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Accouchement sous X et mouvements paternels


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Chers tous,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Accouchement_sous_X

En ce qui concerne l'intérêt du père, la procédure de l'accouchement sous X est critiquée par certains « mouvements paternels » qui en demandent soit la suppression, soit l'aménagement [réf. nécessaire]. Ils suggèrent par exemple qu'obligation soit faite à la mère d'indiquer l'identité du père, qui serait obligatoirement consulté avant toute prise de décision. La procédure, affirment-ils, serait « discriminatoire » à l'encontre des pères, puisqu'elle peut se dérouler sans leur consentement et parce qu'ils n'auraient pas, selon eux, de droit équivalent (ils ont néanmoins la possibilité de refuser la déclaration de paternité).

Quels sont ces mouvements paternels ?

De la littérature :

http://www.cadco.asso.fr/presentation/index.html

Depuis la nouvelle loi sur l'adoption de Juillet 1996, vous pouvez, Madame, lever à tout moment le secret de la filiation de votre enfant. Pour cela, vous devez vous adresser aux services sociaux ou à l'oeuvre à qui vous avez remis l'enfant et nous contacter en cas de difficultés. Nous serons très heureux d'appuyer votre démarche.Quant à vous, Monsieur, la loi maintient un flou artistique sur le rôle et les droits du père d'un enfant né dans ces conditions. Appelez-nous et nous étudierons avec vous les possibilités de recours. Elles dépendent de l'âge de l'enfant, des circonstances de l'abandon, des informations laissées par la mère.Quoi qu'il en soit et en attendant une évolution souhaitable de la législation, vous pouvez tous deux inscrire les coordonnées de votre enfant au fichier géré par les X en colère.

http://amo33.free.fr/poureviterabandonner.htm

Quels sont les droits du père dans un accouchement sous X ?

reconnaissance prénatale :

- elle est actuellement non suivie d’effet car la mère désignée par le père n’a jamais accouché. Ainsi, la reconnaissance prénatale est caduque !

- reconnaissance à l'état civil :

Il peut également vouloir reconnaître seul cet enfant et revendiquer sa paternité, même si vous avez demandé le secret de votre identité. Dans ce cas, il pourra s’adresser au procureur de la République du tribunal de grande instance de.……………….. afin que sa reconnaissance soit portée sur l’acte de naissance de l’enfant.

Le père dispose également du délai de 2 mois à partir du procès-verbal de remise de l’enfant pour établir sa paternité et demander à reprendre l’enfant.

Attention ! ! !Si vous accoucher sous X c’est à dire sans reconnaître votre enfant à l’état civil le père ne peut pas dans un délai raisonnable faire valoir sa paternité puisque vous n’avez jamais accouché légalement

Sans reconnaissance mais sans secret de l’identité

Le père peut laisser son nom dans le dossier de l’enfant, ce qui est sans effet sur sa filiation. Ce nom sera communiqué directement à l’enfant s’il en fait la demande à sa majorité ou mineur accompagné de ses parents adoptifs, sous réserve qu’il sache qu’il a été adopté, car désormais, seule la femme qui accouche peut demander le secret de son identité.

CONSEQUENCES :

Dans un accouchement sous X, le père ne peut pas établir et faire valoir sa paternité.

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Invité jabial

Comme tous socialistes, les féministes collectivistes veulent le beurre et l'argent du beurre : les bénéfices naturels de leur corps de femme, sans les responsabilités qui vont avec.

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Comme tous socialistes, les féministes collectivistes veulent le beurre et l'argent du beurre : les bénéfices naturels de leur corps de femme, sans les responsabilités qui vont avec.

Quel rapport avec les "mouvements paternels" ?

Et je remonte la question, au passage, si quelqu'un en connaît.

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Comme tous socialistes, les féministes collectivistes veulent le beurre et l'argent du beurre : les bénéfices naturels de leur corps de femme, sans les responsabilités qui vont avec.

Seulement les collectivistes? Pour les mégères individualistes consommatrices de droits, c'est tout pareil.

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Le fait que ces salopes se croient autorisées, à priver un père de son fils, parce que c'est mon corps et que je fais quoi je veut.

