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Nous sommes tous anarcaps sans le savoir


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non mais je veut dire potentiellement ca peut effectivemment y ressembler fortement mais de facto j'ai comme un doute sur la capacité du plus grand nombre à subitement vivre hors de tous conditionnement social mécanique :icon_up:

faut pas se leurrer,au final nombreux sont ceux qui choisirons un simili état,dont les opinions politiques seront pt'et d'avantage a la carte…ce qui me semble pas plus mal au final.

Oui, mais donc l'anarcapie n'a jamais existé, c'est bien pourquoi il est on ne peut plus pertinent de s'interroger sur son éventuelle efficacité. Et selon moi l'anarcapie (véritable ?) amènera forcément vers une forme de gouroutisation. La phrase que relève RH va justement dans ce sens (et je le laisse se débrouiller avec son histoire de gnose :mrgreen: )

bref,donc pour revenir au suje tun liberal conservateur c'est donc juste un anarcap' minarchiste de droite ou ya aut' chose?

est il pour imposer l'etat,si oui en quoi est il libéral? :doigt:

Je dirais que suis conservateur parce que libéral (mais en ayant fait le chemin inverse). Enfin l'état c'est large comme description. Il y a principalement des états nations désormais mais ça n'a pas toujours été le cas.

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bref,donc pour revenir au suje tun liberal conservateur c'est donc juste un anarcap' minarchiste de droite ou ya aut' chose?

est il pour imposer l'etat,si oui en quoi est il libéral? :icon_up:

Je crois que le schisme que tu ne comprends pas (en disant que les libéraux non anarcapiens n'ont pas fait leur outing) est celui qui provient de l'acceptation de la réalité concrète en face de son refus et de la volonté de la soumettre à une théorie éthérée.

On entend souvent parler de cohérence à ce propos (plutôt du manque de cohérence de). Je rappelle que nous sommes dans le domaine politique : la gestion de la vie commune. Qui a dit que la vie en commun pouvait être, devait être, était cohérente ? Si même elle l'était qu'est ce qui te fait croire qu'elle est humainement compréhensible ? Si elle est compréhensible, qu'est ce qui me dit que la méthode/la voie pour arriver à un certain résultat (je sais pas la vie dans une société pacifiée par exemple) l'est aussi (compréhensible) ?

Quand tu m'auras convaincu sur tous ses points alors peut être que je consentirais une seconde d'attention au problème de la "cohérence" en politique.

En attendant l'explication catallarchienne d'un Hayek, ou expérimentale d'un Popper, me semblent largement plus satisfaisantes, intéressantes et éclairantes qu'un quelconque système axiomatique.

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Si tu crois ça, c'est que précisément tu ne comprends pas plus qu'eux la logique de l'anarcapie orthodoxe. Le propriétarisme n'est pas plus l'anarcapisme que l'arianisme n'est le christianisme - c'est, j'ose le dire, une hérésie. Le droit de tuer un intrus est lié à son statut d'agresseur, et certainement pas à une négation des droits de qui est sur la propriété d'autrui. Qui tue une personne qui n'est pas un intrus, y compris sur sa propriété, est un meurtrier qui doit être éliminé.

Je ne t'englobais pas dans mon propos Jabial, j'ai bien compris que le nanarcapisme et l'axiomatisme sont deux animaux bien distincts.

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On entend souvent parler de cohérence à ce propos (plutôt du manque de cohérence de). Je rappelle que nous sommes dans le domaine politique : la gestion de la vie commune.

C‘est là qu’est a mon avis l’erreur d’interprétation du droit axiomatique, ce n’est pas, et ça n’a pas pour but d’être, un système politique.

La notion même de système politique est totalitariste, la gestion de la vie commune ne peut être dictée par un ensemble fini de règles, la complexité intrinsèque de l’individu le rends impossible, a moins de nier et de détruire cette complexité en transformant l’homme en objet.

Par contre, il est possible, et a mon avis souhaitable, d’avoir un méta-système : des règles communes, donc explicitables, sur les cas légitimes d’usage de la force.

