Largo Winch Posté 28 décembre 2024 Signaler Posté 28 décembre 2024 Un L3 Maths d'il y a 15 ans certainement.
Rincevent Posté 28 décembre 2024 Signaler Posté 28 décembre 2024 Il y a 3 heures, Largo Winch a dit : Un L3 Maths d'il y a 15 ans certainement. Oui, un L3 Maths du temps où j'étais en prépa.
Largo Winch Posté 3 janvier Signaler Posté 3 janvier Le Franchouillard de base est convaincu que le niveau scolaire est beaucoup plus faible et beaucoup plus inégalitaire aux US qu'en France. En fait c'est l'inverse. L'EN, dont tout le fonctionnement repose pourtant sur un principe d'égalitarisme, réussit l'exploit d'être l'un des systèmes les plus inégalitaires du monde. 1 1 3
Zagor Posté 3 janvier Signaler Posté 3 janvier il y a 34 minutes, Largo Winch a dit : Le Franchouillard de base est convaincu que le niveau scolaire est beaucoup plus faible et beaucoup plus inégalitaire aux US qu'en France. En fait c'est l'inverse. L'EN, dont tout le fonctionnement repose pourtant sur un principe d'égalitarisme, réussit l'exploit d'être l'un des systèmes les plus inégalitaires du monde. Tu as le lien de l’article s’il te plaît ? C’est très intéressant.
Marlenus Posté 3 janvier Signaler Posté 3 janvier 1 hour ago, Zagor said: Tu as le lien de l’article s’il te plaît ? C’est très intéressant. Trouvé: https://www.beta-economics.fr/working-papers/2024-34/ 2
Tramp Posté 3 janvier Signaler Posté 3 janvier On répète aux Français qu’ils ont le système que le monde entier envie, qu’il faut protéger quoi qu’il en coûte, et que les US c’est l’enfer. Du coup, tout ce qui ne va pas en France, ils le projettent x10 aux US et le considère moins grave en France.
Mathieu_D Posté 3 janvier Signaler Posté 3 janvier 7 minutes ago, Tramp said: On répète aux Français qu’ils ont le système que le monde entier envie, qu’il faut protéger quoi qu’il en coûte, et que les US c’est l’enfer. Du coup, tout ce qui ne va pas en France, ils le projettent x10 aux US et le considère moins grave en France. Comme ça a été souvent dit ils projettent leurs propre turpitudes. 1
Freezbee Posté 5 janvier Signaler Posté 5 janvier « Pardon mais les gens qui me demandent quelle était ma spécialité : ce n’est pas le sujet » 😂 C'est l'occasion de poster cet article, qui traînait dans mes onglets depuis un moment : Sciences Po Paris, les recruteurs s’alarment Citation Le 27 rue Saint-Guillaume fait la une de l’actualité, pas toujours pour les meilleures raisons. Mais que pensent les recruteurs de cette situation ? Le diplôme de l’école ayant pour objectif de former l’élite de la République se dévalorise-t-il dans le secteur privé ? Les témoignages récoltés devraient interpeller la direction… Temple de l’excellence ouvert à l’international et à tous les milieux sociaux pour les uns, école minée par les problèmes de gouvernance, le "wokisme" et l’ultragauche pour les autres. Il suffit de prononcer les mots "Sciences Po Paris" pour récolter des opinions tranchées, parfois décorrélées de la réalité. Mais que vaut vraiment le diplôme de cette grande école ? Pour répondre à la question, Décideurs Magazine a interrogé six recruteurs dans divers secteurs embauchant souvent des élèves de Sciences Po Paris. S’exprimant en off, l’anonymat leur a été garanti. Point important, l’appel à témoins lancé dans le cadre de la rédaction de cet article était ouvert à tous les points de vue. "Vous pensez que l’établissement forme toujours l’élite ? Vous avez noté une baisse globale de niveau ? Vous avez arrêté de recruter dans cette école pour des raisons diverses et variées ?", demandait un message publié sur LinkedIn et X. Voici les réponses qui devraient intéresser la direction de l’école, les employeurs et les diplômés. "Plus d’effet Waouh" Thomas est à la tête d’une entreprise spécialisée dans le lobbying, les affaires publiques et la communication. Non diplômé de Sciences Po, il a longtemps eu un complexe face aux anciens élèves de cet établissement prestigieux : "Lorsque je suis entré dans