J'imagine qu'un des enjeux réside dans l'anonymat de la mère : le père risque de révéler à l'enfant l'identité de sa maman…

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Seulement les collectivistes? Pour les mégères individualistes consommatrices de droits, c'est tout pareil.

Comme tu le dis, c'est pareil. "consommatrices de droits" n'est-ce pas synonyme de collectivistes?

Le féminisme, volonté de s'affranchir de la tutelle masculine, est éminemment libéral.

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Comme tu le dis, c'est pareil. "consommatrices de droits" n'est-ce pas synonyme de collectivistes?

Le féminisme, volonté de s'affranchir de la tutelle masculine, est éminemment libéral.

Non, alors là non pas du tout. S'affranchir de la tutelle masculine != féminisme. Si ce n'était que ça, il n'y aurait pas de problème.

La plupart du temps, le féminisme est un machisme inversé.

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Dites, vous êtes un peu en roue libre là !

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de féministe qui réclame le droit d'accoucher sous X. C'est une pratique ultra-minoritaire (50 cas par an au max), qui a été instauré à l'époque où la république pensait que c'était important d'avoir plein de soldat pour pouvoir aller les faire tuer dans les tranchées.

A cet époque, les femmes n'avaient pas le droit de vote. C'est quand même un peu fort de leur faire porter la responsabilité de cette bêtise :icon_up:

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Dites, vous êtes un peu en roue libre là !

Non

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de féministe qui réclame le droit d'accoucher sous X. C'est une pratique ultra-minoritaire (50 cas par an au max), qui a été instauré à l'époque où la république pensait que c'était important d'avoir plein de soldat pour pouvoir aller les faire tuer dans les tranchées.

Les vrais féministes elles signent le manifeste des 343 salopes.

A cet époque, les femmes n'avaient pas le droit de vote. C'est quand même un peu fort de leur faire porter la responsabilité de cette bêtise :icon_up:

Ne me dites pas que vous défendez le fait que les femmes puissent voter?

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Dites, vous êtes un peu en roue libre là !

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de féministe qui réclame le droit d'accoucher sous X. C'est une pratique ultra-minoritaire (50 cas par an au max), qui a été instauré à l'époque où la république pensait que c'était important d'avoir plein de soldat pour pouvoir aller les faire tuer dans les tranchées.

A cet époque, les femmes n'avaient pas le droit de vote. C'est quand même un peu fort de leur faire porter la responsabilité de cette bêtise :icon_up:

Les féministes ne sont pas les femmes.

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Non, alors là non pas du tout. S'affranchir de la tutelle masculine != féminisme. Si ce n'était que ça, il n'y aurait pas de problème.

C'est tout de même le fondement du féminisme :icon_up:

La plupart du temps, le féminisme est un machisme inversé.

Bien sûr et en l'occurrence, ce n'est pas du libéralisme.

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Invité jabial
Seulement les collectivistes? Pour les mégères individualistes consommatrices de droits, c'est tout pareil.

Ah oui c'est vrai, les méchantes libérales prog qui sont tout pareil que les socialos. Sinon, ça va dans l'Autre Forum ? :icon_up:

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A cet époque, les femmes n'avaient pas le droit de vote. C'est quand même un peu fort de leur faire porter la responsabilité de cette bêtise :icon_up:

C'est surtout une alternative à l'IVG, à l'infanticide et aux accouchements clandestins dans des conditions sanitaires dégueulasses pour la mère et l'enfant.

Ce n'est pas une solution idéale bien entendu mais j'imagine qu'il y a des situations où aucune solution idéale n'existe.

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Ah oui c'est vrai, les méchantes libérales prog qui sont tout pareil que les socialos. Sinon, ça va dans l'Autre Forum ? :icon_up:

Marrant, ça donne les mêmes initiales que pour "Action Française".

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Le fait que ces salopes se croient autorisées, à priver un père de son fils, parce que c'est mon corps et que je fais quoi je veut.

Personnellement je suis encore plus choqué par le fait qu'une femme puisse faire croire à un homme qu'elle prend la pilule, faire un gamin dans son dos en refusant d'avorter et ensuite le forcer judiciairement à assumer financièrement l'enfant.

