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Patrons agressés et sequestrés


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C'est un peu la faute des patrons. Avant il y avait des mecs responsables et qui en avaient, comme Henry Clay Frick ou Jay Gould par exemple. Aujourd'hui il n'y a que des tarlouzes.

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  • 3 weeks later...

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Deux…-bre_filDMA.Htm

Deux dirigeants de Thomson grass valley retenus durant dix heures

Durant près de dix heures, des salariés de Thomson Grass Valley ont retenu le PDG de cette filiale du groupe Technicolor, Christian Delahousse, et la directrice des ressources humaines, au siège de l’entreprise, à Conflans-Saint-Honorine : précisément de 17 h, jeudi, à 3 h du matin ce vendredi. Sur place, se tenait la première réunion du plan de sauvegarde de l’emploi, annoncé par la direction fin mars, qui vise à supprimer 625 postes à travers le monde dont 327 en France. A Rennes, où cette société spécialisée dans le matériel de diffusion pour télévisions et studios de cinéma emploie 400 personnes, ce sont 182 postes qui doivent être supprimés.

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Invité jabial
C'est un peu la faute des patrons. Avant il y avait des mecs responsables et qui en avaient, comme Henry Clay Frick ou Jay Gould par exemple. Aujourd'hui il n'y a que des tarlouzes.

Par hasard ? Parce que c'était-mieux-avant ? Ou bien tout simplement parce que la loi est telle que si on n'est pas une tarlouze, on finit par démissionner ou par se retrouver en tôle ? Il fait quoi, un type qui n'est pas une tarlouze, face à des gars qui jouent l'intimidation ? Plus ça va et plus les emplois sont protégés ; dans ces conditions, il n'y a plus aucun moyen de pression sur les salariés qui soit à la fois légal et crédible. Finalement il est même presque étonnant que la majorité des salariés continuent à jouer le jeu. Ce ne sera probablement plus le cas dans une génération. Si l'impunité persister pour les actions syndicales illégales, elles vont se généraliser et on aura autant de grèves dans le privé que dans le (para)public aujourd'hui. Avec les conséquences économiques qu'on imagine.

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  • 2 months later...

A force de jouer avec le feu, voilà l'arroseur arrosé: les mafieux de la CGT manquent de se faire lyncher par les salariés de GM.

GM Strasbourg : la CGT "prise en otage"

ECO - Trois syndicats sur quatre ont signé ce matin en faveur du projet de reprise de l'usine General Motors Strasbourg par GM Company. Pas la CGT, qui s'oppose aux réductions de coût. "Hors de question d'accepter des reculs sociaux, on voit bien les idées que ça pourrait donner à d'autres employeurs", dit Amar Ladraa, responsable de la CGT métallurgie dans le Bas-Rhin. Dans la foulée de ce refus, au changement d'équipe de début d'après-midi, "la CGT a été prise à partie par l'ensemble des salariés, des ateliers et des bureaux, qui les exhortent à signer", indique Jean-Marc Ruhland, secrétaire CFDT du CE, qui a signé l'accord : "C'est la première fois que je vois ça. J'ai dû intervenir pour calmer quelques têtes brûlées. Ils (les militants de la CGT) ont fait intervenir la police et l'inspection du travail pour les protéger". "Ca ressemble à une prise d'otages", assure Amar Ladraa, qui confirme l'intervention de la police et de l'inspection du travail : "Ils mettent la pression sur les élus CGT pour qu'ils signent l'accord. C'est la direction qui manoeuvre, les cadres dirigeants. Ce sont des pratiques d'un autre temps, irresponsables et inadmissibles", accuse-t-il. Selon lui, à 16h30, la situation avait "l'air de se calmer". Hier déjà, des salariés s'étaient rassemblés devant le local du syndicat. "On ne peut pas demander à longueur d'année à consulter les gens, et ne pas tenir compte de leur avis quand ils sont consultés", affirme Jean-Marc Ruhland.

http://anonym.to/?http://www.libestrasbour…e-en-otage.html

:icon_up:

édit : doublon

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Par hasard ? Parce que c'était-mieux-avant ? Ou bien tout simplement parce que la loi est telle que si on n'est pas une tarlouze, on finit par démissionner ou par se retrouver en tôle ? Il fait quoi, un type qui n'est pas une tarlouze, face à des gars qui jouent l'intimidation ? Plus ça va et plus les emplois sont protégés ; dans ces conditions, il n'y a plus aucun moyen de pression sur les salariés qui soit à la fois légal et crédible. Finalement il est même presque étonnant que la majorité des salariés continuent à jouer le jeu. Ce ne sera probablement plus le cas dans une génération. Si l'impunité persister pour les actions syndicales illégales, elles vont se généraliser et on aura autant de grèves dans le privé que dans le (para)public aujourd'hui. Avec les conséquences économiques qu'on imagine.

Il me semble que, le principal problème est que la période de préavis/essais fixée par la loi est bien trop longue.

Un minimum de 7 jours tout de même serait souhaitable histoire de passer les coups de sang.

Je me demande quel en serait l'impact financier sur les assedic ? Y aurait-il là un effet de bord de la nationalisation du risque chômage ?

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Invité jabial

Surtout dans un journal de gauche. Mais il faut dire que la CGT a perdu le soutien des milieux de l'ultra-gauche caviar : pas assez virulents dans la dénonciation du fascisme hitléro-nazi du gouvernement qui mange les enfants. C'est suspect. On se demande s'ils ne seraient pas au service du capital, des fois.

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http://www.lemonde.fr/economie/article/201…92405_3234.html

Hu hu hu. Les commentaires sont à lire.

Marrant, il y a un commentaire de mon pere. :icon_up:

Et il y a effectivement des mecs qui pensent que FO est donc a la solde du Kapital qui gagne les salaires des prolos en dormant. Comme c'est mimi. ici c'est assez drole :

http://abonnes.lemonde.fr/economie/article…90032_3234.html

Les totalitaires sont partout. :doigt:

Argh, c'est reserve aux abonnes. Oui je sais, je suis un gauchiste, j'ai un abonnement a l'immonde, ce n'est pas de ma faute, ne m'excommuniez pas tout de suite. Pas l'inquisition espagnole, ayez pitie !

Quel signal fort donné aux patrons ! (c'est le Kapital ou le patron ? faut choisir) Je comprends bien les camarades de GM ; sans doute aurais-je fait de même… (un moment de lucidite ?) mais quelles conséquences pour tous les autres, ceux qui vont suivre… (pas de chomage ?)

Nous faisons un retour en arrière de 150 ans (la machine a remonter l'akissocial spatio temporel, wahou) ; bientôt, nos enfants nous reprocherons d’avoir arrêté de nous battre (contre les racailles et les socialistes, oui ils m'en voudront); le progrès social se conquiert dans la rue (ha bah la gueule de la conquete), j’en suis convaincu ; il n’y a rien à attendre du palais Bourbon. (pour une fois qu'on attend pas tout du palais bourbon, ca change)

La technique est simple : faire accepter aux employés ce qu'il croient être un sacrifice (Toutafay, ce n'est pas un sacrifice) juste pour ensuite leur demander le pire. (travailler ?) Tous les camelots connaissent ce procédé. Il faut mettre le pied dans la porte pour mieux mettre la porte dans la figure. Mais qu'on se rassure, ceux qui ont accepté de bonne foi seront les pires ennemis du capitalisme quand ils seront déçus. Extrême droite ou extrême gauche, peu importe. c'est là qu'ils iront pointer dans deux ans. (un ami de Soral)

Parfait pour l'employeur, sauf que ça ne mettra nullement les salariés à l'abri d'un licenciement ultérieur ! (perspicace toutafay) A ce petit jeu de nivellement par le bas, nous allons finir avec un bol de riz et les yeux pour pleurer. (c'est que disait le prof Kuing Yaman mais pour d'autres raisons)

Notre président peut s'augmenter lui qui a du "tout payé" il serait de bon ton de ne pas lui verser de salaire ou de revenir à un salaire modeste connaissant les privilèges dont il jouit cela lui rappelerait peut être ses obligations à défendre l'intéret général. Le travailler plus pour gagner plus est une connerie le travail est tellement taxé par rapport au patrimoine et à la rente que finalement ce sont les pauvres qui payent en se sacrifiant. Il n'est pas PDG Merci l'UMP !