la vie active il y a une vingtaine d’années, les collègues passés par Sciences Po Paris étaient au-dessus au niveau de la connaissance et de la réflexion. Logiquement, les CV de cette école étaient toujours en haut de la pile", se souvient le dirigeant. Désormais dans la peau du recruteur, il constate que les temps ont changé : "Maintenant, c’est moi l’employeur et j’affirme d’expérience que, chez les jeunes diplômés de ma branche, c’est devenu une formation parmi d’autres." Thomas se pensait isolé mais, en abordant le sujet avec ses pairs, il s’est rendu compte qu’il n’était pas le seul à observer une "dévalorisation du diplôme depuis cinq ans environ". Un avis partagé par Herschel qui travaille pour un gros cabinet de recrutement collaborant avec de grands groupes dans des secteurs variés comme l’industrie, la distribution ou l’énergie. "J’interviens sur des postes très "Sciences Po" dans la communication institutionnelle ou la direction de cabinet." Le chasseur de têtes est catégorique : "Dans les grands groupes, il n’y a plus le même emballement qu’avant pour Sciences Po. Sur des postes de juniors, une bonne école de commerce prend pratiquement toujours le dessus dans la dernière ligne droite, ce qui est assez nouveau." Même son de cloche du côté de Françoise, elle aussi active dans la chasse de têtes : "Chez les jeunes diplômés, les faits me laissent penser que le sceau "Sciences Po" se démonétise." Un point attire son attention : "Les anciens élèves ne privilégient plus forcément leur école, comme s’ils ne la reconnaissaient plus, ce qui n’est pas le cas ailleurs." Cette perte de prestige est également ressentie par Brice, qui dirige un syndicat professionnel après avoir occupé des fonctions de cadre sup dans des sociétés cotées au CAC 40. "Traditionnellement, Sciences Po c’était la certitude d’avoir des très bons. Aujourd’hui, ce n’est plus un gage de qualité. Évidemment, je ne vais pas exclure un jeune issu de cet établissement mais j’examine son dossier avec beaucoup de réserve." Voilà pour la vue d’ensemble. Mais qu’est-il reproché à ces diplômés censés incarner l’excellence ? Dégradation des compétences de base La réponse tient en peu de mots : Sciences Po n’incarnerait plus l’excellence à la française. Sur le savoir de base et les connaissances académiques, l’établissement fondé en 1872 par Émile Boutmy pour former les élites de la République ne remplirait plus sa mission. Détail révélateur, dans son processus de recrutement de juniors, Françoise a commencé à intégrer des tests de logique et d’orthographe. "Cela aurait été impensable il y a quelques années mais ça devient nécessaire. Et pour cause !" Elle n’en revient toujours pas, récemment une diplômée qui a passé cinq années sur les bancs de Sciences Po a rendu un texte avec six fautes grossières en une page. "Sans compter la syntaxe et le style", soupire la professionnelle du recrutement. Brice, de son côté, s’appuie sur les dizaines d’entretiens effectués avec des diplômés depuis de nombreuses années pour constater "une chute énorme en matière de logique, de rigueur intellectuelle, de culture générale. Bref, nous sommes loin des humanités de naguère". Plus embêtant pour le monde de l’entreprise, "il existe une réelle méconnaissance du secteur privé et de l’économie de marché". Ce que constate également Thomas qui n’a pas peur d’affirmer que, dans le secteur de la communication et des affaires publiques, "un diplômé d’une école de commerce lambda n’a plus forcément à rougir face à un Sciences Po Paris". Évidemment, un jeune diplômé n’est pas toujours 100 % adapté au monde du travail. Les soft skills s’apprennent sur le tas, toutefois cela suppose de l’agilité et de l’ouverture d’esprit. Traditionnellement, c’était un point fort de l’établissement. Perte d’ADN L’adage est connu des recruteurs mais aussi des élèves passés par Sciences Po. Un diplômé de cette prestigieuse école ne sait rien faire de concret. Il est toutefois capable en peu de temps