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La Subjectivité De La Valeur


Lapin kulta

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Ton raisonnement est coherent si on se plasse seulement du coté du consommateur. Pas du coté du producteur ……..Chitah devient marxiste, laisse tomber les conneries de Bastiat et les autres! :icon_up:

1 - tu as tort, parce que si il y a un penseur libéral qui est bel et bien corps et âme dans le camp des consommateurs, c'est Bastiat. C'est donc une excellente référence, mais je pense que quelqu'un comme wapiti est plus proche de lui que moi je ne le suis, pour tout un tas de raisons.

2 - tu as raison, mon raisonnement est incomplet. Parlons donc du boulanger, qui a le choix entre 5 emplacements, répartis dans Paris? Il choisit comment? Il va voir la Loi d'Implantation Efficace des Boulangers, votée par le parti de Lapin Kulta? Ou alors se demande-t-il "qu'est-ce que je sais faire? Qui pourrait en avoir besoin? Je cherche plutot quoi? La clientèle des gars qui se chopent un croissant avant d'aller au boulot (implantation près d'une station de métro), les types qu i achètent un sandwich et une patisserie à leur pause déjeuner (implantation près d'un centre d'affaires où se trouvent plein d'entreprises avec des salariés sédentaires) , ou bien une clientèle familiale (implantation en zone résidentielle), etc…"

Tout ça, moi je ne le sais pas. Je ne sais pas comment Frédéric Michalon, ou Maurice Machintruc peuvent tirer la plus grande valeur de ce qu'ils savent faire. Essayer de penser à leur place me paraît relativement présomptueux, je trouve.

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1 - tu as tort, parce que si il y a un penseur libéral qui est bel et bien corps et âme dans le camp des consommateurs, c'est Bastiat. C'est donc une excellente référence, mais je pense que quelqu'un comme wapiti est plus proche de lui que moi je ne le suis, pour tout un tas de raisons.

2 - tu as raison, mon raisonnement est incomplet. Parlons donc du boulanger, qui a le choix entre 5 emplacements, répartis dans Paris? Il choisit comment? Il va voir la Loi d'Implantation Efficace des Boulangers, votée par le parti de Lapin Kulta? Ou alors se demande-t-il "qu'est-ce que je sais faire? Qui pourrait en avoir besoin? Je cherche plutot quoi? La clientèle des gars qui se chopent un croissant avant d'aller au boulot (implantation près d'une station de métro), les types qu i achètent un sandwich et une patisserie à leur pause déjeuner (implantation près d'un centre d'affaires où se trouvent plein d'entreprises avec des salariés sédentaires) , ou bien une clientèle familiale (implantation en zone résidentielle), etc…"

Tout ça, moi je ne le sais pas. Je ne sais pas comment Frédéric Michalon, ou Maurice Machintruc peuvent tirer la plus grande valeur de ce qu'ils savent faire. Essayer de penser à leur place me paraît relativement présomptueux, je trouve.

La science n'est elle pas presomptueuse…..Je ne connais pas grand chose de la pensée de Bastiat. Il faut que je me mette a lire ses ecrits! :icon_up:

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Invité jabial

Moi ça me fait rigoler qu'on critique le fait qu'un ouvrier doit bosser plus longtemps qu'un cadre pour se payer un ordinateur.

Hé, ce sont des ouvriers qui produisent les ordinateurs, les logiciels, l'électronique interne?

Et pourquoi pas critiquer le fait qu'un médecin doit bosser moins longtemps d'un balayeur pour se payer l'hôpital?

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Moi ça me fait rigoler qu'on critique le fait qu'un ouvrier doit bosser plus longtemps qu'un cadre pour se payer un ordinateur.

Hé, ce sont des ouvriers qui produisent les ordinateurs, les logiciels, l'électronique interne?

Et pourquoi pas critiquer le fait qu'un médecin doit bosser moins longtemps d'un balayeur pour se payer l'hôpital?

il s'agit d'une constatation…..Le travail d'un cadre est mieux remuneré que celui d'un ouvrier! c'est pas une critique.