Si la mère exige que l'enfant soit reconnu, le père n'a pas de recours (le refus du test vaut reconnaissance) et si la mère refuse que le père reconnaisse, il n'en a pas non plus.

Je ne sais rien de ces associations de pères mais si, comme le seul féminisme acceptable (et louable), elles se bornent à militer pour l'égalité des droits, je suis prêt à soutenir !

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Comme tu le dis, c'est pareil. "consommatrices de droits" n'est-ce pas synonyme de collectivistes?

Je crois qu'il voulait parler d'un autre type de droits que ceux habituellement associés aux collectivistes. e.g.: droit à l'avortement, droit de changer de mari/conjoint comme de chemise, etc.

Dans ce cas, sa remarque est tout à fait logique par rapport à ce que disait jabial plus haut => " les féministes … veulent le beurre et l'argent du beurre : les bénéfices naturels de leur corps de femme, sans les responsabilités qui vont avec."

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Invité jabial
Samahell, tu estimes (si j'ai bien compris) que les pères devraient bénéficier du droit de refuser ou reconnaître la paternité d'un mouflet, même contre le désir de la mère ?

De refuser, non. De reconnaître, oui.

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Personnellement je suis encore plus choqué par le fait qu'une femme puisse faire croire à un homme qu'elle prend la pilule, faire un gamin dans son dos en refusant d'avorter et ensuite le forcer judiciairement à assumer financièrement l'enfant.

J'ai l'impression que c'est de plus en plus courant. Et évidemment, c'est le mec qui est vu comme un connard.

Encore un argument pour l'éjaculation buccale.

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Samahell, tu estimes (si j'ai bien compris) que les pères devraient bénéficier du droit de refuser ou reconnaître la paternité d'un mouflet, même contre le désir de la mère ?

Dans la mesure où la mère bénéficie aussi de tels droits, oui.

Si les femmes disposent d'un recours pour se soustraire à la maternité (ce à quoi je suis favorable), il me paraît essentiel que les hommes disposent d'un recours équivalent (tout comme c'était une grave injustice que les hommes aient disposé d'un tel recours du temps où ce n'était pas le cas pour les femmes, cette première injustice ne légitimant certainement pas la nouvelle).

Après entendons-nous bien, je fustige tout autant l'attitude de la salope qui monte un chantage au bébé (affectif ou financier) que celle du connard qui quitte le foyer sans laisser de trace à 8 mois de grossesse alors qu'il avait exprimé sa volonté de garder l'enfant. Chacun des deux devrait pouvoir être rappelé à ses obligations : assumer sans faire peser sur l'autre, par sa lâcheté ou son avidité, une charge injuste que celui-ci n'a pas acceptée comme telle. Je me fais l'avocat de l'égalité en droits, pas de la lâcheté masculine.

Pareil dans l'autre sens. Je trouve légitime que l'homme ne puisse pas soustraire arbitrairement l'enfant à sa mère, et inadmissible que l'inverse ne soit pas vrai.

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Compris.

Quel dispositif légal imagines-tu pour qu'un des deux parents conserve le lien avec l'enfant sans trahir la volonté d'anonymat de l'autre parent ?

A noter que je n'envisage aucune solution comme parfaite dans cette situation, je m'intéresse plutôt au moindre mal.

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Quel dispositif légal imagines-tu pour qu'un des deux parents conserve le lien avec l'enfant sans trahir la volonté d'anonymat de l'autre parent ?

A noter que je n'envisage aucune solution comme parfaite dans cette situation, je m'intéresse plutôt au moindre mal.

À vrai dire la volonté d'anonymat du déserteur me paraît assez secondaire dans ce genre de situation, d'autant que je ne vois effectivement pas de moyen de le lui garantir. Si on peut déjà garantir que l'enfant soit assumé par le(s) parent(s) qui [s'est/se sont] désigné(s) pour l'assumer lorsqu'il a été décidé qu'il viendrait au monde et uniquement par ce(l)u[i/x]-ci…

Je trouve préférable pour tout le monde (parents, enfant, éventuels parents adoptifs) que l'enfant ne soit pas imposé légalement à qui que ce soit (et particulièrement pas suite au non-respect d'un engagement préalable de la personne qui impose) tant qu'il subsiste une alternative envisageable (j'exclus le meurtre post-natal ^^). Malgré cela, l'abandon d'un enfant, que ce soit à l'autre parent biologique ou à des tiers, n'est clairement pas un acte de bravoure. Le fait que je veuille bien le comprendre et l'autoriser ne signifie pas que j'aie quoi que ce soit à redire à ce que la personne qui opte pour cet abandon puisse un jour être confrontée à la honte qu'est susceptible de lui susciter un coup de fil ou un regard accusateur de l'enfant abandonné.

