Jensen Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 TLDR: un ingé passe en médecine, écrase la concurrence () 6
Mister_Bretzel Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 2 hours ago, Jensen said: TLDR: un ingé passe en médecine, écrase la concurrence () Pas n'importe quel ingénieur, si j'étais allé en médecine j'aurais pas eu le concours. Parce que je suis un cancre dans l'âme 😆
Alchimi Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 L'intéressé garde un recul et une certaine humilité sur sa personne et son parcours, c'est sans doute le plus inspirant. 1
Rincevent Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 à l’instant, Alchimi a dit : L'intéressé garde un recul et une certaine humilité sur sa personne et son parcours, c'est sans doute le plus inspirant. Oui, un X qui n'a pas le melon, c'est très rafraichissant. 3
Alchimi Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 il y a 7 minutes, Rincevent a dit : Oui, un X qui n'a pas le melon, c'est très rafraichissant. C'est souvent l'inverse? (Je n'en connais aucun, il me semble).
Franklinson Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 26 minutes ago, Alchimi said: C'est souvent l'inverse? (Je n'en connais aucun, il me semble). Même question ; je n'en ai connu que 3, et hors milieu professionnel. Ils m'ont paru charmants et peu arrogants tous les 3.
Rincevent Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 il y a 44 minutes, Alchimi a dit : C'est souvent l'inverse? (Je n'en connais aucun, il me semble). Ils sont réputés pour, soit être dotés d'un Melon de Cavaillon de fort calibre (ceux qui ont réussi le concours de justesse), soit pour être parfaitement dépourvus du moindre atome de bon sens (ceux qui ont un peu survolé le concours). Tout comme les Centraliens sont réputés pour leur melon encore plus gros (encore une fois, ceux qui ont réussi de justesse, et ça va souvent avec un caractère de tâcheron), ou bien pour être rongés de rancœur jusqu'au plus profond de leur être (ceux qui ont raté le concours de Polytechnique). Évidemment, il y a des exceptions ; il existe au moins un centralien qui fréquente le forum et qui échappe au dilemme (je le salue), mais certains ici ont connu dans un passé lointain un autre forumeur centralien qui correspond parfaitement à l'un des deux stéréotypes de son école, tout en se cachant habilement derrière l'autre stéréotype ; on a même eu un polytechnicien tellement privé du moindre bon sens qu'il était frappé d'axiomatose (mais c'était un vrai bon gars, par ailleurs).
Neomatix Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 10-11 ans d'études gratuites and counting. Il veut pas faire l'ENA après aussi ? 1
Liber Pater Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 10-11 ans d'études gratuites and counting. Il veut pas faire l'ENA après aussi ?Il a le bon goût de les faire en parallèle ceci dit 2 1
Marlenus Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 52 minutes ago, Neomatix said: 10-11 ans d'études gratuites and counting. Il veut pas faire l'ENA après aussi ? Oui enfin les études en médecine, dès que tu es interne, j'appelle pas ça de l'étude "gratuite". 5
Soda Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 Il y a 3 heures, Rincevent a dit : Oui, un X qui n'a pas le melon, c'est très rafraichissant. Il aurait pu attraper le melon en devenant chirurgien, le soucis avec les génies ou surdoués c’est qu’ils ont souvent des problèmes de sociabilité.
Rincevent Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 il y a 12 minutes, Soda a dit : Il aurait pu attraper le melon en devenant chirurgien, le soucis avec les génies ou surdoués c’est qu’ils ont souvent des problèmes de sociabilité. Topwits : at this stage, autism strikes.
Soda Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 à l’instant, Rincevent a dit : Topwits : at this stage, autism strikes. Pas compris.
Soda Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 il y a 30 minutes, Soda a dit : Pas compris. C’est bon j’ai demandé à ChatGPT
Daumantas Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 Je me demande s'il y a quelque chose de similaire à la "reality-based community" pour le monde de l'éducation ? Dans les deux cas on se planque sous un épais nuage de faits pour dire que c'est compliqué, qu'on ne peut rien faire si ce n'est à la marge et qu'en définitive il vaut mieux laisser la situation avancée par inertie. Quand on voit le nombre hallucinants d'articles sur la parentalité, les difficultés d'enseigner à un enfant ou de bien l'élever, ça me laisse très circonspect car je n'ai pas le souvenir d'avoir vu beaucoup d'enfants réellement rétifs à l'apprentissage ou totalement déraisonnables dans leur comportement...
Rincevent Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 il y a 40 minutes, Daumantas a dit : Je me demande s'il y a quelque chose de similaire à la "reality-based community" pour le monde de l'éducation ? Bonne question. Mais de quoi s'agit-il ?
