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Comparaison retraite obligatoire/rente viagère privée


maurice b.

Messages recommandés

ou l'illégitimité du système étatique

oui, mais tu seras bien content de toucher une retraite sans même avoir pensé à épargner; car penser à epargner n'est pas à la portée de tout le monde.

Et même, si toi tu penses pouvoir gérer ton effort d'epargne sur du long terme, tu n'auras pas le désagrément de voir une soeur ou un frangin qui viendront te taper du fric car ils auront oublié d'assurer leurs vieux jours.

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Et même, si toi tu penses pouvoir gérer ton effort d'epargne sur du long terme, tu n'auras pas le désagrément de voir une soeur ou un frangin qui viendront te taper du fric car ils auront oublié d'assurer leurs vieux jours.

Toute la sociale démocratie en une seule phrase, préférer être sur d'être volé par des étrangers pour d’autres étrangers que d'avoir peut être à soutenir sa propre famille.

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oui, mais tu seras bien content de toucher une retraite sans même avoir pensé à épargner; car penser à epargner n'est pas à la portée de tout le monde.

Et même, si toi tu penses pouvoir gérer ton effort d'epargne sur du long terme, tu n'auras pas le désagrément de voir une soeur ou un frangin qui viendront te taper du fric car ils auront oublié d'assurer leurs vieux jours.

Ou alors chacun souscrit une assurance retraite. Y'a une différence entre placer un capital et l'utiliser plus tard, ou prendre une assurance qui te garantit un revenu constant.

Et si on t'offre 400€ de plus par mois, quand t'es smicard, juste en supprimant les cotisations retraites, bah t'es maintenant capable d'épargner…

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Et comment calcule-t-il le rendement de la rente?

moi?

je table sur un taux d'intérêt annuel de 4.5% et une inflation annuelle de 3%, ce qui donne un rendement nominal de 1.5%

Pendant les périodes de cotisation le capital augmente, pendant la retraite, le capital diminue. Le montant de la pension de retraite est calculé sur 15 ans puis lissé de façon à être indexé sur l'inflation.

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oui, mais tu seras bien content de toucher une retraite sans même avoir pensé à épargner; car penser à epargner n'est pas à la portée de tout le monde.

Et même, si toi tu penses pouvoir gérer ton effort d'epargne sur du long terme, tu n'auras pas le désagrément de voir une soeur ou un frangin qui viendront te taper du fric car ils auront oublié d'assurer leurs vieux jours.

Dans un "cadre" privé personne n'empêcherait la CGT (ou un autre "gentil") d'ouvrir une branche vieillesse ("CGT Pension Fund" … ça claque en anglais :icon_up: ) où les adhérants continueraient à verser leur salaire comme des moutons à l'abri des méchants capitalistes…

La CGT pourrait aussi lancer une caisse d'assurance maladie pour ses membres … voir même collecter leurs salaires et gérer leurs vies et l'éducation de leurs enfants … En fait une sorte d'état de substitution pour ceux qui ont la flemme de penser ou qui n'en sont pas capables …

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Dans un "cadre" privé personne n'empêcherait la CGT (ou un autre "gentil") d'ouvrir une branche vieillesse ("CGT Pension Fund" … ça claque en anglais :icon_up: ) où les adhérants continueraient à verser leur salaire comme des moutons à l'abri des méchants capitalistes…

La CGT pourrait aussi lancer une caisse d'assurance maladie pour ses membres … voir même collecter leurs salaires et gérer leurs vies et l'éducation de leurs enfants … En fait une sorte d'état de substitution pour ceux qui ont la flemme de penser ou qui n'en sont pas capables …

D'ailleurs tous ces services sont les missions originelles des syndicats. Aujourd'hui ils sont tour à tour lobbyistes et législateurs, ce qui est une déviance folle.

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Quand je vous dis qu'il vaut mieux faire les calculs sur les 40 dernières années que sur les 40 prochaines, il fallait m'écouter.