d’exercer n’importe quelle profession intellectuelle à forte responsabilité. Les raisons ? Sa culture générale, son agilité intellectuelle, son ouverture d’esprit. En somme, il possède le fameux "ADN Sciences Po" si prisé dans le monde du travail. Mais cet ADN n’est plus ce qu’il était. N’étant pas dans les salles de classe et les amphis, les recruteurs ne savent pas ce qui s’y passe exactement. Seule certitude, les jeunes élèves sont moins ouverts d’esprit, moins adaptables, plus dogmatiques. Et sur le marché du travail, c’est plutôt un handicap. Flora, recruteuse dans la tech, le constate au quotidien. Celle qui aimait faire appel à des salariés ou des prestataires issus de l’école passe désormais son tour après des expériences peu concluantes : "Le véritable atout était l’ouverture d’esprit, mais les profils sont désormais uniformes et dogmatiques. Ils sont de facto peu adaptés à un univers où il faut se remettre en question en permanence." Une ligne partagée par Raphaëlle. "Si quelqu’un peut l’affirmer sans crainte de procès en dérive droitière ou Sciences Po bashing, c’est bien moi", glisse-t-elle. Diplômée de Sciences Po il y a quinze ans, elle a milité et continue à s’engager dans les associations féministes. Après des passages dans la pub et les relations presse, elle est aujourd’hui dircom d’une grande société. Le constat qu’elle porte sur son ancienne école est sévère : "Ce n’est absolument pas grave d’être politisé lorsque l’on sort de Sciences Po, c’est même sain. Mais la politisation me semble irrationnelle et à sens unique." À la suite de mauvaises expériences avec des stagiaires ou des profils fraîchement diplômés, elle pense avoir mis le doigt sur le cœur du problème : "Il n’y a plus d’habitude à débattre avec quelqu’un qui pense différemment du moule. L’émotivité l’emporte sur le cartésianisme et j’ai plusieurs fois eu l’impression d’avoir affaire à des enfants de 8 ans", se plaint-elle. Selon elle, ce type de profil est peu adapté au secteur privé où "il est obligatoire d’être agile, constructif, à l’aise dans un monde complexe et divers". Brice a lui aussi été confronté à ces vingtenaires qu’il qualifie de "clones conformistes". Raphaëlle et Brice s’accordent sur un point : tous les CV estampillés Sciences Po ne sont pas ainsi et il faut continuer à les recevoir, les former. Ce à quoi Thomas a renoncé. "Dans mon secteur, on doit se mettre dans la peau de l’autre. Les profils arrogants, moralisateurs et peu consensuels sont un handicap. Prendre des Sciences Po devient risqué et clivant. Je ne jette pas la pierre à certains de mes pairs qui ne souhaitent pas faire entrer le loup dans la bergerie." Au Royaume des aveugles… Si le tableau semble de prime abord peu idyllique, l’école présente encore certains atouts. Certes, le niveau baisse. Mais moins qu’ailleurs, estime Brice : "Les élèves de la rue Saint-Guillaume sont moins bons, c’est une certitude. Mais c’est principalement lié à la chute du niveau scolaire dans le secondaire que montre bien la dégradation de la France dans les classements Pisa." Selon lui, Sciences Po offre des "profils moins mauvais que la moyenne dans un pays qui s’idiocratise". Françoise note qu’au moins 30 % des diplômés restent de "très haute volée", notamment en droit public et en finance. Pour sa part, Raphaëlle tient à dissiper un cliché : "Oui, Sciences Po s’est ouvert aux milieux modestes et à la diversité, mais mon expérience montre que ce ne sont pas ces profils qui sont les plus mauvais." Au contraire, elle y décèle une "niaque et une envie de réussir supérieure indéniable". Pas d’effet 7 octobre… pour l’instant Évidemment, impossible de parler de Sciences Po sans mettre sur la table la question des manifestations pro-Palestine des derniers mois. Les slogans "From the river to the sea", le malaise des étudiants juifs, les manifestants en keffieh, les mains peinturlurées de rouge ont été médiatisés. Que ce soit pour condamner ou soutenir les manifestants, la