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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Attendre 20/40 min (*2 si bouchons aller retour) + usure bagnole + coût d'opportunité de ce que t'aurais pu faire avec ce temps + effet psychologiques type stress, je trouve ça cher. (Je compte pas l'essence supplémentaire normalement on prends ça en compte).
Peut être que les gens ne se rendent pas compte de ce coût ou l'évaluent à la baisse, mais peut être aussi qu'ils n'ont pas la possibilité de faire autrement

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Les heures de pointes à Paris c'est 3 heures matin et soir, la marge de manœuvre n'est pas terrible.

La solution est de faire des horaires type 14h-22h ou 21h-5h mais bon, va faire passer ça à tes salariés en leur vantant les 30 minutes de gagnées dans les bouchons...

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La solution est de faire des horaires type 14h-22h ou 21h-5h mais bon, va faire passer ça à tes salariés en leur vantant les 30 minutes de gagnées dans les bouchons...

Va surtout faire passer ça à tous les managers à la con, qui croient que tout le monde doit bosser en même temps pour favoriser la communication (alors que la communication t'interrompt dans ton boulot réel), et pour être bien sûr que tout le monde fait ses heures (alors qu'il veut juste être là pour regarder par dessus ton épaule).

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Les péages n'incitent pas qu'à décaler ses horaires. Ça incite aussi à rationaliser ses trajets et à prendre les transports en commun. À plus long terme, ça incite à mieux positionner lieu de départ et lieu d'arrivée. Et puis ça incite aussi à construire plus de routes.

Avec une liberté des péages, je suis sur qu'on ne verrait plus beaucoup de poids lourds la journée quand c'est le plus cher.

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https://fee.org/articles/socialism-kills-more-babies-than-war/

 

 

Le socialisme tue plus de nourrissons que la guerre.

 

De récents rapports montrant que le taux de mortalité infantile est aujourd’hui plus élevé au Venezuela qu’en Syrie, pourtant en situation de guerre, ne sont malheureusement pas surprenants. Les résultats de la politique économique socialiste sont prévisibles. Le taux de mortalité infantile au Venezuela est même supérieur à celui de la Syrie depuis 2008.

 

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La vue d’ensemble est heureusement plus favorable. Le taux de mortalité infantile au niveau mondial plonge, y compris en Syrie et au Venezuela, malgré la guerre et les mauvaises politiques. Dans ces deux pays, les améliorations sont visibles jusqu’à aussi récemment que l’année dernière. De 1960 à 2015, les taux de mortalité infantile en Syrie et au Venezuela ont baissé respectivement de 91% et 78%. Cette année (absente des deux graphiques de cet article), le taux en Syrie est passé de 11.1 ‰ à 15.4 ‰, alors qu’il a flambé au Vénézuela de 12.9  ‰ à 18.6 ‰. Dans le même temps, les taux de mortalité infantile ont continué à baisser presque partout ailleurs, et ont même décliné plus vite dans les pays qui bénéficient du plus de liberté et de stabilité. Considérez le Chili par exemple.

 

 

 

infantmortality2.png?width=600&height=37

 

Le taux de mortalité infantile au Chili en 1960 était supérieur à ceux du Venezuela et de la Syrie. Le Chili a réussi à faire mieux que la Syrie dès le milieu des années 1960, mais était encore tristement derrière son cousin riche du nord, le Venezuela. Au début des années 1970, les progrès du Chili ont ralenti lorsque son élite flirta avec les politiques socialistes. Une fois que le gouvernement abandonna le socialisme et commença à réformer économiquement le pays au milieu des années 1970, le rythme du progrès accéléra de nouveau, et bientôt, les nourrissons chiliens furent plus en sécurité que ceux du Venezuela. Aujourd’hui, le taux de mortalité infantile au Chili est similaire à celui des Etats-Unis.