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À vrai dire la volonté d'anonymat du déserteur me paraît assez secondaire dans ce genre de situation, d'autant que je ne vois effectivement pas de moyen de le lui garantir. Si on peut déjà garantir que l'enfant soit assumé par le(s) parent(s) qui [s'est/se sont] désigné(s) pour l'assumer lorsqu'il a été décidé qu'il viendrait au monde et uniquement par ce(l)u[i/x]-ci…

Je vois.

Je trouve préférable pour tout le monde (parents, enfant, éventuels parents adoptifs) que l'enfant ne soit pas imposé légalement à qui que ce soit (et particulièrement pas suite au non-respect d'un engagement préalable de la personne qui impose) tant qu'il subsiste une alternative envisageable (j'exclus le meurtre post-natal ^^).

Malgré cela, l'abandon d'un enfant, que ce soit à l'autre parent biologique ou à des tiers, n'est clairement pas un acte de bravoure. Le fait que je veuille bien le comprendre et l'autoriser ne signifie pas que j'aie quoi que ce soit à redire à ce que la personne qui opte pour cet abandon puisse un jour être confrontée à la honte qu'est susceptible de lui susciter un coup de fil ou un regard accusateur de l'enfant abandonné.

Je pense surtout qu'un parent qui refuse la responsabilité de son enfant au point de nier la filiation manifeste sa réticence aux soins qu'exigera le mouflet. Et s'il est possible d'obliger quelqu'un à verser de l'argent pour qu'un tiers s'occupe du gamin, ce n'est pas le cas avec les comportements de tendresse que réclame l'éducation.

Peut-être que de bonnes raisons motivent cet abandon… Je ne sais pas du tout pourquoi, au cas par cas, ces parents optent pour l'anonymat. En revanche, je sais que les situations tragiques existent.

Ce qui me chiffonne dans ta proposition renvoie au dilemme de l'accouchement sous X : cette procédure est susceptible d'éviter une IVG. Le bébé vivra au lieu de mourir. Si cet anonymat n'est plus respecté, qu'adviendra-t-il de ces mères et de ces mouflets ?

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Je crois qu'il voulait parler d'un autre type de droits que ceux habituellement associés aux collectivistes. e.g.: droit à l'avortement, droit de changer de mari/conjoint comme de chemise, etc.

Mais ça ce ne sont pas des "droits" mais des libertés :icon_up:

C'est ce qu'il y a derrière qu'il faut combattre, c'est à dire la participation financière obligatoire de tous au mode de vie de quelques unes.

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Je pense surtout qu'un parent qui refuse la responsabilité de son enfant au point de nier la filiation manifeste sa réticence aux soins qu'exigera le mouflet. Et s'il est possible d'obliger quelqu'un à verser de l'argent pour qu'un tiers s'occupe du gamin, ce n'est pas le cas avec les comportements de tendresse que réclame l'éducation.

Du point de vue libéral, il est évidemment difficile d'accepter que qu'un tiers soit obligé de verser de l'argent pour l'enfant. Ça relève de la responsabilité soit des parents (ou dans mon idéal, de celui/ceux qui a/ont voulu la naissance), soit des personnes susceptibles d'accepter de les délester cette charge (organismes de charité, parents adoptifs…).

D'un point de vue réaliste/pragmatique plus personnel, partant d'une société étatisée, je dois reconnaître que le soin aux orphelins et aux enfants abandonnés est plutôt en queue de la liste des programmes sociaux de l'institution coercitive que je souhaiterais voir abrogés.

