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Les Réflexions Libérales Des Anti-Libéraux


Gio

Messages recommandés

Beaucoup de gens font du libéralisme sans le savoir.

 

Ca m'intéresse toujours de voir que certains anti-libéraux ont des réflexions qui peuvent parfois tenir plus ou moins du libéralisme.

Par exemple, j'avais jadis en signature, une citation de Rosa Luxembourg :

 

"La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d'un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n'est pas la liberté. La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. "

 

Je trouve intéressant d'avoir quelques réflexions libérales en dehors des penseurs estampillés "libéraux". Et même encore plus chez les anti-libéraux. Par exemple, je trouvais excellente l'idée de Daniel Tourre, de se servir de la définition du libéralisme par Michel Foucault dans une de ses vidéos.

 

Bref, si vous avez des "citations libérales" (ou qui y ressemblent fort) par des anti-libéraux, ça m'intéresse !

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J'ai déjà eu l'occasion de parler des critiques anti-étatistes de C. Lasch. Il y a aussi beaucoup de choses dans ce que dit C. Castoriadis qui sont tout à fait compatibles, pour ne pas dire plus, avec le libéralisme politique. Je remarque d'ailleurs que son ancien collègue Claude Lefort est devenu gentiment libéral de gauche, et que son enseignement a beaucoup influencé les fondateurs du centre Aron à l'ehess. Philippe Raynaud par exemple fut à la fois son élève et un de ses amis, ce qui est là le témoignage d'une autre époque : les vrais intellectuels ne discutaient pas avec des gens avec lesquels ils étaient d'accord, mais avec des adversaires pour confronter leurs positions. Etrange, non ?

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les vrais intellectuels ne discutaient pas avec des gens avec lesquels ils étaient d'accord, mais avec des adversaires pour confronter leurs positions. Etrange, non ?

 

On raconte même qu'ils faisaient l'effort de lire avec attention les arguments de leurs adversaires. Quelle horreur !

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J'ai déjà eu l'occasion de parler des critiques anti-étatistes de C. Lasch. Il y a aussi beaucoup de choses dans ce que dit C. Castoriadis qui sont tout à fait compatibles, pour ne pas dire plus, avec le libéralisme politique. Je remarque d'ailleurs que son ancien collègue Claude Lefort est devenu gentiment libéral de gauche, et que son enseignement a beaucoup influencé les fondateurs du centre Aron à l'ehess. Philippe Raynaud par exemple fut à la fois son élève et un de ses amis, ce qui est là le témoignage d'une autre époque : les vrais intellectuels ne discutaient pas avec des gens avec lesquels ils étaient d'accord, mais avec des adversaires pour confronter leurs positions. Etrange, non ?

Si tu as des citations ...

 

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Beaucoup de gens font du libéralisme sans le savoir.

 

Ca m'intéresse toujours de voir que certains anti-libéraux ont des réflexions qui peuvent parfois tenir plus ou moins du libéralisme.

Par exemple, j'avais jadis en signature, une citation de Rosa Luxembourg :

 

"La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d'un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n'est pas la liberté. La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. "

 

Je trouve intéressant d'avoir quelques réflexions libérales en dehors des penseurs estampillés "libéraux". Et même encore plus chez les anti-libéraux. Par exemple, je trouvais excellente l'idée de Daniel Tourre, de se servir de la définition du libéralisme par Michel Foucault dans une de ses vidéos.

 

Bref, si vous avez des "citations libérales" (ou qui y ressemblent fort) par des anti-libéraux, ça m'intéresse !

 

Je dirais plutôt que les anti-libéraux revendiquent leur liberté mais foulent des pieds celle des autres, surtout celle de leurs adversaires.

