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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Problème numéro 1 de la France : la sécurité sociale et l’absence de fonds de pension pour financer le capitalisme.

 

Le capital risque n'est-il pas un bien meilleur outil de développement, de progrès ? Les fonds de pensions vont surtout permettre de développer les structures existantes et pas tellement de créer du neuf, non ?

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En finance ont dit que chacun à son rôle, dépendamment du cycle de vie de l'entreprise et des montants nécessaires. L'avantage c'est aussi que si les fonds de pension financent X alors ça obligent les autres à se rabattre sur Y de plus risqué etc. C'est un éco-système.

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Le capital risque n'est-il pas un bien meilleur outil de développement, de progrès ? Les fonds de pensions vont surtout permettre de développer les structures existantes et pas tellement de créer du neuf, non ?

 

Je maintiens problème numéro 1 de la France la S.S.

 

Salaire d'une caissière en France : 1600 euros

Salaire d'une caissière en Suisse à Lidl : 3000 euros.

 

L'explication majeure tu la trouve au niveau de la désorganisation du système de santé et de retraite en France.

 

Pour le capital risque c'est un problème de fiscalité marginale comme le soulignait Tramp, à savoir éviter de taper sur les plus productif du pays soumis à l'IR et à l'ISF.

 

J'ai toujours été pour le capitalisme pour les employés car 4% de rendement sur 30 ou 40 ans dans la même boîte ça fait une somme énorme au finale.

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Le capital risque n'est-il pas un bien meilleur outil de développement, de progrès ? Les fonds de pensions vont surtout permettre de développer les structures existantes et pas tellement de créer du neuf, non ?

C'est beaucoup plus complexe que ça. Pour faire très simple et très rapide historiquement l'économie U.S. est basée sur les obligations corporate alors que l'économie européenne est basée sur le crédit bancaire (pour le financement des entreprises). La différence c'est qu'un marché obligataire est plus fragmenté qu'un marché bancaire, du coup les intervenants sur un marché obligataire ont moins de pouvoir de nuisance vis-à-vis de la sphère politique que les intervenants sur le marché du crédit bancaire (parce que les intervenants sur le marché bancaire sont plus 'gros' relativement à l'économie du pays considéré).

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@PJE : Tu veux dire prendre des parts dans la compagnie ou on bosse ? Ça peut être une bonne surprise pour ceux qui n'auraient pas pensé à investir autrement, ça peut en être une moins bonne si ta compagnie fait faillite et que tu perds ton épargne et ton job à la fois. C'est pour ça que je me méfies de ceux qui te vendent de l'épargne salariale dans un pays en santé comme la France.

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@PJE : Tu veux dire prendre des parts dans la compagnie ou on bosse ? Ça peut être une bonne surprise pour ceux qui n'auraient pas pensé à investir autrement, ça peut en être une moins bonne si ta compagnie fait faillite et que tu perds ton épargne et ton job à la fois. C'est pour ça que je me méfies de ceux qui te vendent de l'épargne salariale dans un pays en santé comme la France.

 

Si tu travailles chez Essilor ou Air Liquide on atteint du 7 ou 8% par an. :)

 

Personnelement je suis pour des investissements dans le CAC 40, tu peux espérer entre 3 et 5% par an de rendement dividendes compris.

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:chine: Je pensais plutôt aux petites boîtes pour le risque. Maintenant c'est clair que pour les grosses boîtes, avec la transition qui s'est faite des PD vers les CD, ça s'est considérablement assainit. 

 

Pour continuer sur les fonds de pension, dans un monde idéal, les autoroutes tant décriés, serviraient à sûrement à financer la retraite des Français. C'est un peu le business parfait, avec les ponts, les ports, aéroports etc.

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:chine: Je pensais plutôt aux petites boîtes pour le risque. Maintenant c'est clair que pour les grosses boîtes, avec la transition qui s'est faite des PD vers les CD, ça s'est considérablement assainit. 

 

Les grosses boîtes sont dans un monde à part difficilement appréhendables pour le commun des mortels. Moi le premier.

 

 

 

Pour continuer sur les fonds de pension, dans un monde idéal, les autoroutes tant décriés, serviraient à sûrement à financer la retraite des Français. C'est un peu le business parfait, avec les ponts, les ports, aéroports etc.

