Aller au contenu

Université Libre de Bruxelles - Erasmus


Jean Karl

Messages recommandés

Bonjour a tous.

Comme plusieurs participants au forum sont belges, et que certains connaissent bien le milieux universitaire, je souhaiterais connaitre votre avis sur l'ULB. J'ai l'occasion l'année prochaine d'aller y étudier, ma première année de Master, en histoire des relations internationales.

Cependant, cette année ne s'inscrit pas spécialement dans mon cursus universitaire, je souhaiterais travailler soit sur les réformes "libérales" de Dubcek sous l'influence d'Ota Sik et la réaction du pacte de Varsovie, soit sur les politiques économiques en Amérique du Sud durant la seconde moitié du 20em siècle.

Si j'attends une année (des problèmes administratifs m'ont évincés des mobilités en Argentine et en République Tchèque pour l'année 2012-2013), je pourrais tenter de faire mon M1 à Prague ou en Amérique du Sud.

Donc, on me propose de partir en 2012-2013 à Bruxelles, et je voulais savoir si la qualité de l'université valait la peine de diminuer l'expérience humaine du dépaysement et la cohérence de mes recherches, ainsi que de travailler sur un sujet qui passionnerait moins.

Merci de vos réponse.

PS : oui, tout cela aux frais du contribuable, je sais c'est mal ^^

Lien vers le commentaire

Donc, on me propose de partir en 2012-2013 à Bruxelles, et je voulais savoir si la qualité de l'université valait la peine de diminuer l'expérience humaine du dépaysement et la cohérence de mes recherches, ainsi que de travailler sur un sujet qui passionnerait moins.

Tu ne connais rien à la Belgique, pas vrai?

Obtiens ça et je te promets que c'est une année que tu n'oublieras pas:

Penne-FPMs.jpg

Lien vers le commentaire

Tu ne connais rien à la Belgique, pas vrai?

Obtiens ça et je te promets que c'est une année que tu n'oublieras pas:

Penne-FPMs.jpg

Si ton but est de t'amuser, que tu aimes "chanter, boire et baiser" je confirme.

Si tu cherche une université de qualité, L'ULB a certains point forts et certains défauts, comme toutes les unifs, mais Schnappi sera définitivement de meilleur conseil sur la question, mais quoi qu'il en soit je ne pense pas qu'elle vaille de diminuer l'expérience humaine du dépaysement. (Parce que non, les guindailles bruxelloises, même si elles sont extraordinaires, ne valent pas le dépaysement d'une années passée en Afrique du sud, en Argentine ou même dans les Balkans) ni de sacrifier la cohérence de tes recherches ou de travailler sur un sujet qui te passionne. Même si Bruxelles est une superbe ville sur bien des points.

Mais ce n'est que mon humble avis.

Lien vers le commentaire

Si ton but est de t'amuser, que tu aimes "chanter, boire et baiser" je confirme

Cliché, il y a plus que ça à la clé ;)

Sérieusement, Bruxelles, l'essayer, c'est l'adopter.

Bruxelles! Bruxelles! Mons t'enc…

Qu'est ce qye c'est que cette horreur !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Penne_%28folklore%29

Un peu de respect pour un folklore bientôt bicentenaire.

C'est simplement la raison qui fait que les études en Belgique sont plus cool qu'en France.

Lien vers le commentaire

C'est simplement la raison qui fait que les études en Belgique sont plus cool qu'en France.

Et la faluche, alors ?

Si les études en Belgique sont plus cool, c'est parce que la bière est moins chère et meilleure.

Lien vers le commentaire

Et la faluche, alors ?

Ca ne se cantonne pas à quelques petits cercles d'étudiants dans le Nord?

Si les études en Belgique sont plus cool, c'est parce que la bière est moins chère et meilleure.

True :P

Lien vers le commentaire

Ca ne se cantonne pas à quelques petits cercles d'étudiants dans le Nord?

En France, c'est plutôt compartimenté entre disciplines : en droit, en pharma et en médecine, la corpo et la faluche vivotent plutôt bien, alors que dans les autres secteurs, elles n'existent pratiquement pas. Parole d'un ex de la corpo droit de Lille (et faluché à Paris pour faire plaisir à des amis).

