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Gestation pour autrui  

117 membres ont voté

  1. 1. Gestation pour autrui

    • Interdiction pénale (situation actuelle)
    • Dépénalisation i.e "laissez faire"
    • Légalisation avec son arsenal d'ingénierie sociale
    • Légalisation avec un minimum de règles légales pour éviter l'échope Bvd Voltaire
    • Ne se prononce toujours pas (je préfère les playmates)


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Euh, pas si vite. Porter un enfant c'est tout sauf anodin, y compris d'un point de vue développemental. En clair : le même embryon porté par deux femmes différentes ne donnera pas le même enfant.

Donc il y a du vrai dans l'expression "mère" porteuse, et un droit de visite éventuel ne me paraît pas du tout abusif.

 

Je ne suis pas fermé à l'idée, mais ça me semble assez arbitraire. Allaiter/éduquer un enfant n'est pas un acte anodin non plus.

Mouais, un droit de visite me semble raisonnable, mais je pensais avant tout au fait qu'elle n'avait pas le droit de garder l'enfant, ni d'avoir de droit parental.

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C'est la question que j'avais posé sur la définition de la gpa : la mère "porteuse" ne fournit jamais ses propres gamètes, il me semble ? Ou bien peut elle le parent bio pour moitié ?

Y a confuse à ce niveau, je crois. Qqu'un a la réponse ?

 

Une gestatrice peut fournir ses propres gamètes. 

A mon sens, cela n'a qu'une importance relative. Elle est certes la mère biologique dans ce cas de l'enfant mais elle s'est engagée initialement à faire une enfant qui partagera avec elle 50% de son patrimoine génétique mais elle s'est aussi engagée librement et contre rémunération dans une grossesse pour AUTRUI. Ce sont les termes initiaux du contrat tacite ou explicite et rien ne l'oblige à accepter ces conditions.

 

La GPA n'est pas une plaisanterie pour celle qui s'y engage, d'autant plus qu'elle donne une partie d'elle-même au travers de son patrimoine génétique.

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Oui. Et une FIV c'est déjà de l'eugénisme, aveugle certes mais on fait déjà une sélection arbitraire de ce qui vivra et de ce qui ne vivra pas.

 

Hummm il faudrait clarifier ce point là. Pour moi l'eugénisme est une action collective qui vise à 'améliorer' une 'race' en éliminant les sujets les moins aptes. Une action isolée, quelle qu'elle soit, constitue une sélection mais n'a pas d'influence notable sur la 'race'. Donc une action isolée n'est pas de l'eugénisme per se.

 

Ce qui rejoint d'ailleurs le droit pénal actuellement en vigueur en france qui condamne l'eugénisme (30 ans de réclusion + 7,5 M€ d'amende, et perpet' + 7,5 M€ en bande organisée) mais qui ne condamne pas le fait de faire un diagnostic pré-natal et d'avorter après le diagnostic en cas de trisomie par exemple : non seulement cette pratique n'est pas condamnée, mais elle est actuellement promue.

 

La partie cocasse réside dans la différentiation faite entre 'eugénisme' et 'eugénisme en bande organisée', ce qui sous-entend qu'il pourrait exister un eugénisme 'non-organisé' mais en bande quand même (l'eugénisme étant par définition une action collective).

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A mon sens, cela n'a qu'une importance relative. Elle est certes la mère biologique dans ce cas de l'enfant mais elle s'est engagée initialement à faire une enfant qui partagera avec elle 50% de son patrimoine génétique mais elle s'est aussi engagée librement et contre rémunération dans une grossesse pour AUTRUI. Ce sont les termes initiaux du contrat tacite ou explicite et rien ne l'oblige à accepter ces conditions.

 

A mon sens ce n'est pas relatif : le droit du sang prime sur le droit du contrat.

 

Ce qui se vérifie dans l'expérience : un contrat peut se rompre, le lien du sang non.

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A mon sens ce n'est pas relatif : le droit du sang prime sur le droit du contrat.

 

Dans une GPA, c'est justement à l'initiative du couple demandeur et de la future gestatrice que l'accord, le contrat l'emporte sur le génétique.

 

Sinon, on est d'accord. Dans toutes les situations où il n'y a pas d'entente contraire, c'est le droit des gènes qui prime.

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Odieux ?

 

Mettons que je sais que je peux possiblement transmettre une maladie génétique grave, il est très probable que je sélectionne des embryons sains lors d'une FIV.

 

Dans ce cas de figure, effectivement. Par ailleurs, je crois que la sélection pré-natale ouvre des perspectives inquiétantes. Disons que ça modifie fondamentalement notre rapport à la procréation, au minimum.

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A mon sens ce n'est pas relatif : le droit du sang prime sur le droit du contrat.

 

Ce qui se vérifie dans l'expérience : un contrat peut se rompre, le lien du sang non.

 

Je partage cet avis, la question des ruptures de contrat ne sera vraiment, vraiment pas évidente à gérer.

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Hummm il faudrait clarifier ce point là. Pour moi l'eugénisme est une action collective qui vise à 'améliorer' une 'race' en éliminant les sujets les moins aptes. Une action isolée, quelle qu'elle soit, constitue une sélection mais n'a pas d'influence notable sur la 'race'. Donc une action isolée n'est pas de l'eugénisme per se.

 

Ce qui rejoint d'ailleurs le droit pénal actuellement en vigueur en france qui condamne l'eugénisme (30 ans de réclusion + 7,5 M€ d'amende, et perpet' + 7,5 M€ en bande organisée) mais qui ne condamne pas le fait de faire un diagnostic pré-natal et d'avorter après le diagnostic en cas de trisomie par exemple : non seulement cette pratique n'est pas condamnée, mais elle est actuellement promue.