classe politique a fait de l’entrée du 27 rue Saint-Guillaume "the place to be". Quel est l’impact sur les employeurs ? "Je pense que ce qui se passe risque d’abîmer l’image de l’école auprès de nombreuses entreprises, mais pour le moment c’est de la supputation, personne n’a de chiffres pour l’affirmer", glisse Herschel. Sur LinkedIn ou X, certains invitent à blacklister les profils Sciences Po. "Cela fait le buzz mais ne se ressent pas sur le marché de l’emploi", analyse Françoise qui constate qu’aucun client ne demande d’écarter les élèves de Sciences Po Paris. Le pire est à venir ? Si effet 7 octobre il y a, les conséquences ne sont pas actuellement mesurables. Reste un fait : les recruteurs sont plutôt pessimistes sur le devenir de Sciences Po et s’attendent au pire si aucune réforme de fond n’est engagée. Les étudiants qui ont intégré l’école sans passer le concours écrit traditionnel et les promos "Gaza" ne sont pas encore confrontés aux fourches caudines des entretiens d’embauche. Seront-ils à la hauteur ? Impossible de le prévoir. En revanche, le fait de pénaliser les grands lycées parisiens dans les procédures d’admission, de s’en prendre aux supposés "sionistes", "fachos", "droitards", "réacs", génère une ambiance malsaine qui peut repousser de nombreux candidats et contribuer à uniformiser davantage une école qui faisait de sa diversité une richesse. Détail important : aucun professionnel interrogé n’inciterait ses enfants à intégrer les différents campus de l’école. "Avec mon nom de famille hébraïque, je ne postulerais plus", affirme même Raphaëlle. Visiblement, l’état-major de la rue Saint-Guillaume est conscient du problème. Son nouveau directeur Luis Vassy souhaite rétablir le concours écrit traditionnel et favoriser le pluralisme. Efficace ? Réponse dans quelques années. Pour le moment, la direction de l'école s’appuie sur le classement QS pour constater que "Sciences Po demeure la meilleure université française pour l’insertion professionnelle de ses étudiants". Elle tient également à souligner que son 'modèle de formation unique, mêlant savoirs fondamentaux interdisciplinaires et expertises professionnelles robustes, constitue une force pour comprendre et affronter les grands enjeux contemporains et répond aux attentes des employeurs, en témoignent les 600 contrats d’apprentissage signés chaque année par nos étudiants". La direction souhaite également communiquer sur les chiffres suivants : 98% des diplômés de Sciences Po trouvent un emploi moins de 6 mois après l’obtention de leur diplôme, le niveau de rémunération des diplômés augmente chaque année, près de 6 étudiants sur 10 sont même avant la fin de leurs études et 30% des diplômés travaillent à l’international 18 mois après la fin de leurs études. My two cents : cette uniformisation, ce conformisme, n'auraient-ils pas un lointain rapport avec la féminisation de l'école, même si ce n'est sans doute pas l'unique cause de sa dégringolade ? Citation Dans les années 2000, le nombre de femmes étudiantes a même dépassé celui des hommes ; les femmes représentent aujourd’hui 60 % des effectifs des étudiants de Sciences Po. Sciences Po et les femmes à travers l'Histoire 3
Bisounours Posté 8 janvier Signaler Posté 8 janvier Via le compte twitter de h16, petit florilège : Je corrige des copies de droit, niveau L1, et je vais faire une pause avant de tout balancer par la fenêtre. Ce n'est même pas le fond qui me désespère, mais la forme. On frôle l'analphabétisme. À 19 ans, ils ne savent pas conjuguer les verbes au pluriel, mettent des -s partout au hasard, oublient les virgules, et écrivent des phrases d'une laideur (grammaticale) insupportable. Mais bon, ils ont eu le bac... - Messieurs X et Y assigne ; - La Cours d'appel ; - L'employeur à choisit ; - Il la contaminé ; - Leur effets ; - Les contrôles de constitutionnalité qui est principalement basée ; - Seulement au usager ; - La somme non perçu ; - Un appel a était interjetée ; - Aux salarié ; Etc.
