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Le filtrage du web annoncé par l'Élysée


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C'est un truc qui m'a toujours frapé. les gauchos de tous poils passent leur temps à essayer d'avoir des réglementations de tous poil avec un succes modéré.

Mais quad il s'agit d'artistes, de musique d'audiovisuel, ect.. on a une mobilisation hystérique du pouvoir politique et des accords internationaux en veux-tu en voilà.

ça et les subventions à la presse, décidément le monde politique soigne sa com.

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  • 3 weeks later...
  • 5 weeks later...
Invité rogermila

La Chine montre l'exemple.

Le gouvernement chinois accentue son contrôle sur les cafés Internet.

Dans plusieurs villes du pays, les internautes doivent désormais passer leur carte d'identité dans un lecteur magnétique afin d'avoir accès au web.

Les données individuelles, qui sont contenues dans une puce intégrée à la pièce d'identité, sont ainsi transmises à un centre de contrôle qui peut vérifier les sites visités par l’internaute.

http://www.liberation.fr/monde/0101643694-…ercafes-chinois

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Invité rogermila

Coté UMP, on peut s'attendre, après cette déclaration ministérielle, suite à l'affaire Woerth/ Bettencourt, à ce que les politiques proches de ce parti cherchent à obtenir davantage de controle sur le contenu des pages web.

François Barouin a assuré que le ministre n'avait aucun pouvoir sur les enquêtes fiscales et ne s'intéressait pas aux procédures.

"Les journalistes ne comprennent pas le fonctionnement" des services fiscaux, a-t-il déploré, accusant "les journaux en manque de ventes" d'avoir monté en épingle cette affaire.

Il a également dénoncé "les tribunaux qui se créent sur Internet"

http://www.lemonde.fr/politique/article/20…#ens_id=1373579

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Faut bien un bout de disque pas crypté pour booter.

Ben dans ce bout de disque (ou même dans le BIOS FLASH) tu colles un hyperviseur.

Oui.

Seul mon /boot n'est pas crypté, quelqu'un ayant accès physique à mon ordi peut effectivement le modifier.

Il y a plusieurs solutions : détecter les aspects atteintes physiques (obligation d'éteindre mon ordi par exemple ; ça devrait être suffisant pour m'alerter). J'ai aussi une webcam qui uploade toute ce qui se passe chez moi quand je ne suis pas là :icon_up:

Ensuite, avoir une clé USB bootable que l'on a toujours sur soi, qui vérifie que /boot est signé. Ça, je n'ai pas encore fait.

J'ai quand même constaté que OpenBSD ne supporte pas vraiment de full-disk encryption… un comble.

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Il me semble que l'Etat va profiter des vacances pour commencer de mettre ne place le filtrage du web. Cela m'a conduit à écrire la page :

Censure sur Internet : La France bientôt pire que la Chine?

http://www.orvinfait.fr/censure_sur_intern…e_la_chine.html

A partir du 1 juillet 2010 les joueurs de poker français ont interdiction de jouer de l'argent avec des étrangers en raison de la mise en place de l'offre légale française. Des joueurs de poker professionnels ont quitté la France. Ceux qui ne partiraient pas n'ont plus qu'à se reconvertir. Pour soi-disant éviter l'addiction aux jeux il semble qu'il ne soit pas possible de réaliser de gains sur le long terme avec le système français. Peut-on encore appeler cela du poker?

l'Hadopi semble également se mettre en place cet été chez certains fournisseurs d'accès Internet. D'autres font de la résistance.

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[…]

A partir du 1 juillet 2010 les joueurs de poker français ont interdiction de jouer de l'argent avec des étrangers en raison de la mise en place de l'offre légale française. Des joueurs de poker professionnels ont quitté la France. Ceux qui ne partiraient pas n'ont plus qu'à se reconvertir. Pour soi-disant éviter l'addiction aux jeux il semble qu'il ne soit pas possible de réaliser de gains sur le long terme avec le système français. Peut-on encore appeler cela du poker?

l'Hadopi semble également se mettre en place cet été chez certains fournisseurs d'accès Internet. D'autres font de la résistance.

Sur le sujet:

Après les paris sportifs, c'est au tour du poker en ligne d'être régulé, au grand dam des joueurs.