Les cotisations sociales il y a 40ans étaient sévèrement bien plus faibles qu'aujourd'hui.

Ce n'est pas comparable.

oui, mais tu seras bien content de toucher une retraite sans même avoir pensé à épargner; car penser à epargner n'est pas à la portée de tout le monde.

Et même, si toi tu penses pouvoir gérer ton effort d'epargne sur du long terme, tu n'auras pas le désagrément de voir une soeur ou un frangin qui viendront te taper du fric car ils auront oublié d'assurer leurs vieux jours.

Il y a des pays où il y a une obligation d'épargner à des fonds assez sécurisé pour que les gens se fassent une retraite.

C'est déjà moins pire que le système collectivisé à puit sans fond français.

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Il y a des pays où il y a une obligation d'épargner à des fonds assez sécurisé pour que les gens se fassent une retraite.

C'est déjà moins pire que le système collectivisé à puit sans fond français.

C'est même probablement le cas d'un grand nombre de pays, comme ici, en Suisse. L'immense différence est que l'argent existe. J'économise aujourd'hui pour mes vieux jours (dans le cadre des 2e et 3e "piliers"). Ok, je ne peux pas toucher ce fric comme je le souhaite en attendant la retraite, mais il n'empêche qu'il existe aujourd'hui et pour moi et que je n'ai pas besoin de prier pour que les gens cotisent correctement au moment de prendre la retraite.

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…tu n'auras pas le désagrément de voir une soeur ou un frangin qui viendront te taper du fric car ils auront oublié d'assurer leurs vieux jours.

Je lui dirai d'aller bosser.

Nebraska's Oldest Worker to be Honored Nationally Save Email Print

Overton, Neb.

Posted: 9:30 PM Aug 21, 2008

Last Updated: 10:52 AM Aug 22, 2008

Reporter: Sara Geake

Email Address: sara.geake@kolnkgin.com

3 comments Photos

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Nebraska's Oldest Worker to be Honored Nationally, Aug. 22

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A | A | A Nebraska's oldest worker is now being honored as one of the nation's oldest workers.

Mildred Heath, 100, of Overton will accept an award in Washington D.C. in September.

"I've been at it 85 years," she said.

Things sure have changed since Mildred and her husband started in the newspaper business.

"We used to have to send our pictures to Ord, Neb.," Heath explained. "I don't know whether you know where it is or not. but it's a long way and have them engraved to put in the paper."

But what hasn't changed, is that Mildred is still behind her desk at the "Beacon-Observer".

"I do enjoy the work and I enjoy people," she said.

She's been honored as Nebraska's oldest worker, but that was a decade ago.

"I'm supposed to be the oldest working person in Nebraska, or in the United States. I've already been awarded 10 years ago in Nebraska."

Mildred has been working for 70 years at the Overton newspaper, which she helped establish.

And with all those years covering the community, everyone in Overton knows her.

"Mildred has just always been in Overton, always been the newspaper lady in Overton," said resident Glenn Olnstead, "Nice lady. Always out and about asking if we have news."

"Everybody calls me by my first name out on the street when I go and get and things, so people know me," Heath said.

What they don't know is when she will retire.

"As long as I'm needed like I am now and I can do it well, I'll be staying with it," she said.

"I guess that's what small-town America might be or should be is people like Mildred, works hard and works for a lot of years," Olnstead said.

Mildred and her husband started the "Beacon-Observer" in 1938, after both working at another paper.

Now Mildred's son-in-law owns the "Observer" and her granddaughter works as editor.

Mildred still files photos, answers the phone and makes calls for stories.

http://www.kolnkgin.com/home/headlines/27247379.html

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C'est même probablement le cas d'un grand nombre de pays, comme ici, en Suisse. L'immense différence est que l'argent existe. J'économise aujourd'hui pour mes vieux jours (dans le cadre des 2e et 3e "piliers"). Ok, je ne peux pas toucher ce fric comme je le souhaite en attendant la retraite, mais il n'empêche qu'il existe aujourd'hui et pour moi et que je n'ai pas besoin de prier pour que les gens cotisent correctement au moment de prendre la retraite.