 

Il y a une leçon à retenir de ces éléments : les politiques économiques sont importantes. Alors que le socialisme au Venezuela réussit à tuer plus d’enfants qu’une guerre totale en Syrie, le succès incroyable du Chili  nous montre qu’en implémentant les bonnes politiques, l’humanité peut faire des progrès rapides et mieux protéger les jeunes et plus vulnérables membres de la société. Aujourd’hui, il est difficile de croire que les bébés chiliens de moins d’un an ont été historiquement plus en risque que leurs contemporains  vénézuéliens et syriens.

 

Qu’en est-il de votre pays ? Pour mille naissances, combien meurent et combien vivent suffisamment pour assister à leur premier anniversaire ? Explorez les données par vous-même, et utilisez le nouvel outil de HumanProgress.org, Your Life in Numbers, pour mesurer les progrès de votre pays en termes de mortalité infantile (et dans d’autres domaines) depuis votre naissance.

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Routes, en finir pour de bon avec les bouchons, 

 

https://fee.org/articles/privately-owned-roads-would-end-congestion/

 

Des routes privées pour en finir avec les bouchons

 

Au court d’un infortuné trajet entrepris au mauvais moment, je fus rappelé d’un sujet à propos duquel je voulais écrire : la raison la plus terre à terre d’avoir des routes privées. Mettons de côté les arguments moraux et éthiques – et on pourrait argumenter facilement qu’utiliser des fonds pris par la force (ie les impôts) pour construire des infrastructures n’est pas éthique et est moralement indéfendable – la gestion des routes par l’État est ridiculement inefficiente.

 

Il y a une manière simple de réduire les bouchons à l’heure de pointe : faire plus payer les gens (ou les faire payer tout court). C’est exactement pour cette raison que les réseaux de métros (comme l’Underground londonien) augmentent leurs tarifs de façon significative lors des pics d’utilisation ou qu’Uber a mis en place des hausses de prix quand ses chauffeurs sont très demandés.

 

Cela incite les gens à planifier leur emploi du temps ou leurs trajets en dehors des heures les plus chargées ce qui réduit le trafic. Dans le cas d’Uber, cela incite aussi le maximum de chauffeurs  à travailler.

 

Des prix plus hauts réduisent le trafic en encourageant ceux qui ne sont pas obligés de se déplacer à reporter leur déplacement ou à utiliser un autre mode de transport. Il ne reste ainsi que ceux qui n’ont pas d’autre option que de prendre le métro ou Uber. Le même principe pourrait être appliqué facilement aux autoroutes et toutes les routes.

 

Tarifs et taxes :

 

La solution habituellement avancée est les tarifs. Cependant, ce ne sont pas des prix de marché.  Ils réussissent parfois à rationner l’utilisation des routes mais ils ne sont pas nécessairement rationnels. Ils finissent par ne plus servir l’économie mais la politique en étant simplement une autre façon de soutirer de l’argent aux gens.

 

De plus, les routes sont considérées comme étant publiques (ce qui en réalité veut dire qu’elles sont contrôlées par la coercition étatique. Les gens pourraient avancer de façon correcte qu’ils paient ces routes via leurs impôts et qu’ils ont donc tout à fait le droit de les utiliser autant que n’importe qui d’autre. Ils pourraient ajouter que les tarifs dynamiques les empêchent d’accéder aux routes et donc qu’ils ne devraient pas payer d’impôts pour celles-ci. On peut aussi imaginer toutes les platitudes habituelles sur les riches qui peuvent payer pendant que les pauvres sont exclus.

 

Ce sont des problèmes qui arrivent quand quelque chose n’a pas réellement de propriétaire (comme c’est le cas pour la propriété publique) et lorsque les gens ne peuvent décider de la façon dont leur argent est dépensé. Les gens ne devraient pas payer pour des routes alors que des frais supplémentaires les empêchent en fait de les utiliser. De plus, quand quelque chose est revendiqué comme appartenant à tout le monde, personne n’a vraiment le droit de priver certains de s’en servir.

 

Par conséquent, les arguments contre les hausses de prix pendant les heures de pointe sont complètement valides tant que les routes sont contrôlées par la coercition de l’État.

