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Journée de l'esclavage


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Pour les altercomprenants et autres débiles mentaux qui pensent que je pense qu'un esclavage n'est un crime QUE parce que ledit esclave n'a pas été rémunéré :

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Je ne doute pas de ce que tu penses de l'esclavage.

Tu as juste réagi violemment, à mon avis à tort, à une phrase qui disait:

"Si on base le préjudice de l'esclave sur des salaires non perçus, alors il faut déduire des réparations les prestations fournies par le maître."

Tu as reproché à Raoul d'avoir écrit

"Il faut déduire des réparations les prestations fournies par le maître."

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Oui mais quel point exactement?

Le 3. Qui à mon avis était une maladresse. Epicétou, y a pas mort d'homme, comme quelqu'un l'a déjà signalé, je crois que tout le monde est d'accord sur le fond (les points 1 et 2 de ton post).
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Je ne doute pas de ce que tu penses de l'esclavage.

Tu as juste réagi violemment, à mon avis à tort, à une phrase qui disait:

"Si on base le préjudice de l'esclave sur des salaires non perçus, alors il faut déduire des réparations les prestations fournies par le maître."

Tu as reproché à Raoul d'avoir écrit

"Il faut déduire des réparations les prestations fournies par le maître."

Tu as tout à fait bien compris.

Le dénommé Castro de Cleveland, qui va certainement avoir à indemniser ses victimes, devra donc également indiquer ce qu'il a fourni comme nourriture à ses prisonnières, le loyer gratuit, etc.

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Tiens je viens de vérifier, au contraire, le duo Raoul/Tramp a prétendu que c'est ce que j'avais écrit :

Il écrit noir sur blanc que je pense que le problème de l'esclavage est que l'esclave n'est pas rémunéré.

Je me demande comment on peut comprendre ce que j'ai écrit de cette façon.

Le passage que tu cites ne prouve pas ce que tu affirmes.

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Le 3. Qui à mon avis était une maladresse. Epicétou, y a pas mort d'homme, comme quelqu'un l'a déjà signalé, je crois que tout le monde est d'accord sur le fond (les points 1 et 2 de ton post).

Le truc, c'est que tu peux y voir une maladresse si tu ne considères QUE le 3. Mais dans une énumération, il faut tout lire si on ne veut pas faire de contresens.
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Le truc, c'est que tu peux y voir une maladresse si tu ne considères QUE le 3. Mais dans une énumération, il faut tout lire si on ne veut pas faire de contresens.

C'est pas aberrant de pointer une erreur ou maladresse dans une énumération, si?
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Oui, à cette nuance près que le préjudice moral me semble ne plus pouvoir faire l'objet d'une indemnisation de nos jours.

 

(D'autant que je considère que la notion de "crime contre l'humanité" n'a pas la moindre valeur juridique et que, en tout état de cause, je ne pense pas que son imprescribilité puisse s'étendre aux conséquences civiles.)

Tout-à-fait d'accord.
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Le passage que tu cites ne prouve pas ce que tu affirmes.

C'est parce que tu te laisses embobiner par leur rhétorique : si il me pose la question en donnant le choix entre A et B, en disant que lui pense A et moi je ne pense pas A, il n'a pas besoin de dire "Chitah pense B" pour qu'on déduise cela.
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Le type peut très bien arriver avec un groupe d'esclave sur une terre vierge, dire c'est-à-moi et faire bosser les esclaves pour monter des baraquements. Pour moi c'est clair que le type n'est pas propriétaire des terres ... Je vois pas ce qu'il y a de marxiste là-dedans. Après, si effectivement les terres avaient déjà été mise en valeur c'est différent.

 

Le type arrive avec l'idée très précise d'enrichir la terre où il arrive, elle lui revient donc de droit, et le fait d'employer des esclaves comme un moyen n'y change rien, c'est un moyen parmi d'autres qu'il utilise pour enrichir sa terre. D'ailleurs je te signale que l'exploitant mettait aussi les mains à la pâte, en plus d'acheter tous les matériaux nécessaires (outils, irrigation, etc...).

Ton problème est que tu juges la légitimité du droit de propriété sur une terre vierge par rapport à la légitimité des moyens utilisés pour enrichir cette terre.

Ca rejoint bien l'antienne marxiste qui estimait que les usines montées de rien grace à l'argent des capitalistes devait revenir aux pauvres ouvriers exploités qui sans eux tout ceci n'aurait été possible.

