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La faillite de Grigny


flavien63

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C'est vraiment scandaleux cette gabegie des finances publiques qui se fait aussi sur le dos des PMEs dont la trésorerie est malmenée et qui risquent de licencier.

On va pas non plus pleurer sur les collabos…

Ce que Glockinette ne parvient pas à comprendre, c'est: pourquoi les gens continuent à voter communiste dans ces charmantes banlieues rouges? Pourquoi reconduisent-ils au pouvoir, élection après élection, les mêmes vieux briscards qui conduisent leurs villes au désastre?

Je ne connais pas cette charmante bourgade, mais mon hypothèse de travail, c'est 80% d'étrangers qui ne votent pas et 20 % de "travailleurs sociaux" nommés par le maire en place. Ca doit aider le jour des élections…

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Je ne connais pas cette charmante bourgade, mais mon hypothèse de travail, c'est 80% d'étrangers qui ne votent pas et 20 % de "travailleurs sociaux" nommés par le maire en place. Ca doit aider le jour des élections…

Hypothèse audacieuse mais plausible…

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Municipale 2008 1er tour Grigny

Nombre d'inscrits 10781

Nombre de suffrages exprimés 4822

Taux de participation 44,73 %

Blancs ou nuls (en % des votes exprimés) 3,07 %

UNIS ACTIFS POUR GRIGNY

Union de la gauche 49,23 %

http://www.journaldunet.com/management/vil…17/grigny.shtml

Donc ça fait 2374 voix au premier tour pour les communistes!

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Municipale 2008 1er tour Grigny

Nombre d'inscrits 10781

Nombre de suffrages exprimés 4822

Taux de participation 44,73 %

Blancs ou nuls (en % des votes exprimés) 3,07 %

UNIS ACTIFS POUR GRIGNY

Union de la gauche 49,23 %

http://www.journaldunet.com/management/vil…17/grigny.shtml

Donc ça fait 2374 voix au premier tour pour les communistes!

Ce qui fait un petit 10% de la population de la commune, bel exemple de démocratie

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  • 1 year later...
Invité rogermila

Il y a aussi des villes qui ont considérablement aggravé leur situation financière, parce qu'ils ont placé l'argent des contribuables dans des produits financiers "toxiques".

Le maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent (PS) qui plaide pour la création d'une "structure de défaisance",sous l'égide de l'Etat, :icon_up: chargée de récupérer et de gérer les emprunts toxiques souscrits par les collectivités locales, a été invité mercredi 2 fevrier 2011 par le cabinet de Christine Lagarde à "se rapprocher de M. Gissler, inspecteur général des finances et chargé du dossier, .

Il s'était rendu au ministère pour réclamer la création "d'urgence" de cette structure. M. Vincent a chiffré à 10 milliards d'euros l'ensemble des emprunts toxiques placés.

Le maire de Saint-Etienne a indiqué qu'il envisageait notamment qu'une grande partie des pertes liées aux emprunts toxiques "soit prise en charge par une taxe sur les banques". "Les banques sont les principales responsables de cette situation parce qu'elles ont proposé ces produits spéculatifs", a-t-il justifié. :doigt:

"C'est pour cela qu'est nécessaire une structure de défaisance , pour que ces risques soient gérés en les confiant à des spécialistes", a-t-il poursuivi.

Des produits financiers dits toxiques ont été vendus à de nombreuses collectivités locales. Ces produits sont liés à des indices hautement volatils (comme la parité yen/dollar), qui peuvent entraîner de fortes hausses des taux d'intérêts pour les collectivités.

Le groupe socialiste de l'Assemblée nationale a mis en place mardi un groupe de travail dont le but est similaire, la création par la loi d'une structure chargée de gérer et de sécuriser les emprunts toxiques souscrits par les collectivités locales.

Ce groupe de travail sera animé par Claude Bartolone, président depuis 2008 du conseil général de la Seine-Saint-Denis, département qui avait souscrit avant son élection des emprunts toxiques.

http://www.leprogres.fr/fr/permalien/artic…-mediateur.html

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Il y a aussi des villes qui ont considérablement aggravé leur situation financière, parce qu'ils ont placé l'argent des contribuables dans des produits financiers "toxiques".