Pas sur la vie en société, pas sur l’organisation sociale, pas sur la morale, pas sur le sens du progrès, sur l’usage de la force uniquement.

C’est dans ce cadre très strict que le droit axiomatique a un sens, dans ce cadre très strict que l’on peut souhaiter formaliser, et uniquement dans ce cadre très strict.

Tenter d’en faire plus le transforme en système et en constructivisme, erreur commise par ses ennemis comme par ses amis…

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C‘est là qu’est a mon avis l’erreur d’interprétation du droit axiomatique, ce n’est pas, et ça n’a pas pour but d’être, un système politique.

C'est très exactement pour ça que j'ai bien choisi mes mots et que je n'ai pas parlé de "système politique", j'ai juste dit que nous étions dans le domaine de la politique.

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En attendant l'explication catallarchienne d'un Hayek, ou expérimentale d'un Popper, me semblent largement plus satisfaisantes, intéressantes et éclairantes qu'un quelconque système axiomatique.

La théorie de la connaissance de Popper, progressant par erreurs et corrections successives, est très proche de l'anarchisme, au sens où mis à part ce processus évolutionniste de sélection, il s'agit d'une épistémologie sans critère de vérité définitive. C'est ainsi que je conçois la théorie anarcap, non comme un système clos mais au contraire comme une théorie où "tout est bon", toute évolution possible - ce qui n'implique pas que toute évolution soit souhaitable - et qui pourrait faire coexister librement différents types d'associations politiques. J'en retiens donc essentiellement le caractère catallactique, très éloigné de l'approche géométrique, axiomatique, doctrinaire, ou mystique. D'autre part et c'est peut-être le plus important, bien qu'étant favorable au droit de sécession, je considère l'anarcapie comme un modèle qui n'est pas applicable à court terme pour différentes raisons; mais qui dans l'immédiat peut nous servir de référent pour comprendre les phénomènes politiques qui se déroulent en dehors de l'influence des Etats (comme la mondialisation libérale, les réseaux, les communautés privées etc) ; de même que le mouvement inertiel nous sert de référent pour comprendre la composition des mouvements terrestres.

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Un libéral conservateur, c'est un libéral conservateur, pas un libertarien cryptoanarcap de droite. Non, on n'est pas tous anarcap.

Pour ta deuxième question, on en a déjà parlé ici, le libéralisme (classique) tente de juguler le pouvoir, l'étendue de l'Etat, non de détruire l'Etat.

Partant de là, entre réduire l'Etat et le supprimer, il y a bien plus une différence de qualité que de quantité (entre l'anarcapisme et le libéralisme classique), et c'est ce que certains anarcaps ne comprennent pas en parlant de "pousser la logique du libéralisme jusqu'au bout".

jusqu'ou veulent ils le juguler?

a partir de quand cela est il consideré comme acceptable?

quel est la limite pour eux et pourquoi?

Un libéral conservateur, c'est un libéral conservateur, pas un libertarien cryptoanarcap de droite. Non, on n'est pas tous anarcap.

Pour ta deuxième question, on en a déjà parlé ici, le libéralisme (classique) tente de juguler le pouvoir, l'étendue de l'Etat, non de détruire l'Etat.

Partant de là, entre réduire l'Etat et le supprimer, il y a bien plus une différence de qualité que de quantité (entre l'anarcapisme et le libéralisme classique), et c'est ce que certains anarcaps ne comprennent pas en parlant de "pousser la logique du libéralisme jusqu'au bout".

jusqu'ou veulent ils le juguler?

a partir de quand cela est il consideré comme acceptable?

quel est la limite pour eux et pourquoi?

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Oui, mais donc l'anarcapie n'a jamais existé, c'est bien pourquoi il est on ne peut plus pertinent de s'interroger sur son éventuelle efficacité.
???
Et selon moi l'anarcapie (véritable ?) amènera forcément vers une forme de gouroutisation. La phrase que relève RH va justement dans ce sens (et je le laisse se débrouiller avec son histoire de gnose :doigt: )

au pire ca reviens a la gouruoutisation actuelle non?

au mieux certains en seront liberés :icon_up:

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jusqu'ou veulent ils le juguler?

