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3 à 5 millions de vols chez SeaFrance, filiale de la SNCF


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http://www.nordlittoral.fr/actualite/calai…seafrance.shtml

SeaFrance, filiale de SNCF, est en cessation de paiement et cherche un repreneur.

avis aux amateurs: la société aurait été victime de vols pour un montant de 3 à 5 millions par an.

Plusieurs millions d'euros seraient détournés chaque année à bord des bateaux de SeaFrance. Ses investigations ont poussé le juge d'instruction à requalifier de vols en bande organisée.

« C'est du lourd. Ça va faire du bruit. Y'a du monde d'éclaboussé », concède laconiquement un proche de l'enquête. Le 21 mars dernier, nous révélions qu'une plainte contre X pour vol et abus de confiance était déposée auprès du procureur de la République, à Boulogne-sur-Mer par la direction de SeaFrance. Ecarts de caisse excessifs, gestion des stocks anormale, chiffre d'affaires qui ne reflète pas la réalité des ventes à bord des bateaux de la compagnie.

Ensuite, les peines encourues sont aggravées : alors que le vol est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende, le vol en bande organisée est puni de quinze ans de réclusion criminelle et de 150 000 euros d'amende. Personne n'a encore été mis en examen. Il semble cependant que les enquêteurs accumulent les éléments de preuve et les recoupements entre les auteurs présumés de ces faits.

Il se pourrait cependant qu'une organisation syndicale soit l'objet d'une attention particulière. L'un de ses opposants, Jacques Brouyer (intersyndicale CGC-CGT officiers) ne dit pas autre chose : « Si nous voulons un redressement pérenne de la compagnie, il nous faut absolument assainir l'entreprise. Je n'ai aucune preuve, mais pour moi les fraudes sont bien réelles et, cumulées sur des années, elles portent sur des dizaines de millions d'euros.

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Qu'ils aillent jeter un oeil sur le cas de la SNCM qu'on rigole.

dans le genre il y a aussi la gestion du CE d'EDF par la CGT. Et ces types prétendent nous dire comment gérer les retraites et l'économie en général. Mais ce sera enterré: l'idéologie étant en France plus importante que les faits ou les intentions réelles (une fois ôtée la gangue de n'importe quoi plein de bonnes intentions), et les syndicats constituant un rouage essentiel du féodalisme social (je viens de l'inventer) qui pille le pays depuis des décennies, les seuls qui auraient le pouvoir de les abattre sont en réalité cul et chemise, et ils s'abstiendront. Comme d'hab. Au mieux du mieux quelques responsables locaux tomberont, vite dénoncés par leur hiérarchie mais pas trop bruyamment. De toute façon ces affaires sont connues de longue date, et si notre cher Etat avait fait son boulot sérieusement dans un des seuls domaines où il est vaguement légitime, il n'y aurait plus personne en liberté à la CGT et à SUD depuis longtemps.

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Ou le fret ferroviaire (sernam il me semble) : un vrai délice.

La SNCM, c'est quand même un cas à part (je cite tout cela de mémoire, j'espère ne pas me tromper) : les recettes du bar et du restaurant sont détournées et partagées, les différents protagonistes sont évidemment arrêtés et placés en garde à vue. Grève pour les faire libérer, ça marche, la direction en profite pour mettre en place des systèmes pour éviter la chourre de la recette. Sauf que les employés se remettent en grève, pour demander une hausse de salaire pour compenser le manque à gagner issu du fait qu'ils ne peuvent plus chourrer.

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La SNCM, c'est quand même un cas à part

La SNCM, c'est ceux qui ont cru malin de commettre un acte de mutinerie en haute mer avec un bateau de transport de passagers et de s'offusquer de la réaction musclée c'est ça ?