 

La partie cocasse réside dans la différentiation faite entre 'eugénisme' et 'eugénisme en bande organisée', ce qui sous-entend qu'il pourrait exister un eugénisme 'non-organisé' mais en bande quand même (l'eugénisme étant par définition une action collective).

 

Eugénisme, littéralement, ça veut dire "gène normal" et on l'entend en général comme une pratique qui vise à améliorer les gènes. On peut le concevoir à l'échelle individuelle et positive (la seule conception qui soit légitime) ou à l'échelle collective et négative (par une politique qui vise à éliminer ceux qui ont ou n'ont pas certains caractères génétiques).

un bon bouquin:

 

liberal eugenics

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Ce qui se vérifie dans l'expérience : un contrat peut se rompre, le lien du sang non.

 

Humm oui, mais que fais-tu des 7% d'ainé(e)s et 15% de benjamin(e)s qui statistiquement n'ont pas les parents qu'ils croient avoir. Le lien du sang est fortement biaisé dans ces cas là.

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Dans une GPA, c'est justement à l'initiative du couple demandeur et de la future gestatrice que l'accord, le contrat l'emporte sur le génétique.

 

Sinon, on est d'accord. Dans toutes les situations où il n'y a pas d'entente contraire, c'est le droit des gènes qui prime.

 

Je ne vois pas par quelle sorte d'exception ce serait le seul type de contrat à ne pouvoir être rompu, moyennant dédommagement etc.

 

Par ailleurs cela contredirait le principe d'inaliénabilité de la volonté de saint Rothbard, et l'on pourrait alors parler d'esclavage caractérisé.

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Eugénisme, littéralement, ça veut dire "gène normal" et on l'entend en général comme une pratique qui vise à améliorer les gènes. On peut le concevoir à l'échelle individuelle et positive (la seule conception qui soit légitime) ou à l'échelle collective et négative (par une politique qui vise à éliminer ceux qui ont ou n'ont pas certains caractères génétiques).

un bon bouquin:

 

liberal eugenics

 

 

L'étymologie du mot « eugénisme » est grecque : eu (« bien ») et gennaô (« engendrer »), ce qui signifie littéralement « bien naître »

 

On a déjà pas la même définition  :lecon:

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Je partage cet avis, la question des ruptures de contrat ne sera vraiment, vraiment pas évidente à gérer.

 

C'est pour cela que pour la GPA, la dépénalisation ne suffit pas. si on consent à ce type de pratique il faut un minimum de cadre légal:

-une gestatrice qui a déjà eu des enfants,

-une gestatrice exclue de toute prétention à la parentalité,

-des couples demandeurs obligés d'accepter l'enfant même s'il ne correspond pas l'idée qu'ils s'en faisaient,

-l'interdiction pour les couples demandeurs d'interfèrer dans le déroulement de la grossesse (par exemple demander un avortement thérapeutique après un diagnostic de malformations ou de trisomie)

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D'ailleurs j'en profite pour reposer la question du début de fil : si le produit présente un défaut à la livraison, cela constitue-t-il à vos yeux un motif de rupture du contrat pour le couple acheteur?

 

Il a déjà été établi qu'il ne s'agit pas d'un achat d'enfant, parler d'un défaut du produit n'a pas de sens, il n'y a pas de produit.

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D'ailleurs j'en profite pour reposer la question du début de fil : si le produit présente un défaut à la livraison, cela constitue-t-il à vos yeux un motif de rupture du contrat pour le couple acheteur?

 

Le deal c'est porter un bébé pour une tierce personne qui ne peut pas.

 

Pas amener le Graal.

 

Et pour bien insister, je le dis a mon tour : il s'agit d'un enfant, pas d'un objet ; il n'y a pas d'achat de bien, il y a achat de service, et donc, il ne peut y avoir de défaut de l'objet puisqu'il n'y en a pas. Faut arrêter de projeter ta haine du gauchisme sur tous ceux qui ne sont pas d'accord avec toi.

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Pas dans le cas d'une GPA, mais d'une Procréation Pour Autrui (PPA). La différence n'est pas mince.

 

Bah mettez vous d'accord sur la terminologie, même si ça change rien dans le fond, ce qui n'est pas évident, d'ailleurs, c'est mieux d'employer les bons mots, je me perds

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Le deal c'est porter un bébé pour une tierce personne qui ne peut pas.

 

Pas amener le Graal.

 

Et pour bien insister, je le dis a mon tour : il s'agit d'un enfant, pas d'un objet ; il n'y a pas d'achat de bien, il y a achat de service, et donc, il ne peut y avoir de défaut de l'objet puisqu'il n'y en a pas.

 

La question était posée de manière volontairement provocante, tu l'as compris, en me plaçant sous l'angle strictement commercial et contractuel. Il s'agit d'une vraie question, je le précise à mon tour, puisqu'elle se réfère à des cas relatés par la presse de couples ayant exigé l'avortement après qu'ils ont appris que l'enfant fût triso  ou porteur d'une autre maladie.

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Le deal c'est porter un bébé pour une tierce personne qui ne peut pas.

 

Ben, on peut aussi parler de gpa non médicale :-)

Les exemples type :

  • La business women qui ne veux pas "perdre" 9 mois (par exemple une actrice qui souhaite terminer un projet de film et être mère)
  • La top model qui veux garder son image anorexique
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