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Patrons agressés et sequestrés


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Et on remet ça : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/…pdg_et_un_.html

Après le placement en liquidation de l'entreprise, ils souhaitent de meilleures conditions de licenciement et une révision du calcul des indemnités.

Des salariés de Pier Import retenaient mardi matin 2 février vers 6h deux membres de la direction de l'entreprise, le PDG et l'ancien gérant, pour obtenir de meilleures conditions de licenciement. Les dirigeants venus participer au comité d'entreprise lundi ont été priés de passer la nuit au siège de l'entreprise de meubles et décoration à Villepinte (Seine-Saint-Denis), dans une bonne ambiance, explique le secrétaire du CE, Yann Boisvent (CGT), joint par l'Associated Press.

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Invité jabial

Si demain on apprenait qu'un braqueur n'a pas été poursuivi parce qu'il n'a tiré sur personne, on verrait les casses se multiplier. Pourquoi en serait-il autrement de ce syndicalisme d'extorsion ?

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Les six salariés de l'usine de Continental de Clairoix ont été condamnés en appel vendredi à des peines d'amendes pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril 2009. La cour d'appel d'Amiens n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui demandait la confirmation des peines de première instance, allant de deux à cinq mois de prison avec sursis. Les amendes s'élèvent de 2.000 à 4.000 euros.

Lors de l'audience en appel, mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption à la sous-préfecture comme un geste de colère non prémédité après l'annonce de la fermeture de l'usine du fabricant allemand de pneumatiques. L'usine Continental, qui comptait 1120 salariés, a fermé ses portes en 2009. Après des semaines de lutte, les salariés ont obtenu une prime de départ supplémentaire de 50.000 euros. Le 21 avril 2009, des salariés avaient saccagé les locaux de la sous-préfecture de Compiègne après la décision du tribunal de grande instance de Sarreguemines, en Moselle, de ne pas annuler le plan de fermeture de leur usine.

A la demande du président de la cour d'appel d'Amiens, des images de reportages de télévision sur le saccage avaient été projetées lors de l'audience. De nombreux responsables politiques avaient été appelés à la barre en tant que témoins, du porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon à la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-Georges Buffet en passant par la dirigeante des Verts Cécile Duflot.

(badurl) http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-02/les-six-conti-condamnes-a-des-amendes-en-appel-5674102.html (badurl)

La photo d'illustration de l'article aurait sa place dans la discussion sur les caillassages…

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De nombreux responsables politiques avaient été appelés à la barre en tant que témoins, du porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon à la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-Georges Buffet en passant par la dirigeante des Verts Cécile Duflot.

Témoins…de quoi au fait?

Peut-être de la complaisance idéologique du syndicat de la magistrature.

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Invité jabial
Peines d'amendes. Pays de merde.

Attend, ils avaient pris de la prison avec sursis en première instance. Il est évident qu'un certain nombre de gens utilisent le pouvoir judiciaire de façon politique.

Les préfectures, nouveaux défouloires du peuple… 2000 à 4000€ la séance, selon disponibilité :icon_up:

Seulement si tu es de gauche. Si tu es de droite, c'est la taule. Et bien entendu pour masquer cette différence on changera la qualification des faits, par exemple en mettant l'accent sur le danger que les actes de vandalisme ont faire courir aux personnes.

Si la justice humaine est condamnée à être aussi injuste que ça, alors à la limite je préfèrerais même que, pour reprendre la caricature qu'on avait fait de mes propos dans le passé, les jugements soient rendus par des ordinateurs. La sympathie et l'antipathie ne devraient jamais rentrer en ligne de compte, et encore moins des considérations politiques.

C'est d'autant plus incompréhensible que si j'étais juge, je ne me vois pas une seule seconde faire l'inverse, condamner un vandale libertarien à du sursis et un communiste à des peines sévères. Décidément, il y a une rupture éthique entre les libéraux et les autres. C'est peut-être aussi pour ça que malgré les théories conspirationnistes qui nous prêtent une puissance littéralement impériale, nous demeurons loin du pouvoir.

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Seulement si tu es de gauche. Si tu es de droite, c'est la taule. Et bien entendu pour masquer cette différence on changera la qualification des faits, par exemple en mettant l'accent sur le danger que les actes de vandalisme ont faire courir aux personnes.

Bien sur, je ne pensais pas utile de le préciser :icon_up:

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Invité rogermila

Nouvelle séquestration de dirigeants près de Lyon.

En grève illimitée depuis, hier, les salariés en colère de l'usine de production de bougies d'allumage du groupe Borg-Warner (ex-Beru), installée à Chazelles-sur-Lyon, ont décidé cet après-midi de séquestrer leur direction.

Une méthode qui est devenue une véritable arme sociale, la dernière dans la Loire date du 20 janvier sur le site du groupe suédois Akers à Fraisses.