 

Le préjudice c'est l'esclavage, pas le salaire.

Personne n'a dit le contraire ici. Au mieux Raoul argumente dans le vide.

 

Huhum, Tramp et Raoul ont factuellement raison, mais d'un autre côté Chitah est très rigolo...

C'est pourtant pas faute d'avoir essayé.  :jesaispo:

La distinction pénal/civil est une aberration.
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C'est parce que tu te laisses embobiner par leur rhétorique : si il me pose la question en donnant le choix entre A et B, en disant que lui pense A et moi je ne pense pas A, il n'a pas besoin de dire "Chitah pense B" pour qu'on déduise cela.

Sauf qu'il ne dit même pas : "Chitah ne pense pas A".

Je t'assure que personne n'a cru que tu pensais que l'esclavage était équivalent à affaire de salaires impayés.

Raoul te taquine un peu, Tramp ne me semble même pas avoir d'intention de troller et toi tu te lances dans une histoire qui ferait peur à n'importe quelle femme de ménage qui aurait à utiliser un balai chez toi.

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La distinction pénal/civil est une aberration.

Non. C'est une réalité. On peut la déplorer et considérer que le pénal est illégitime, mais en l'état actuel des choses, c'est comme l'Etat: une aberration, mais dont il faut tenir compte.
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Voici ce qu'a explicitement écrit Raoul :

Vous avez fondé le droit à réparation sur le fait que les esclaves n'étaient pas ou peu payés, on est d'accord ? Pour ceux qui étaient payés, il convient de déduire de leur droit à réparation le pécule qu'ils recevaient, on est d'accord ?

Voilà, il s'adresse à moi directement, je crois que c'est clair.
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Voici ce qu'a explicitement écrit Raoul :

Voilà, il s'adresse à moi directement, je crois que c'est clair.

Oui, et il a raison. Tu as fondé le droit à réparation sur trois trucs, il te reprend sur un des trois. Ca ne veut pas dire qu'il nie que tu l'aies fondé sur d'autres, mais il te reprend sur ce fondement et n'adresse que celui-là.
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Au fait, comment s'est passé votre examen de droit de la concurrence ? S'est-il passé ?

 

Merci de prendre des nouvelles. C'est demain et c'est mal parti vu le nombre de formules mathématiques à retenir pour savoir si ce que fait une entreprise est illégal ou non.

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Oui, et il a raison. Tu as fondé le droit à réparation sur trois trucs, il te reprend sur un des trois. Ca ne veut pas dire qu'il nie que tu l'aies fondé sur d'autres, mais il te reprend sur ce fondement et n'adresse que celui-là.

Je t'assure si tu en enlèves deux des trois pieds d'un tabouret, alors il ne tiendra pas. Et en plus il y a un ordre, le 1 et le 2 sont bien plus importants que le 3.

La démarche de Raoul est donc ridicule et fausse, je ne comprends pas pourquoi tu la défends.

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Merci de prendre des nouvelles. C'est demain et c'est mal parti vu le nombre de formules mathématiques à retenir pour savoir si ce que fait une entreprise est illégal ou non.

 

Des formules mathématiques ? En droit de la concurrence ? Je crains que vous n'ayez suivi un enseignement post-chicagoan...

 

Enfin, bon courage, dans tous les cas.

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Tu as fondé le droit à réparation sur trois trucs, il te reprend sur un des trois. Ca ne veut pas dire qu'il nie que tu l'aies fondé sur d'autres, mais il te reprend sur ce fondement et n'adresse que celui-là.

 

 

Je t'assure si tu en enlèves deux des trois pieds d'un tabouret, alors il ne tiendra pas. Et en plus il y a un ordre, le 1 et le 2 sont bien plus importants que le 3.

La démarche de Raoul est donc ridicule et fausse, je ne comprends pas pourquoi tu la défends.

 

Bon, je vois qu'il faut que je recommence à lire ce qui s'écrit de sérieux dans ce fil.

 

1° J'ai la flemme de vérifier mais, si ma mémoire est bonne, vous avez attaqué ma réfutation du 3° en elle-même.

 

2° Les trois pieds du tabouret, c'est pour le droit à l'indemnisation des esclaves. D'après vos propres dires, le tabouret du droit à réparation des descendants d'esclaves actuels est monopode. Or, c'est bien de cela que l'on parle depuis 5/6 pages.