Pour les minarchistes, jusqu'aux fonctions régaliennes.

a partir de quand cela est il consideré comme acceptable?

Quoi donc ? L'étendue de l'Etat ?

quel est la limite pour eux et pourquoi?

La limite de l'Etat tu veux dire ?

J'ai l'impression que tu poses trois fois la même question. (fois deux en plus !)

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Je crois que le schisme que tu ne comprends pas (en disant que les libéraux non anarcapiens n'ont pas fait leur outing) est celui qui provient de l'acceptation de la réalité concrète en face de son refus et de la volonté de la soumettre à une théorie éthérée.

en effet j'ai du mal a voir.si l'on accepte la réalité comme tu dit on deviens UMP normalement non?

On entend souvent parler de cohérence à ce propos (plutôt du manque de cohérence de). Je rappelle que nous sommes dans le domaine politique : la gestion de la vie commune. Qui a dit que la vie en commun pouvait être, devait être, était cohérente ?
effectivemment,rien,c'est juste que l'histoire nous a montré qu'il serait de bon ton de se mefier des idées manquantes de coherences ou aux présupposés branlantes non?
Si même elle l'était qu'est ce qui te fait croire qu'elle est humainement compréhensible ? Si elle est compréhensible, qu'est ce qui me dit que la méthode/la voie pour arriver à un certain résultat (je sais pas la vie dans une société pacifiée par exemple) l'est aussi (compréhensible) ?
non mais pas la peine d'aller si loin va :mrgreen:
Quand tu m'auras convaincu sur tous ses points alors peut être que je consentirais une seconde d'attention au problème de la "cohérence" en politique.
ha non mais les gens sont libre d'etre incoherents,je ne trouve juste,a titre privé,pas cela convainquant,c'est tout mais ca n'est guere le propos je crois si?
En attendant l'explication catallarchienne d'un Hayek, ou expérimentale d'un Popper, me semblent largement plus satisfaisantes, intéressantes et éclairantes qu'un quelconque système axiomatique.
je lis,je lis,j'ai pas tout finit,la j'attaque hayek,ca prend du temps de lire tous les classiques,je ne suis liberal que depuis 2/3 ans(et me suis tapé locke,rand,bastiat,en ce moment hayek,bientot rothbard)
Pour les minarchistes, jusqu'aux fonctions régaliennes.

j'ai du mal a comprendre en quoi il est libéral de forcer qqn a payer une flat tax pour financer les fonctions réglaiennes :doigt:

si cela n'est pas le point de vue minarhcistes,ces derniers sont donc bien anarcap' ET minarchiste me trompe je?

Quoi donc ? L'étendue de l'Etat ?

La limite de l'Etat tu veux dire ?

oui
J'ai l'impression que tu poses trois fois la même question. (fois deux en plus !)
oui c'est ma specialité depuis que mon pc plante :icon_up:
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j'ai du mal a comprendre en quoi il est libéral de forcer qqn a payer une flat tax pour financer les fonctions réglaiennes :icon_up:

Tu viens de dire que tu as lu Bastiat. Tu devrais donc savoir que celui-ci considère l'impôt comme nécessaire, du moment qu'il est juste et non spoliateur.

Pourtant tu ne refuserais pas à Bastiat l'étiquette de libéral.

si cela n'est pas le point de vue minarhcistes,ces derniers sont donc bien anarcap' ET minarchiste me trompe je?

Tu t'embrouilles pour rien. Les minarchistes sont favorables à la flat tax pour financer les fonctions régaliennes de l'Etat. Ce qui n'est pas le cas des anarcaps qui refusent toute légitimité à l'Etat, même cantonné dans ses prérogatives régaliennes.

