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Influence de la crise grecque pour une renaissance du libéralisme ?


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Par exemple, c'est compliqué d'expliquer que si on veut - vraiment - lutter contre le chômage, il faut assouplir le licenciement. C'est contre-intuitif. Alors que les gauchistes ont leur solution : on interdit le licenciement et il n'y a plus de chômage. Ou encore mieux - et j'ai lu ça récemment sous la plume d'un "économiste" atterré - on embauche des fonctionnaires en plus et on réduit le chômage.

Si on considère que la croissance de l'économie est favorisée par l'activité, le mouvement, il faut bien admettre que tout ce qui fixe, immobilise aura un effet délétère sur la croissance : il en est ainsi de tout ce qui va ralentir l'embauche, le licenciement, mais aussi, la location d'un appartement, la constitution d'une entreprise, la revente, le mouvement des capitaux, des biens, des individus…

Tout chômeur, tout individu qui ressent une insatisfaction dans son travail devrait avoir la possibilité, le temps pour se former, rencontrer d'autres individus pour prendre connaissance d'autres activités, mais aussi, déménager plus facilement, changer de pays, apprendre une nouvelle langue, valoriser ses connaissances, son savoir, son capital, réaliser certains rêves, entreprendre certaines activités. Si tout individu avait la possibilité de réaliser 10% de ses aspirations ou désir, je pense que l'économie croîtrait d'autant.

Si on considère que l'économie dépend directement du désir des individus, alors il n'y a pas de raison que la croissance diminue, mais la problématique est de canaliser ce désir de façon à ce qu'il puisse déboucher sur une réalisation. L'internet peut contribuer à résoudre cette problématique en partie puisqu'il favorise l'échange de toute sorte, mais il manque un aspect plus matériel à cette économie immatérielle : l'internet accroit le désir des individus mais il ne fournit pas nécessairement les clefs pour leur réalisation.

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On va dire que la définition a évolué mais en gros ce sont des jeunes ou des moins jeunes dont les parents et eux-mêmes ont un revenu plutôt enviable sans être nécessairement des bourgeois, ils peuvent être issus de classes moyennes confortables.

Ils se donnent des allures de gens bohêmes ou simplement assez décontractes les weekend, plutôt modernes la semaine. Ils aiment bien faire croire qu'ils sont ouverts (sur les étrangers, les immigrés, les homos, les femmes, les trans), pensant être un brin transgressif, alors qu'ils sont juste dans l'air du temps et très conformistes.

Généralement ils ont des goûts particuliers pour l'écologie ou pour la nature alors qu'ils ont toujours vécu en ville et qu'à la campagne ils s'y emmerdent et que de toute façon c'est bourré de beaufs et de gens rétrogrades, c'est juste bon pour les week-end. En vacances ils partent sur une île déserte ou dans la jungle, dans une tribu ou chez l'habitant avec le sac à dos, pour se ressourcer, jamais d'hôtels top, toujours éviter le monde, mais par contre à l'année pas question de vivre dans un trou paumé.

Ils aiment bien ce qui parait vieux et démodé alors qu'en même temps ils se trouvent terriblement modernes. Ils aiment les groupes de pop-rok alternatifs et détestent la musique commerciale, toujours les films indépendants mais pas les films à gros budget.

Généralement un bobo est socialiste mais pas forcément, en tout cas ils disent avoir une conscience sociale ou socétale mais quand il faut, le portefeuille reprend le dessus. Ils sont bourrés de préjugés sur les anglo-saxons, n'iront jamais se faire soigner dans le privé etc…

Bref, ils sont bourrés de contradictions, mais généralement avec l'âge ils évoluent.

Tremendo, tu confonds partiellement avec les hipsters (l'intersection est large, mais les deux ensembles restent très différents d'un de l'autre).

Originellement, le bobo, c'est le type qui a "des revenus de droite" (i.e. dont les revenus le classeraient traditionnellement dans la bourgeoisie qui vote à droite) mais des opinions de gauche (pour poney : de manière plus technique, "un habitus de gauche"). J'ai dit.

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Tremendo, tu confonds partiellement avec les hipsters (l'intersection est large, mais les deux ensembles restent très différents d'un de l'autre).

Originellement, le bobo, c'est le type qui a "des revenus de droite" (i.e. dont les revenus le classeraient traditionnellement dans la bourgeoisie qui vote à droite) mais des opinions de gauche (pour poney : de manière plus technique, "un habitus de gauche"). J'ai dit.

Ceci dit les gens en france utilisent beaucoup plus le terme "bobo" que "hipster", d'abord il est plus connu et ensuite plus général.

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Ceci dit les gens en france utilisent beaucoup plus le terme "bobo" que "hipster", d'abord il est plus connu et ensuite plus général.

Mal utiliser les mots, c'est ajouter au malheur du monde.

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Tiens c'est marrant, pour moi les hipsters sont plutôt des djeuns de ma génération (disons moins de 30 ans) tandis que les bobos sont de celle d'avant (du genre à militer pour la mixité sociale en ayant mis leurs gamins en école catho).

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Tiens c'est marrant, pour moi les hipsters sont plutôt des djeuns de ma génération (disons moins de 30 ans) tandis que les bobos sont de celle d'avant (du genre à militer pour la mixité sociale en ayant mis leurs gamins en école catho).

C'est mon ressenti aussi. Plus qu'une histoire de générations, je dirais que l'essence même du bobo nécessite d'être déjà bien installé dans la vie (le côté bourgeois), ce qui me semble relativement rare pour des sous-trentenaires.

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Mais imaginons que la Grèce joue le pire, c’est-à-dire la faillite, tout en restant dans la zone euro (c’est le souhait de 80 % des Grecs et les partis voulant clairement l’abandonner pèsent environ 25 % des suffrages exprimés). Elle n’aura certes plus droit à l’aide européenne et internationale (pas plus qu’aux marchés, mais c’est déjà le cas) et fera donc défaut sur ses 250 150 milliards de dettes dont les deux tiers sont entre les mains de l’UE et du FMI qui se prendraient donc une paume. Mais comme son budget primaire est quasiment à l’équilibre (en dehors des intérêts de la dette), l’effort supplémentaire à effectuer sera infime au regard de ce qu’elle a déjà fait.

Surtout, ses banques auront toujours accès aux liquidités de la Banque centrale européenne (sauf si celle-ci décide de couper ses financements avec le risque de contagion aux autres pays que cela comporte), ce qui évitera un naufrage de son système financier inévitable en cas de retour à la drachme, et ses entreprises endettées en euros ne feront pas défaut, ce qui serait le cas si la Grèce quittait la zone euro. Enfin, en restant dans l’Union et dans l’euro, la Grèce continuera par ailleurs à bénéficier des fonds européens qui sont loin d’être négligeables…

Le beurre, l'argent du beurre, la crémière et toutes ses petites soeurs avec. o/

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  • 2 months later...

On sort du bobo à toutes les sauces en ce moment…

A se demander qui n'est pas encore le bobo de quelqu'un !

J'y ai eu droit aussi parce que je disais à quelqu'un que j'aimais bien racheter des anciens meubles du XIXème pour les retaper alors bon … :huh: Pourtant, ça devrait plaire aux gauchistes partisans de la décroissance ! ^–^

Exactement on est souvent le bobo de quelqu'un, le mot a une définition très variable en fonction des milieux.

Le seul point commun a toute ses définitions c'est l'aspect vaguement péjoratif.

Personne ne se dit être un bobo, c'est donc plutôt une insulte équivalente a "connard" que quelque chose d'utilisable pour décrire la réalité.

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