Le milieu amateur et professionnel du poker gronde à quelques heures de la légalisation du marché français, estimé à 300 millions d'euros de chiffre d'affaires. Au point que certains joueurs professionnels ont décidé de s'expatrier pour préserver leurs revenus, qui peuvent s'élever à plusieurs milliers d'euros.

Deux points de la loi attisent en particulier la colère des joueurs expérimentés : l'impossibilité de jouer avec des étrangers et la nouvelle taxation étatique. Le texte prévoit en effet que les joueurs français ne pourront jouer que sur les sites certifiés par l'Autorité de régulation des jeux en ligne, l'Arjel. Exit donc les parties sur les sites étrangers. Ces derniers, s'ils souhaitent exercer en France, doivent ouvrir un site réservé au marché français, puis obtenir l'agrément de l'Arjel. Joueurs français et étrangers ne peuvent donc plus se mélanger.

"STOPPER L'AMÉLIORATION DU NIVEAU DES JOUEURS FRANÇAIS"

"L'Etat français vient de m'enlever ce qu'il y avait de plus beau dans le poker. Alors que je faisais des parties endiablées contre des Américains, des Allemands, des Chinois… Tout cela est fini et c'est bien triste !", se désole Maxime, un joueur de 18 ans.

Mais les conséquences de cette séparation des joueurs vont bien plus loin. Qui dit moins de joueurs dit moins de mises, donc des tables moins intéressantes. "Le jeu principal auquel je joue [Pot Limit Omaha] n'est pas le jeu le plus joué, et ne sera probablement presque pas joué sur les sites franco-français, car peu populaire en France, explique Matthieu, étudiant. De plus, les limites, c'est-à-dire l'enjeu financier, avec lesquelles je joue seront probablement trop hautes pour que je puisse avoir des adversaires français." Actuellement, Matthieu peut verser jusqu'à 1 000 euros par partie.

"Je pense qu'il sera difficile de trouver suffisamment de joueurs aux tables correspondant aux enjeux financiers auxquels je suis habitué, ce qui affecterait fortement mes revenus", confirme Sébastien, joueur professionnel depuis trois ans, qui pointe une autre conséquence de long terme : "La popularité du poker en France est récente, et les joueurs français ont la réputation, notamment auprès des Américains, d'être le plus souvent des adversaires au niveau assez faible. L'impossibilité de se confronter aux joueurs de tous les pays lors des cash games et des tournois va stopper net l'amélioration du niveau général des joueurs français, qui commençait à se faire sentir."

UNE TAXATION REMISE EN QUESTION

L'autre grande source d'inquiétude est la taxation que l'Etat français va mettre en place sur les parties de poker. "Les professionnels n'étaient pas contre le principe d'une taxe. Elle est juste très mal faite", explique Vincent, joueur depuis six ans, passé professionnel il y a quelques mois.

Plutôt que de taxer les sites ou les bénéfices des joueurs, le législateur a choisi de prélever un pourcentage sur chaque mise, fixé pour le moment à 2 % dans la limite d'un euro par mise. Sur le papier, cela ressemble à la commission – dite rake – que prélèvent les sites de poker en ligne, située en moyenne à 4 % dans la limite de trois dollars par mise. Mais selon les projections des joueurs, cela devrait faire baisser drastiquement les gains, voire même les empêcher de gagner de l'argent.

Les revenus issus du poker sont en effet très fluctuants et il faut jouer beaucoup et bien pour espérer en vivre, comme Florent, professionnel émargeant à 8 000 dollars de gains par mois. "Il faut comprendre que le poker est un jeu où il y a une toute petite chance de gain, souligne Vincent. Sur une table à 100 dollars l'entrée, un bon joueur va gagner au mieux 10 dollars de l'heure." La hausse de près de 40 % du prélèvement (rake et taxation) devrait donc baisser mécaniquement le bénéfice du joueur, jusqu'à l'annuler pour les petits joueurs. D'autant plus que le texte prévoit de prélever aussi la taxe avant le flop, c'est-à-dire avant que trois cartes ne soient dévoilées, alors que les sites ne prennent leur commission qu'après le flop. La taxation s'exerce donc dès les premières mises du jeu.

