est par définition consentant.

 

Tout à fait, j'avais reperé ça, néanmoins si l'on fait abstraction des intentions, l'article (qu'il faut lire en ses développements) est bien vu dans la description du féminisme comme nouveau fascisme, et du retournement des luttes d'émancipation en régime de répression.

 

J'approuve entièrement son constat de l'instrumentation des luttes féministes à des fins d'expansionnisme militaire et économique, comme on l'a encore vu récemment contre l'Iran ou la Russie.

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Tout à fait, j'avais reperé ça, néanmoins si l'on fait abstraction des intentions, l'article (qu'il faut lire en ses développements) est bien vu dans la description du féminisme comme nouveau fascisme, et du retournement des luttes d'émancipation en régime de répression.

Mais justement, je nie le moindre retournement, ce n'est pas un ver dans le fruit, c'est le fruit qui est pourri depuis le début, les luttes d'émancipations collectives sont toujours intrinsequement répressives, ce n'est pas une déformation, c'est leur nature.

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Mais justement, je nie le moindre retournement, ce n'est pas un ver dans le fruit, c'est le fruit qui est pourri depuis le début, les luttes d'émancipations collectives sont toujours intrinsequement répressives, ce n'est pas une déformation, c'est leur nature.

 

Je suis d'accord pour dire que le féminisme est intrinsèquement répressif et réactionnaire, néanmoins on pouvait le contester jusqu'à une période récente. Encore faut-il commencer par démasquer le féminisme réel et actuel, son dispositif policier de contrôle comportemental et d'assujettissement, son hybris pénale, sa volonté d'éradiquer les opinions dissidentes.

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C'est une différence d'approche, je trouve l'approche par le fond, par les origines morales, plus riche, parce que'elle évite les "mais ça c'est pas le vrai féminisme, il à été corrompu !"

Et également parce qu'elle permet de déceler la différence fondamentale entre les "bons" féministes et les "mauvais" féministes, le bon féministe, il vois un macho, il tire.

La différence fondamentale n'est pas du tout dans la perception des rapports généraux entre les femmes et les hommes, elle est dans l'approche locale ou globale, l'approche non-violente, ou l'approche violente, l'approche constructive ou l'approche destructive.

Au final, la différence est simple, pour qui les féministes se battent ils ?

Pour des gens qu'ils connaissent, pour des cas objectifs réels d'oppression d'un individu particulier (qu'elle soit fantasmée ou non), ou pour la "condition" de "la femme" de façon générale.

L'amiral Grace Hopper, Marie Curie, Jenne d'Arc, c'est des féministes, qui se sont concentrées sur leur problemes personnels.

Les gens qui font des écoles de filles, en Afganistan, c'est des féministes, ils offrent de l'aide à des vrais femmes ue par une, sans lutte collective, sans chercher à changer la "condition de la femme" en afganistan, juste en aidant des petites filles, les parents qui disent à leur fille qu'elle peut y aller, c'est des féministes aussi.

Le point commun entre ces gens, c'est l'action, ou l'inaction, sur des individus, pas des catégories.

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Je suis d'accord avec neuneu2k, je ne changerais pas une virgule.

C'est pour ça que je lis régulièrement Marie Claire malgré le gauchisme et la bêtise de certains articles (il y a aussi beaucoup de "mauvais féminisme") : il y a régulièrement des infos sur ce qui se passe réellement pour des femmes au quatre coins du globe et ce qu'elles font pour améliorer leur sort : écoles, sages femmes, créatrices d'entreprise, etc.

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Les gens qui font des écoles de filles, en Afganistan, c'est des féministes, ils offrent de l'aide à des vrais femmes ue par une, sans lutte collective, sans chercher à changer la "condition de la femme" en afganistan, juste en aidant des petites filles, les parents qui disent à leur fille qu'elle peut y aller, c'est des féministes aussi.