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D'après vos propres dires, le tabouret du droit à réparation des descendants d'esclaves actuels est monopode. Or, c'est bien de cela que l'on parle depuis 5/6 pages.

Ah tiens, tu reviens sur que tu as écrit, tu admets que tu as rapporté mes propos en mode nimp. Très bien, dont acte.

Le chemin n'est pas fini, tu racontes toujours nimp. Je vais te mettre des couleurs pour que tu comprennes : en vert, la correspondance entre ce que tu écris et ce que j'écris, et en gros , ce que tu n'as pas vu ou su lire. 

 

Il est marrant ton raisonnement.

 

Concernant l'esclavage, il y a des caractéristiques qui le différencie du salariat :

1 - l'esclave est considéré comme une chose que l'on achète et que l'on vend sans son consentement

2 - l'esclave n'a pas le choix de démissionner comme un salarié pourrait le faire

3 - il n'est pas ou peu payé, en tout cas nettement moins qu'un salarié

 

Concernant la caractéristique 1 et 2, seul l'esclave peut être indemnisé par un tribunal, et aucunement ses descendants. Ceux-ci peuvent se porter partie civile j'imagine, je ne suis pas technicien du droit.

Concernant la caractéristique 3, l'esclave a subi un préjudice matériel, et il doit être indemnisé. Ses descendants aussi peuvent l'être en cas de décès. Se pose alors un problème pratico-pratique de détermination de la filiation des victimes de la traite négrière. Le problème c'est que ça remonte à loin, comme je l'ai dit plus haut, on ne peut plus indemniser personne.

 

 

Tout cela n'a rien à voir avec le marxisme et la manière qu'ils ont de penser la formation de la valeur : on peut indemniser une victime en lui donnant de l'argent ou bien des terres, c'est la même chose, ce sont des biens qui ont une valeur.

Donc Raoul, pour bien te faire comprendre, je vais le répéter : Chitah dit que les indemnisations ne sont plus possibles.

Je vais le répéter encore : Chitah dit que les indemnisations ne sont plus possibles.

 

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Je t'assure si tu en enlèves deux des trois pieds d'un tabouret, alors il ne tiendra pas.

 

Par contre on obtiendra un ustensile bien utile si la femme de ménage est partie en piquant le balai.

 

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Ah tiens, tu reviens sur que tu as écrit, tu admets que tu as rapporté mes propos en mode nimp. Très bien, dont acte.

 

Je vois que Batista et vous avez le même fournisseur. 

 

e chemin n'est pas fini, tu racontes toujours nimp. Je vais te mettre des couleurs pour que tu comprennes : en vert, la correspondance entre ce que tu écris et ce que j'écris, et en gros , ce que tu n'as pas vu ou su lire. 

 

Donc Raoul, pour bien te faire comprendre, je vais le répéter : Chitah dit que les indemnisations ne sont plus possibles.

Je vais le répéter encore : Chitah dit que les indemnisations ne sont plus possibles.

 

 

Tout le monde est d'accord là-dessus. Mais cela n'invalide en rien ce que j'ai écrit à propos de votre 3°. 

 

Je crois que vous êtes seulement en train de chercher à nous enfumer.

 

Sur ce, je décroche jusqu'à ce soir.

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Je vois que Batista et vous avez le même fournisseur. 

 

 

Tout le monde est d'accord là-dessus. Mais cela n'invalide en rien ce que j'ai écrit à propos de votre 3°. 

 

Je crois que vous êtes seulement en train de chercher à nous enfumer.

 

Sur ce, je décroche jusqu'à ce soir.

Soit tu es fou, soit tu ne veux pas admettre que tu as tort, soit tu es un troll, c'est pas possible.

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Bon, pour vous expliquer encore une fois :

 

1° Vous dressez un tabouret à trois pieds pour fonder le droit à réparation de l'esclave lui-même.

2° Avec l'un de ces trois pieds, vous fabriquez un tabouret monopode pour fonder le droit à réparation des descendants.

3° Vous déclarez que le tabouret monopode ne tient pas pour une raison X (à savoir, des difficultés pratiques).

 

Maintenant, je vous pose la question : en quoi ça m'interdit de dire que le tabouret monopode est aussi bancal pour une raison Y ? 

Où est la contradiction ?

Modifié par Raoul.
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Soit tu es fou, soit tu ne veux pas admettre que tu as tort, soit tu es un troll, c'est pas possible.

Attention quand même à ne pas trop médicaliser les opinions.

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