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Invité jabial
Tu viens de dire que tu as lu Bastiat. Tu devrais donc savoir que celui-ci considère l'impôt comme nécessaire, du moment qu'il est juste et non spoliateur.

Pourtant tu ne refuserais pas à Bastiat l'étiquette de libéral.

C'est parce que Bastiat ne faisait pas la distinction entre impôt et charge. Bien sûr qu'il faudra payer pour avoir des rues entretenues. C'est d'ailleurs la même erreur d'Ayn Rand.

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Tu viens de dire que tu as lu Bastiat. Tu devrais donc savoir que celui-ci considère l'impôt comme nécessaire, du moment qu'il est juste et non spoliateur.

Pourtant tu ne refuserais pas à Bastiat l'étiquette de libéral.

que Bastiat considere l'impot comme juste me fait une belle jambe pour ne rien te cacher :icon_up:

qu'il s'appelle Bastiat ou van drogenbrock ne change rien au propos,il resterais a définir ce qui est juste.

et,de mon point de vue,obliger qqn a payer un impot si il ne souhaite pas bénéficier des avantages qu'ils entrainent ne l'est pas,fonctions régaliennes ou pas non?

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Invité jabial
et,de mon point de vue,obliger qqn a payer un impot si il ne souhaite pas bénéficier des avantages qu'ils entrainent ne l'est pas,fonctions régaliennes ou pas non?

Sans vouloir être méchant, en pratique dans une copro anarcap c'est ce qui va se passer aussi hein. Vidamment on peut toujours virer le syndic mais c'est pas quelque chose qu'un individu peut faire tout seul comme ça. La sécession peut se comprendre dans un régime de souveraineté ; elle n'existe pas dans un régime de corpropriété.

Dans la réalité il y aura toujours des charges et il faudra bien les payer.

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C'est parce que Bastiat ne faisait pas la distinction entre impôt et charge. Bien sûr qu'il faudra payer pour avoir des rues entretenues. C'est d'ailleurs la même erreur d'Ayn Rand.

Dans la pratique d'une minarchie, je ne vois pas la différence.

que Bastiat considere l'impot comme juste me fait une belle jambe pour ne rien te cacher :icon_up:

J'ai dit "du moment qu'il est juste". L'impôt progressif est par exemple injuste.

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ha non mais les gens sont libre d'etre incoherents,je ne trouve juste,a titre privé,pas cela convainquant,c'est tout mais ca n'est guere le propos je crois si?

Le problème est que tu ne peux pas diviser le monde en "cohérent/incohérent". La réponse (dans le domaine du politique, mais c'est aussi vrai en physique - ça s'appelle le modèle standard et on sait bien qu'il y en aura d'autres après - et même dans une certaine mesure en math) "jusque là ça va" est une réponse valable dont on se fout de la cohérence. On n'apporte des réponses définitives et closes (capturables par une axiomatique) que sur des problèmes simplets.

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Sans vouloir être méchant, en pratique dans une copro anarcap c'est ce qui va se passer aussi hein. Vidamment on peut toujours virer le syndic mais c'est pas quelque chose qu'un individu peut faire tout seul comme ça. La sécession peut se comprendre dans un régime de souveraineté ; elle n'existe pas dans un régime de corpropriété.

Dans la réalité il y aura toujours des charges et il faudra bien les payer.

bien sur mais une co-proprieté c'est ou un rassemblement de proprietés privées,ou une proprieté qui est possedée par plusieurs,en cas de desaccord,comme un héritage,la proprieté risque d'etre scindée a priori non?

je veut dire,deja aujourd'hui peu de choses obligent qqn a etre en coprorpieté avec des gens qu'il n'a pas choisit un minimum.en anarcap a priori…il y aura encore plus de choix.

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Sans vouloir être méchant, en pratique dans une copro anarcap c'est ce qui va se passer aussi hein. Vidamment on peut toujours virer le syndic mais c'est pas quelque chose qu'un individu peut faire tout seul comme ça. La sécession peut se comprendre dans un régime de souveraineté ; elle n'existe pas dans un régime de corpropriété.