Le point commun entre ces gens, c'est l'action, ou l'inaction, sur des individus, pas des catégories.

 

Moi aussi je suis d'accord avec neuneu2K. Mais alors, comment se fait-il qu'il ne soit pas d'accord avec Gina Luttrell ? C'est exactement ce qu'elle a fait.

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Moi aussi je suis d'accord avec neuneu2K. Mais alors, comment se fait-il qu'il ne soit pas d'accord avec Gina Luttrell ? C'est exactement ce qu'elle a fait.

Parce que justement, elle est dans une vision globale, collective, de lutte, ça ne l'empeche pas par ailleurs de faire certainement des bonnes actions ce n'est pas la question.

[godwin]Les nazis aidaient réellement les allemands pauvres, et un nombre non négligable d'actions nazis sont, détachées de l'ensemble, des bonnes actions, vers des vrai personnes qui était en situation de difficulté, et souvent sans agression aucune, je ne leur reproche pas ces actions, je leur reproche d'etre des nazis[/godwin]

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Parce que justement, elle est dans une vision globale, collective, de lutte, ça ne l'empeche pas par ailleurs de faire certainement des bonnes actions ce n'est pas la question.

 

 

Je viens de relire l'article : que dit-elle ?

Elle part du constat que les femmes n'adhère pas au mouvement libertarien. Elle réfute les explications "naturaliste" habituelle : les femmes n'ont pas le même cerveau, elle sont génétiquement favorable à l'étatisme etc... 

 

Et elle en déduit que si le parti libertarien veut toucher les femmes, il doit modifier et adapter son discours sur ces sujets de prédilection (et par exemple sur les législations qui interdisent l'accouchement à domicile) et surtout sur les femmes.

 

Où vois-tu la vision globale, collective, de lutte ?

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Je viens de relire l'article : que dit-elle ?

Elle part du constat que les femmes n'adhère pas au mouvement libertarien. Elle réfute les explications "naturaliste" habituelle : les femmes n'ont pas le même cerveau, elle sont génétiquement favorable à l'étatisme etc... 

 

Et elle en déduit que si le parti libertarien veut toucher les femmes, il doit modifier et adapter son discours sur ces sujets de prédilection (et par exemple sur les législations qui interdisent l'accouchement à domicile) et surtout sur les femmes.

 

Où vois-tu la vision globale, collective, de lutte ?

La vision globale, on la trouve dès l'article "les" : "les femmes" plutôt que "des femmes". Un peu de sémantique générale aiderait à y voir plus clair.
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Mais de quelle liberté s’agit-il quand certains citoyens ne peuvent pas participer comme ils le voudraient et quand d’autres ont un avantage structurel ? Du point de vue des femmes, la société vendue par les libéraux n’est pas une société libre. Pas pour elles.

On n'est pas dans des cas individuels la, on est dans le holisme "le point de vue des femmes", "la societé", j'en passe et des meilleurs.

Il est inutile de citer les bouts ou je suis d'accord quand je le dis depuis le début que je suis d'accord avec 90% de l'article :D

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Je viens de relire l'article : que dit-elle ?

Elle part du constat que les femmes n'adhère pas au mouvement libertarien. Elle réfute les explications "naturaliste" habituelle : les femmes n'ont pas le même cerveau, elle sont génétiquement favorable à l'étatisme etc...

Et elle en déduit que si le parti libertarien veut toucher les femmes, il doit modifier et adapter son discours sur ces sujets de prédilection (et par exemple sur les législations qui interdisent l'accouchement à domicile) et surtout sur les femmes.

Où vois-tu la vision globale, collective, de lutte ?

Au moment où elle a décidé qu'il y avait des sujets qui intéressaient les femmes dans leur ensemble. Et que parler des femmes était un sujet pour les femmes.

Je peux te trouver des tas de femmes qui ne sont pas intéressées par des articles sur l'accouchement à domicile, et probablement des mecs que ça intéresse, eux.