J'ai beaucoup l'idée de la structure de défaisance. En gros, des élus souscrivent à des emprunts pourris, histoire de pouvoir payer le super stade, la super piscine, le 567ème rond-point, nécessaire à leur réélection et ils souhaitent que l'Etat viennent les sauver. C'est une blague ?

Tant pis pour eux, ils n'ont plus qu'à essayer de renégocier les conditions de leur prêt avec les banques. Et si ils n'y arrivent pas, ils n'auront plus qu'à aller s'expliquer devant les habitants.

Hallucinant.

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C'est en soi un aveu. Hé ben l'ami, fallait pas jouer avec les gros bras, maintenant c'est trop tard.
J'ai beaucoup l'idée de la structure de défaisance. En gros, des élus souscrivent à des emprunts pourris, histoire de pouvoir payer le super stade, la super piscine, le 567ème rond-point, nécessaire à leur réélection et ils souhaitent que l'Etat viennent les sauver. C'est une blague ?

Tant pis pour eux, ils n'ont plus qu'à essayer de renégocier les conditions de leur prêt avec les banques. Et si ils n'y arrivent pas, ils n'auront plus qu'à aller s'expliquer devant les habitants.

Hallucinant.

Dans le cas particulier (St Etienne), d'après ce qui m'a été dit par des habitants de cette charmante ville (oui! oui!) ce maire, prof d'économie, s'est fait élire en grande partie en attaquant son prédécesseur sur cette gestion de la dette municipale. En essayant de ne pas faire de considération politicienne, j'ai l'impression que sur ce sujet précis, il avait raison. L'actuel maire ne me semble donc pas pouvoir être tenu comme responsable de cette situation.

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Il y a aussi des villes qui ont considérablement aggravé leur situation financière, parce qu'ils ont placé l'argent des contribuables dans des produits financiers "toxiques".

Ils n'ont pas placé, ils ont emprunté.

Les emprunts toxiques ne sont pas des actifs toxiques. Un emprunt, c'est du passif.

Les emprunts dits toxiques sont des emprunts structurés dont le taux varie selon des indicateurs divers et variés comme le taux de change d'une devise ou le cours du pétrole.

On se demande bien ce que les élus locaux sont allés jouer au casino avec les engagements de leurs électeurs.

Et c'est pourtant simple, un élu ne s'intéresse qu'au présent quitte à détruire le futur, vu qu'il n'est qu'usufruitier temporaire du pouvoir.

Les banquiers ont donc répondu à leur demande en construisant des emprunts dont le taux est faible au départ quitte à ce qu'il puisse exploser plus tard.

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  • 1 month later...

Pour compléter le sujet, la plupart des emprunts toxiques ont été souscrits lors de renégociation d'emprunts et non à leur souscription. Très peu d'élus iront demander de leur propre intiative un emprunt au taux d'intérêt indexé sur la parité YEN/USD, restons sérieux! Le choix des emprunts toxiques était alors déterminé par les économies d'intérêt réalisées par rapport à un emprunt classique existant à taux fixe ou variable.

Néanmoins, la crise financière est passé par là, affolant tous les indicateurs dont les parités, taux d'intéret et tutti quanti. Résultat : les collectivités se retrouvent avec des annuités d'intérêts lourdes et des risques financiers qu'elles ne sont pas prêtes à gérer. D'où l'idée de confier ces emprunts à des spécialistes à travers une structure de défaisance.

L'autre issue possible de cette bérézina vient d'Allemagne. Plusieurs collectivités locales d'outre-rhin ont attaqué en justice leurs banques à ce sujet. L'accusation se fonde sur la faillite du rôle de conseil des banques. Ces dernières auraient proposé des produits bancaires inadaptés aux collectivités sans les prévenir des dangers encourus.

Pour conclure, j'ajouterai que les collectivités locales en France ont interdiction de spéculer sur les marchés financiers et de souscrire à des produits dérivés, chose visiblement contournée dans ce cas pour le plus grand malheur du contribuable.