Rübezahl Posté 8 janvier Signaler Posté 8 janvier En fait, on arrive à de la phonétique, mais là aussi sans respecter la grammaire phonétique existante.
Groucho Marx Posté 8 janvier Signaler Posté 8 janvier On va bientot avoir besoin d'un ministère de la novlangue.
Flashy Posté 8 janvier Signaler Posté 8 janvier J'ai eu un petit boulot pour une prépa privée pour le CRFPA (l'examen permettant d'intégrer le cursus de formation des avocats). On est donc sur des gens en fin d'études. A priori des gens plutôt de Paris I ou Paris II. Le niveau global était adéquat, quelques excellents, mais il y avait une fraction notable (10 à 15% des copies) où l'orthographe était mauvaise, voire catastrophique. Cela m'a profondément choqué, du moins assez pour que je m'en souvienne encore 10 ans plus tard. Nous parlons d'étudiants en droit, qui finissent leurs études supérieures et qui se destinent à une profession où l'écrit a une place fondamentale (oui, même pour les pénalistes...).
Lancelot Posté 8 janvier Signaler Posté 8 janvier On 1/5/2025 at 2:00 PM, Freezbee said: « Pardon mais les gens qui me demandent quelle était ma spécialité : ce n’est pas le sujet » 😂 J'avais loupé ça, c'est incroyable 3
cedric.org Posté 8 janvier Signaler Posté 8 janvier 3 hours ago, Lancelot said: J'avais loupé ça, c'est incroyable J'ai le DROIT à un travail dans le domaine que j'ai choisi vu que j'ai un diplôme. 3
Marlenus Posté 9 janvier Signaler Posté 9 janvier Surtout que bon, un CDI, avec un CV pareil on sait parfaitement comment l'avoir. Tu passes les concours de la fonction publique. Concours qui sont moins sélectif qu'il y a 5ans. Ne pas réussir un concours, avec un CV pareil, c'est que l'on est ultra-sélectif ou que l'on est une imposture. 2
Largo Winch Posté 11 janvier Signaler Posté 11 janvier Quelques chiffres à avoir en tête : désormais, en France : 1 jeune sur 2 a un diplôme de l'enseignement supérieur 1 jeune sur 4 obtient un diplôme de niveau master La France est le pays de l'OCDE qui proportionnellement délivre le plus de diplômes bac+5. https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/FR/EESR15_ES_22/le_niveau_d_etudes_de_la_population_et_des_jeunes/#ILL_EESR15_ES_22_02
Mathieu_D Posté 11 janvier Signaler Posté 11 janvier 8 hours ago, Largo Winch said: Quelques chiffres à avoir en tête : désormais, en France : 1 jeune sur 2 a un diplôme de l'enseignement supérieur 1 jeune sur 4 obtient un diplôme de niveau master La France est le pays de l'OCDE qui proportionnellement délivre le plus de diplômes bac+5. https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/FR/EESR15_ES_22/le_niveau_d_etudes_de_la_population_et_des_jeunes/#ILL_EESR15_ES_22_02 Ce que je ne comprends pas c'est que ça ne se reflète dans l'hdi. https://hdr.undp.org/sites/default/files/Country-Profiles/fr/FRA.pdf?utm_source=perplexity
Largo Winch Posté 14 février Signaler Posté 14 février Ah, les LR ont de supers projets pour l'EN ! La machine à perdre de la droite est lancée ! (bis)
Marlenus Posté 23 février Signaler Posté 23 février Je viens de lire le témoignage d'une enseignante aux USA qui utilise beaucoup l'IA (c'est imposé) en primaire. C'est intéressant, elle explique que son métier maintenant se résume surtout à faire de la garderie/animation. On ne les recrute plus pour sur leur connaissances académiques (visiblement une de ses collègue ne sait pas additionner des fractions) mais sur le fait de savoir gérer une classe. Dans les avantages listés: -Le programme est fait exactement de la même façon dans n'importe quelle classe. -Le suivi des élèves individuellement est largement mieux fait -Le remplacement d'un prof est super facile, le remplaçant n'ayant pas à s'approprier la méthode de l'ancien prof ni de se rendre compte du niveau des élèves. Dans les défauts: -Les élèves ne savent plus écrire de façon manuscrite. -Tous les examens se faisant par QCM, il y a un manque de développement du raisonnement. Je trouve cela intéressant car effectivement je pense que c'est l'avenir, dans le sens où cela va arriver partout, mais ce sera un grand changement dans le métier de prof. Fini le prof qui est une tête dans sa matière, cela sera totalement inutile, bienvenue au prof qui a le BAFA. 2 1 1