Dans la réalité il y aura toujours des charges et il faudra bien les payer.

bien sur mais une co-proprieté c'est ou un rassemblement de proprietés privées,ou une proprieté qui est possedée par plusieurs,en cas de desaccord,comme un héritage,la proprieté risque d'etre scindée a priori non?

je veut dire,deja aujourd'hui peu de choses obligent qqn a etre en coprorpieté avec des gens qu'il n'a pas choisit un minimum.en anarcap a priori…il y aura encore plus de choix.

Le problème est que tu ne peux pas diviser le monde en "cohérent/incohérent". La réponse (dans le domaine du politique, mais c'est aussi vrai en physique - ça s'appelle le modèle standard et on sait bien qu'il y en aura d'autres après - et même dans une certaine mesure en math) "jusque là ça va" est une réponse valable dont on se fout de la cohérence. On n'apporte des réponses définitives et closes (capturables par une axiomatique) que sur des problèmes simplets.

certes mais je ne comprend pas ou tu vas avec cela.

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On n’apporte des réponses définitives et closes (capturables par une axiomatique) que sur des problèmes simplets.

En voila, un argument qu’il est bon (même si simplet n’est pas le terme que j’aurai utilisé) !

C’est la raison pour laquelle il faut des juges, et pas une application formelle et mécanique d’une loi, toute cohérente soit-elle.

Heureusement, l’agression est l’exception, et les cas limites de l’agression sont des exceptions dans les exceptions, avoir une loi qui ne gère pas les exceptions des cas exceptionnels et qui s’en remet a l’arbitraire d’un juge respecté dans ces cas ne me dérange pas.

Je me contente d’un système qui à ‘l’air’ cohérent dans la majorité des cas, même si il n’est pas formellement cohérent, ce qui est en effet illusoire quand on s’intéresse a la complexité du réel, cela n’empêche pas le critère de cohérence d’être utile, même si il n’est pas absolu.

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Oui, mais donc l'anarcapie n'a jamais existé, […]

D'aucuns te répondraient que nous sommes déjà en anarcapie, et qu'une mafia nous rackette en prenant le nom d'Etat. :icon_up:

jusqu'ou veulent ils le juguler?

a partir de quand cela est il consideré comme acceptable?

quel est la limite pour eux et pourquoi?

Jusqu'où c'est nécessaire. :doigt: La limite peut par exemple être définie de manière négative ou positive. De manière négative, c'est l'idée selon laquelle l'Etat doit faire ce pour quoi il est le plus efficace, et seulement ces tâches-là. De manière positive, c'est davantage une vision évolutionniste de l'Etat comme structure ayant passé l'épreuve de l'Histoire, ce qui permet d'induire qu'il doit servir à quelque chose. Dans les deux cas, on aboutit en gros aux missions régaliennes.

Autre manière de voir, plus palo-altienne : l'anarcho-capitalisme est une ultra-solution au problème de la taille de l'Etat.

[…] Les minarchistes sont favorables à la flat tax pour financer les fonctions régaliennes de l'Etat. […]

Ca dépend. Si on peut financer les activités régaliennes d'une minarchie, ou même un Etat libéral classique, sans imposer le revenu, ça me convient aussi. :mrgreen:

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Invité jabial
Dans la pratique d'une minarchie, je ne vois pas la différence.

La distinction anarchie-minarchie n'a de sens que pour éviter une autre troisième forme de déviance, l'extension du domaine de légitimité de l'Etat. Quant à moi, je considère qu'il n'y a pas de différence entre un vrai minarchiste et un anarchiste. Un minarchiste est avant tout un libertarien.

bien sur mais une co-proprieté c'est ou un rassemblement de proprietés privées,ou une proprieté qui est possedée par plusieurs,en cas de desaccord,comme un héritage,la proprieté risque d'etre scindée a priori non?