Entre l' eboueur et le cadre qui apporte le plus de richesses a la societe?

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Je ne connais pas grand chose de la pensée de Bastiat. Il faut que je me mette a lire ses ecrits! :doigt:

ça te changera de ce mystificateur de Marx :icon_up:

Bastiat écrit de façon extrêmement claire, c'est à mon avis le plus convainquant des penseurs libéraux.

Clairs, concis, précis, intelligent et sans effet de manche, ni discours grandiloquent, c'est la caractéristique première des écrits libéraux et de Bastiat en particulier.

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le fait de discuter ici de la valeur et de constater que nous n'avons pas les même critères d'évaluation de ce qui vaut ou pas est une preuve suffisante pour conclure que la valeur est une estimation essentiellement subjective. Ainsi, le consommateur Chitah et le consommateur Lapin Kulta, sur le même marché ne vont pas faire les mêmes choix et le prix global qui en ressortira sera la synthèse de leur deux choix/préférences différents réalisée selon leur estimation subjective et personnelle de la valeur.

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le fait de discuter ici de la valeur et de constater que nous n'avons pas les même critères d'évaluation de ce qui vaut ou pas est une preuve suffisante pour conclure que la valeur est une estimation essentiellement subjective. Ainsi, le consommateur Chitah et le consommateur Lapin Kulta, sur le même marché ne vont pas faire les mêmes choix et le prix global qui en ressortira sera la synthèse de leur deux choix/préférences différents réalisée selon leur estimation subjective et personnelle de la valeur.

Oui c'est vrai…..Mais s'arreter a cette conception subjective de la valeur permet t elle de comprendre tout le phenomene de la valeur? je pense que non!

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Invité Aurel

De l'excellent Institut Molinari de Cécile Philippe :

Une courte leçon d'économie autrichienne, en la personne de Carl Menger, permet de comprendre que, contrairement à ce que beaucoup d'économistes ont pu affirmer, la valeur d'un produit final ne résulte pas, en effet, d'une série de valeurs apparues aux différents stades de production et ajoutées les unes aux autres. Bien au contraire, la valorisation des facteurs de production trouve sa source de façon ultime dans la valeur que les consommateurs donnent au produit final. Ce sont les consommateurs qui, en valorisant un bien, déterminent indirectement la valeur de chaque facteur de production et de chaque niveau de production.

La valeur faible d'un baril de pétrole extrait mais non raffiné ne provient pas du fait qu'il n'est pas utilisable en tant que tel mais des services qu'on attend de lui une fois qu'il le sera. L'imputation de la valeur ne se développe pas du haut vers le bas, des facteurs vers le produit final mais de façon totalement inversée.

L'application du principe de Menger, en revanche, indique que lorsqu'il existe un moyen moins coûteux de faire un produit, soit par l'utilisation de capital ou par le versement de plus faibles salaires, alors la valeur des facteurs utilisés pour ce bien change également. Une économie ne gagne rien à forcer le prix vers le haut de certains facteurs de production afin que leurs propriétaires puissent réaliser un gain. Par une telle action, l'économie entraîne au contraire une baisse du niveau de vie et une hausse du chômage.

Cette conclusion intéressante deviuent passionnante lorsqu'on parle des délocalisations (c'est le sujet du texte).

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De l'excellent Institut Molinari de Cécile Philippe :
Une courte leçon d'économie autrichienne, en la personne de Carl Menger, permet de comprendre que, contrairement à ce que beaucoup d'économistes ont pu affirmer, la valeur d'un produit final ne résulte pas, en effet, d'une série de valeurs apparues aux différents stades de production et ajoutées les unes aux autres. Bien au contraire, la valorisation des facteurs de production trouve sa source de façon ultime dans la valeur que les consommateurs donnent au produit final. Ce sont les consommateurs qui, en valorisant un bien, déterminent indirectement la valeur de chaque facteur de production et de chaque niveau de production.

La valeur faible d'un baril de pétrole extrait mais non raffiné ne provient pas du fait qu'il n'est pas utilisable en tant que tel mais des services qu'on attend de lui une fois qu'il le sera. L'imputation de la valeur ne se développe pas du haut vers le bas, des facteurs vers le produit final mais de façon totalement inversée.