Lien vers le commentaire

Vous n'avez pas d'ennui avec les autorités vu que le baptême est illégal? (parce qu'en France, les autorités ne connaissent pas la différence entre baptême et bizutage)

Lien vers le commentaire

Ah oui, interdiction du bizutage…Je ne sais pas si on peut considérer les baptêmes comme tombant sous le coup de cette loi. En tout cas, la corpo dans laquelle j'étais en faisait très régulièrement sans être emmerdée, et le mien, qui a été assez soft même si je me suis retrouvé dans un état d'ébriété extrêmement avancé, s'est fait dans les meilleures conditions du monde (avec des membres de la corpo droit de Lille 2, Paris 2 et Lyon 1).

Lien vers le commentaire

En France, il me semblait qu'ils ne faisaient pas la distinction du à la définition légale. Maintenant, le baptême français est peut-être très différent du nôtre. Je n'y ai jamais été.

Lien vers le commentaire

En général ce qui a remplacé le bizutage c'est la journée d'intégration.

Dans les faits, la seule chose qui change, c'est que si une personne se fait violer et qu'elle porte plainte, l'école risque des problèmes.

Pour le reste, beaucoup d'étudiants n'ont pas vu la différence.

Lien vers le commentaire

En France, c'est plutôt compartimenté entre disciplines : en droit, en pharma et en médecine, la corpo et la faluche vivotent plutôt bien, alors que dans les autres secteurs, elles n'existent pratiquement pas. Parole d'un ex de la corpo droit de Lille (et faluché à Paris pour faire plaisir à des amis).

C'est plus trop ça à la fac de droit. Enfin, c'est l'impression que j'ai eu.

Lien vers le commentaire

C'est bien possible, ça remonte à pratiquement dix ans ce que j'en dis, donc maintenant, ça a peut être changé. Tiens, je viens de me rappeler que j'ai aussi participé à la création de la corpo droit de l'université d'Artois. Je ne suis même pas sûr qu'elle existe encore.

Lien vers le commentaire

Je respecte ces coutumes barbares quand elles sont traditionnelles, mais j'ai trop d'estime de moi même pour jamais participer à ce genre d'organisation festive et fondamentalement décadantes (pas tant le bizutage qui est un rite de passage, mais bien les activités auquel ce rite de passage donne accès: un rite de passage, normalement, ça fait passer de l'enfant à l'adulte, pas de l'ado a l'adulescent)

Lien vers le commentaire

Cliché, il y a plus que ça à la clé ;)

Je suis penné, je sais de quoi je parle (j'ai d'ailleurs pas mal guindaillé au bar polytech avant même que tu ne soit bleu)

La guindaille est l'intérêt principale du baptème.

On s'amuse, on se fait des copains, on découvre un folklore, on se bourre la gueule, on se bourre la gueule, on se bourre la geule, on baise n'importe quoi et on ne s'en souvient même pas le lendemain tellement on était bourré et puis on se bourre encore plus la gueule pour oublier mieux.

Sérieusement, je me suis éclaté comme un fou et je m'y suis fait des amis pour la vie, mais il me semble que l'intérêt premier d'un erasmus est ailleurs que dans la guindaille.

Lien vers le commentaire

Avec la corpo, j'appréciais justement le côté tradition étudiante et soirées avec les copains. Le côté queutard et chansons paillardes m'attirait beaucoup moins, voire pas du tout. C'était tout de même l'occasion de croiser du monde et de faire des rencontres un peu moins attendues que celles qu'on pouvait faire ordinairement sur les bancs de la fac. La faluche, ça s'est fait plus tard, et parce que des amis ont insisté pour que je fasse le baptême, qui, je le repète, a été relativement soft ("relativement" incluant une cuite mémorable).

Lien vers le commentaire

Je suis penné, je sais de quoi je parle (j'ai d'ailleurs pas mal guindaillé au bar polytech avant même que tu ne soit bleu)

:icon_eek: Comment se fait-ce que je ne l'apprenne que maintenant?! (j'étais saoul quand tu me l'as dit?)