Non. Tu as déjà vu un immeuble "scindé"? Ce n'est pas possible, les escaliers vont de haut en bas. C'est pareil pour une rue, son entretien a des conséquences sur tout ce qui la borde et sur son amont et son aval. Une copropriété ne peut pas se scinder, pas plus qu'une entreprise d'ailleurs, sauf si les statuts le prévoient.

Bien sûr, en anarcapie il y aura plus d'opportunités de voter avec ses pieds… à un kilomètre de distance, c'est quand même plus sympa que de laisser famille et amis derrière et d'embarquer pour l'Australie orientale.

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Ca dépend. Si on peut financer les activités régaliennes d'une minarchie, ou même un Etat libéral classique, sans imposer le revenu, ça me convient aussi. :icon_up:

Certes. Des idées là-dessus ? En effet, en dehors de la flat tax, je vois pas trop.

La distinction anarchie-minarchie n'a de sens que pour éviter une autre troisième forme de déviance, l'extension du domaine de légitimité de l'Etat. Quant à moi, je considère qu'il n'y a pas de différence entre un vrai minarchiste et un anarchiste. Un minarchiste est avant tout un libertarien.

Minarchiste version Nozick, sans doute.

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Certes. Des idées là-dessus ? En effet, en dehors de la flat tax, je vois pas trop.

Un impôt type TVA ou CSG, à taux faible. Après, l'Etat se finançait bien avant l'invention de l'IR. Et puis peut-être quelques accises (je vais encore me faire écharper).

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En attendant l'explication catallarchienne d'un Hayek, ou expérimentale d'un Popper, me semblent largement plus satisfaisantes, intéressantes et éclairantes qu'un quelconque système axiomatique.

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La théorie de la connaissance de Popper, progressant par erreurs et corrections successives, est très proche de l'anarchisme, au sens où mis à part ce processus évolutionniste de sélection, il s'agit d'une épistémologie sans critère de vérité définitive. C'est ainsi que je conçois la théorie anarcap, non comme un système clos mais au contraire comme une théorie où "tout est bon", toute évolution possible - ce qui n'implique pas que toute évolution soit souhaitable - et qui pourrait faire coexister librement différents types d'associations politiques. J'en retiens donc essentiellement le caractère catallactique, très éloigné de l'approche géométrique, axiomatique, doctrinaire, ou mystique. D'autre part et c'est peut-être le plus important, bien qu'étant favorable au droit de sécession, je considère l'anarcapie comme un modèle qui n'est pas applicable à court terme pour différentes raisons; mais qui dans l'immédiat peut nous servir de référent pour comprendre les phénomènes politiques qui se déroulent en dehors de l'influence des Etats (comme la mondialisation libérale, les réseaux, les communautés privées etc) ; de même que le mouvement inertiel nous sert de référent pour comprendre la composition des mouvements terrestres.

:icon_up:

Je pense que la philosophie a quand même une place dans la découverte (axiomatique) du droit mais on arrive très vite à la limite d'un usage à priori de la raison, bien plus vite que ne le pense Rothbard qui manque de prudence à mon avis.

Une fois compris que le Droit n'est PAS révélé et qu'il ne s'invente PAS mais qu'il se découvre, il reste 3 gros problèmes au moins pour une nouvelle idée de rêgle.

  1. Il faut tester la nouvelle idée.
  2. L'énoncer sous une forme générale si elle est jugée bonne.
  3. La répandre et donc la confronter aux autres solutions.

Au seins d'institutions jusnaturalistes, le spécialiste de la découverte du droit est le juriste lors d'un procés ,juge, avocats des parties, juges d'appel.

Tester dans ce cas d'une nouvelle idée ne nécessite pas au préalable de la répandre ou très peu, pour la faire accepter, c'est le rôle des attendus, voir peut-être l'un des rôles du jurys et de l'aspect public du procès.

Le test se fait sous contrôle et est appliqué à un cas précis après débat sur des faits aussi bien établis que possible.

La généraliser n'est pas forcément le plus dur, mais il faut qu'elle soit comprise/connaissable de toute personne (idéalement) concernée par elle (usage des maximes romaines).