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Au moment où elle a décidé qu'il y avait des sujets qui intéressaient les femmes dans leur ensemble. Et que parler des femmes était un sujet pour les femmes.

 

Voila, elle ne réfute pas l'argument naturaliste, au contraire, ses arguments sont bien plus sexistes que tous ce qu'elle critique chez les libertariens.

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Je viens de relire l'article : que dit-elle ?

Elle part du constat que les femmes n'adhère pas au mouvement libertarien. Elle réfute les explications "naturaliste" habituelle : les femmes n'ont pas le même cerveau, elle sont génétiquement favorable à l'étatisme etc...

Et elle en déduit que si le parti libertarien veut toucher les femmes, il doit modifier et adapter son discours sur ces sujets de prédilection (et par exemple sur les législations qui interdisent l'accouchement à domicile) et surtout sur les femmes.

Où vois-tu la vision globale, collective, de lutte ?

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Le risque dans ce genre de discours, c'est de prendre la partie pour le tout.

Il faut rester vigilant par rapport à cela et éviter la confusion entre 'des' et 'les', en sachant qu'il est difficile parfois de ne pas procéder par généralités un peu pâteuses et réductrices

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Au moment où elle a décidé qu'il y avait des sujets qui intéressaient les femmes dans leur ensemble. Et que parler des femmes était un sujet pour les femmes.

Je peux te trouver des tas de femmes qui ne sont pas intéressées par des articles sur l'accouchement à domicile, et probablement des mecs que ça intéresse, eux.

 

 

Voila, elle ne réfute pas l'argument naturaliste, au contraire, ses arguments sont bien plus sexistes que tous ce qu'elle critique chez les libertariens.

 

Il me semble que dans le cas du mariage pour tous, vous disiez tous deux (comme moi) que la nature profondément différente de la femme et de l'homme fait qu'il existe un rôle de père et de mère. 

 

Subitement, dans le débat qui nous concerne ici, les singularités dont vous parliez alors s'évaporent. Il n'y a plus que des individus indifférenciés, c'est en gros le hasard et/ou l'histoire personnelle et/ou les goûts individuels qui fontt que l'on s'intéresse à l'accouchement à domicile ou pas. Il n'y a pas de surreprésentation des femmes chez les gens qui s'intéressent à l'accouchement à domicile, alors que le sens commun commande de poser cette hypothèse comme assez vraisemblable.

 

Je me permets de partager ma perplexitude. :)

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La question n'est pas s' il y a surreprésentation des femmes qui s' y intéressent, mais si aucune femme ne s' interesse à autre chose. Car dire que les libéraux doivent parler d'autres choses que du libéralisme pour attirer LES femmes, c'est dire que LES femmes ne sont pas intéressées par les sujets actuels des libéraux.

J'ai toujours dit que les mères et les pères n'avaient pas le même rôle. Mais je n'ai jamais prétendu que n'importe quelle femme saurait jouer le rôle habituellement joué par la mère mieux que n'importe quel homme. Ou que n'importe quel couple de parents avait la même répartition des rôles.

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La question n'est pas s' il y a surreprésentation des femmes qui s' y intéressent, mais si aucune femme ne s' interesse à autre chose. Car dire que les libéraux doivent parler d'autres choses que du libéralisme pour attirer LES femmes, c'est dire que LES femmes ne sont pas intéressées par les sujets actuels des libéraux.

 

 

J'ai parlé de l'accouchement a domicile, parce qu'il est cité dans l'article et d'après l'auteur interdit dans 23 états : ce n'est pas un sujet libéral ? il ne s'agit pas d'une interdiction étatique arbitraire ? Pourquoi n'est-ce pas un sujet "important" pour les libéraux ?

 

La limitation de vitesse est un sujet libéral : c'est aussi un micro-sujet, mais celui-là intéresse directement les hommes : alors on en parle assez fréquement. Ce que dit l'auteur, c'est qu'on pourrait - et qu'on devrait aussi - parler des micro-sujet féminin.