 

Des possibilités multiples

 

Ces problèmes seraient pourtant réglés si les routes étaient rendues privées. Comme elles ont déjà été construites, une méthode de privatisation devra être mise en place. Que ce soit par la vente aux enchères ou une forme d’exploitation, le débat reste ouvert.

 

Les autoroutes et les axes majeurs finiraient probablement par être détenus par section (ou entièrement mais ce serait probablement extrêmement couteux) par des entreprises privées. Ces entreprises gagneront de l’argent en faisant payer un péage ou un abonnement. Ils pourraient aussi faire payer des frais de maintenance aux grosses entreprises desservies par les routes.

 

Les routes résidentielles, elles, pourraient être détenues collectivement, chacun des résidents possédant une part et ayant son mot à dire dans la gestion. On pourrait aussi imaginer que de nombreuses routes, sinon toutes, possédées et entretenues par les entreprises qu’elles desservent. Par exemple, un Wal-Mart paierait pour les routes locales qui y conduisent car il veut que ses clients aient un accès simple et sans danger à son magasin.

 

Toutes les routes n’auraient pas nécessairement non plus de frais d’utilisation. Pensez à Google : le moteur de recherche est gratuit pour tous, il génère des revenus grâce à la publicité. C’est même possible que des entrepreneurs des routes donnent des réductions ou d’autres incitations aux conducteurs pour augmenter leurs revenus publicitaires, comme c’est le cas des sites internet.

 

Dit d’une autre façon, les routes privées pourraient prendre de nombreuses formes mais on peut être sûr qu’elles émergeraient spontanément. Des routes bien entretenues sont nécessaire pour une société moderne ce qui signifie qu’il y a de l’argent à gagner en en fournissant. Quand il y a de l’argent à se faire quelque part, les entrepreneurs finissent par trouver comment.

 

Introduit au niveau national, cela pourrait revigorer le transport par train et inciter à son développement à travers les USA. Cela pourrait aussi pousser les inventeurs et les entrepreneurs à inventer un nouveau mode de transport comme les voitures volantes ou « It » de South Park (en espérant que le design soit plus ergonomique).

 

Si nous éliminions les paradoxes et les contradictions comme la propriété publique ou étatique alors nous autoriserions les gens à régler les problèmes qui y sont associés. Laissons la suprématie au marché et à l’économie et laissons les entrepreneurs régler les problèmes qui se présentent. La liberté gagnera toujours. 

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http://openeurope.org.uk/today/blog/brexit-the-view-from-rome/?utm_source=Open+Europe&utm_campaign=04e0a0f141-EMAIL_CAMPAIGN_2016_10_27&utm_medium=email&utm_term=0_c045172cb6-04e0a0f141-262744769

 

 

 

Brexit : L'analyse depuis Rome

Suite à plusieurs entretiens avec des représentants du gouvernement et des parlementaires italiens, Vicenzo Scarpetta, d’Open Europe, nous donne ses impressions sur la position que l’Italie pourrait avoir lors des négociations à venir sur le Brexit.

 

Je reviens tout juste d’un court voyage à Rome, pendant lequel j’ai eu l’opportunité de rencontrer des représentants du gouvernement italien ainsi que des parlementaires pour discuter des négociations à venir sur le Brexit. Ces réunions ont été incroyablement utiles pour passer outre le bruit de fond sur ce sujet et avoir une vision du rôle que l’Italie pourrait vouloir jouer dans les négociations. En voici les cinq points clés.

 

1. Aucune intention de punir le Royaume-Uni

 

Nous avons vu passer un nombre incroyables d’articles de presse et d’analyses suggérant que l’Europe des 27 négocierait volontairement un accord nuisible avec le Royaume-Uni pour envoyer un message aux autres – afin de s’assurer qu’aucun autre état membre ne soit tenté de quitter l’Union Européenne dans le futur. J’ai posé la question à toutes les personnes que j’ai rencontrées et la réponse a été unanime : l’Italie n’a pas l’intention de punir le Royaume-Uni. Voici les mots d’un représentant du Ministère des Affaires Etrangères italien : « Si vous croyez à l’intégration européenne, alors vous prenez pour acquis le fait que vous êtes mieux à l’intérieur qu’à l’extérieur de celle-ci. Vous n’avez pas besoin de punir quelqu’un pour le prouver ».