ça a l'air pas mal le système suisse.

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ça a l'air pas mal le système suisse.

C'est importable en France en plus… Et ça peut être appliqué, outre aux retraites, à la santé, ou à l'éducation, sans provoquer une révolution.

Parce que bon, en France, faire un truc à la Khadafi, c'est pas non plus évident :icon_up:

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C'est importable en France en plus… Et ça peut être appliqué, outre aux retraites, à la santé, ou à l'éducation, sans provoquer une révolution.

Ouais, bien sûr…

"On va passer à la capitalisation, mes loustics. Serrez les fesses."

Et ceux qui sont à la répartition, actuellement, on fait comment ?

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Les cotisations sociales il y a 40ans étaient sévèrement bien plus faibles qu'aujourd'hui.

Ce n'est pas comparable.

a vérifier.

j'ai l'exemple d'une feuille de salaire de 1971 où un salaire brut de 1350 francs subissait un prélèvement vieillesse de 40,50 francs (part salarié uniquement) .

A cette époque les cotisations patronales ne figuraient pas sur les feuilles de salaire.

Il faudrait ramener ces sommes libellés en francs à leur valeur actuelle en euros pour comparer.

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Ouais, bien sûr…

"On va passer à la capitalisation, mes loustics. Serrez les fesses."

Et ceux qui sont à la répartition, actuellement, on fait comment ?

Santé :tu déshabilles progressivement la sécurité sociale en réduisant les cotisations et en réduisant les remboursements. Tu favorises le développement des mutuelles privées (mesures incitatives, réorientation des assujettis à la sécu vers des caisses privées, lois comme quoi les entreprises doivent prendre des conventions collectives auprès de la mutuelle de leur choix…) et en 10 ans la transition est faite. Tu peux ensuite choisir de laisser un embryon de Sécurité Sociale pour les besoins vitaux, ou pas… selon ta volonté politique

Retraite : tu t'arrange pour calculer au pro rata de ce que quelqu'un a déjà cotisé une retraite assurée par l'état, puis tu réduis progressivement les cotisations en encourgeant les fonds de pension. Par exemple quelqu'un qui a cotisé 20 sous le régime actuel puis 10 ans sous le régime de transition (deux fois moins de cotisations) puis 10 ans sans cotiser aura une retraite assurée par l'état de 5/8 de la retraite initialement prévue par le régime actuel. Le reste, il complète avec son épargne.

Education : tu transfères aux collectivités locales (principe de subsidiarité) la gestion financière et administrative des écoles publiques. Tu supprimes les subventions aux écoles privées pour les redistribuer dans l'école publique.

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a vérifier.

j'ai l'exemple d'une feuille de salaire de 1971 où un salaire brut de 1350 francs subissait un prélèvement vieillesse de 40,50 francs (part salarié uniquement) .

A cette époque les cotisations patronales ne figuraient pas sur les feuilles de salaire.

Il faudrait ramener ces sommes libellés en francs à leur valeur actuelle en euros pour comparer.

C'était 3% à l'époque, c'est 6.65% aujourd'hui (uniquement part salariale).

Et il me semble bien que les charges patronales ont augmenté bien plus vite que les charges salariales.

Retraite : tu t'arrange pour calculer au pro rata de ce que quelqu'un a déjà cotisé une retraite assurée par l'état, puis tu réduis progressivement les cotisations en encourgeant les fonds de pension. Par exemple quelqu'un qui a cotisé 20 sous le régime actuel puis 10 ans sous le régime de transition (deux fois moins de cotisations) puis 10 ans sans cotiser aura une retraite assurée par l'état de 5/8 de la retraite initialement prévue par le régime actuel. Le reste, il complète avec son épargne.