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  • 1 month later...

Tiens, un renouveau. La trève estivale finie, on reprend les activités, dirait-on.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale…91-aud_actu.Htm

Hier après-midi, les salariés de l’usine de Fontenay-le-Comte ont décidé de retenir dans leurs bureaux les directeurs du site, des ressources humaines et du service commercial du groupe, tous deux présents en Vendée, jusqu’à ce matin 10 h. N’ayant pas d’informations sur le nombre exact de repreneurs, ni sur la teneur exacte des offres, ils ont exigé des cadres de Plysorol qu’ils contactent les administrateurs « pour savoir. On veut du concret, des réponses. Ce n’est pas normal que les syndicats ne soient pas au courant des offres », s’énervait Yannis, un ouvrier. Un mouvement de colère initié par les salariés, approuvé du bout des lèvres par le représentant CGT. Les Vendéens ont ensuite embrasé des pneus devant l’usine et en ont bloqué l’entrée.
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Invité jabial
C'est fou ces employés qui se prennent pour les propriétaires de l'entreprise où ils bossent.

Mais les hommes de l'État ont tout fait pour. C'est tout le principe des économies mixtes : on mélange capitalisme, communisme et autogestion.

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Les syndicats soutenus par tous les gouvernements (ils sont invités à débattre des réformes… :icon_up:), grassement subventionnés par nos impôts… et après on s'étonne qu'ils pensent posséder les entreprises où ils travaillent.

Dernièrement, dans une usine de Continental, les salariés étaient invités à voter pour ou contre une baisse de salaire :doigt:

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Pour tout dire il y a aussi des managers qui utilisent la séquestration pour avancer leur propres intérêts et qui amplifie le phénomène. Parfois on arrive à des situations rocambolesques ou les managers détenant des actions, les liquident avant de s'engager dans des actions quasi-syndicales pour obtenir des primes. C' est une caractéristique du manque d'esprit du capitalisme ambiant: vouloir les rémunérations qu'un tel système promet avec une responsabilité actionariale minimale.

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  • 1 month later...

Des «ex» de Molex manifestent pour soutenir un syndicaliste entendu par la police

Une centaine d'ex-salariés de l'usine fermée il y a un an par le groupe américain Molex à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) se sont rassemblés lundi après-midi devant le commissariat de Toulouse lors de l'audition par la police d'un syndicaliste, a constaté un journaliste de l'AFP.

Denis Parise (CGT), ex-secrétaire du comité d'entreprise de l'usine de connectique automobile, est entré peu avant 14h30 dans le commissariat pour être entendu par la police judiciaire. Celle-ci enquête à la suite d'une plainte d'un ancien dirigeant, retenu dans son bureau par les salariés en 2009.

Des dirigeants retenus 26h en 2009

Cette audition intervient alors que se poursuit le bras de fer entre la direction du groupe Molex d'une part et le personnel et les pouvoirs publics de l'autre.

Marcus Kerriou, alors co-gérant de la filiale française de Molex, et Coline Colboc, directrice des ressources humaines, avaient été retenus pendant 26 heures les 20 et 21 avril 2009. Selon les syndicalistes, la direction venait d'annoncer au comité d'entreprise avoir dupliqué des moules et des outillages aux Etats-Unis pour pouvoir continuer de produire, malgré la grève des salariés de Villemur qui protestaient contre le projet de fermeture de l'usine.

Le juge des référés saisi par Molex avait convoqué Denis Parise et exigé que les dirigeants soient relâchés. En contrepartie, un accord de fin de conflit avait été signé sous l'égide du préfet, et la plainte des deux dirigeants n'avait pas eu de suite jusqu'à présent.

«Ce sont eux qui nous prennent en otage»

Denis Parise est entré confiant dans les locaux de la police tablant sur «deux heures d'audition». «Je pense que cette audition vise à montrer à Molex que leur plainte n'a pas été jetée au panier, on verra si cela remonte au parquet ou si c'est arrêté», a t-il déclaré.

«Je ne pense pas qu'il y ait une garde à vue à la clé, sinon il y a longtemps qu'ils [les dirigeants de Molex] auraient dû prendre 20 ans de taule, ce sont eux qui nous prennent en otages en ne nous payant pas les salaires», a-t-il ajouté. Un autre cégétiste, Guy Pavan, doit être entendu par la police dans les prochains jours.

