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Règlementation du cinéma


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"Je suis outrée qu'en temps de crise Pathé puisse prendre une telle décision, cela nuit gravement au cinéma qui doit rester un art populaire et accessible à tous."

 

C'est une remarque tellement sotte. 

 

Le prix d'une entrée de cinéma est celui qui a le plus augmenté, même en corrigeant de l'inflation. Et pourtant, nous retrouvons la fréquentation des années 1970-80. Certes, nous sommes loin du divertissement populaire de l'après-guerre et les Français voient moins de films tout en étant plus à y aller, mais le fait est que, justement, c'est un art accessible à tous. 

 

J'aime l'idée de Pathé, par ailleurs. Reprendre l'idée d'un cinéma-théâtre pour se démarquer de la concurrence est plutôt bonne. Travaillant dans un cinéma, je sais que les nouvelles technologies - 3D, IMAX, HFR et Dolby Atmos - nécessitent un meilleur placement dans la salle pour être mieux appréciées; même si évidemment, personne n'irait se mettre en décalé de son Home Cinéma à la maison, n'importe quelle place reste tout à fait correcte; de plus, l'étude de C. Forest montre que le placement en salle ne correspond pas à la recherche d'un confort optimal de vision du film. 

 

Pathé répond donc bien à la demande de ceux qui veulent voir du spectacle - Le Hobbit : Un Voyage inattendu en IMAX HFR 3D (Dolby Atmos si ce combo existe déjà), par exemple. Les autres passeront leur chemin... et continueront de payer le même prix ! Je crois qu'ils oublient facilement ce détail.

 

A noter aussi que certains pays ne pratiquent pas l'assise libre dans une salle. Je pense à l'Allemagne, par exemple, pour y avoir été, où l'assise est numérotée et les meilleurs places vont aux premiers - mais je n'ai pas encore étudié particulièrement le principe, n'y étant allé que peu de fois. Vous avez peut-être d'autres exemples. 

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A noter aussi que certains pays ne pratiquent pas l'assise libre dans une salle. Je pense à l'Allemagne, par exemple, pour y avoir été, où l'assise est numérotée et les meilleurs places vont aux premiers - mais je n'ai pas encore étudié particulièrement le principe, n'y étant allé que peu de fois. Vous avez peut-être d'autres exemples. 

En Suisse selon la fréquentation attendue pour un film, on a aussi les places numérotées.

C'est surtout pour éviter qu'un type se retrouve sans place alors que les gens ont posé leurs vestes sur un siège, avec un numéro de siège, tu as un argument de poids à opposer à celui qui a pris ses aises.

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Certes, mais si ta salle est pleine, la personne ayant posé sa veste n'a pas d'autres choix que de la retirer pour laisser la personne s'asseoir.

Je ne suis donc pas convaincu par l'argument de quelqu'un se retrouvant sans place. En France, si l'établissement est bien tenu, tu sais parfaitement combien de sièges possède ta salle et ton logiciel en caisse te permet de contrôler combien de places sont vendues et combien il en reste. Les cinémas où des places sont vendues en trop sont des cinémas mal-organisés et mal-entretenus; excepté certains cas où c'est particulièrement voulu: dans le cadre d'un film suivi d'un débat, par exemple; mais c'est la sécurité de la salle qui en pâtit. 

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C'est une remarque tellement sotte. 

 

Le prix d'une entrée de cinéma est celui qui a le plus augmenté, même en corrigeant de l'inflation. Et pourtant, nous retrouvons la fréquentation des années 1970-80. Certes, nous sommes loin du divertissement populaire de l'après-guerre et les Français voient moins de films tout en étant plus à y aller, mais le fait est que, justement, c'est un art accessible à tous. 

 

J'aime l'idée de Pathé, par ailleurs. Reprendre l'idée d'un cinéma-théâtre pour se démarquer de la concurrence est plutôt bonne. Travaillant dans un cinéma, je sais que les nouvelles technologies - 3D, IMAX, HFR et Dolby Atmos - nécessitent un meilleur placement dans la salle pour être mieux appréciées; même si évidemment, personne n'irait se mettre en décalé de son Home Cinéma à la maison, n'importe quelle place reste tout à fait correcte; de plus, l'étude de C. Forest montre que le placement en salle ne correspond pas à la recherche d'un confort optimal de vision du film. 