L'application du principe de Menger, en revanche, indique que lorsqu'il existe un moyen moins coûteux de faire un produit, soit par l'utilisation de capital ou par le versement de plus faibles salaires, alors la valeur des facteurs utilisés pour ce bien change également. Une économie ne gagne rien à forcer le prix vers le haut de certains facteurs de production afin que leurs propriétaires puissent réaliser un gain. Par une telle action, l'économie entraîne au contraire une baisse du niveau de vie et une hausse du chômage.

Cette conclusion intéressante deviuent passionnante lorsqu'on parle des délocalisations (c'est le sujet du texte).

bon texte! C'est un peu la conception du bon Mises……

Comme le souligne Schumpeter le seul accord possible entre les economistes consiste a s'accorder sur le fait que l'on ne s'accorde pas!

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bon texte! C'est un peu la conception du bon Mises……
… qui est lui aussi un auteur de l'école Autrichienne. Tout s'explique… :icon_up:
Comme le souligne Schumpeter le seul accord possible entre les economistes consiste a s'accorder sur le fait que l'on ne s'accorde pas!
Ce qui ne veut pas dire pour autant que tous ont raison.
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Invité jabial
il s'agit d'une constatation…..Le travail d'un cadre est mieux remuneré que celui d'un ouvrier! c'est pas une critique.

Entre l' eboueur et le cadre qui apporte le plus de richesses a la societe?

Si le cadre est un fonctionnaire? L'éboueur :icon_up:

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Qu'est-ce que ça veut dire apporter le plus de richesse à la société ?

Ton défaut est de supposer toujours implicitement que ton point de vue est vrai pour le démontrer.

Le simple fait de parler de richesse apportée à la société implique que la valeur n'est pas subjective. Sinon, il n'y a aucune possibilité de sommer les satisfactions que le travail de quelqu'un aura apporté à chaque membre de la société.

Le balayeur qui balaie ma rue m'apporte a priori beaucoup plus de richesse que le dirigeant de la boîte qui a inventé les tamagochi, et selon mon évaluation de la richesse, le mec qui a inventé les tamagochi a apporté zéro richesse à la société, il n'empèche qu'il a dû se faire plein de pognon.

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Tu n'as pas du tout compris mon propos…….Chacun construit, avec son experience, ses lectores, une "verité" qui lui est propre! c'est bien pour cela qu' il n'y a pas de verité unique!

Non, ça c'est du relativisme basique : tout ce vaut, tout va bien, tout est vrai.

Je te donne un exemple simple pour ce que tu dis : il existe à un endroit de l'univers une étoile que tu ne connais pas, pour toi, elle n'existe toi. D'après toi, il est donc vrai (vérité) de dire qu'elle n'existe pas. Or, c'est faux, puisqu'elle existe.

Il y a différentes manières de percevoir la réalité, mais en économie, en science, il n'y a pas 36vérités, il y en a une seule, et c'est celle que l'on cherche à percer.

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Non, ça c'est du relativisme basique : tout ce vaut, tout va bien, tout est vrai.

Je te donne un exemple simple pour ce que tu dis : il existe à un endroit de l'univers une étoile que tu ne connais pas, pour toi, elle n'existe toi. D'après toi, il est donc vrai (vérité) de dire qu'elle n'existe pas. Or, c'est faux, puisqu'elle existe.

Il y a différentes manières de percevoir la réalité, mais en économie, en science, il n'y a pas 36vérités, il y en a une seule, et c'est celle que l'on cherche à percer.

Malheureusement (ou peut etre heureusement puisque cela apporte une richesse supplementaire) en sciences sociales tu as 36 verités.

Par exemple, en economie il existe sais pas combien de maniere differente pour definir ce qu'est un prix!

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Malheureusement (ou peut etre heureusement puisque cela apporte une richesse supplementaire) en sciences sociales tu as 36 verités.

Par exemple, en economie il existe sais pas combien de maniere differente pour definir ce qu'est un prix!