En décembre, le fonds de pension américain Borg-Warner, qui avait pris le contrôle de l'entreprise Béru en juin 2009, avait annoncé un plan de sauvegarde de l'emploi. Un plan qui porte sur la suppression de 57 postes dont 53 sur le site de Chazelles-sur-Lyon qui compte 316 salariés.

http://www.leprogres.fr/fr/article/2667179…e-la-Loire.html

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  • 2 weeks later...
Invité jabial

Ce que j'avais prédit se réalise : à défaut d'avoir fait appliquer la loi, on a créé - sous un gouvernement de droite - un droit de séquestrer. Maintenant, il faudra dix fois plus de répression pour que les syndicalistes comprennent que la fête est finie. Chaque petite faiblesse se paie très cher.

J'attend avec impatience les réactions outrées quand un premier patron annoncera un plan de licenciement avec un détachement de gardes du corps armés de matraques et de gaz lacrymogène.

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J'attend avec impatience les réactions outrées quand un premier patron annoncera un plan de licenciement avec un détachement de gardes du corps armés de matraques et de gaz lacrymogène.

Il y a plus subtil: la méthode Philips. Fermeture de l'établissement avant de prévenir les salariés. On évite ainsi les séquestrations.

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Il y a plus subtil: la méthode Philips. Fermeture de l'établissement avant de prévenir les salariés. On évite ainsi les séquestrations.

D'ailleurs ce matin sur BFM le journaliste a été très bon (pour une fois ^^) . Un type se plaignait de la "méthode" Phillips en disant qu'ils ont pas été très courageux etc… Le journaliste lui a répondu : "Mais ils avaient peut être peur de se faire séquestrer".

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Ce que j'avais prédit se réalise : à défaut d'avoir fait appliquer la loi, on a créé - sous un gouvernement de droite - un droit de séquestrer. Maintenant, il faudra dix fois plus de répression pour que les syndicalistes comprennent que la fête est finie. Chaque petite faiblesse se paie très cher.

J'attend avec impatience les réactions outrées quand un premier patron annoncera un plan de licenciement avec un détachement de gardes du corps armés de matraques et de gaz lacrymogène.

Soyons réalistes un instant: nous sommes en France; dans une telle hypothése, les gardes du corps en question auraient plus qu'intérêt à montrer patte blanche devant les syndicalistes et autres licenciés en colère… sous peine de prendre le risque de rejoindre les charmantes prisons de notre pays en cas de débordements violents.

Ce qu'il faudrait dans l'absolu, c'est une évolution plus globale de notre système (police, justice, etc). Mais la mentalité française ne peut pas être changée du jour au lendemain, et, si évolution il doit y avoir, j'ai plutôt tendance à penser qu'elle ne se fera pas dans le bon sens.

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Invité jabial

Je peux te garantir qu'il existe des officines de sécurité privée compétentes, pour lesquelles leur image de marque est plus importante que d'éventuels ennuis judiciaires. Faut pas pousser hein : on ne va pas en tôle pour s'être défendu. Évidemment, ils n'ont pas le droit à l'erreur ni à l'escalade, mais ça, ça ne fait qu'augmenter le nombre de gardes nécessaires, et ce nombre n'est qu'une question d'argent.

En plus il faut bien prendre en compte la réalité de la séquestration des patrons aujourd'hui : les syndicats font tout pour légitimer le procédé, pour lui ôter toute apparence de violence. Le patron n'est pas attaché à une chaise, ils est "invité" à participer à l'AG qui dure 24h, il ne peut pas franchir la porte mais il peut se déplacer… Enfin bref, c'est très différent de se livre à ce genre de mascarade que de se battre pour de bon.

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Faut pas pousser hein : on ne va pas en tôle pour s'être défendu.

En cas de défense (un peu) trop virulente, si; c'est abhérant, mais c'est comme ça…

Et n'oublis pas non plus que pour tout ce qui concerne les patrons & les licenciements de masse, les dés sont pipés. Pour beaucoup de gens, patron, a fortiori grand patron = méchant. Licenciement = mal. Alors, partant de là: séquestration = action courageuse de résistance des petits face au grand (une sorte de David c. Goliath à la mode syndicale).

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Oui.

Dans le même esprit il y avait une césure au sein du public quand nous tractions contre les blocages dans les universités dénonçant dans ses blocages une violence, un abus contre ceux qui voulaient étudier. Les blocages étaient défendus bruyamment par une minorité non négligeable des passants au motif qu'ils eussent été "le seul moyen pour se faire entendre du gouvernement". Quand nous leur répondions que pour s'exprimer il y avait les élections, le prétexte avancé était que l'objet de la contestation portait sur quelque chose qui n'eut pas été explicitement présent dans le programme électoral.

C'est le résultat de la glorification de la lutte sociale glorifiée par l'EdNat. A la fin ces gens finissent par ne même plus avoir conscience du fait qu'ils violent en permanence les droits naturels d'autrui, les lois, la constitution et la même la majorité démocratique.

Par contre les grèves dans les transports ça leur fait très mal : la population les déteste pour cela.

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En plus il faut bien prendre en compte la réalité de la séquestration des patrons aujourd'hui : les syndicats font tout pour légitimer le procédé, pour lui ôter toute apparence de violence. Le patron n'est pas attaché à une chaise, ils est "invité" à participer à l'AG qui dure 24h, il ne peut pas franchir la porte mais il peut se déplacer… Enfin bref, c'est très différent de se livre à ce genre de mascarade que de se battre pour de bon.