C'est peut-être un peu naïf, mais en partant du même constat que toi (on ne peut obliger personne à aimer l'enfant, y compris ses parents), je doute qu'un enfant soit mieux avec des parents biologiques qui ne le veulent pas et le blâmeront pour leur avoir gâché la vie que chez des parents adoptifs ou dans un orphelinat. Et dans la mesure où le marché de l'adoption ne manque pas de parents à satisfaire qui seraient susceptibles de l'aimer spontanément…

Ce qui me chiffonne dans ta proposition renvoie au dilemme de l'accouchement sous X : cette procédure est susceptible d'éviter une IVG. Le bébé vivra au lieu de mourir. Si cet anonymat n'est plus respecté, qu'adviendra-t-il de ces mères et de ces mouflets ?

Tu veux dire que tu penses que les mères renonceront à abandonner l'enfant ? Ou qu'elles préfèreront un avortement ?

Le premier cas ne me paraît pas relever d'une réelle régression. La perspective pour ces mères de se voir confrontées directement au sentiment de honte causé par leur acte à travers l'absence d'anonymat - de devoir en assumer la responsabilité face à leur enfant - me paraît être un facteur qui doit pouvoir jouer dans leur décision. Si la possibilité, pour un père qui le désire, d'élever un enfant dont sa mère ne veut pas est à ce prix, je ne vois pas ce qu'on pourrait y objecter.

Quant au second cas je pense que son occurrence serait marginale. Il y a forcément des exceptions, mais j'ai tendance à penser qu'une femme susceptible d'envisager l'avortement (pas de blocage moral ou psychologique) le préférera généralement à l'abandon, même sous X, et que dans les cas marginaux où à la fois, elles auraient opté a priori pour l'abandon ; et où le père serait susceptible de vouloir élever l'enfant, risquant de compromettre l'anonymat ; cette nouvelle donnée n'aura sans doute que rarement une influence déterminante sur le retournement de la décision de ne pas avorter. D'autant que même si aucun système légal de garantie absolue n'est envisageable (mais une telle garantie légale est-elle possible de toute façon ?), il reste possible de s'arranger avec un père conciliant pour conserver une garantie informelle d'anonymat.

Dans tous les cas, le père obtient plus de recours concernant sa paternité que dans le système actuel, et la mère en conserve autant. La seule alternative qu'on lui retire (la garantie totale de l'anonymat en cas d'accouchement sous X) relève de toute façon d'une injustice criante, car elle piétine complètement des prérogatives autrement plus importantes du père au seul nom du droit exclusif de la mère à ne pas assumer son acte d'abandon.

Quant à l'enfant, à partir du moment où on considère l'avortement comme une mesure légitime, je ne vois pas comment opposer l'intérêt d'une hypothétique fraction marginale de candidats à l'abandon finalement avortés à celui de ceux, bel et bien venus au monde, qui pourraient être élevés par leur père biologique au lieu de l'orphelinat grâce au genre de mesure que je défends ici.

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Du point de vue libéral, il est évidemment difficile d'accepter que qu'un tiers soit obligé de verser de l'argent pour l'enfant. Ça relève de la responsabilité soit des parents (ou dans mon idéal, de celui/ceux qui a/ont voulu la naissance), soit des personnes susceptibles d'accepter de les délester cette charge (organismes de charité, parents adoptifs…).

A moins que la transparence des filiations ne s'inscrive dans le droit naturel - c'est une question, j'ignore la réponse.

D'un point de vue réaliste/pragmatique plus personnel, partant d'une société étatisée, je dois reconnaître que le soin aux orphelins et aux enfants abandonnés est plutôt en queue de la liste des programmes sociaux que je souhaiterais voir abrogés.

Je suis d'accord.

C'est peut-être un peu naïf, mais en partant du même constat que toi (on ne peut obliger personne à aimer l'enfant, y compris ses parents), je doute qu'un enfant soit mieux avec des parents qui ne le veulent pas et le blâmeront pour lui avoir gâché la vie que chez des parents adoptifs ou dans un orphelinat. Et dans la mesure où le marché de l'adoption ne manque pas de parents à satisfaire qui seraient susceptibles de l'aimer spontanément…

On s'est compris.