Excuses-moi, mais la question est simple : il y a un phénoméne, comment peut-on l'expliquer. Ce que l'on cherche à remontrer, c'est la chaine de causalité.

Alors, il peut y avoir différentes approches (définitions) du phénoméne, mais si elles sont toutes vraies, elles sont complémentaires, et nécessairement non-contradictoires (si toutes les approches sont valables)

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Tu n'as pas du tout compris mon propos…….Chacun construit, avec son experience, ses lectores, une "verité" qui lui est propre! c'est bien pour cela qu' il n'y a pas de verité unique!

Que la science et la recherche de la vérité soit un processus concurrentiel, par exemple sur ce forum on peut l'observer parfois, il n'empêche qu'au bout d'un moment, pour un même problème, des visions contradictoires ne peuvent pas être justes en même temps.

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Que la science et la recherche de la vérité soit un processus concurrentiel, par exemple sur ce forum on peut l'observer parfois, il n'empêche qu'au bout d'un moment, pour un même problème, des visions contradictoires ne peuvent pas être justes en même temps.

C'est peut etre cette vision la qui t'empechent de rapprocher la "verité" en considerant qu'il n'existe q'une seule verité…… :icon_up:

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C'est peut etre cette vision la qui t'empechent de rapprocher la "verité" en considerant qu'il n'existe q'une seule verité…… :icon_up:
Oulà tu as franchement du mal avec termes, toi.

Par définition, il ne peut y avoir qu'une vérité.

S'il existe deux vérités alors il n'y a pas de vérité. S'il n'y a pas de vérité alors le mensonge n'existe pas non plus. Si la vérité et le mensonge n'existent pas, alors on ne peut pas définir de principes de justice. S'il n'y a pas de principe de justice, alors tous les viols et tortures de l'histoire ne sont pas des crimes.

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C'est justement à cause de ce que tu dis qu'on peut qualifier la valeur de sociale, ce qui n'est en l'occurence pas une abstraction collectiviste mais la prise en compte de la relativité de celle-ci.

Attention j'affirme le contraire,pour la science économique la subjectivité de la valeur est une proposition positive,hors cette science économique ne porte pas de jugement de valeur au sens normatif.

Rand:"a value is something one acts to gain and/or keep; that the concept of value presupposes the questions: of value to whom and for what? " Ca ressemble beaucoup au subjectivisme Misésien …

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Absolument, c'est d'ailleurs la théorie de Menger (à laquelle Mises et Hayek s'opposent):

En fait c'est Hayek et Kirzner…. Mises radicalise la position de Menger a ce qui a trait a la subjectivité de la valeur

Hülsman:" Notons en passant que le subjectivisme de Menger n’a aucune connotation de choix arbitraire. La valeur subjective est simplement la valeur telle qu’elle est manifeste dans l’action d’un individu. Ce subjectivisme est donc un simple individualisme méthodologique. Il n’y a chez Menger rien du subjectivisme radical qui se montre dans les travaux de certains de ses successeurs comme Ludwig von Mises."

Le schisme entre le Paradigme Hayekien (Kirzner, Garrison) et Misésien (Rothbard,Hoppe) ce résume a:

Hayek: Les prix détermine les jugements

Mises : L'action détermine les prix

Cette position d'Hayek qui croit malheureusement au principe de l'Équilibre général de Walras et Fisher n'a pas beaucoup d'utilité pr la science économique e.g: En attente de l'invasion américaine en Irak,les marchés ont réagi,en ayant la quasi certitude que cela aurait un effet sur l'offre et ainsi sur les prix,autrement dit ils n'ont pas eu a attendre une hausse des prix qui de toute manière ne peut venir que de l'action des individus.

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C'est parce que tu fais la confusion entre valeur selon Bastiat et valeur selon le sens actuellement utilisé par les économistes, la valeur de Bastiat, c'est en gros le prix, et non l'utilité.

Donc par définition, quelque chose qui n'est pas échangeable n'a pas de valeur. Ça ne veut pas dire que cet objet ne t'apporte pas une satisfaction.