Daumantas Posté 23 décembre 2024 Signaler Posté 23 décembre 2024 Il y a 4 heures, Rincevent a dit : Bonne question. Mais de quoi s'agit-il ? La reality-based community ? Je trouve que c'est assez proche de la classe managériale https://en.wikipedia.org/wiki/Reality-based_community
Adrian Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 Voilà ce qu'on demandait au Capes de maths il y a 20 ans, et ce qu'on demande aujourd'hui Citation "À partir du moment où le Capes maths 2024 est plus simple que le bac en lui-même, il faut se poser des questions." Sur le réseau social X, les internautes ont été nombreux à critiquer le niveau de difficulté du Capes 2024 de mathématiques. "Le sujet de 2024 est LARGEMENT moins dur que des DS de prépa 1ère année en MPSI ou PCSI. Mais genre drastiquement moins dur, une petite folie quand même", commente un autre internaute. [...] Depuis 2021, la première épreuve écrite évalue la connaissance des notions du programme et la capacité à résoudre des problèmes, tout en testant le raisonnement, la démonstration et l'expression écrite. La deuxième épreuve, elle, évalue les compétences mathématiques et didactiques du candidat, en particulier sa capacité à analyser des exercices ou des productions d'élèves. Les oraux sont composés de la conception d'une séance d'enseignement et d'un entretien de motivation. Les épreuves sont identiques dans toutes les académies. Auparavant, les compétences didactiques et la motivation du candidat n'étaient pas testées. Premier exemple de question à laquelle il fallait répondre par vrai ou faux : "Après une augmentation de 55%, le coût d'un produit a baissé de 28%. Le pourcentage d'augmentation total est de 27%". Autre exemple : "On a 3/11 = 0, 272727272727". L'épreuve du Capes de 2004 était, quant à elle, composée d'exercices théoriques et pratiques, demandant des démonstrations rigoureuses et des calculs analytiques. Elle comportait des parties sur l'analyse, l'algèbre et la géométrie, ainsi que des études de fonctions, comme l'exponentielle. Manon Chiappa estime qu'un énoncé similaire à celui de 2004 serait "inaccessible à des terminales aujourd'hui". Si la professeure reconnaît que les épreuves actuelles sont moins difficiles, elle préfère le nouveau format. "Maintenant, davantage d'importance est accordée aux épreuves didactiques, ce qui est essentiel pour notre métier, puisque ces compétences sont directement liées à l'enseignement. Il était nécessaire que le concours évolue dans ce sens", souligne-t-elle. Sujet de 2024 Je veux bien que ce soit une première question mais quand même... Deuxième sujet uniquement didactique
Mathieu_D Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 Il faut être bien conscient qu'au vu de l'attractivité du métier d'enseignant en mathématiques ce serait ridicule de mettre un concours ultra dur. 2
Daumantas Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 il y a 36 minutes, Mathieu_D a dit : Il faut être bien conscient qu'au vu de l'attractivité du métier d'enseignant en mathématiques ce serait ridicule de mettre un concours ultra dur. L'évaluation à tout prix des compétences abstraites est un mal français. Un enseignant, y compris en maths expertes, n'a pas besoin d'avoir un niveau supérieur à celui d'un bon L1/L2, d'autres compétences sont bien plus importantes (pédagogie, capacité à faire respecter l'ordre, à être vu par les élèves comme quelqu'un qui apporte du positif). Moi, pauvre licencié en mathématiques, qui donne sur son temps libre, des cours de mathématiques au niveau lycée je n'ai quasiment jamais été confronté à des exercices qui m'ont vraiment bloqué, quand problème il y avait c'était nettement plus du côté de ma pédagogie (ou plutôt de son absence). 3
Rincevent Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 il y a une heure, Daumantas a dit : Un enseignant, y compris en maths expertes, n'a pas besoin d'avoir un niveau supérieur à celui d'un bon L1/L2 Oui, mais le problème est précisément que le niveau du concours est en train de passer sous cette barre. Par ailleurs, je n'ai jamais vu le moindre rapport entre l'épreuve orale de la "leçon" (qui consiste à retenir par coeur plusieurs dizaines de demi-heures de "cours"), et la vraie capacité à enseigner à de vrais élèves. 1
Mégille Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 Les maths sont peut-être moins concernés, mais de manière générale, je trouve plutôt sain qu'un prof ait une bonne maîtrise de sa discipline, même si les programmes à enseigner sont bien en deçà de ses compétences. Pour avoir une marge de certitude sur la compétence du prof (apparemment, c'est nécessaire en math, maintenant), pour sa légitimité, et aussi pour se donner des chances de pouvoir éveiller la curiosité des élèves. Ce qui est idiot, c'est d'avoir un concours tout court. Un concours, c'est tout au plus utile quand on a tellement de candidats que même ceux d'entres eux qui sont suffisamment qualifiés pour le poste sont plus nombreux que nécessaire. Dans l'état actuel des choses, un examen serait plus approprié. Les variations du taux de réussite donneraient aussi un meilleur regard sur l'évolution du niveau. 1
Largo Winch Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 2 hours ago, Daumantas said: L'évaluation à tout prix des compétences abstraites est un mal français. Un enseignant, y compris en maths expertes, n'a pas besoin d'avoir un niveau supérieur à celui d'un bon L1/L2, d'autres compétences sont bien plus importantes (pédagogie, capacité à faire respecter l'ordre, à être vu par les élèves comme quelqu'un qui apporte du positif). Ce n'est pas faute d'avoir expliqué mille fois sur ce forum que : 1) le niveau de math en France s'est tellement effondré qu'un L3 d'aujourd'hui n'a pas le niveau Bac d'il y a 30 ans (l'effondrement de niveau est attesté par les études internationales) 2) faire cours demande des compétences de conception et non seulement des compétences d'exécution, même si dans le secondaire le programme officiel est très détaillé. Quelqu'un d'un peu concon, tout de même capable de réussir un concours facile, mais qui n'a pas un niveau "expert", n'aura pas les qualités nécessaires pour prendre du recul sur sa matière et concevoir la pédagogie adaptée aux profils de ses élèves. Ce sont justement ce que tu nommes "compétences abstraites" qui permettent cela.
