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Que faire pour les abrutis ?


Patrick Smets

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Ou plus simplement un plombier qui travaille entierement au noir.

Toujours faire gaffe aux plombiers. Ce sont souvent des islamistes sans papiers infiltré dans les services du mossad. S'il se mettent à parler foot, éloignez vous sans faire de gestes brusques…

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Franchement, quel fil de gnostiques.

héhé

La quête de la décontraction dans le fun tend à faire passer quiconque souhaite protéger sa vie privée (typiquement, face à un ami qui poste on the intertubes des photos où l'on apparait) comme un pisse-froid, voire comme un type qu'on ne réinvitera pas. Et je ne parle pas de l'obsession de la transparence dans ce monde de plus en plus soupçonneux (sur le thème "s'il cache quelque chose, c'est qu'il a quelque chose à cacher"). Ce n'est peut-être "que" de la pression sociale, mais elle va dans un sens tout à fait inquiétant ; d'autant que le droit ne sait rien faire de mieux que prendre acte des évolutions d'icelle.

Bizarre j'aurais plutôt dit l'inverse : celui qui poste des photos indiscrètes et froisse la susceptibilité est un boulet et ne sera pas réinvité.

En ce qui concerne cet accroissement des violations de la vie privée, je n'y crois pas vraiment. Certes il y a hausse des écoutes téléphoniques, augmentation du nombre de caméras de surveillance mais au fond ces choses ne contrôlent rien. Au contraire elle manifestent l'existence du phénomène qu'elles essaient vainement de contrecarrer : la dissipation du contrôle social. Certes notre vie privée est moins secrète qu'avant mais nous pouvons l'ordonner comme bon nous semble, beaucoup plus qu'avant : c'est aujourd'hui que nous sommes les plus libres… à moins que ce ne soit le plus esclaves de nos désirs.

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héhé

Bizarre j'aurais plutôt dit l'inverse : celui qui poste des photos indiscrètes et froisse la susceptibilité est un boulet et ne sera pas réinvité.

En ce qui concerne cet accroissement des violations de la vie privée, je n'y crois pas vraiment. Certes il y a hausse des écoutes téléphoniques, augmentation du nombre de caméras de surveillance mais au fond ces choses ne contrôlent rien. Au contraire elle manifestent l'existence du phénomène qu'elles essaient vainement de contrecarrer : la dissipation du contrôle social. Certes notre vie privée est moins secrète qu'avant mais nous pouvons l'ordonner comme bon nous semble, beaucoup plus qu'avant : c'est aujourd'hui que nous sommes les plus libres… à moins que ce ne soit le plus esclaves de nos désirs.

Sauf économiquement quand on nous prend les deux tiers ou les trois quarts des fruits de notre travail, ce qui est une des pires oppressions de l'histoire. Qu'elle soit festive ne change rien à sa nature d'oppression.

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En ce qui concerne cet accroissement des violations de la vie privée, je n'y crois pas vraiment. Certes il y a hausse des écoutes téléphoniques, augmentation du nombre de caméras de surveillance mais au fond ces choses ne contrôlent rien. Au contraire elle manifestent l'existence du phénomène qu'elles essaient vainement de contrecarrer : la dissipation du contrôle social. Certes notre vie privée est moins secrète qu'avant mais nous pouvons l'ordonner comme bon nous semble, beaucoup plus qu'avant : c'est aujourd'hui que nous sommes les plus libres… à moins que ce ne soit le plus esclaves de nos désirs.

Jolie illustration de ce que je tentais d'aborder comme point. Nous sommes technologiquement plus libres, ça pas de doutes là dessus.