On dit d'une telle chose qu'elle n'a pas de prix et non pas de valeur:

Bastiat commet une erreur quasi impardonnable et sur ce sujet il s'éloigne de la méthodologie de Turgot et de Cantillon (Le père fondateur de la science économique)

L'échange est une prise de profit mutuelle ,pour que l'échange se produise il doit avoir une impression de prise de profit,sinon il n'y a pas d'échange.

Il faut distinguer trois choses: La valeur, l'utilité et les prix

La valeur est subjective: ce qui signifie qu'elle est a l'intérieur de l'esprit humain,la valeur n'existe pas en dehors de l'esprit humain

Parce que la valeur est subjective et qu'elle est a l'intérieur de l'esprit humain,elle ne peut pas etre mesuré

La valeur est un état d'esprit que nous avons,ainsi il n'existe aucune unité cardinale de la valeur (e.g 5 ou 6 utilites) la mathématisation de la valeur est un non-sens ,il est impossible de soustraire ou d'additionner des unités de valeur par manipulation mathématique

La valeur n'est pas constante,mais en continuelle changement

Il n'y a aucune constante qui relie l'action a des conditions objectives.

Prennons Robinson sur son île,par exemple, il pourait avoir le choix entre aller cueillir des pommes ou des bananes.Il fera son choix selon son échelle de valeur si il entreprend l'action d'aller chercher des pommes, on sait qu'a cet instant il préfère les pommes aux bananes.Admettons qu'en revenant de sa cueillette de pommes et qu'il ramène 5 pommes avec lui et qu'il croise soudainement vendredi…Vendredi par hasard qui lui se retrouve en possession de 6 bananes, ils décident d'échanger chacun une banane contre une pomme. Que peut-on déduire sur la valeur de cet échange: Que Robinson préfère ou donne plus de valeur a la banane qu'a sa 5e pomme,vendredi donne plus de valeur a la pomme qu'a sa 6e banane,ici on se retrouve devant le phénomène d'utilité marginale décroissante,la valeur subjective signifie simplement qu'il est impossible de savoir objectivement si l'échelle de valeur de Robinson a été modifier i.e:est-ce que Robinson préfèrait une banane a sa 4e,3e,2e pommes et même la 1ere pomme puisque l'échange survient après l'action d'avoir cueilli ses pommes…Peut-être soudainement Robinson donne plus de valeur aux bananes parce qu'il a bouffer un tas de pommes en les cueillant ,ou au départ la désutilité du travail étant trop grande il préférait se contenter de pommes,mais voyant les bananes devant lui,ces dernières prennent de la valeur a ses yeux…Mais Vendredi lui refuse systématiquement de lui en donner plus

Quiconque confond valeur et prix doit pouvoir déterminer objectivement la valeur de

la monnaie elle-meme i.e: pourquoi un prix ,pourquoi pas le double ou la moitié??

De plus lorsqu'on soustrait M1 de M3 (vrai monnaie versus toute la monnaie incluant le crédit) on peut dire que les prix ne sont presque plus exprimer en terme de monnaie mais en terme de crédit…Ca peut paraître pointilleux tout ca mais la différence est phénoménale!!

Par exemple:cela conduit les gens a confondre les biens en capital versus les biens de consommation…i.e:Une maison qui est un bien de consommation perd de la valeur en terme réel,alors qu'en terme de monnaie-crédit,elle prend de la valeur!

Ceci dit j'aime bien Bastiat et je considère le jugement fait par Schumpeter et Hayek a son sujet est immérité.

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C'est peut etre cette vision la qui t'empechent de rapprocher la "verité" en considerant qu'il n'existe q'une seule verité…… :icon_up:

Il n'existe qu'un monde et qu'une seule science économique…

Petite question selon toi,est-ce-que Bill Gates donne autant de valeur a son premier 100$ qu'un autre individu qui possède seulement 100$ ?