Répandre des idées à plus grande échelle est une question qui relève elle même de la nature humaine ET, répandre une idée de règle est une condition nécessaire pour qu'elle acquière le statut de norme.

(La propagande ne pouvant par ailleurs ne diffuser que des idées extrêmement simplistes et par conséquent, largement fausses qui conviennent parfaitement aux dictateurs.)

Hayek et Léoni entre autres discutent pertinemment de ces questions. Pas Rothbard (enfin je crois).

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Sans vouloir être méchant, en pratique dans une copro anarcap c'est ce qui va se passer aussi hein. Vidamment on peut toujours virer le syndic mais c'est pas quelque chose qu'un individu peut faire tout seul comme ça. La sécession peut se comprendre dans un régime de souveraineté ; elle n'existe pas dans un régime de corpropriété.

Dans la réalité il y aura toujours des charges et il faudra bien les payer.

Très juste, il y a fort à parier que dans une anarcapie, les copropriétaires comprennent très vite qu'il faille payer des charges pour les parties communes, la sécurité, le trottoire et la route devant, l'entretien du réseau et l'approvisionnement en eau, électricité, gaz, téléphone, internet pour aller forumer sur libéraux.org. :icon_up: , il y a des biens ou des services qu'on ne peut obtenir par soi-même seulement, d'ou la division du travail aussi.

D'autre part, je pense que l'on peut être conservateur comme progressiste en anarcapie pour l'aspect morale personnelle et conduite de sa vie je ne vois pas le problème.

Ce qui me dérange c'est que l'expérience le prouve, conservatisme et progressisme sont davantage les enfants de l'étatisme par la contrainte qu'ils veulent exercer sans cesse sur la vie d'autrui selon leur morale propre en croyant de toute bonne foi qu'ils ont raison sur tout, et que les autres doivent faire de même, sous peine soit d'être traités de fachos capitalistes pour les uns, soit de cocos libertaires sans morale pour les autres. Le conservatisme et le progressisme ne se sont jamais aussi bien portés que quand l'état se portait bien.

Pour le reste, la définition de conservateur, c'est un pot-pourri.

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Ce qui me dérange c'est que l'expérience le prouve, conservatisme et progressisme sont davantage les enfants de l'étatisme par la contrainte qu'ils veulent exercer sans cesse sur la vie d'autrui selon leur morale propre en croyant de toute bonne foi qu'ils ont raison sur tout, et que les autres doivent faire de même, sous peine soit d'être traités de fachos capitalistes pour les uns, soit de cocos libertaires sans morale pour les autres. Le conservatisme et le progressisme ne se sont jamais aussi bien portés que quand l'état se portait bien.

Position relativiste, on en a déjà discuté :

Si tu affirmes que toutes les morales se valent, alors soit tu admets qu'une morale qui s'impose de force en vaut bien une autre, et donc il y a rien à en dire, soit tu dis qu'imposer sa morale aux autres c'est *mal* et que donc il faut l'empêcher … et se faisant saboter tout seul ta position, puisque ça revient à *imposer ta morale relativiste aux autres*.

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Position relativiste, on en a déjà discuté :

Si tu affirmes que toutes les morales se valent, alors soit tu admets qu'une morale qui s'impose de force en vaut bien une autre, et donc il y a rien à en dire, soit tu dis qu'imposer sa morale aux autres c'est *mal* et que donc il faut l'empêcher … et se faisant saboter tout seul ta position, puisque ça revient à *imposer ta morale relativiste aux autres*.

Je comprends bien ce que tu veux dire et ce que cela implique, ce faisant il existe peut-être bien une morale universelle minimaliste qui s'impose à tout le monde: tu ne dois pas tuer, ni agresser, ni menacer, ni voler , avec les conséquences en terme de responsabilité que cela implique, il me semble que la plupart des gens partagent cette morale. Le problème est peut-etre lié à la lecture et à l'interprétation de cette morale universelle minimaliste.

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