EXPATRIATION DES PROFESSIONNELS

"Les personnes responsables de cette loi ne comprennent pas que ce qui rapporte le plus à la salle de poker en ligne sont les joueurs réguliers, ceux qui jouent sur vingt tables tous les jours", s'inquiète Gilles. "Les commissions versées représentent pour beaucoup plus que leurs gains réels. C'est pourquoi beaucoup de joueurs professionnels vivent du rakeback, c'est-à-dire la part des commissions reversées par la salle en ligne aux joueurs en remerciement de leur fidélité." Grâce au rakeback, le joueur récupère 25 à 40 % de la commission qu'il a versée au site Internet. Un remboursement partiel non négligeable pour les professionnels.

David, qui vit exclusivement du poker, a ainsi obtenu 21 000 dollars de rakeback depuis début janvier, auxquels doivent s'ajouter 33 000 dollars de gains, soit un revenu mensuel moyen de 8 500 dollars. Or, la législation française interdit cette pratique. "Ce qui revient à rendre encore plus difficile d'envisager de gagner de l'argent en jouant au poker", affirme Sébastien.

Que vont donc faire les joueurs professionnels, et tout ceux qui arrondissent leurs fins de mois grâce au poker ? "Ils vont partir ou employer des moyens détournés pour pouvoir jouer sur les sites étrangers", estime Vincent. "Les deux destinations les plus prisées sont Londres et la Thaïlande, grâce à leur taxation avantageuse."

Certains n'ont pas attendu l'application de la loi pour quitter la France. David, qui vit exclusivement du poker depuis plusieurs années, a choisi la Bulgarie. "Je n'ai pas eu d'autre choix que de m'expatrier à l'étranger en compagnie de ma femme et de mon enfant. Rester en France aurait été pour moi synonyme de la fin de mon activité."

Chloé Woitier

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010…80680_3224.html

Maintenant l'exil des joueurs de Poker, CPEF :icon_up:

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  • 1 month later...
  • 1 month later...
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Miam des ateliers citoyens payés avec nos sous.

http://www.20minutes.fr/article/605137/web…labs-sonder-net

Ces cinq «Labs» ont pour objectif de «produire des analyses» afin d’aider l’Hadopi à être force de propositions en matière d’offre légale sur Internet et de soutien à la création. Dotés d’un budget total de «900.000 à un million d’euros», selon Eric Walter, ces ateliers ont un an pour faire leur preuve. Ils ont également accès à l’enveloppe de 400.000 euros que l’Hadopi réserve à ses études. «C’est un système expérimental», a souligné le secrétaire général de l’Hadopi. L’expérience pourra toutefois être prolongée si le collège de l’institution le juge utile.

Et ooooh tiens on va encore cracher.

Car il reste de nombreuses interrogations en suspens, notamment concernant la sécurisation de sa connexion à Internet. L’Hadopi s’apprête d’ailleurs à lancer un appel d’offre pour «accompagner les utilisateurs» à sécuriser leur connexion.
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HADOPI nous fait rire, mais de moins en moins.

(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2010/10/15/4910-et-lhadopi-pompait (badurl)

pour le RT, c'est celui-là : http://twitter.com/_h16/status/27428703240

Examinons attentivement les arguments proposés sur son blog par Mme Marland-Militello, dont le nom fait penser à Minitello et n’explique qu’en partie son amour foudroyant pour une idée rance et dépassée. Dès les premières phrases, on comprend que la valise remplie de billet n’est pas lancée innocemment :

Grâce à notre Président de la République, Nicolas SARKOZY, le piratage n’est plus une fatalité.

Eh oui : pour Minitello, le petit Nicolas est un haxxor de première bourre, qui suce le TCP/IP à même le RJ45, et il a déjà commencé à repousser l’hydre du piratage hors des frontières du pays avec ses codes (de loi) malicieux.

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  • 3 weeks later...

Hadopi ton univers juridique impitoyable, ou comment je me suis mis grave dedans : http://www.universfreebox.com/article12359.html

C'est juste énorme comment cette sous-loi se fait dégommer un peu plus tous les jours qui passent.

Hadopi : La Cour de Cassation a réfuté la validité juridique de l’e-mail

Dans le cadre de la réponse graduée, Hadopi envoie un message d’avertissement au titulaire de l’abonnement par email via le fournisseur d’accès et réitère cette opération dans un délai de six mois dans le cas du renouvellement des faits.