Le fait même d'exister fait peser le regard sur chacun en chaque lieu à chaque instant, que ce regard soit là ou pas c'est la potentialité qui compte. La technique panoptique se répand et n'est pas neutre sur le comportement individuel (même si personne ne fait jamais rien des images). C'est le principe d'incertitude d'Heisenberg appliqué aux sciences sociales :icon_up:

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Sauf économiquement quand on nous prend les deux tiers ou les trois quarts des fruits de notre travail, ce qui est une des pires oppressions de l'histoire. Qu'elle soit festive ne change rien à sa nature d'oppression.

ok mais c'est un autre sujet. Pour y répondre brièvement (non je plaisante), je rappellerai la fameuse citation de Bastiat "L'Etat est cette grande fiction par laquelle chacun croit vivre aux dépens de tous les autres" (de tête). Autrement dit l'Etat prend beaucoup mais aussi il reverse beaucoup, certes en partie en services non désirés mais tout de même. Et au final on ne sait pas qui profite le plus de qui, le circuit est inintelligible. Est-ce qu'en un sens les plus exploités ce ne serait pas ceux que l'Etat prétend aider, en fait des assistés pour les maintenir dans l'ignorance et la médiocrité, pour qu'ils acceptent tous les boulots dont personne ne veut, tout en les taxant à mort pour des cotisations sociales dont ils n'ont pas besoin puisqu'ils sont jeunes et en bonne santé, des cotisations retraites qu'ils ne toucheront pas puisque le système fera faillite et des politiques culturelles dont ils n'ont rien à faire, même pas en ce qu'elle profiterait indirectement à des membres de leur entourage.

Jolie illustration de ce que je tentais d'aborder comme point. Nous sommes technologiquement plus libres, ça pas de doutes là dessus.

Le fait même d'exister fait peser le regard sur chacun en chaque lieu à chaque instant, que ce regard soit là ou pas c'est la potentialité qui compte. La technique panoptique se répand et n'est pas neutre sur le comportement individuel (même si personne ne fait jamais rien des images). C'est le principe d'incertitude d'Heisenberg appliqué aux sciences sociales :icon_up:

Personne ne fait jamais rien des images pour la bonne raison que souvent elles ne sont pas enregistrées. Et quand elles sont enregistrées, elles ne sont stockées que brièvement. Et quand bien même elles sont stockées, qui les regarde ? Personne. Quant à celles qui sont effectivement regardées, celui qui les regarde voit sans doute plusieurs écrans à la fois, et doit être sur facebook les 3/4 du temps… Et s'il constate quelque chose qu'est-ce qu'il peut faire ? Rien…

Dommage que Harald ne soit plus là, il aurait pu nous parler de cette tradition française de la délation, autrement plus efficace et attentatoire à la vie privée que ces insignifiantes caméras.

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A mon avis, le premier média libéral de France, c'est le blog d'Eolas. Pourquoi ? Respect de l'Etat de droit, dénonciation des abus, appel au bon sens, …

1) Est-ce qu'on peut faire la même chose dans d'autres domaines ?

2) Est-ce que les abrutis au sens du croco - ceux qui ne peuvent/veulent pas être convaincu par la logique - sont touché par ce type de blog ?

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Personne ne fait jamais rien des images pour la bonne raison que souvent elles ne sont pas enregistrées. Et quand elles sont enregistrées, elles ne sont stockées que brièvement. Et quand bien même elles sont stockées, qui les regarde ? Personne. Quant à celles qui sont effectivement regardées, celui qui les regarde voit sans doute plusieurs écrans à la fois, et doit être sur facebook les 3/4 du temps… Et s'il constate quelque chose qu'est-ce qu'il peut faire ? Rien…

Dommage que Harald ne soit plus là, il aurait pu nous parler de cette tradition française de la délation, autrement plus efficace et attentatoire à la vie privée que ces insignifiantes caméras.

Quand bien même ce qui compte n'est pas ce que la caméra voit mais le fait qu'elle soit vue.

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Quand bien même ce qui compte n'est pas ce que la caméra voit mais le fait qu'elle soit vue.

Bien sur le sentiment d'être observé n'est pas agréable mais la caméra de surveillance ce n'est finalement que ce sentiment et aucune contrainte derrière. Ne tombons pas dans le discours de nos adversaires, toujours prompts à charger les menaces imaginaires et ignorer les plus tangibles.

La caméra de surveillance contrôle et prescrit infiniment moins qu'un voisin délateur, une déclaration d'impôt ou un petit chef.