Sinon, à côté, il y a la gestion des cercles où on peut apprendre le travail en communauté et la gestion d'équipes (ça se met sur un CV). Certains cercles requièrent même des bagages techniques plus ou moins importants (le cercle informatique est le plus exigeant) et qu'on ne nous apprendra pas en cours. Rajoute à ça que j'ai vu des personnes évoluer de façon étonnamment bonne en se faisant baptiser. Je me rappelle d'un ami très introverti qui a terminé président d'AGE chez les wawas (d'un extrême à l'autre).

Lien vers le commentaire

Comment se fait-ce que je ne l'apprenne que maintenant?! (j'étais saoul quand tu me l'as dit?)

Sinon, à côté, il y a la gestion des cercles où on peut apprendre le travail en communauté et la gestion d'équipes (ça se met sur un CV). Certains cercles requièrent même des bagages techniques plus ou moins importants (le cercle informatique est le plus exigeant) et qu'on ne nous apprendra pas en cours. Rajoute à ça que j'ai vu des personnes évoluer de façon étonnamment bonne en se faisant baptiser. Je me rappelle d'un ami très introverti qui a terminé président d'AGE chez les wawas (d'un extrême à l'autre).

J'ai vu de tout, les deux exemples les plus opposé que j’ai connus:

- mon meilleur ami de l’époque, obèse, ne se mettait jamais à torse nu où que ce soit, malgré qu’il adorait l'eau, il refusait de profiter de la piscine de mes parents même en gardant un T-Shirt.

Il a fait son baptême en médecine et est devenu tout le contraire, je l'ai vu se balader à poil à une guindaille et il a fini par beaucoup maigrir.

- un autre ami, qui était bon élève en secondaire, pas coincé mais plutôt sage. Déjà il a bissé 1 année sur 2 et est aujourd'hui membre des alcooliques anonymes.

Les bleusailles peuvent être libératrices pour certains, mais aussi parfois traumatisantes pour d'autres, même si c'est rare.

J'ai souvent dénoncé les ravages de cette habitude qu'on donne à beaucoup de pennés et de calotins d'aller vider quelques pintes plusieurs fois par semaines, parfois même entre les cours, mais le plus souvent on m'a ris au nez. Alors qu'objectivement, non, ce n'est pas normal de boire de la bière tous les jours, d'autant plus quand c'est 4 ou 5 en moyenne.

Pour le reste on parle de Folklore, mais là aussi j'ai été déçu, par comité il y en a 1 ou 2 qui connaissent vraiment le folklore et encore faut pas poser trop de questions.

A la FUCaM, par exemple, j'ai souvent demandé l'origine de la penne consulaire, et personne n'a jamais été capable de me répondre autre chose que "parce qu'à l'origine l'université s'appelait la consule" mais pourquoi c'est la seule unif catho qui porte autre chose qu'une calotte, j'attend toujours la réponse. L'origine du mot "la consule" ? J'attends toujours également, j’ai fini par trouvé la réponse moi-même en demandant au prof de philo. (Depuis je crois que c’est publié quelque part sur le site de l’université.

Autre chose, j'étais penné quand je suis arrivé à la FUCaM (je suis baptisé ISIS (Liège)), on m'a demandé de refaire mon baptême. J'ai demandé comment ma prestation de serrement pouvait avoir du sens après que j'ai juré fidélité à ma penne et qu'on me demande de la trahir, … la non plus pas de réponse, on trouvait ma question conne. Alors oui la FUCaM est remplie de cons, c'est certains, mais ça n'excuse pas tout.

Moi personnellement j'ai trouvé l'ambiance liégeoise bien meilleure esprit que celle de Mons :

A Liège tous les comités guindaillent ensemble, à Mons, chacun guindaille de son coté à quelques évènement près.

A Liège tous les baptêmes sont ouverts à tous les poils et il y a même une compétition au plus beau parcours, à Mons il y a très très peu de poil extérieur qui assistent à chaque baptême. Moi j’avais voulu assisté au baptême de la polytech, mais faut y aller en car et toutes les places sont prises et on m’a fait comprendre que c’était pas trop possible, c’est juste pas prévu pour les extérieurs.

A Liège il n’y a jamais de bagarre, tout se règle à l’affond et j’ai personnellement vu un baptisé se faire brûler sa penne par ses propres comitards parce qu’il s’était battu à trois reprises.