Or, la Cour de Cassation a remis en cause le principe de validité et de la preuve de l’écrit électronique. Par conséquent, si ces principes sont étendus à la procédure de la Haute Autorité, la première étape de la réponse graduée pourrait être caduque.

Selon PcINpact, la Cour d’appel de Dijon avait admis comme preuve cet émail, mais pas la Cour de cassation. Celle-ci a rappelé les grands principes en la matière, qu’on retrouve dans l’article 1316-4 du code civil : « lorsqu’elle est électronique [la signature] consiste en l’usage d’un procédé fiable d’identification garantissant son lien avec l’acte auquel elle s’attache. La fiabilité de ce procédé est présumée, jusqu’à preuve contraire, lorsque la signature électronique est créée, l’identité du signataire assurée et l’intégrité de l’acte garantie, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État ».

Ainsi, sans signature électronique démontrant l’identité du signataire et l’intégrité du document, l’email ne vaut rien. Par conséquent, la Hadopi pourrait avoir quelques difficultés à calculer le premier délai de 6 mois si elle ne peut prouver l’envoi du premier email, la première étape de la réponse graduée.

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Superbe. Les voilà coincés.

Qui?

http://www.arobase.org/securite/signature-numerique.htm

La signature électronique donne-t-elle une valeur juridique à l'e-mail ?

Oui et non. Adoptée par l'Assemblée Nationale le 29 février 2000 (décrets d'applications parus le 30 mars 2001), la signature électronique donne à l'écrit électronique valeur de preuve au même titre que la feuille de papier. Mais sous réserve de vous adresser à un tiers de confiance (agréé et certifié) qui mettra à disposition les outils que vous utiliserez pour signer (et vous le facturera). En clair, vous n'avez pas trop le choix de la méthode et ne pouvez utilisez de services ou logiciels gratuits. Si vous signez vos messages avec PGP par exemple, ces derniers n'auront pas de valeur juridique.

Bien sûr cela a un coût. Une goutte de plus dans le vase du contribuable. Il y a encore 5 mois de marge. Il n'y en a que presque 7 qui lui sont pris http://www.liberation-fiscale.com/7-mois-p…e-pour-vous.php ça ira

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Certes, mais en attendant, HADOPI ne fait pas signer ses mails (puisqu'ils ne les envoient pas eux-même). Conclusions, ils sont répudiables et falsifiables, donc nuls sur le plan juridique.

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Certes, mais en attendant, HADOPI ne fait pas signer ses mails (puisqu'ils ne les envoient pas eux-même). Conclusions, ils sont répudiables et falsifiables, donc nuls sur le plan juridique.

Devant un tribunal il suffit de dire que rien n'a été reçu. A Hadopi de prouver le contraire s'ils le peuvent. A partir du moment que tu dis l'avoir reçu mais que cela n'a pas de valeur, tu reconnais les avoir reçu et tu peux être poursuivi. C'est ce qui s'est passé avec le permis à point http://www.village-justice.com/articles/pe…andee,6789.html

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Mais vous etes sur que l'email doit absolument etre recu ?

J'avais l'impression que la seule obligation pour le premier email c'etait qu'HADOPI l'envoi, pas qu'il soit recu. Et 6 mois apres c'est la lettre recommandee, mais la encore je ne sais pas si il y a obligation que la lettre recommandee soit recue.

C'est pas evident, dans d'autre cas je sais que si la personne ne recoit pas une lettre recommandee alors celle-ci doit etre donnee en main propre par un huissier, mais pour HADOPI je suis pas sur.

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Mais vous etes sur que l'email doit absolument etre recu ?

J'avais l'impression que la seule obligation pour le premier email c'etait qu'HADOPI l'envoi, pas qu'il soit recu.

Et Hadopi ne peut prouver l'envoi puisqu'il ne signe pas et n'envoie pas (c'est le provider qui envoie). Au mieux, ils peuvent prouver qu'ils ont demandé l'envoi ce qui est différent.

Et 6 mois apres c'est la lettre recommandee,

Oui mais voilà, c'est 6 mois après, ce qui sous-entend une date de début. Si pas de preuve d'envoi, ni de réception, ça peut être 6 mois de plus ou 9 ou 12…

Bref : le foutwâr.

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