Largo Winch Posté 23 février Signaler Posté 23 février 2 hours ago, Marlenus said: Dans les défauts: -Les élèves ne savent plus écrire de façon manuscrite. -Tous les examens se faisant par QCM, il y a un manque de développement du raisonnement. Juste une petit détail, n'est-ce pas ?... Quote Fini le prof qui est une tête dans sa matière, cela sera totalement inutile, bienvenue au prof qui a le BAFA. C'est sûr, si on transforme l'école en garderie où on n'apprend plus rien, des animateurs suffiront largement. 1
Lancelot Posté 23 février Signaler Posté 23 février Je trouve ça fou que ça soit (visiblement) utilisé de manière aussi intensive dans certains endroits alors que cette technologie est tellement jeune. Il y a des progressistes qui n'ont pas froid aux yeux. 1
Marlenus Posté 23 février Signaler Posté 23 février 44 minutes ago, Largo Winch said: Juste une petit détail, n'est-ce pas ?... Pour l'écriture manuscrite, cela peut sans doute se régler avec un cours spécifique. Maintenant cela reste une compétence dont l'intérêt est en recul. Elle n'est pas nulle, mais la masse n'a pas besoin de bien savoir écrire à la main. Il y a peu je passais un concours, cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit à la main autrement que pour prendre des notes (que je pourrais prendre numériquement) ou remplir un formulaire à la gomme. Quant au QCM, je suppose que c'est à la fois les USA qui ont une culture des QCM plus importantes que la notre que le fait que ce soit les débuts et donc plus facile de concevoir une IA qui corrige des QCM qu'une copie de philo. Mais on est au début de l'IA. Cela ne m'étonnerais pas que d'ici 5-10ans l'IA soit capable de corriger une copie de philo sans problèmes. De manière pragmatique, je pense que combattre pour l'école à l'"ancienne" est perdue. Par contre effectivement, je pense qu'il y a une possibilité entre l'enseignant gardien du savoir et le surveillant. 3
Jean_Karim Posté 23 février Signaler Posté 23 février il y a 58 minutes, Marlenus a dit : Par contre effectivement, je pense qu'il y a une possibilité entre l'enseignant gardien du savoir et le surveillant. J'ai toujours trouvé étrange qu'on fasse le même concours pour la primaire et la maternelle. Les apprentissages sont radicalement différents. Pour l'écriture manuscrite, il me semble qu'elle joue un rôle important Citation une étude publiée dans Acta Psychologica en janvier 2025 a révélé que l'écriture manuscrite améliore l'attention, le traitement visuel détaillé et multisensoriel, facilitant ainsi l'apprentissage de la forme, du son et du sens des mots https://www.huffingtonpost.es/life/hijos/un-nuevo-estudio-confirma-mejor-metodo-aprendizajenos-justo-han-abandonado-siglobr.html 2
Domi Posté 23 février Signaler Posté 23 février Il y a aussi des études qui montrent que l'on retient mieux ce qui est écrit sur papier que sur écran. 1
Rincevent Posté 4 mars Signaler Posté 4 mars J'ai mis la main sur le sujet 2024 de la première composition de l’agrégation externe de philosophie. 7 heures de composition, et le sujet est très exactement : "Agir". Voilà, débrouillez-vous avec ça. Edit : le sujet de la deuxième composition (toujours 7 heures) était quant à lui "L'imagination nous instruit-elle ?". Re-voilà, demmerden Sie sich.