 

Quand je dis que les privatisations ou les fausses privatisions ont été n'importe quoi je ne le fais pas pour moi. Je pense vraiment qu'il y a eu des conflits d'intérêts monstrueux et que les dirigeants actuels ont une vue à court terme.

J'ai toujours pensé que la bonne gestion devait être la norme et les études théoriques vont dans le même sens que moi.

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Je suis d'accord.

 

D'ailleurs pour être allé en vacance à Oléron une couple de fois, je pense toujours à la manne qu'aurait les habitants s'ils étaient proprio du pont et ne mettait un péage que 2 mois par an.

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Suite à quelques polémiques houleuses, et probablement par souci d'honnêteté intellectuelle, un membre de Senscritique a pris son courage à deux mains est allé "lire" Bastiat. Désormais, il note ses ouvrages (qui font considérablement baisser la moyenne, qui était plutôt haute jusqu'à présent) et publie des critiques en toute connaissance de cause :
 
Critique de La Loi par Jibest :
 
Attention trop de liberté fait apparaître Gilbert Montagné! ;)
 

Monsieur Bastiat nique la mort (la preuve il y a des gens qui gaspillent leur temps et argent pour monter une candidature bidon sur son nom).
Monsieur Bastiat est ton ami (si t'as pas appris à conjuguer au passé ou que tu vis dans le déni de sa mort!)
Monsieur Bastiat est brillant pour voir que le suffrage universel n'a d'universel que le mot et encore plus pour ne pas en conclure qu'on devrait accorder le droit de vote aux femmes (quel homme pertinent pour notre société trop moderne!)
Monsieur Bastiat est trop fort pour voir que les législateurs sont des hommes contre les autres, donc qu'ils ne peuvent juger les autres. Heureusement que Monsieur Bastiat leur est supérieur pour pouvoir se permettre de les juger avec sa prose modeste! (Par contre, il est étrangement absent lorsqu'il s'agit de critiquer les décisions prises par une déité supérieure...)
Mais surtout Monsieur Bastiat il fait ce qu'il veut. S'il veut payer un enfant pour lui faire découvrir le goût de son sperme, il le fait car c'est pas un flic qui va lui dicter sa loi!

Quelles sont les deux seules règles du Bastiat Club?
- On ne parle pas du Bastiat Club
- On ne parle pas du Bastiat Club

La morale de ce livre, c'est que comme l’État est tout pourri (pour des raisons plus ou moins légitimes), on peut violer n'importe quelle loi car elles sont toutes "illégales". Le syllogisme poussé à l'extrême.
Donc si vous voulez commettre un crime, cela ne posera aucun problème à monsieur Bastiat.


 
Critique des Pamphlets par Jibest :
 
Je fais ce que je veux!
 

Tu te veux rebelle mais t'as trop vécu dans la société de consommation pour la refuser?
Tu te veux altruiste sans devoir aider les autres?
T'as trop la rage d'avoir passé la majorité de tes 20 premières années à te farcir la biologie et Victor Hugo?
Comme tu n'as connu aucun autre système politique, tu vois la démocratie comme une merde?
Tu trouves que les personnes qui voudraient limiter l'achat d'armes à feu sont des "gros cons"?
Tu voudrais pouvoir supprimer les lois Pleven et Fabius-Gayssot?
Tu voudrais pouvoir aimer qui tu veux même si cette personne est un enfant Thaïlandais?

Pour toutes ces raisons et pour d'autres encore plus inavouables, découvre alors Frédéric Bastiat! Il s'agit d'un auteur mort depuis 164 ans mais toujours aussi d'actualité, surtout quand il s'agit de dénoncer l'imposition des lettres grecques au baccalauréat. Il possède également une fine analyse sur les mouvements "socialistes" et "communistes", même si en fait il est mort avant d'avoir connu Marx. Que dire de ces positions sur la globalisation, la financiarisation, les problèmes climatiques, internet, les fonds souverains, les smartphones : rien du tout puisqu'il se trouve dans un cercueil. Cela en fait logiquement le candidat le plus pertinent pour diriger un pays, non?