 

Mais ce qu'elle dit surtout, c'est qu'une partie des libéraux sont misogynes. 

 

 

 

 

 

 

  Mais de quelle liberté s’agit-il quand certains citoyens ne peuvent pas participer comme ils le voudraient et quand d’autres ont un avantage structurel ? Du point de vue des femmes, la société vendue par les libéraux n’est pas une société libre. Pas pour elles.

 

On n'est pas dans des cas individuels la, on est dans le holisme "le point de vue des femmes", "la societé", j'en passe et des meilleurs.

Il est inutile de citer les bouts ou je suis d'accord quand je le dis depuis le début que je suis d'accord avec 90% de l'article  :D

 

 

La société est effectivement sexiste. Elle est en tout cas ressentie comme cela par une grande partie des femmes. C'est un constat qu'une grande partie d'elles font - et que je partage. 

 

Si on ne parle pas de ce problème, ou si on considère qu'il n'est pas important, on se coupe de 50 % de la population. Si on n'envisage pas sérieusement de modifier l'état, si le discours libéral ou libertarien ne reste qu'un discours, ca n'a effectivement pas d'importance. 

 

Si par contre, on envisage sérieusement d'avoir une réelle influence politique, alors il faut en parler. Même si c'est difficile. Mais après tout ce n'est pas beaucoup plus difficile de dire que le congé maternité a autant d'effet pervers pour l'égalité homme /femme que le SMIC pour les travailleurs pauvres.  

 

 

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J'ai parlé de l'accouchement a domicile, parce qu'il est cité dans l'article et d'après l'auteur interdit dans 23 états : ce n'est pas un sujet libéral ? il ne s'agit pas d'une interdiction étatique arbitraire ? Pourquoi n'est-ce pas un sujet "important" pour les libéraux ?

 

La limitation de vitesse est un sujet libéral : c'est aussi un micro-sujet, mais celui-là intéresse directement les hommes : alors on en parle assez fréquement. Ce que dit l'auteur, c'est qu'on pourrait - et qu'on devrait aussi - parler des micro-sujet féminin.

 

Mais ce qu'elle dit surtout, c'est qu'une partie des libéraux sont misogynes. 

Ainsi qu'une partie des frontistes, des uémpé, des gauchistes, des anars, des abstentionnistes, des sportifs, des scientifiques, et plus généralement une partie des hommes sont misogynes.

 

 

 

Et oui, c'est un sujet important, mais comme tout sujet touchants aux droits de chacun chez les libéraux, il n'y a pas de raisons particulières pour faire un libéralisme féminin ou immigré différent des autres: il faut combattre toutes les atteintes aux droits de chacun sans distinction de couleur ou de sexe.

 

Remarquez que je m'en plains pas, moi je trouve que c'est une bonne idée d'essayer de convaincre des niches, mais dans ce cas là, on dit juste "pourquoi les féministes devraient voter libéral !". Mais on explique qu'on défend les droits des femmes pas parce qu'elles sont des femmes mais parce qu'elles sont des individus. De la même manière que le libéralisme devrait s'adresser aux drogués, aux immigrés, aux entrepreneurs et aux automobilistes pas parce qu'ils sont drogués, immigrés, entrepreneurs ou automobilistes mais parce que nous défendons les droits de tous les individus et que, de facto, on défends les leurs aussi.

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Mais on explique qu'on défend les droits des femmes pas parce qu'elles sont des femmes mais parce qu'elles sont des individus. De la même manière que le libéralisme devrait s'adresser aux drogués, aux immigrés, aux entrepreneurs et aux automobilistes pas parce qu'ils sont drogués, immigrés, entrepreneurs ou automobilistes mais parce que nous défendons les droits de tous les individus et que, de facto, on défends les leurs aussi.

 

Je ne dis pas autre chose.

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