Et tu fais comment pour que l'Etat paye les pensions de retraite publique si les gens ne cotisent plus ?

Uniquement pour le régime général, il faut 95 milliards en 2008 pour payer les pensions.

page 17 : http://www.securite-sociale.fr/chiffres/cc…/ccss200806.pdf

Pour donner un ordre d'idée, c'est plus d'1/3 des recettes de l'Etat, quasiment 80% des recettes de la tva (120milliards).

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Et tu fais comment pour que l'Etat paye les pensions de retraite publique si les gens ne cotisent plus ?

Uniquement pour le régime général, il faut 95 milliards en 2008 pour payer les pensions.

page 17 : http://www.securite-sociale.fr/chiffres/cc…/ccss200806.pdf

Pour donner un ordre d'idée, c'est plus d'1/3 des recettes de l'Etat, quasiment 80% des recettes de la tva (120milliards).

Tu maintiens les parts patronales jusqu'à temps que plus personne ne soit assujetti au régime général. Et tu les réduits progressivement tous les ans, quand le nombre de personnes ayant cotisé au régime général diminue. Et les premières années, tu fais les choses de la manière la plus transitoire possible : ça a de toute façon un coût direct pour l'Etat, puisqu'il arrête de percevoir alors qu'il doit continuer à payer pendant une certaine période.

Pour ça l'Etat peut vendre tous ses parts dans les entreprises côtées (EDF, Areva, ADP, GDF/Suez, France Telecom, CNP…) pour un total de 200 milliards d'€, dans les entreprises publiques non côtées (Poste, Française des Jeux…) et dans les entreprises publiques (Caisse des dépôts, France Télévision…)

En tout ça doit bien faire quelque chose comme 400 Md d'€. Vendus au fur et à mesure de la diminution des parts salariales, l'Etat aura de moins en moins besoin du produit de ces ventes puisque les pensions versées par l'Etat diminueront d'année en année.

Et puis tout ça, ça fait partie d'une politique générale de réduction des coûts de l'Etat : moins de fonctionnaires, moins d'armée (Armée Européenne, toussa)…

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Uniquement pour le régime général, il faut 95 milliards en 2008 pour payer les pensions.

La secu verse les retraites le 9 du mois .

Il parait que c'est, de loin, le plus gros virement bancaire qui existe.

Et tu fais comment pour que l'Etat paye les pensions de retraite publique si les gens ne cotisent plus ?

Tu fais pareil que lorsque tu vends une entreprise. L'acheteur doit reprendre tout le monde.

Par exemple, tu vas voir Mr De Castries (le PDG d'AXA) et tu lui demandes si ça l'interesse de prendre la place de l'URSSAF pour collecter les cotisations et de la CNAV pour les gérer.

Comme il va être intéréssé tu lui propose alors le deal.

S'il est d'accord, il s'engage à reprendre tout le monde (nouveaux cotisants,anciens cotisants et retraités).

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La secu verse les retraites le 9 du mois .

Il parait que c'est, de loin, le plus gros virement bancaire qui existe.

Tu fais pareil que lorsque tu vends une entreprise. L'acheteur doit reprendre tout le monde.

Par exemple, tu vas voir Mr De Castries (le PDG d'AXA) et tu lui demandes si ça l'interesse de prendre la place de l'URSSAF pour collecter les cotisations et de la CNAV pour les gérer.

Comme il va être intéréssé tu lui propose alors le deal.

S'il est d'accord, il s'engage à reprendre tout le monde (nouveaux cotisants,anciens cotisants et retraités).

Et qui accepterait de reprendre une entreprise qui fait faillite et qui n'existe que parce que les gens sont obligés d'y cotiser et dans le même temps, on propose de faire en sorte que les gens ne soient plus obligés.

Sinon, remplacer un monopole public par un monopole privé, j'ai du mal à voir le gain de liberté.