Alors qu’à Mons, ça s’est fortement calmé, mais dans les années 90, les wawas n’ont pas volé leur réputation.

A Mons mon comité préféré c’est celui de la FPMs, entre la FUCaM, Médecines, les Wawa et FPMs, y a pas de doutes, c’est là qu’on trouve le meilleur esprit. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont le plus de bleus. Ce n’est pas pour rien que c’est là que j’ai guindaillé à Mons. Mais entre Mons et Liège il n’y a pas de doutes non plus.

Un jour j’ai réalisé que j’étais complètement décalé par rapport aux baptisés du moment et j’ai arrêté de guindailler. Je les trouvais trop jeunes, mais c’est moi qui avais vieilli, je me suis dit que j’avais passé l’âge et c’était fini.

Le baptême ça apporte certaines valeurs, des copains à l'unif, un réseau professionnel par la suite, ça décoince et décrasse de la mentalité lycée à grande vitesse (parce que même les fossiles s'en débarrassent tôt ou tard mais plus lentement) le sentiment d'appartenance à un groupe (et ce n’est pas qu'un sentiment), de l'amusement, de la solidarité entre étudiant. Y aussi un coté "apprend l'autodiscipline ou crève" parce que ça t'expose à fond la caisse à la consommation d'alcool à outrance, à brosser les cours de bon cœur (peut être un peu moins à la polytechnique qu'ailleurs parce que t'a moins le choix) et à baiser des filles moches parce qu'on est émus en observant la vitesse à la quelle elles savent vider une pinte.

J’en garde d’excellent souvenir, ça m’a appris certaines bonnes choses, je suis content de l’avoir fait, mais avec le temps j’ai vraiment relativisé. Si j’avais un fils de 18 ans, je lui laisserai choisir, je ne le pousserai ni à le faire, ni à ne pas le faire. Je lui parlerais des risques auxquels ça expose et de ce que ça peut apporter. Je lui dirais aussi qu’on y apprend d’une certaine façon à y devenir un adulte tout en se comportant comme un bambin sans Pampers et que ça peut être marrant mais que ce n’est pas non plus essentiel et qu’il y a d’autre moyen plus serein de grandir.

Lien vers le commentaire

Fucam, c'est des crevards :dentier:

Bah, faire ton baptème deux fois, j'en connais un qui l'a fait, tellement il avait trouvé ça drôle. Mais du coup, je pige pas l'interet, surtout qu'il l'a fait 2x à l'ULB et que la magie de la révélation folklorique, des discours, de la morale, bref, de tout ce que la baptème enseigne disparait et tu ne garde que le coté "je me bourre la gueule et je me fais des potes", qui est important, mais qui, du moins à l'ULB (tout le coté libre exaministe, franc-maçonnique, l'histoire de l'alma mater, une certaine morale personelle, …), n'est qu'une partie du baptème et au final, pas ce que t'en retiens le plus (du moins, pas moins, j'ai eu d'autres potes par après et j'ai découverts d'autres moyen de faire la fête).

Enfin, le baptème, ça m'a grandit, ça m'a apporté un tas de choses à moi, ça a été parmi les 3 plus beaux mois de ma vie, avec le recul (parce que parfois, sur le moment même, t'en chie un peu hein) et je ne regrette pas une seconde l'avoir fait. J'ai conseillé à mes petites soeurs de le faire, l'un l'a fait à l'Ulg, et c'est hyper épanouie. Elle était renfermée sur elle meme, timide, ne sortais pas, n'avais pas d'amis ou presque, et c'est devenu une guindailleuse, un pillier du baptème, … en allant la voir au chapiteau, j'ai rencontré un tas de gens qui me disaient que ma soeur était géniale, … des tas. Alors que je l'avais toujours vu seule. J'étais super heureux de la voir s'éclater, faire des a-fond, chanter, bref, s'épanouir.

Et les exemples sont nombreux.

Au finail, peut-être que l'alcool et la fête, ça devient secondaire en fait, même si, bon dieu, qu'est ce qu'on s'éclate !

Bref, faites votre baptème, merde. Comme disais mon prez : pas de baptème, pas de penne; pas de penne, pas d'avenir; pas d'avenir…pas d'avenir.

:icon_ange:

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...