 

Pathé répond donc bien à la demande de ceux qui veulent voir du spectacle - Le Hobbit : Un Voyage inattendu en IMAX HFR 3D (Dolby Atmos si ce combo existe déjà), par exemple. Les autres passeront leur chemin... et continueront de payer le même prix ! Je crois qu'ils oublient facilement ce détail.

 

A noter aussi que certains pays ne pratiquent pas l'assise libre dans une salle. Je pense à l'Allemagne, par exemple, pour y avoir été, où l'assise est numérotée et les meilleurs places vont aux premiers - mais je n'ai pas encore étudié particulièrement le principe, n'y étant allé que peu de fois. Vous avez peut-être d'autres exemples. 

 

L'espace d'un instant j'ai cru que Caroline Fourest avait écrit des articles techniques sur les salles de cinéma.

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Certes, mais si ta salle est pleine, la personne ayant posé sa veste n'a pas d'autres choix que de la retirer pour laisser la personne s'asseoir.

Justement, le problème c'est de faire comprendre au type qui a posé sa veste que la salle est pleine et qu'il doit dégager la place. Suffit d'avoir affaire à un type un peu mal luné et tu sais pas trop comment ça peut tourner.

Avec ton ticket numéroté c'est pas toi qui emmerde avec ton histoire de pas de place blablabla, c'est le cinéma qui veut que tu t'assois là punkt schluss fin de la discussion sinon faut aller causer à la caisse.

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L'espace d'un instant j'ai cru que Caroline Fourest avait écrit des articles techniques sur les salles de cinéma.

 

Huhu. Non, Claude Forest.

 

Justement, le problème c'est de faire comprendre au type qui a posé sa veste que la salle est pleine et qu'il doit dégager la place. Suffit d'avoir affaire à un type un peu mal luné et tu sais pas trop comment ça peut tourner.

Avec ton ticket numéroté c'est pas toi qui emmerde avec ton histoire de pas de place blablabla, c'est le cinéma qui veut que tu t'assois là punkt schluss fin de la discussion sinon faut aller causer à la caisse.

 

Disons que ça fait gagner du temps. En général, si la salle est pleine, la personne n'ayant pas de places retourne à l'accueil se plaindre d'avoir acheter une entrée alors qu'il n'y a plus de places. Si c'est le cas : il y a scandale, la personne se fait rembourser, change de films, etc.; si ce n'est pas le cas : une personne du cinéma, voire le directeur/directrice, va vérifier en salle la disponibilité dans la salle et force, par argument d'autorité, à retirer veste et habits d'un siège s'il le faut. 

De toute façon, c'est rare qu'une personne ne joue pas ce jeu social lorsque la salle est remplie (cf. l'étude en lien).

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Et voilà, c'est parti la déconnade au sujet du cinéma qui propose des places 1ère classe

Big buzz en perspective, ce matin interview d'un élu socialiste du coin, "c'est trop pas juste, cette discrimination, de la part d'un cinéma qui reçoit des subventions du contribuable et blablabla"

Comment on peut dire autant de conneries en une seule phrase

Et la sncf, elle est pas subventionnée ?

Et Air France, c'est pas subventionné par le contribuable aussi ?

 

Mais il a raison, finalement, il faudrait supprimer les subventions de toutes les entreprises nationales qui discriminent à tour de bras en pratiquant des tarifs différents

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  • 2 weeks later...

À propos de cinéma:

EXCLUSIF -Malgré les difficultés à financer les films, certaines de nos stars continuent à faire passer une partie de leur train de vie en «notes de frais».

Vanessa Paradis. Quel que soit le budget du film: vols en première classe Paris-Los Angeles sur Air France (11.000 euros le billet) après accord écrit sur le choix de l'horaire, monospace avec vitres fumées, embauche de son chauffeur personnel Philippe Fendt qui voyage et loge dans des modalités strictement identiques à celle de l'actrice. À Paris, hébergement dans une suite du Park Hyatt avec petit déjeuner continental et ce, bien qu'elle ait une maison dans la capitale.