Si c'est AXA qui reprend la sécu, il va bien sur réduire les pensions, et se fera un bon petit profit sur le dos des citoyens.

Tu maintiens les parts patronales jusqu'à temps que plus personne ne soit assujetti au régime général. Et tu les réduits progressivement tous les ans, quand le nombre de personnes ayant cotisé au régime général diminue. Et les premières années, tu fais les choses de la manière la plus transitoire possible : ça a de toute façon un coût direct pour l'Etat, puisqu'il arrête de percevoir alors qu'il doit continuer à payer pendant une certaine période.

Pour ça l'Etat peut vendre tous ses parts dans les entreprises côtées (EDF, Areva, ADP, GDF/Suez, France Telecom, CNP…) pour un total de 200 milliards d'€, dans les entreprises publiques non côtées (Poste, Française des Jeux…) et dans les entreprises publiques (Caisse des dépôts, France Télévision…)

En tout ça doit bien faire quelque chose comme 400 Md d'€. Vendus au fur et à mesure de la diminution des parts salariales, l'Etat aura de moins en moins besoin du produit de ces ventes puisque les pensions versées par l'Etat diminueront d'année en année.

Et puis tout ça, ça fait partie d'une politique générale de réduction des coûts de l'Etat : moins de fonctionnaires, moins d'armée (Armée Européenne, toussa)…

J'ai essayé de faire un modèle actuariel de cela pour LC. Est-ce que tu voudrais y participer ?

C'est 460euros de versement et 1385 de pension.

J'ai calculé dans excel une capitalisation de 460*12/an à 4% sur 40 ans, ça fait 545ke

puis, sur 20ans, j'ai continué à capitaliser à 4%, mais en retirant 1385*12/an

à la fin, il reste 115ke.

grosse boulette.

à la fin, il reste 680ke.

Sinon, j'ai essayé un autre calcul, incluant une réévaluation des salaires et de la pension cnav.

En prenant 1.5% par an, un départ à 460e*12/an de cotisation et 1385*12/an de pensions et 4% d'intérêt, j'arrive à 440k de reste en faveur de la capitalisation.

Pour info, ça fait 822e de cotisation à 40ans de cotisations, et une pension débutant à 2500e (année 41) et finissant à 3300e (année 60).

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Invité jabial
Toute la sociale démocratie en une seule phrase, préférer être sur d'être volé par des étrangers pour d’autres étrangers que d'avoir peut être à soutenir sa propre famille.

+ 10 000

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Et puis tout ça, ça fait partie d'une politique générale de réduction des coûts de l'Etat : moins de fonctionnaires, moins d'armée (Armée Européenne, toussa)…

Ah bah évidemment si tu fais tout d'un coup ce qui n'a pas été fait depuis 30 ans, c'est sûr que … tu obtiens tout le monde dans la rue. Et comme en France, tout se termine toujours par des chansons révolutions, on est assez loin de ton postulat de départ qui devait amener la répartition à disparaître au profit de la capitalisation sans mettre le pays à feu et à sang.

Cela fait 30 ans que les politiques français auraient dû s'y mettre pour le faire sans trop de douleurs, et le point de non-retour fut atteint probablement courant 95. Maintenant, tout ce qu'ils font ne changera pas la donne.

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Ah bah évidemment si tu fais tout d'un coup ce qui n'a pas été fait depuis 30 ans, c'est sûr que … tu obtiens tout le monde dans la rue. Et comme en France, tout se termine toujours par des chansons révolutions, on est assez loin de ton postulat de départ qui devait amener la répartition à disparaître au profit de la capitalisation sans mettre le pays à feu et à sang.

Cela fait 30 ans que les politiques français auraient dû s'y mettre pour le faire sans trop de douleurs, et le point de non-retour fut atteint probablement courant 95. Maintenant, tout ce qu'ils font ne changera pas la donne.