Tu veux dire que tu penses que les mères renonceront à abandonner l'enfant ? Ou qu'elles préfèreront un avortement ?

La 2.

Le premier cas ne me paraît pas relever d'une réelle régression. La perspective pour ces mères de se voir confrontées directement au sentiment de honte causé par leur acte à travers l'absence d'anonymat - de devoir en assumer la responsabilité face à leur enfant - me paraît être un facteur qui doit pouvoir jouer dans leur décision. Si la possibilité pour un père qui le désire d'élever un enfant dont sa mère ne veut pas est à ce prix, je n'ai personnellement aucune objection.

Si la mère est victime d'un méfait ou de circonstances graves incompatibles avec l'éducation d'un gamin, la honte retomberait sur elle ?

Si la levée d'anonymat mène le père à monter le mouflet contre sa mère, ça me semble délicat aussi. Ce n'est pas rare d'ailleurs, même sans histoires d'accouchement sous X.

Enfin, les accouchements clandestins et les infanticides existent encore et toujours. L'accouchement sous X en milieu hospitalier préserve dans une certaine mesure la santé des deux principaux intéressés.

Quant au second cas je pense qu'il serait marginale. Il y a forcément des exceptions mais j'ai tendance à penser qu'une femme susceptible d'envisager l'avortement (pas de blocage moral ou psychologique) le préférera généralement à l'abandon, même sous X, et que dans les cas marginaux où à la fois, elles auraient opté a priori pour l'abandon ; et où le père serait susceptible de vouloir élever l'enfant, risquant de compromettre l'anonymat ; cette nouvelle donnée n'aura sans doute que rarement une influence déterminante sur le retournement de la décision de ne pas avorter. D'autant que même si aucun système légal de garantie absolue n'est envisageable (mais une telle garantie légale est-elle possible de toute façon ?), il est possible de s'arranger avec un père conciliant pour préserver l'anonymat.

L'idée qui m'intéresse consiste à promouvoir l'alternative à l'avortement que représente l'accouchement sous X. :icon_up:

Les gens ne sont pas forcément conciliants. Combien de litiges par an au tribunal liés à des affaires de vie familiale ?

Dans tous les cas, le père obtient de plus de recours concernant sa paternité que dans le système actuel, et la mère en conserve autant. La seule alternative qu'on lui retire (la garantie totale de l'anonymat en cas d'accouchement sous X) relève de toute façon d'une injustice totale, car elle piétine complètement des prérogatives du père autrement plus importantes au seul nom du droit exclusif de la mère à ne pas assumer son acte d'abandon.

Ce n'est pas tant la justice qui me perturbe dans cette histoire que les conflits d'intérêts et de droits avec leurs conséquences en termes d'IVG et de bien-être du gamin.

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Invité jabial

La réponse en DN axiomatique : il n'existe pas plus de droit à l'anonymat que de droit à des parents.

Donc, c'est simple : chaque parent ne peut abandonner l'enfant qu'avec l'accord de l'autre ; mais si un parent désire abandonner et l'autre pas, alors en l'absence de convention préalable (mariage…) il est libéré de toute obligation financière en contrepartie de renoncer à ses droits parentaux : il abandonne l'enfant à l'autre parent.

Bien entendu sauf convention préalable (contrat de prostitution, de couple "libre" prog??) il ne disposera d'aucune garantie d'anonymat de la part de l'autre parent.

Par contre la femme peut tout à fait choisir d'accoucher dans une maternité où le personnel est, lui, tenu au respect l'anonymat. C'est un fait de la nature : c'est la femme qui accouche. Il n'empêche qu'elle ne peut abandonner à un tiers sans l'accord du père s'il est connu, et qu'un juge peut ordonner à la femme de soumettre le nourrisson à un test de paternité avant d'autoriser un abandon.

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Personnellement je suis encore plus choqué par le fait qu'une femme puisse faire croire à un homme qu'elle prend la pilule, faire un gamin dans son dos en refusant d'avorter et ensuite le forcer judiciairement à assumer financièrement l'enfant.

Quand vous avez un rapport sexuel même protégé avec une personne du sexe opposé, vous connaissez quelles conséquences peut avoir cet acte.

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