Tres juste.

Mais si la situation devient violente, les mechants designes dans les medias seront forcement les agents de securite. Ca sera eux qui auront "provoque" la situation, ne serait ce que par leur simple presence.

Reste a savoir si il vaut mieux etre sequestre que d'avoir une mauvaise image dans les media, moi je sais ce que je choisirai.

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Invité jabial

Je connais quelques patrons et malheureusement, ils choisiront presque tous la séquestration. Le raisonnement est le suivant : être séquestré sans faire de vagues et sans céder, c'est quelques jours max et après business as usual. Faire du scandale, c'est des soucis pour l'entreprise qui peuvent durer des mois voire des années. Le choix est vite fait : ils n'ont pas choisi ce métier pour faire ce qu'ils veulent, contrairement à l'image populaire - il n'y a pas plus écrasé d'obligations qu'un patron. Ils ont choisi ce métier parce qu'ils attachent plus d'importance aux résultats à moyen terme qu'à leur situation immédiate. Donc, un mauvais moment à passer, c'est un langage qu'ils comprennent très bien, même si bien sûr les mêmes n'hésiteraient pas, en Chine, à faire tirer sur les piquets de grève sans la moindre gêne. Ils prennent acte du rapport de force et font avec ce qu'il y a.

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Ce qu'il faudrait dans l'absolu, c'est une évolution plus globale de notre système (police, justice, etc). Mais la mentalité française ne peut pas être changée du jour au lendemain, et, si évolution il doit y avoir, j'ai plutôt tendance à penser qu'elle ne se fera pas dans le bon sens.

Hélas oui. Juste pour désespérer un peu plus, le sondage actuel sur Boursorama

Le gouvernement a t-il raison de demander des comptes aux entreprises industrielles qui ferment des sites en France?

* - Bien sûr. Il doit intervenir dans la mesure du possible pour sauver des emplois. 59.5%

* - Non. Il perd son temps. Qu'il s'occupe des entreprises publiques! 37.1%

* - Sans opinion. 3.3%

Nombre de réponses : 482

Et a priori, ceux qui fréquentent boursorama ne sont pas les plus anti-business.

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Je connais quelques patrons et malheureusement, ils choisiront presque tous la séquestration. Le raisonnement est le suivant : être séquestré sans faire de vagues et sans céder, c'est quelques jours max et après business as usual. Faire du scandale, c'est des soucis pour l'entreprise qui peuvent durer des mois voire des années. (…) Ils prennent acte du rapport de force et font avec ce qu'il y a.

Exactement. Ils sont réalistes et pragmatiques, deux qualités fort appréciables. Voila pourquoi ce n'est, amha, pas demain la veille que l'on verra un patron en France annoncer un plan de licenciement "avec un détachement de gardes du corps armés de matraques et de gaz lacrymogène." Et, soit dit en passant: tant mieux: ce n'est pas parceque certains syndicalistes se comportent comme des sauvages que leur façon d'agir doit déteindre sur tout le monde.

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On continue la joyeuses fête citoyenne ^^

Trois dirigeants de l'entreprise Renolift sont retenus depuis lundi après-midi par des salariés à Meyzieu (Rhône). Les trois dirigeants retenus, Patrick Ruget, PDG, Gilles Pechet, directeur général, et Salvador Jara, directeur du site, "vont passer la nuit sur place", ont indiqué les syndicats.

Le Monde

Un huissier a venu voir, a dit "Ha bha oui en effet" et est reparti. Heureusement deux ou trois policiers sont devant le portail. Nous sommes rassurés.

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Invité jabial

Aucune force de police au monde ne sera efficace si les patrons ne prennent pas la seule vraie mesure efficace : revenir systématiquement sur les concessions arrachées sous la contrainte.

Je sais pas moi, il faudrait tracter devant le MEDEF. Prises d'otage, mode d'emploi - rappel de l'article de loi sur les vices du consentement - slogan en gros : "patrons pris en otage : promettez tout, ne tenez rien".

La police ne peut pas être partout, même si elle tenait son rôle, il faut se défendre un minimum dans les limites de la loi.

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Invité rogermila

Les sequestrations vont-elles maintenant gagner la Belgique ?

Le groupe de distribution Carrefour a annoncé, mardi 23 février, lors d'un comité d'entreprise son intention de supprimer 1 672 emplois en Belgique sur un total d'environ 15 000 et d'y fermer 21 magasins, a indiqué Myriam Delmée, une responsable du syndicat SETCa

http://www.lemonde.fr/economie/article/201…10072_3234.html

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Invité rogermila

Nouvelle séquestration chez Siemens à Saint-Chamond..

Le directeur financier et la directrice des ressources humaines sont actuellement retenus contre leur gré par les salariés sur le site de Siemens VAI de Saint-Chamond, en l'absence de Bernhard Fonseka, le président allemand de l'entreprise, qui ne s'est pas présenté pour le CCE qui se tenait ce matin.

http://www.leprogres.fr/fr/article/2776807…nt-Chamond.html

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