Je suis sûr que c'est possible…. D'abord, tu commences vicieusement, tu réduits tout un peu partout, tu fais monter les mutuelles privées, tu supprimes des postes, tu lâches du lest en faisant une ou deux mesures "Sociales" : genre tu crées un "Office National de la Gestion des Refuges pour SDF, avec un bon budget" et tu mènes une politique d'immigration plutôt ouverte. Tu montres l'exemple en réduisant les frais de fonctionnement de l'Etat : supprime les privilèges ministériels (appart de fonction toussa…).

Tu vends en douce des parts dans des entreprises publiques (EDF 78% —> 75% —>70%—>), tu privatises des sociétés non stratégiques type française des jeux, france télévision, caisse des dépôts…

Et boum, vers la fin de ton mandat, alors que les gens sont habitués, tu te la joues Thatcher, tu fais passer toutes les grosses pilules d'un coup, en t'assurant que ta majorité votera tes lois… Pour ça tu leur promets monts et merveilles, des super postes, tu mènes la plus grosse entreprise d'ass-licking de tous les temps.

Ensuite tu te retires de la vie politique, parce que c'est même pas la peine d'essayer de te représenter.

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Et boum, vers la fin de ton mandat, alors que les gens sont habitués, tu te la joues Thatcher, tu fais passer toutes les grosses pilules d'un coup, en t'assurant que ta majorité votera tes lois… Pour ça tu leur promets monts et merveilles, des super postes, tu mènes la plus grosse entreprise d'ass-licking de tous les temps.

Ensuite tu te retires de la vie politique, parce que c'est même pas la peine d'essayer de te représenter.

Grave erreur. C'est au début du second mandat que tu lances la sauce.

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Grave erreur. C'est au début du second mandat que tu lances la sauce.

Ouais, mais c'est compter sur ta réélection.

Si t'es pas réélu, et que c'est un collectiviste qui passe, il va effacer tous les petits trucs que t'as fait.

Non, je pense que c'est faisable en 1 mandat.

Si en même temps que tout ça, t'arrives à combler le déficit, que t'as un peu de bol parce que la conjoncture est pas trop mauvaise et que t'évites de t'en prendre trop vite aux enseignants/SNCF/pêcheurs/agriculteurs, ça devrait passer. Le reste suivra

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[..;] en 10 ans la transition est faite. […]

Ce qui suppose une volonté politique continue durant 10 ans (c'est à dire beaucoup plus qu'un même parti au pouvoir).

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Tiens, Bob Barr a décidé de participer à ce fil (NB: "Social Security" aux US, c'est les retraites):

BARR: The dirty little secret about social security

The problem can be solved

Bob Barr

Tuesday, September 2, 2008

OP-ED:

I am frustrated by the refusal of Sens. John McCain and Barack Obama to adequately confront Social Security's looming fiscal crunch. The United States faces a demography-driven crisis of entitlement spending.

Medicare is in the worst shape, but Social Security alone has $15.8 trillion in unfunded liabilities. The natural temptation is to do nothing, but the longer we wait, the bigger will be the shortfall and the more difficult it will be to reform the system.

Unfortunately, we can't get by hoping to save a little money elsewhere. The national debt is $9.5 trillion and next year's deficit will run a half trillion dollars.

Social Security was sold as social insurance, but benefits are neither legally guaranteed nor set aside in income-earning accounts. The "trust fund" is pure fiction, a public relations cover for a "pay-as-you-go" system.

The nation's roughly 80 million Baby-Boomers have begun to retire and Social Security will be out of money in 2017. The "trust fund" is empty. Earlier this year, Moody's Investors Services announced that it was considering downgrading federal bonds because of the coming entitlements tsunami.

Even if there is money to pay Social Security's promised benefits, recipients would receive far less than they could earn in a private system. Nor would they own the principal, like any normal investment.