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« Nous voulons dépouiller l'État de tous ses attributs économiques : assez de l'État cheminot, de l'État postier, de l'État assureur » (Benito Mussolini)

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Toujours du même :

 

« Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n'a plus une chance de s'imposer. Il s'agit de choisir entre un passé presque mort et des possibilités illimitées d'avenir... Il faut abolir l'Etat collectiviste, tel que la guerre nous l'a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l'État manchestérien. »

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Vaquette est un gros enculé de libéral. Je suis un gros enculé de libéral. Je suis pour la compétition sociale, parce que l’ambition et l’émulation sont génératrices d’excellence, parce que, aussi, la compétition est juste. Rappelons en effet qu’on ne fait pas courir ensemble les plus de soixante ans et les moins de vingt-cinq, les hommes et les femmes, les handicapés et les valides, les brasseurs et les crawleurs. Qu’on ne compare pas des temps sur cinquante et sur mille cinq cents mètres. Qu’on a les mêmes conditions de course que l’on soit fils de nageur, ou fille d’immigrés roumains. Que l’on est déclaré vainqueur lorsqu’on touche le premier le mur à l’arrivée, que Télérama (disons L’Équipe), dans une boîte de nuit goudou et branchée, trouve que vous nagiez infiniment mieux, ou pas, que vos adversaires, que vous ayez sucé ou non les juges. Enfin, et surtout (mais Vaquette est-il finalement réellement libéral ?), le vainqueur est avant tout fier de son temps, de sa victoire sur lui-même, d’avoir approché ses limites, il sait le jeu qu’est la compétition, serre la main du dernier, souvent avec une fraternité sincère, en tout cas, jamais il ne noiera un adversaire sous prétexte qu’il a perdu, qu’il est plus faible, qu’il peut en profiter.

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« Nous voulons dépouiller l'État de tous ses attributs économiques : assez de l'État cheminot, de l'État postier, de l'État assureur » (Benito Mussolini)

« Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n'a plus une chance de s'imposer. Il s'agit de choisir entre un passé presque mort et des possibilités illimitées d'avenir... Il faut abolir l'Etat collectiviste, tel que la guerre nous l'a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l'État manchestérien. »

Très étonnant (+1 pour les sources).

Surtout quand on lit certaines de ces autres citations :

Mussolini définit le fascisme : "La base de la doctrine fasciste est la conception de l’État. Pour le fascisme, l’État est un absolu en face duquel l’individu et les groupes sont le relatif. Sans l’État, il n’y a pas de nation. Pour le fasciste tout est dans l’État et rien d’humain et de spirituel n’existe hors de l’État, pas d’individus, pas de groupes[...] l’État fasciste s’attribue aussi le domaine économique. Le corporatisme dépasse le libéralisme, il crée une nouvelle synthèse où tous les intérêts sont conciliés dans l’unité de l’État. Seule la guerre porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime un sceau de noblesse aux peuples qui l’affrontent [1]."

[1] Mussolini Œuvre et discours , Flammarion 1938

http://www.contrepoints.org/2011/06/29/32832-que-savez-vous-du-fascisme

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Il faut savoir qu'en Italie, ça fait bien de se dire "libéral". Si en France, "libéral" veut dire "méchant" dans le discours commun, en Italie, "libéral" signifie "gentil".

Pour distinguer d'ailleurs le libéralisme économique du gentil libéralisme des gentils, les Italiens ont même inventé le barbarisme "liberismo" pour désigner le premier.

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Il faut savoir qu'en Italie, ça fait bien de se dire "libéral". Si en France, "libéral" veut dire "méchant" dans le discours commun, en Italie, "libéral" signifie "gentil".

Pour distinguer d'ailleurs le libéralisme économique du gentil libéralisme des gentils, les Italiens ont même inventé le barbarisme "liberismo" pour désigner le premier.

 

 

Très intéressant, je garde ça dans un coin de ma tête pour troller lors de mon prochain passage en Italie.

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Je crois que la première citation est issue d'un discours tenu en 1922 (Cité par Pierre Milza et Serge Berstein, Le Fascisme italien. 1919-1945, éd. du Seuil, « Points »-histoire, p. 222, c'est en tout cas ce que me dit Wikipédia :icon_redface: ). La 2ème citation serait extraite d'un discours tenu au Parlement le 21 juin 1921 (toujours d'après Wikipédia...). C'est vrai que c'est très étonnant. Mais quand on a comme unique but dans la vie de s'accaparer le pouvoir, la cohérence est un point de détail sans importance et il faut être prêt à faire feu de tout bois. Après tout, Le Pen père a bien eu un discours reaganien, tandis que Le Pen fille (que le père approuve dans les grandes lignes et même dans la plupart des petites lignes) ne ferait pas rougir Mélenchon, si ce dernier était honnête, et me semble très proche de Chevénement.

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