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  La valeur est subjective: ce qui signifie qu'elle est a l'intérieur de l'esprit humain,la valeur n'existe pas en dehors de l'esprit humain

Parce que la valeur est subjective et qu'elle est a l'intérieur de l'esprit humain,elle ne peut pas etre mesuré

La valeur est un état d'esprit que nous avons,ainsi il n'existe aucune unité cardinale de la valeur (e.g 5 ou 6 utilites) la mathématisation de la valeur est un non-sens ,il est impossible de soustraire ou d'additionner des unités de valeur par manipulation mathématique

(…)

Oui, et cela me rappelle des expériences de psychologie sociale. On observe souvent des phénomènes curieux chez l'être humain, comme des comportements que l'on qualifie "d'irrationnels".

Exemple : On réalise l'expérience de pensée suivante avec des étudiants.

On leur offre 2 places de concert chacun d'une "valeur" de 50 euros en tout. Le jour du concert, alors qu'ils font la queue devant l'entrée, ils réalisent qu'ils ont perdu les tickets. Mais, surprise, ils trouvent par terre un billet de 50 euros (soit la "valeur" des 2 places). On leur demande alors ce qu'ils feraient (sachant qu'ils peuvent encore acheter 2 places, vu qu'il en reste en vente au guichet).

Là, la grande majorité répond qu'ils n'achètent pas les tickets (pour remplacer ceux perdus) et ne vont pas au concert. Pourtant dans l'histoire cela ne leur a rien coûté (cadeau, puis billet ramassé par terre)… Curieux, non ?

Un outil souvent utilisé aussi dans les recherches sur les prises de décision consiste à comparer une "valeur" avec l'échange contre un billet de tombola.

Ex : préférez-vous 100 euros ou un billet de tombola avec une chance sur dix d'en gagner 1000 ? (ou une chance sur deux d'en gagner 200). Si le sujet répond tombola, on augmente le prix. 200 euros ou bien un ticket…. etc.

Si mathématiquement on peut les qualifier d'équivalents (espérance mathématique) il n'en est rien du point de vue psychologique. Ainsi d'autres expériences montrent que selon les besoins actuels d'une personne (situation financière) le moment où elles préfèrent la somme sûre au ticket de tombola va varier.

"L'irrationalité" du choix peut aussi être mise en évidence en augmentant la "valeur" du ticket par rapport à la somme offerte (préférez-vous 100 euros sûrs ou bien jouer avec une chance sur deux d'en gagner 400 ?). Là encore il y a un moment où la personne ne se comporte pas comme un joueur dit rationnel (au sens mathématique).

D'ailleurs, si tous les gens se comportaient comme des joueurs rationnels, ils ne joueraient pas au loto. :icon_up:

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Effectivement, cela est bien connu en économie avec notamment les paradoxes d'Allais et d'Ellsberg. De même, Tversky et Kahneman (ce dernier a été prix nobel il y a quelques années) ont montré comment le choix d'un individu était influencé par le contexte. Si je me rappelle bien, ils avaient menés une expérience de médecins en leur soumettant un scénario suivant lequel une maladie rare s'était développée et était susceptible de tuer 600 personnes :

_dans un premier temps, 2 programmes de lutte contre la maladie ont été soumis au médecin : le progamme A sauvera 200 personnes. Le programme B donne une probabilité d'1/3 de sauver les 600 personnes et une proba de 2/3 de ne sauver personnes. Dans ce cas, la majorité des médecins a montré une aversion pour le risque et a choisi le programme A (alors que l'espérance mathématique est la même)

_dans un second temps, 2 autres programmes ont été soumis : le programme C qui tuera 400 personnes, et le programme D qui donne 1 proba d'1/3 que personne ne meurt et 1 proba de 2/3 de voir 600 personnes mourrir. Dans ce cs, la majorité a choisie la solution D, c'est à dire le risque alos qu'il s'agit du même problème que précédemment. Conclusion : la modification de la présentation du problème renverse les préférences.

Sinon, autre chose. J'ai assisté la semaine dernière à une série de conférences donnée par un spécialiste de l'histoire de la pensée économique. A un moment, il a parlé d'un effet (dont je ne me rappelle plus le nom) qui montre qu'un individu accorde plus de valeur à une chose y qu'il possède qu'à cette même chose y quand il ne la possède pas : un individu qui vient d'acquérir un bien pour 100€ aura tendance à lui accorder une valeur supérieure et ne le cédera pas, même si on lui en propose une somme supérieure.