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Bien sur le sentiment d'être observé n'est pas agréable mais la caméra de surveillance ce n'est finalement que ce sentiment et aucune contrainte derrière. Ne tombons pas dans le discours de nos adversaires, toujours prompts à charger les menaces imaginaires et ignorer les plus tangibles.

La caméra de surveillance contrôle et prescrit infiniment moins qu'un voisin délateur, une déclaration d'impôt ou un petit chef.

Non mais l'automaticité, la permanence, la possibilité de mémoire infaillible, en un mot la pervasivité du système le rend d'une nature différente de celle du petit chef ou du voisin délateur. Car on remplace le "pas de chance j'habite à côté d'un voisin parano" par la certitude d'être filmé où que ce soit à n'importe quel moment et potentiellement c'est gravé dans le marbre un disque dur quelque part. J'y vois une différence de nature.

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A mon avis, le premier média libéral de France, c'est le blog d'Eolas. Pourquoi ? Respect de l'Etat de droit, dénonciation des abus, appel au bon sens, …

Tiens, je discutais du blog d'Eolas avec une amie avocate ce week-end. Elle était persuadée qu'il était de gauche. Tout comme son confrère qui suivait la conversation.

Je me demande s'ils retourneront sur son blog maintenant qu'ils ont compris, grâce à mes longues explications, qu'il était plutôt libéral…

Sinon, pour répondre à Apollon, je crois que tu pêches un peu trop par naïveté, à moins que tu ne veuilles pas voir l'évidence : les caméras devraient être, libéralement et élégamment, caillassées.

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Bizarre j'aurais plutôt dit l'inverse : celui qui poste des photos indiscrètes et froisse la susceptibilité est un boulet et ne sera pas réinvité.

Tu ne fréquentes que des gens bien. En revanche, je connais des ceusses qui n'ont pas cette chance.

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Invité Arn0
Tiens, je discutais du blog d'Eolas avec une amie avocate ce week-end. Elle était persuadée qu'il était de gauche. Tout comme son confrère qui suivait la conversation.

Je me demande s'ils retourneront sur son blog maintenant qu'ils ont compris, grâce à mes longues explications, qu'il était plutôt libéral…

Ca fait un peu récup quand même : Eolas est plutôt libéral (quoique je doute qu'il se reconnaitrait dans les thèses défendus ici) mais son blog n'est pas un blog libéral.

(D'une manière générale le discours des juristes sérieux et des économistes sérieux passe toujours pour libéral par rapport aux discours habituels des politiques.)

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(D'une manière générale le discours des juristes sérieux et des économistes sérieux passe toujours pour libéral par rapport aux discours habituels des politiques.)

Un peu de sérieux éloigne du libéralisme, beaucoup de sérieux y ramène, pourrait-on dire. Oui, les idées libérales sont compliquées, et il est encore plus ardu de tenter de les exposer dans le temps imparti par les media. De là à traiter le reste du monde d'abrutis, il y a un pas - d'ailleurs, suis-je le seul à être choqué par le titre de ce fil ?

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Il y a 20 à 30 ans, c'était super hype d'être libéral, les libéraux posaient les termes du débat et étaient présents partout dans les librairies et à la télé. Il y avait autant de jeunes motivés (avec autant de bonnes idées) qu'aujourd'hui. Les gens avaient bouffé du socialisme jusqu'à la nausée et les crimes des cocos n'étaient pas juste un débat d'historiens.

Tu idéalises ta jeunesse.

Bon, allez, je te fais plaisir : une action qui aiderait. Un martyr, un cas clairement injuste qui attirerait la compassion, ça aiderait. Ne pas faire le coup du refus de paiement de l'impôt comme le couple qui s'était muré chez lui en Nouvelle Angleterre, ça ne marche pas. Mais il doit y avoir moyen de de trouver un angle et, bien sûr, un(e) volontaire.

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Mais il doit y avoir moyen de de trouver un angle et, bien sûr, un(e) volontaire.