 

L’Italie reste convaincue que le vote en faveur du Brexit n’était pas le meilleur choix pour le Royaume-Uni et l’Europe, mais elle réalise également que c’est le résultat avec lequel elle doit maintenant composer. C’est pourquoi les négociations à venir sur le Brexit devraient avoir pour objectif de minimiser les dommages de chaque côté.

 

Néanmoins, cela ne veut pas dire que l’Italie se prépare aux discussions avec une attitude d’idéaliste. Ce n’est un secret pour personne que Milan ne serait pas dérangée d’accueillir l’Autorité Bancaire Européenne, l’Agence Européenne des Médicaments ou la Juridiction Unifiée du Brevet – toutes basées à Londres. Et elle serait toute aussi heureuse d’accueillir quelques sociétés du secteur financier qui quitteraient le Royaume-Uni après le Brexit. Cependant, l’Italie croit dans l’ensemble que si tout le monde se rue sur sa petite part du gâteau, tous les partis seront perdants à la fin. Au contraire, les négociations peuvent être l’opportunité d’agrandir la taille du gâteau.

 

2. Ne comptez pas trop sur l’Allemagne, l’Italie peut aussi être un négociateur important

 

 

On m’a remonté que l’Italie se sentait, au moins en théorie, moins exposée aux conséquences économiques d’un mauvais accord (ou d’une absence d’accord) avec le Royaume-Uni. L’Italie échange bien moins avec le Royaume-Uni que la France et l’Allemagne. En 2014, le volume total des échanges de biens et services entre le Royaume-Uni et l’Italie était de 38 Md£. Ce chiffre est à comparer avec les 114 Md£ entre le Royaume-Uni et l’Allemagne, et les 68 Md£ entre le Royaume-Uni et la France. De manière similaire, en 2014, le stock d’investissement direct étranger au Royaume-Uni a été de 76Md£ pour la France, 50 Md£ pour l’Allemagne, près de 46 Md£ pour l’Espagne, et seulement 4,4Md£ pour l’Italie.

 

Ainsi, l’Italie pense qu’elle peut être un négociateur-clé dans les discussions sur le Brexit. Elle est moins engagée, ce qui lui donne une plus grande liberté pour servir de médiateur et s’assurer qu’à la fois le Royaume-Uni reste un partenaire proche et que la cohésion au sein de l’Europe des 27 soit préservée.

 

J’ajouterais également que, alors que l’Italie est relativement moins directement exposée via des liens d’échanges et d’investissement avec le Royaume-Uni, elle serait tout de même exposée à des instabilités économiques et financières plus larges qui pourrait arriver si les négociations se passent mal.

 

De toute façon, il y a un message clair à destination du Royaume-Uni que j’ai entendu à Rome : l’Allemagne ne sera pas capable de négocier un accord en solitaire. Elle sera contrainte par la nécessité de sauvegarder sa relation spéciale avec la France, et ne voudra éloigner ni la Pologne, ni les autres Etats du Visgrad. C’est pourquoi, le Royaume-Uni ne devrait pas refaire l’erreur de s’appuyer excessivement sur Berlin. L’Italie a fait partie de ses principaux soutiens pendant la renégociation de David Cameron. Sur la base de mes échanges à Rome, elle veut continuer à aider.

 

3.Ne jouez pas à « diviser pour régner », une Europe des 27 fragmentée résulterait dans un accord nuisible pour le Royaume-Uni

 

Mais que peut offrir le Royaume-Uni pour sécuriser la bonne volonté de l’Italie ? D’après une des réponses que j’ai reçue, l’Italie voit les négociations pour le Brexit comme une opportunité de relancer une discussion plus large sur la future direction de l’intégration de l’Union Européenne – qui irait dans le sens d’un modèle d’Europe à deux vitesses, tel que défini par le Ministre des Affaires Etrangères italien Paolo Gentiloni avec son homologue anglais Philip Hammond dans une tribune commune datant de la fin de l’année 2015. De ce fait, préserver la cohésion au sein d’Union Européenne est une priorité absolue pour Rome.