Bastiat, c'est l'idéologie pure : il ne vous saoulera pas avec des chiffres venus dont ne sait où pour prouver qu'il a raison. Il a des principes et il s'y tient. Il est dogmatique mais il a raison : un groupe de gens qui se pensent plus intelligents que les autres "stupides" et "gros cons" l'affirment, donc c'est vrai. Non?
Pas de modèle alternatif aux systèmes préexistants : uniquement de la critique sans construction.
Pas de salut : il t'affirme que le peuple souffrira de toute manière, que ses idées soient appliquées ou pas.

Question du Stalinien primaire : Alors à quoi ça sert qu'il nous écrive une rafale de livres s'il n'a pas de programme et que de toute manière le monde sera malheureux quoi qu'il se passe?
Réponse.

Pas d'applications concrètes : ou tu assassines des collecteurs d’impôts pour après fuir dans la montagne bouffer du hérisson selon la loi de l'offre et de la demande, ou tu passes ton temps à troller en profitant des libertés offertes par cette démocratie sur laquelle tu pisses.
Beau programme, non?

 
(Critiques likés par ses confrères de débats.)
Comme ce sont les seules critiques publiées pour le moment sur ces ouvrage, celui qui va sur leur page tombera nécessairement dessus.
 
Il y a aussi une liste "mordante" : Citations du candidat zombie : monsieur Bastiat

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Bon, j'ai répondu vite fait.

 

C'est cool d'avoir lu Bastiat :) Je corrige tes deux premières conneries (parce qu'il en a d'autres).

 
1. Bastiat s'oppose à l'impôt, pas à l'altruisme.
2. Dans l'Histoire des idées politiques aux Temps modernes et contemporains de Nemo, il y a 135 pages consacrées aux mouvements socialistes pré-marxistes. Du temps de Bastiat donc.
 
C'est quoi cette histoire de gosse thaïlandais ? Bastiat s'oppose au viol, en vertu du droit naturel, mais est-ce qu'il a dit quelque chose sur les relations sexuelles avec les enfants ? Autre détail, le "gros cons", entre guillemets, c'est censé être de Bastiat ? Ca me surprend, tu peux citer le passage ou donner le numéro de page ? Questions sérieuses.
 
C'est assez décevant en fait, je pensais que le bullshit qu'on entend sur le libéralisme venait des gens ne lisaient pas les textes libéraux, mais c'est pire, ils ne les comprennent pas ; même pour les critiquer, hein, Schumpy il a un peu tancé Bastiat mais globalement il avait compris ce qu'il voulaire dire, et n'était pas d'accord en connaissance de cause. Du coup, j'ignore si c'est de la mauvaise foi pour faire une critique badass sur Sens Critique ou si c'est de la bêtise non contrôlée.

 

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Même dire que Bastiat s'oppose à l'impôt, c'est exagéré.

 

Sinon, ce type a le cerveau verrouillé, il n'a pas lu Bastiat pour le découvrir, il partait d'abord du principe que c'était sale, et il a cherché dans ses textes sur quoi il pourrait s'appuyer pour le montrer et détourner le public de cette lecture profane. Il me semble que c'est déjà la technique décrite par Revel dans La nouvelle censure.

Donc le commentaire n'aura aucun effet sur lui, ça ne fera que le conforter. Il ne sera intéressant que pour les lecteurs extérieurs.

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L’approche de Fabrice Robert est différente. Il est vrai que le Grand Remplacement est une calamité tandis que la remigration, elle, est un remède, une façon de traiter le mal, une solution — c’est même la seule qui ait été proposée jusqu’à présent. L’une des deux appellations est très négative (sauf pour les remplaçants et leurs complices remplacistes), l’autre se présente comme un objectif à atteindre et comme une espérance, au moins pour les victimes avérées ou potentielles de ce que recouvre la première. Sans doute la perspective de certains traitements peut-elle inquiéter presque autant que la maladie, surtout s’il est question d’opération chirurgicale. Mais, à ce stade, il n’est pas sûr qu’on ne puisse pas éviter l’intervention, et de toute façon on n’a guère le choix : il est impossible de ne rien faire.

 

http://www.bvoltaire.fr/renaudcamus/remigration-guerre

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