The "rate of return" (ROR), counting Social Security taxes as an investment, has been steadily falling. According to the Social Security Administration, five years ago, most low-to medium-income beneficiaries, other than one-earner couples, were receiving less than 2 percent, while most higher earners were below 1 percent or even negative. Other estimates for a steady-state return from Social Security in the future tend towards 1 to 1.5 percent.

In contrast, average annual returns have been stable over time - roughly 7 percent for stocks, 4 percent for bonds, and 5.5 percent for a mixed portfolio. Private investments yield a better return than Social Security even when including notorious downturns, such as in 1987 and 1929.

Mr. Obama proposes raising taxes, which may or may not find favor with Mr. McCain, who can't make up his mind. But huge tax increases would be necessary to close the funding gap, and would discourage business investment, job creation and economic growth.

Moreover, tax hikes would target the wrong people. Current beneficiaries are receiving benefits based on paying lower taxes in the past. Future beneficiaries would be forced to pay more even though they already are slated to receive a lower ROR.

Some analysts propose allowing government to invest in the stock market. However, giving government trillions of dollars to invest in private companies would create an enormous opportunity for abuse.

True reform of Social Security requires shifting control of retirement decisions to workers and their families, moving from a government pay-as-you-go system to an individualized system of private accounts. In the long-term, this would expand freedom of choice, increase retiree returns and reduce government expenditures.

Private accounts would not be a jump into the unknown. In 1981, Chile switched from a pay-as-you-go system to private investment accounts. A score of other countries across Asia, Europe, and Latin America have followed Chile's lead.

The principal fiscal challenge arising from private accounts would be the so-called transition cost, which is financing Social Security benefits for current beneficiaries while current workers are shifting tax payments into private accounts. There is no escaping this budget pain.

However, under my proposed reform - with a quick shift to private accounts and phasing new workers out of Social Security entirely - costs peak early and begin to diminish, in contrast to the present system, in which the red ink explodes and never ends.

Benefit cuts are undesirable, but trimming payments is more fair than hiking taxes, which would only exacerbate the system's existing infirmities. First, we should adjust wage indexation, which increases benefits faster than inflation. Second, we should raise the retirement age, since life expectancy has increased by 18 years since 1935.Third, we should consider other benefit adjustments, such as fixing the consumer price index, which overstates the impact of inflation.

Other spending cuts - in corporate welfare, nonessential domestic programs, and military outlays for defending everyone but the U.S. - also will be necessary. If these reductions are insufficient to fully fund the transition, it might be necessary to consider short-term borrowing. Though not desirable, these obligations would be more than counterbalanced by eliminating today's massive unfunded liabilities as a result of moving to a self-funded system.

We can argue about the details of any reform package, but we must act, and we must act soon. The American people deserve to have a retirement system that will provide for them, not bankrupt them.

Bob Barr, a former member of Congress from Georgia, is the Libertarian Party's nominee for president.

http://www.washingtontimes.com/news/2008/s…ocial-security/

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Il y a des pays où il y a une obligation d'épargner à des fonds assez sécurisé pour que les gens se fassent une retraite.

C'est déjà moins pire que le système collectivisé français.

Cela dit, les retraites gérées par des organismes privés, l'actualité, hélas, nous démontre qu'il faut être extrèmement méfiant.

source Reuters 03/09/2008

L'autorité américaine de régulation des marchés boursiers a annoncé mercredi avoir engagé des poursuites contre deux courtiers de Wall Street qu'elle accuse d'avoir escroqué des clients pour plus de un milliard de dollars

La Securities and Exchange Commission (SEC) les soupçonne d'avoir cherché à obtenir des commissions élevées en "achetant sans autorisation pour plus de 1 milliard de dollars des [titres] liés aux crédits immobiliers à risque" adossés à des hypothèques. Julian Tzolov et Eric Butler sont accusés "d'avoir floué leurs clients en leur faisant croire" que ces titres étaient un investissement "liquide et sans risque"

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