 

Ainsi, du point de vue de l’Italie, cela serait très utile que le Royaume-Uni soit clair dès le début des négociations que, bien qu’il la quitte, il veuille que l’UE des 27 soit unie dans les années et décennies à venir. Une UE des 27 fragmentée, m’a-t-on dit à Rome, rendrait plus probable la négociation d’un accord nuisible pour le Royaume-Uni. En d’autres termes, jouer la carte « diviser pour régner » pendant les négociations ne serait pas dans l’intérêt du Royaume-Uni.

 

Les autres sujets auxquels l’Italie attache une grande importance sont, sans surprise, la position de centaines de milliers d’Italiens vivant, étudiant ou travaillant en ce moment au Royaume-Uni – et le rôle de la Grande-Bretagne dans la gestion de la crise des migrants en Méditerranée. Sur ce dernier sujet, l’Italie aimerait que le Royaume-Uni en fasse plus. Etant donné son important budget d’assistance et ses capacités sécuritaires, le Royaume-Uni a clairement quelque chose à proposer.

 

4.L’Italie est sceptique quant à la négociation d’un accord sur le Brexit et d’un accord d’échange plus large entre le Royaume-Uni et l’UE en parallèle.

 

Sur une note moins positive, j’ai eu l’impression que le gouvernement italien n’est pas favorable à négocier l’accord de retrait tel qu’envisagé dans l’Article 50 des traités européens en parallèle d’un traité d’échange complet avec le Royaume-Uni. Alors que certaines discussions sur de futurs accords d’échange seront inévitables pendant les négociations de l’article 50, l’Italie se méfie de négociations d’accord d’échange à part entière tant que le Royaume-Uni est encore techniquement un membre de l’Union Européenne.

 

Le Royaume-Uni, m’a-t-on expliqué, dispose de corps diplomatiques et de services civils parmi les meilleurs du monde. L’UE des 27 devrait-elle réellement s’engager dans des discussions du type CETA/TIPP alors que les représentants officiels britanniques déambulent encore  dans les couloirs de la Commission Européenne  - avec, potentiellement, un accès à des informations sensibles ? Selon moi, cela met en lumière en premier lieu une rupture entre le Royaume-Uni et ses partenaires européens. Reconstruire cette confiance est certainement une tache que le gouvernement britannique devrait faire passer en priorité.

 

5.Les symboles sont importants

 

Un dernier point reste à analyser. Le calendrier du Brexit dévoilé par la Premier Ministre britannique Theresa May, qui a l’intention de démarrer les discussions sur l’Article 50  à la fin du mois de mars 2017, n’a pas particulièrement plu au gouvernement italien. Le 25 mars 2017, l’Italie sera l’hôte des célébrations du 60e anniversaire du Traité de Rome – un évènement qu’elle espère transformer en tremplin pour relancer le débat sur le futur de l’intégration européenne.

 

Ces célébrations devraient donc rentrer en conflit avec (et donc être mis dans l’ombre de) la notification officielle par le Royaume-Uni de son intention de quitter l’UE – ce n’est pas tout à fait ce que Rome avait en tête. Peut-être cela a-t-il l’air d’un problème mineur au milieu des grandes machinations à venir, mais il est tout de même un rappel utile que les symboles sont importants en politique – et les négociations pour le Brexit n’y font pas exception.

 

Conclusion

 

L’Italie peut, et semble en ce moment prête à, aider à la négociation d’un accord gagnant-gagnant entre le Royaume-Uni et l’Europe des 27. Et cela avant tout car il y a un élément qui l’intéresse en tout premier lieu : les négociations du Brexit à venir sont une opportunité parfaite pour le pays de réaffirmer sa position de membre important et influent de l’Union Européenne. L’Italie a ses propres défis à relever. Le référendum du mois de décembre sur la réforme constitutionnelle en est un particulièrement important – mais il s’agit d’un sujet à traiter dans un autre article. 

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