Bonne idée. Nul doute :icon_up: que chacun ici relaiera l'info soir après soir pendant 2 heures au fil des mois et des années, par tous les moyens possibles, puis viendra en aide à la victime volontaire quand elle se retrouvera dans un monde merdique : visites régulières en prison, envoi de colis, réconfort de sa famille, embauche une fois la peine purgée, toussa toussa.

:doigt:

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A mon avis, le premier média libéral de France, c'est le blog d'Eolas. Pourquoi ? Respect de l'Etat de droit, dénonciation des abus, appel au bon sens, …

1) Est-ce qu'on peut faire la même chose dans d'autres domaines ?

2) Est-ce que les abrutis au sens du croco - ceux qui ne peuvent/veulent pas être convaincu par la logique - sont touché par ce type de blog ?

Merci de remettre le débat sur ses rails.

Tu idéalises ta jeunesse.

Non, j'ai juste eu une meilleure jeunesse que la tienne :icon_up:

Bon, allez, je te fais plaisir : une action qui aiderait. Un martyr, un cas clairement injuste qui attirerait la compassion, ça aiderait. Ne pas faire le coup du refus de paiement de l'impôt comme le couple qui s'était muré chez lui en Nouvelle Angleterre, ça ne marche pas. Mais il doit y avoir moyen de de trouver un angle et, bien sûr, un(e) volontaire.

Sans aller jusqu'au martyr, la mise à jour de toutes les petites injustices subies par les sans-voix pourrait être une bonne idée.

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Sans aller jusqu'au martyr, la mise à jour de toutes les petites injustices subies par les sans-voix pourrait être une bonne idée.

Et qui se charge de tenir le rôle du porte-voix puis des relais de solidarité concrète en temps ou en thunes ?

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Lu dans le Nouveau Détective, de cette semaine je crois, un article s'intitulant "Arrêtez d'emmerder les Français" avec des exemples d'ingérences étatiques dans la vie privée de pauvres gens qui n'avaient rien demander à personne.

Un exemple : un vieux paysan a été obligé de passer devant un obscur conseil de préfecture où des experts devaient juger s'il était apte à conserver le chevreuil qu'il avait recueilli il y a plusieurs années. C'est un peu populeux comme angle d'attaque mais suivi du bon discours, c'est très porteur.

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Ca, c'est une autre question.

Permets-moi de signaler que c'est au contraire la question centrale.

Le bénévolat communautaire, ça fait des années que j'y assiste de mes propres yeux chez les musulmans. Ils ont toutes les raisons d'agir pour organiser leurs filières en alimentation, associations, réseaux pro, écoles, mosquées, oeuvres caritatives et bien entendu le contre-pouvoir dans les médias (je te fais grâce de tous les autres domaines).

Le résultat, c'est la dilution des initiatives collectives : agir, c'est toujours bon pour autrui ou pour l'Etat. Pas les sous, pas le temps, pas les aptitudes, pas assez de soutien, pas de contacts, bref : toujours d'excellentes excuses pour se défausser sur quelqu'un. "Il faut que telle chose se fasse", mais rarement "je fais" - et quand "ça se fait", le résultat aboutit souvent à du bricolage.

Pour les sous, c'est à l'avenant. Il existe des millions d'ONG recueillant des fonds, des objets, des organes ou autres ; les plus imposantes lancent des campagnes de communication. Nul ne peut ignorer qu'il existe, à proximité ou à des milliers de kilomètres, des gens dans l'urgence ou peinant à développer leur économie. N'espère pas un raz-de-marée de thunes (beaucoup en donnent déjà pas mal à hauteur de leurs revenus). Plein de fois j'ai vu des gens se plaindre du manque de réactions, qu'il s'agisse de relayer l'info, de financement, de contributions en nature : leur récolte pour un objectif excellent (distribution de bouffe aux démunis par ex.) rencontrait des critiques, des encouragements vite oubliés ou tout simplement le silence complet.

La seule solution consiste à mener un projet individuel qu'on pourra maintenir seul sur la durée. Dès que le projet devient collectif et distribue des responsabilités, la machine entière tombe en panne si un membre lâche.

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