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Invité rogermila
Les banquiers ont donc répondu à leur demande en construisant des emprunts dont le taux est faible au départ quitte à ce qu'il puisse exploser plus tard.

Les banques sont responsables, au même titre qu'un médecin qui proposerait une thérapie aggravant le mal.

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Les banques sont responsables, au même titre qu'un médecin qui proposerait une thérapie aggravant le mal.

Le médecin, ici, a proposé. Et le curateur a signé des deux mains (il s'en fout, le traitement n'est pas pour lui perso, c'est pour mamie et la génération future).

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Les banques sont responsables, au même titre qu'un médecin qui proposerait une thérapie aggravant le mal.

Facile, beaucoup trop facile. Les Maires, les présidents des départements et des régions signent donc des emprunts sans rien comprendre des engagements qu'ils font prendre aux collectivités qu'ils dirigent ?

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Facile, beaucoup trop facile. Les Maires, les présidents des départements et des régions signent donc des emprunts sans rien comprendre des engagements qu'ils font prendre aux collectivités qu'ils dirigent ?

C'est parfaitement résumé on dirait :icon_up:

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Un peu trop facile aussi de laver les banques de tout soupçon, et de toute responsabilité en particulier dans un système où l'Etat a volé à leur secours. Au final, on se demande vraiment de quoi les banques sont responsables s'il ne s'agit pour elles que de se partager les profits.

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Néanmoins, la crise financière est passé par là, affolant tous les indicateurs dont les parités, taux d'intéret et tutti quanti. Résultat : les collectivités se retrouvent avec des annuités d'intérêts lourdes et des risques financiers qu'elles ne sont pas prêtes à gérer. D'où l'idée de confier ces emprunts à des spécialistes à travers une structure de défaisance.

D'où l'idée surtout de s'abstenir de contracter des prêts pour valoriser son bilan à la tête de la commune. C'est le rôle des recettes budgétaires bordel, les contribuables payent déjà assez chers pour ça.

L'autre issue possible de cette bérézina vient d'Allemagne. Plusieurs collectivités locales d'outre-rhin ont attaqué en justice leurs banques à ce sujet. L'accusation se fonde sur la faillite du rôle de conseil des banques. Ces dernières auraient proposé des produits bancaires inadaptés aux collectivités sans les prévenir des dangers encourus.

Bonjour l'aléa moral.

Pour conclure, j'ajouterai que les collectivités locales en France ont interdiction de spéculer sur les marchés financiers et de souscrire à des produits dérivés, chose visiblement contournée dans ce cas pour le plus grand malheur du contribuable.

C'est marrant, les socialistes de droite et de gauche utilisent ce qu'ils exècrent le plus pour financer leurs politiques démagos.

Un peu trop facile aussi de laver les banques de tout soupçon, et de toute responsabilité en particulier dans un système où l'Etat a volé à leur secours. Au final, on se demande vraiment de quoi les banques sont responsables s'il ne s'agit pour elles que de se partager les profits.

Peut-être, mais ça démontre justement le danger de laisser l'Etat (ou les collectivités diverses) s'occuper des questions économiques. Quand aux banques, elles ne font que prendre ce que la kollectivité, par l'intermédiaire de ses représentants, leur a donné (et elles auraient eu tort de s'en priver).

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Un peu trop facile aussi de laver les banques de tout soupçon, et de toute responsabilité en particulier dans un système où l'Etat a volé à leur secours. Au final, on se demande vraiment de quoi les banques sont responsables s'il ne s'agit pour elles que de se partager les profits.

Quel est le rapport entre le sauvetage des banques et le fait que les communes et départements empruntent sans regarder qu'elles doivent rembourser?

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Quel est le rapport entre le sauvetage des banques et le fait que les communes et départements empruntent sans regarder qu'elles doivent rembourser?

Le rapport c'est que les banques ne font leur travail correctement.

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Le rapport c'est que les banques ne font leur travail correctement.

A titre personnel, vous accepteriez de signer un emprunt dont vous ne comprenez pas les modalités ? Moi non. La vérité c'est que ces élus se sont précipités sur ces emprunts pour continuer de pouvoir emprunter tout en gardant des frais financiers peu élevés, du moins le pensaient-ils…

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