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On dit d'une telle chose qu'elle n'a pas de prix et non pas de valeur:

Bastiat commet une erreur quasi impardonnable et sur ce sujet il s'éloigne de la méthodologie de Turgot et de Cantillon  (Le père fondateur de la science économique)

L'échange est une prise de profit mutuelle ,pour que l'échange se produise il doit avoir une impression de prise de profit,sinon il n'y a pas d'échange.

Il faut distinguer trois choses: La valeur, l'utilité et les prix

  La valeur est subjective: ce qui signifie qu'elle est a l'intérieur de l'esprit humain,la valeur n'existe pas en dehors de l'esprit humain

Parce que la valeur est subjective et qu'elle est a l'intérieur de l'esprit humain,elle ne peut pas etre mesuré

La valeur est un état d'esprit que nous avons,ainsi il n'existe aucune unité cardinale de la valeur (e.g 5 ou 6 utilites) la mathématisation de la valeur est un non-sens ,il est impossible de soustraire ou d'additionner des unités de valeur par manipulation mathématique

La valeur n'est pas constante,mais en continuelle changement

Il n'y a aucune constante qui relie l'action a des conditions objectives.

  Prennons Robinson sur son île,par exemple, il pourait avoir le choix entre aller cueillir des pommes ou des bananes.Il fera son choix selon son échelle de valeur si il entreprend l'action d'aller chercher des pommes, on sait qu'a cet instant il préfère les pommes  aux bananes.Admettons qu'en revenant de sa cueillette de pommes et qu'il ramène 5 pommes avec lui et qu'il croise soudainement vendredi…Vendredi par hasard qui lui se retrouve en possession de 6 bananes, ils décident d'échanger chacun une banane contre une pomme. Que peut-on déduire sur la valeur de cet échange: Que Robinson préfère ou  donne plus de valeur a la banane qu'a sa 5e pomme,vendredi donne plus de valeur a la pomme qu'a sa 6e banane,ici on se retrouve devant le phénomène d'utilité marginale décroissante,la valeur subjective signifie simplement qu'il est impossible de savoir objectivement si l'échelle de valeur de Robinson a été modifier i.e:est-ce que Robinson préfèrait une banane a sa 4e,3e,2e pommes et même la 1ere pomme puisque l'échange survient après l'action d'avoir cueilli ses pommes…Peut-être soudainement Robinson donne plus de valeur aux bananes parce qu'il a bouffer un tas de pommes en les cueillant ,ou au départ la désutilité du travail étant trop grande il préférait  se contenter de pommes,mais voyant les bananes devant lui,ces dernières prennent de la valeur a ses yeux…Mais Vendredi lui refuse systématiquement de lui en donner plus

Quiconque confond valeur et prix doit pouvoir déterminer objectivement la valeur de

la monnaie elle-meme i.e: pourquoi un prix ,pourquoi pas le double ou la moitié??

De plus lorsqu'on soustrait M1 de M3 (vrai monnaie versus toute la monnaie incluant le crédit) on peut dire que les prix ne sont presque plus exprimer en terme de monnaie mais en terme de crédit…Ca peut paraître pointilleux tout ca mais la différence est phénoménale!!

Par exemple:cela conduit les gens a confondre les biens en capital versus les biens de consommation…i.e:Une maison qui est un bien de consommation perd de la valeur en terme réel,alors qu'en terme de monnaie-crédit,elle prend de la valeur!

Ceci dit j'aime bien Bastiat et je considère le jugement fait par Schumpeter et Hayek a son sujet est immérité.

Peux-tu préciser l'erreur impardonnable de Bastiat, à part qu'il utilise un vocabulaire différent ?

Et qu'il n'a découvert ni la loi de l'utilité marginale décroissante, ni l'explication de la formation de la valeur de la monnaie, mais ce ne sont pas des erreur.

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