Un an après la fermeture de l'usine, devenue le symbole d'entreprises jugées rentables mais sacrifiées aux intérêts des actionnaires, le dossier Molex reste ouvert. Près de 200 des 283 salariés ont saisi les prud'hommes en septembre et réclament jusqu'à cinq ans de salaire. En représailles, le groupe américain a cessé de financer le plan social.

Sa filiale française a été placée en liquidation judiciaire et c'est l'Association pour la gestion du régime de garantie des salariés (AGS), un organisme patronal, qui s'est substituée à Molex pour payer la semaine passée les deux mois d'arriérés de salaires dus à 19 élus du personnel.

http://www.20minutes.fr/ledirect/622985/ec…-entendu-police

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  • 2 weeks later...
Denis Parise est entré confiant dans les locaux de la police tablant sur «deux heures d'audition». «Je pense que cette audition vise à montrer à Molex que leur plainte n'a pas été jetée au panier, on verra si cela remonte au parquet ou si c'est arrêté», a t-il déclaré.

Espérons que ce n'est pas juste pour faire plaisir aux plaignants et qu'il y aura effectivement des suites

«Ce sont eux qui nous prennent en otage»

Le retournement logique, ça marche toujours aussi bien chez les gaucho-syndico-Etatistes

devenue le symbole d'entreprises jugées rentables mais sacrifiées aux intérêts des actionnaire

Les esprits lumineux qui jugent les actionnaires trop rémunérés ont-il déjà entendu parler de la loi de l'offre et de la demande ? Et puis si c'est super rentable d'acheter des actions, pourquoi ne le font ils pas eux-même ?

Près de 200 des 283 salariés ont saisi les prud'hommes en septembre et réclament jusqu'à cinq ans de salaire.

Mouahahaha, ils ne veulent pas une petite pipe non plus en remerciement de leur travail rémunéré durant toutes ces années ?

En représailles, le groupe américain a cessé de financer le plan social.

Mouahahaha², en tout cas, ce foutoir va très certainement inciter les prochaines entreprises américaines à venir s'installer en France. Bien entendu, le surcroit de chômage qui en résultera sera la conséquence de la bête immonde ultrâââ libérale qui sévit dans notre pays au modèle social envié par tous (mais copié par aucun).

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Les esprits lumineux qui jugent les actionnaires trop rémunérés ont-il déjà entendu parler de la loi de l'offre et de la demande ?

Quel rapport ?

Mouahahaha, ils ne veulent pas une petite pipe non plus en remerciement de leur travail rémunéré durant toutes ces années ?
:icon_up:
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Quel rapport ?

Moins une action rapporte d'argent, moins on a envie de l'acheter, plus son prix baisse (jusqu'à ce que, diantre, le rapport entre les dividendes et le prix de l'action soit revenu au même niveau)

:icon_up:

Si tu penses que ce genre de comportement est de nature à attirer les investisseurs étrangers, alors je veux bien réviser mon jugement (mais il faudra m'expliquer comment)

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Du sursis pour des postiers de Bègles qui avaient séquestré des cadres

Huit des 13 postiers de Bègles (Gironde) poursuivis pour enlèvement et séquestration de cinq cadres de l'entreprise en 2005 ont été condamnés vendredi à des peines de trois mois de prison avec sursis. Parmi les cinq autres postiers jugés pour outrage à huissier, un a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 200 euros d'amende et un deuxième à 300 euros d'amende, a-t-on appris de source judiciaire. Les trois autres ont été relaxés.

Les faits remontent au mois de mai 2005, lorsque La Poste a lancé son projet CQC (Cap Qualité Courrier) visant à moderniser le traitement du courrier par une restructuration prévoyant la création de plate-formes dans une vingtaine de grandes villes entraînant des suppressions d'emplois.

Le conflit social était tendu et des salariés ont retenu cinq cadres, dont le directeur du site, pour obtenir l'ouverture de négociations. La préfecture a décidé de mettre fin à l'action le lendemain par l'intervention des policiers d'élite et le placement en garde à vue de neuf des syndicalistes.

Reuters

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