Benoît Magimel: voiture confortable de première catégorie climatisée mise en circulation depuis moins de deux ans. Suite au Sofitel de Lyon avec frais de blanchisserie. La régie devra régulièrement venir chercher les affaires que l'acteur souhaite faire laver. Si le tournage est arrêté plus de 24 heures, deux allers-retours à Paris et maintien de sa suite au Sofitel pour qu'il puisse y laisser ses affaires. Caravane de première catégorie avec télévision, lecteur DVD,lit, WC climatisé et chauffé.

Gad Elmaleh: Transport, hébergement et frais de bouche de toute personne l'accompagnant, dans la limite de deux personnes, et ce aux mêmes conditions que l'acteur. Prise en charge de son chauffeur Sébastien Hatte. La société de Gad Elmaleh, KS2 productions, facture au producteur, les prestations de M.Hatte sur la base de 350 euros HT par jour. Voiture haute catégorie avec vitres fumées et essence payée. Forfait téléphonique de 500 euros pour Gad Elmaleh.

Kad Merad : Frais de linge, petit déjeuner, un repas et 100 euros de défraiement par jour payable en espèce par semaine.Paiement de son chauffeur Marcel Sanel à raison de 2700 euros net par mois, pendant les deux mois de tournage et un mois avant la sortie du film.

Édouard Baer : fait engager son assistance personnelle Mlle Barka Hjij pour 500 euros brut par semaine.

Source: le Figaro.
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  • 2 weeks later...

Choux + carottes ?

 

Seul les deux premiers me semblent vaguement, très vaguement extravagants. On peut y voir un complément de salaire défiscalisés. Pour le reste, il s'agit d'avantages en natures et d'hébergement "dans les conditions de confort attendues au niveau de rémunération de l'acteur".

 

C'est très inférieur à ce qu'obtiennent les élus locaux (séjour à l'hotel + embauche des copains + embauche des maitresses + ... )

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A noter aussi que certains pays ne pratiquent pas l'assise libre dans une salle. Je pense à l'Allemagne, par exemple, pour y avoir été, où l'assise est numérotée et les meilleurs places vont aux premiers - mais je n'ai pas encore étudié particulièrement le principe, n'y étant allé que peu de fois. Vous avez peut-être d'autres exemples. 

 

Il me semble que dans les grands cinémas de Leicester Square, à Londres, les places coutaient plus ou moins cher selon leur emplacement.

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  • 4 months later...

Enfin une solution politique en place pour résoudre le problème de la gabegie d'argent public dans le système quelque peu mafieux du cinéma français. On en rigole, mais la corporation se dresse vent debout contre toute réforme des dispendieuses allocations.

 

Voici donc une situation dénoncée comme extrêmement dangereuse, économiquement et culturellement, par une majorité d’acteurs, et une médiation voulue par le gouvernement bafouée par une des parties concernées. Résultat, le 1er juillet, Aurélie Filippetti et Michel Sapin, respectivement ministres de la Culture et ministre du Travail, annoncent l’application en l’état de la convention collective.

Conscients que seule une intervention, elle aussi politique mais de plus haut niveau, peut encore empêcher la mise en œuvre d’une convention collective assurément nécessaire, mais rédigée dans des conditions ubuesques, les réalisateurs ont écrit à François Hollande pour l’alerter sur le danger encouru, et la contradiction avec les positions défendues par la France sur la scène internationale.

Un autre événement permet toutefois de garder encore un peu d’espoir: le remplacement, annoncé le 26 juin, du président du CNC Eric Garandeau par Frédérique Bredin. Ancienne condisciple du président de la République au sein de la fameuse promotion Voltaire de l’ENA, ancienne conseillère de Jack Lang rue de Valois, ancienne ministre, ancienne secrétaire nationale du PS chargée de la culture et de la communication, la nouvelle patronne du Centre connaît les dossiers et pèse d’un poids politique qui faisait défaut à son prédécesseur, nonobstant ses qualités.

Elle pourrait inaugurer son mandat en montrant sa capacité à faire bouger les lignes, pour qu’une victoire syndicale arrachée dans des conditions absurdes ne se transforme pas en défaite politique, culturelle, et aussi sociale

http://www.slate.fr/culture/75049/convention-collective-scenario-catastrophe-production-films-francais

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