Largo Winch Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 23 minutes ago, Mégille said: Les maths sont peut-être moins concernés, mais de manière générale, je trouve plutôt sain qu'un prof ait une bonne maîtrise de sa discipline, même si les programmes à enseigner sont bien en deçà de ses compétences. Pour avoir une marge de certitude sur la compétence du prof (apparemment, c'est nécessaire en math, maintenant), pour sa légitimité, et aussi pour se donner des chances de pouvoir éveiller la curiosité des élèves. Ce qui est idiot, c'est d'avoir un concours tout court. Un concours, c'est tout au plus utile quand on a tellement de candidats que même ceux d'entres eux qui sont suffisamment qualifiés pour le poste sont plus nombreux que nécessaire. Dans l'état actuel des choses, un examen serait plus approprié. Les variations du taux de réussite donneraient aussi un meilleur regard sur l'évolution du niveau. Euh non, là tu fais une confusion. Les candidats ont déjà réussi un examen puisqu'ils doivent être diplômés. Le concours est un processus de recrutement.
Largo Winch Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 En y pensant et pour aller dans ton sens, on pourrait imaginer de supprimer le concours national pour les enseignants de collèges et lycées et décentraliser le processus de recrutement au niveau de l'établissement. En revanche, pour les postes d'agrégés, qui enseignent en post bac, je serais pour la création d'un examen et diplôme national en supplément du M2 (le niveau agrégé étant nettement supérieur à un niveau master), puis à un recrutement décentralisé au niveau de l'établissement (le diplôme donnerait la possibilité d'être candidat au recrutement local). 1
NoName Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 Il y a 6 heures, Largo Winch a dit : En y pensant et pour aller dans ton sens, on pourrait imaginer de supprimer le concours national pour les enseignants de collèges et lycées et décentraliser le processus de recrutement au niveau de l'établissement. En revanche, pour les postes d'agrégés, qui enseignent en post bac, je serais pour la création d'un examen et diplôme national en supplément du M2 (le niveau agrégé étant nettement supérieur à un niveau master), puis à un recrutement décentralisé au niveau de l'établissement (le diplôme donnerait la possibilité d'être candidat au recrutement local). Et on pourrait pas decorréler le niveau entre collèges et lycée ? J'ai toujours trouvé ça bizarre que ce soit le même concours alors que le gap de niveau entre les cours de 3e et ceux de 2nde (toutes matières confondues) m'avait sauté aux yeux (mais je parle de ça ça fait 15 ans donc je me rends pas forcément compte). Par exemple est-ce qu'un L3 maths suffirait pas pour enseigner les maths niveau collège ? 1
Largo Winch Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 24 minutes ago, NoName said: Par exemple est-ce qu'un L3 maths suffirait pas pour enseigner les maths niveau collège ? J'ai déjà répondu à ça : 7 hours ago, Largo Winch said: 2) faire cours demande des compétences de conception et non seulement des compétences d'exécution, même si dans le secondaire le programme officiel est très détaillé. Quelqu'un d'un peu concon, tout de même capable de réussir un concours facile, mais qui n'a pas un niveau "expert", n'aura pas les qualités nécessaires pour prendre du recul sur sa matière et concevoir la pédagogie adaptée aux profils de ses élèves. Ce sont justement ce que tu nommes "compétences abstraites" qui permettent cela. Et c'est certainement plus difficile de faire des cours adaptés aux profils divers des collégiens. Personnellement, mes cours de L1 me demandent nettement plus de réflexions pédagogiques et de boulot que mes cours de M2. 1
Rincevent Posté 27 décembre 2024 Signaler Posté 27 décembre 2024 Il y a 2 heures, NoName a dit : Par exemple est-ce qu'un L3 maths suffirait pas pour enseigner les maths niveau collège ? Un bon L3 Maths devrait même suffire pour enseigner niveau lycée (à part lycées d'exception / filières d'excellence, sans doute). 1
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