Marlenus Posté 4 mars Signaler Posté 4 mars 4 hours ago, Rincevent said: J'ai mis la main sur le sujet 2024 de la première composition de l’agrégation externe de philosophie. 7 heures de composition, et le sujet est très exactement : "Agir". Voilà, débrouillez-vous avec ça. Edit : le sujet de la deuxième composition (toujours 7 heures) était quant à lui "L'imagination nous instruit-elle ?". Re-voilà, demmerden Sie sich. Tu as le rapport du jury. https://philosophie.ac-versailles.fr/spip.php?article1310 C'est vraiment le genre de concours que tu ne peux passer sans avoir lu plusieurs rapports de jury avant. Il y a eu un 19 et plusieurs très bonnes copies Quote La variété des parcours mise en œuvre par les copies d’excellente qualité atteste que la liberté dans la problématisation s’avère fructueuse dès lors que les analyses conceptuelles et la culture sont mises au service de la compréhension du sujet. L’exercice académique qu’est la dissertation prend alors tout son sens en permettant le déploiement d’une pensée dynamique, précise et soucieuse de se rendre la plus claire possible. Et sur la seconde, j'aime bien l'une des remarques préliminaires: Quote Reconnaître la spécificité de l’acte d’instruire a été la plupart du temps entendu comme la condition nécessaire à la pleine intelligence du sujet. Le jury s’étonne à plus forte raison qu’un très grand nombre de copies, qui témoignent par ailleurs d’une préparation sérieuse, oublient le pronom personnel « nous » de l’énoncé.
Tramp Posté 6 mars Signaler Posté 6 mars Citation Dans un livre paru mercredi, Le Cube, la journaliste Claire Marchal, à partir de nombreux témoignages d’étudiants, dénonce la surcharge des classes, des immeubles vétustes, des enseignements pas à la hauteur Apparemment, c’est illégal pour le privé de s’aligner sur les méthodes du public. Citation Les ministres de l’éducation et de l’enseignement supérieur, Elisabeth Borne et Philippe Baptiste, ont convoqué le président du groupe d’enseignement supérieur Galileo, cible d’une enquête journalistique l’accusant entre autres de maximiser ses bénéfices en surpeuplant les classes.
Largo Winch Posté 7 mars Signaler Posté 7 mars Emploi en parallèle des études : la France est l’un des pays où les étudiants travaillent le moins, tant en nombre qu’en durée (8h par semaine contre 12h en moyenne en Europe). De plus, 1 étudiant sur 4 qui travaille le fait dans le cadre de ses études (alternance). 2
Franklinson Posté 7 mars Signaler Posté 7 mars 33 minutes ago, Largo Winch said: Emploi en parallèle des études : la France est l’un des pays où les étudiants travaillent le moins, tant en nombre qu’en durée (8h par semaine contre 12h en moyenne en Europe). De plus, 1 étudiant sur 4 qui travaille le fait dans le cadre de ses études (alternance). Ils meurent de faim mais ils ont tellement de travail scolaire qu'ils n'ont pas le temps de travailler. Je ne vois que ça. Ou alors ils ne crèvent pas de faim et cette légende est entretenue par des professionnels du ressentiment qui font croire aux étudiants qu'ils sont insupportablement pauvres parce qu'ils ne peuvent pas vivre dans un grand appartement, manger des steaks tous les jours et se faire leur petit resto hebdomadaires et boire leurs pintes en terrasse chaque soir du weekend (qui commence le jeudi soir). C'est peut-être ça aussi. 2
Liber Pater Posté 7 mars Signaler Posté 7 mars Emploi en parallèle des études : la France est l’un des pays où les étudiants travaillent le moins, tant en nombre qu’en durée (8h par semaine contre 12h en moyenne en Europe). De plus, 1 étudiant sur 4 qui travaille le fait dans le cadre de ses études (alternance). Quand tu dis qu'un étudiant sur 4 est en alternance, ce sont les 21% de Emploi régulier ?Parce que quand j'étais étudiant j'avais des amis qui bossaient dans des restos ou autres, c'était un contrat longue durée
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