Ils ont eu de la chance, je ne suis pas totalement certain que l'abolition de la peine de mort soit valable pour la piraterie en haute mer :icon_up:

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La SNCM, c'est ceux qui ont cru malin de commettre un acte de mutinerie en haute mer avec un bateau de transport de passagers et de s'offusquer de la réaction musclée c'est ça ?
Le 27 septembre, des militants du STC s'emparent du Pascal Paoli et le détournent vers Bastia. Le meneur, Alain Mosconi, déclare : « Nous avons récupéré un outil de travail qui appartient à la Corse et nous le rendons à la Corse ». Le bateau est repris le lendemain matin par le GIGN et renvoyé à Toulon. La fin de la grève est décidée le 13 octobre devant la menace de cessation de paiements de la société, prélude à sa liquidation possible.
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Les dockers et ces gars -là sont des engeances de mafiosi. La taule.

ha mais non ! tu n'y songes pas ! déjà que les syndicalistes ne sont pas beaucoup… Et puis, les survivants pourraient vouloir se venger, genre en empêchant la moindre réformette à coup de grève générale et de blocage des raffineries… heu en fait ils le font déjà… j'ai rien dit

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  • 1 year later...

Source: Le Parisien

Assis sur un banc du port de Calais, face aux navires de SeaFrance immobilisés à quai, Raymond* ironise en observant le vol d’une mouette : « Vous connaissez la dernière blague en vogue à Calais? Quelle est la différence entre une mouette et un marin SeaFrance? La mouette, elle, continue de voler. » Entré dans la compagnie maritime au début des années 1970 quand elle s’appelait encore Sealink, Raymond est encarté à la CFDT.

Très amer, cet administratif estime que les agissements de sa section syndicale ont lourdement pesé dans la liquidation de la compagnie.

« Beaucoup de pratiques existaient bien avant que la CFDT ne prenne le pouvoir, raconte Raymond. Dans les années 1980, les vols étaient déjà institutionnalisés. Cela commençait dès la commande de marchandises. Ensuite, il y avait de la fauche à tous les niveaux : au moment du transfert des marchandises dans le bateau, au bar, dans les boutiques… Les marins affectés aux manœuvres fracturaient les camions ou les voitures des clients! A un moment, on avait des centaines de plaintes pour vol. »

Selon Raymond, le système s’est « amplifié », toutefois, avec l’arrivée de la CFDT. « La direction voulait virer la CGT, trop dure dans les négociations. Mais au lieu d’avoir un partenaire plus constructif, ils ont cogéré avec des gars encore plus extrêmes! Les filières de détournement de marchandises étaient encore mieux organisées, les gars n’avaient peur de rien. Au bar du bateau, il y avait un code : une petite coupelle placée en bout de comptoir, avec des trombones dedans. En fonction du nombre de trombones, le barman qui prenait son tour savait si les autres avaient fauché ou pas. Si un gars était pris en flagrant délit, il était aussitôt couvert par la CFDT. »

A Calais, tout le monde savait que, pour organiser un banquet de mariage ou un repas de baptême, le must était de s’adresser à un chef cuisinier du SeaFrance. « Ils proposaient des repas avec de la marchandise volée, poursuit Raymond. La nourriture, mais aussi la vaisselle… Ils avaient des tarifs imbattables avec des menus types pour 10, 25 ou 50 convives… J’en connais qui ont pu se payer un train de vie très confortable avec maison et mobilier de maître dans la banlieue de Calais. »

Pour Raymond, SeaFrance a été la « vache à lait de Calais ». Toute la ville en a profité : les bars, qui récupéraient des cigarettes ou des alcools venant des bateaux, les magasins, qui écoulaient des produits manufacturés… « Avant la suppression du duty free en 1999, ça ne se voyait pas, l’argent coulait à flots. Après, le système a perduré et c’est là que les comptes ont plongé. » En 2009, un rapport de la Cour des comptes pointait le problème de disparition de marchandises. Une enquête est d’ailleurs en cours, la perte pour une seule année ayant été estimée à 3 M€. « Ce qui m’attriste le plus, ce sont les occasions manquées de reprise de la compagnie, bloquées par les syndicats, regrette Raymond, aujourd’hui proche de la retraite. Sans ce jusqu’au-boutisme, SeaFrance existerait toujours.

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  • 1 year later...

Qu'ils aillent jeter un oeil sur le cas de la SNCM qu'on rigole.

C'est fait.

Le secrétaire général adjoint du syndicat CFTC à la SNCM, a été mis en examen et écroué dans le cadre de l'enquête sur un trafic d'armes et de stupéfiants entre le continent et la Corse, a indiqué aujourd'hui son avocat.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/17/97001-20130917FILWWW00477-trafic-d-armescorse-un-homme-ecroue.php

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