Comment vit la classe moyenne aujourd'hui en France

[neuneu2k]

À mon avis le salariat et l'étatisme sont intimement liés. Il est logique que la plupart des salariés soient étatiques, ce n'est pas un dévoiement de la part de l'état, c'est intrinsèque À un mode de travail déconnecté des réalités économiques.

Oui, tu a déjÀ dit ça, mais tu ne l’as jamais expliqué À part par des pétitions de principe.

Y aurai-il une moins grande proportion de salariés dans une économie libre, je le pense probable.

Est-ce que l’état favorise et encourage le salariat, oui.

Est-ce que ça suffit À valider ton assertion, en aucun cas, il y aura également probablement une moins grande proportion d’étudiants, de travailleurs du spectacle, de juristes, de transports en communs, toutes ces choses sont-elle pour autant intrinsèquement liées À l’état ?

A partir du moment où il y a des entrepreneurs qui voient un intérêt À avoir des salariés, et des travailleurs qui voient un intérêt au salariat, que tu sois d’accord avec eux ou non, il y aura du salariat, état ou pas état.

[Jesrad]

Avec ce taux d'imposition, tu n'es pas dans la classe moyenne, tu es plutôt dans le 1er décile de revenu….

Non (taux ~7%). A nous deux on encadre le salaire médian français. Simplement, la dernière fois c'était la dernière occasion de déclarer en plusieurs parties (mariage) donc on a payé des cacahuètes, et les tiers précédents de cette année étaient aussi ridicules. Et donc là, ils veulent tout tout de suite.

[L'affreux]

Je ne comprends pas ton point de vue. Le salariat c'est un contrat: un revenu fixe chaque mois en échange d'un travail quotidien.

L'intérêt pour le salarié, c'est qu'il est sûr de percevoir la même somme chaque mois quelque soit le nombre de jours par mois. En outre, il ne gère rien, n'a pas a se chercher de la clientèle, etc.

En contrepartie, la somme reçue est inférieure à celle qu'il percevrait en tant qu'indépendant.

Que vient donc faire l'Etat la dedans?

Le patron est responsable du service fourni au client par l'employé, il est également de sa responsabilité de trouver la rémunération du salarié. Et le salarié n'est responsable que devant son patron. Pour le salarié il n'existe qu'une seule relation économique : la subordination. Le salarié est un assisté. Cela en fait un étatiste.

En plus le salariat va parfois jusqu'à façonner l'identité des salariés. Dans les professions qui restent à l'intérieur des locaux de l'entreprise, le salarié n'a le plus souvent pas véritablement conscience du monde extérieur à son entreprise. Le salariat est alors autre chose qu'une option parmi des modes de travail, c'est au contraire le seul chemin connu et concret.

A partir du moment où il y a des entrepreneurs qui voient un intérêt À avoir des salariés, et des travailleurs qui voient un intérêt au salariat, que tu sois d’accord avec eux ou non, il y aura du salariat, état ou pas état.

Il y aura du salariat et le salariat incitera à plus d'État.

[Mathieu_D]

Le salarié est un assisté parce qu'il doit travailler sur une tâche dédiée et n'a pas à se préoccuper de la paperasse et de la recherche de clients ?

D'autres part c'est toujours le maître d’œuvre qui est responsable devant le client final, que les mecs qui travaillent avec lui soit salariés ou sous-traitant.

[Librekom]

il est indéniable que le salarié est déresponssabilisé.

Un free lance qui va faire exactement le même chose qu'un salarié se comportera complètement différemment. Mais alors complétement.

[Mathieu_D]

On ne le remarque pas forcément en prestation. Les internes, les indépendants, les prestataires salariés bossent pareil.

[Librekom]

c'est pas leur façon de bosser qui change c'est leur rapport au travail.

Moi je le vois concrètement, j'ai été les deux.

[Calembredaine]

Le patron est responsable du service fourni au client par l'employé, il est également de sa responsabilité de trouver la rémunération du salarié. Et le salarié n'est responsable que devant son patron. Pour le salarié il n'existe qu'une seule relation économique : la subordination. Le salarié est un assisté. Cela en fait un étatiste.

La notion de subordination est l'élément clé de l'emprise de l'Etat sur le statut. Cette notion définit le salariat du point de vue de l'Etat. Pas dans la vraie vie.

En plus le salariat va parfois jusqu'à façonner l'identité des salariés. Dans les professions qui restent à l'intérieur des locaux de l'entreprise, le salarié n'a le plus souvent pas véritablement conscience du monde extérieur à son entreprise. Le salariat est alors autre chose qu'une option parmi des modes de travail, c'est au contraire le seul chemin connu et concret.

C'est bien ce que je soupçonnais: tu n'arrives pas a t'extraire de la gangue de la définition étatiste du salariat. L'Etat impose des locaux, un réfectoire, des douches, des toilettes, etc. Ce n'est pas le salariat qui impose cela, c'est l'Etat.

[pankkake]

J'y pense fortement. Travailler ça coûte trop cher dans ce foutu pays.

Malheureusement tu va quand même payer un paquet d'impôts simplement parce que tu existes.

En outre, il ne gère rien, n'a pas a se chercher de la clientèle, etc.

Oui, mais OUI. C'est exactement pour cela que je ne peux pas être indépendant, sauf à trouver un moyen qui n'existe actuellement pas de ne pas tout le temps chercher un client, négocier, etc.

Et ignorer ça c'est ignorer l'intérêt de la division du travail.

il est indéniable que le salarié est déresponssabilisé.

Un free lance qui va faire exactement le même chose qu'un salarié se comportera complètement différemment. Mais alors complétement.

Pour avoir vu le travail de certains freelance, je ne suis absolument pas d'accord. C'était des trucs vites faits mal faits, sans aucune considération pour les problèmes futurs, que les salariés se sont tapés, eux, car ils ont un rapport long-terme avec l'entreprise.

[Acéphale]

Ils finissent au RSA et ne payent plus d’impôts

Je me pose également la question, depuis que j'ai reçu ma feuille d'impôts. Tout ce que l'état prétend me redistribuer repartant illico dans sa poche.

[laurett]

Pour avoir vu le travail de certains freelance, je ne suis absolument pas d'accord. C'était des trucs vites faits mal faits, sans aucune considération pour les problèmes futurs, que les salariés se sont tapés, eux, car ils ont un rapport long-terme avec l'entreprise.

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