fm06 Posté 23 mai 2023 Signaler Posté 23 mai 2023 10 minutes ago, Mathieu_D said: Le seuil des 10% de français les mieux dotés en actifs financiers ça doit commencer vers quoi, 50 000 euros en livrets et AV ? C'est à partir de 633.200 de patrimoine net selon l'INSEE (voir figure 2). Une fois l'immobilier retiré, il ne reste pas grand chose (à moins d'être locataire ou d'habiter là où l'immobilier est à pas cher).
Mathieu_D Posté 23 mai 2023 Signaler Posté 23 mai 2023 33 minutes ago, fm06 said: C'est à partir de 633.200 de patrimoine net selon l'INSEE (voir figure 2). Une fois l'immobilier retiré, il ne reste pas grand chose (à moins d'être locataire ou d'habiter là où l'immobilier est à pas cher). Oui, par foyer, en comptant l'immobilier. Du coup une taxe de 5% du patrimoine financier des individus les 10% les plus dotés de ce côté, ça concernerait quoi et qui ?
fm06 Posté 23 mai 2023 Signaler Posté 23 mai 2023 Les 10% des ménages les mieux dotés en actifs financiers (ou tout autre critère) ça fait toujours... 10% des ménages, soit environ 3 millions de ménages. Le rapport mentionne 3000 milliards d'euros d'actifs financiers pour ces fameux 10%. Leur patrimoine financier est donc d'environ un million d'euros par ménage.
cedric.org Posté 23 mai 2023 Signaler Posté 23 mai 2023 Une contribution exceptionnelle sur 30 ans ??? 2
Rincevent Posté 23 mai 2023 Signaler Posté 23 mai 2023 Il y a 5 heures, Tramp a dit : Imaginez les économies qu’on peut faire en remplaçant ces gens par ChatGPT. Je pense qu'on économiserait bien plus sur le long terme en continuant à les payer pour surtout qu'ils cessent de faire des trucs, d'écrire des trucs, de dire des trucs.
Adrian Posté 1 juin 2023 Signaler Posté 1 juin 2023 L'interventionnisme économique de l'Etat du 18ème au 21ème siècle Citation Personne n’imagine pouvoir mener à bien une affaire importante si l’État ne s’en mêle. Les agriculteurs eux-mêmes, gens d’ordinaire fort rebelles aux préceptes, sont portés à croire que, si l’agriculture ne se perfectionne pas, la faute en est principalement au gouvernement, qui ne leur donne ni assez d’avis, ni assez de secours. L’un d’eux écrit à un intendant, d’un ton irrité où l’on sent déjà la Révolution : « Pourquoi le gouvernement ne nomme-t-il pas des inspecteurs qui iraient une fois par an dans les provinces voire l’état des cultures, enseigneraient aux cultivateurs à les changer pour le mieux, leur diraient ce qu’il faut faire des bestiaux, la façon de les mettre à l’engrais, de les élever, de les vendre, et où il faut les mener au marché ? On devrait bien rétribuer ces inspecteurs. Le cultivateur qui donnerait des preuves de la meilleure culture recevrait des marques d’honneur. » Le gouvernement ayant pris ainsi la place de la Providence, il est naturel que chacun l’invoque dans ses nécessités particulières. Aussi rencontre-t-on un nombre immense de requêtes qui, se fondant toujours sur l’intérêt public, n’ont trait néanmoins qu’à de petits intérêts privés. Les cartons qui les renferment sont peut-être les seuls endroits où toutes les classes qui composaient la société de l’ancien régime se trouvent mêlées. La lecture en est mélancolique : des paysans demandent qu’on les indemnise de la perte de leurs bestiaux ou de leur maison ; des propriétaires aisés, qu’on les aide à faire valoir plus avantageusement leurs terres ; des industriels sollicitent de l’intendant des privilèges qui les garantissent d’une concurrence incommode. Il est très-fréquent de voir des manufacturiers qui confient à l’intendant le mauvais état de leurs affaires, et le prient d’obtenir du contrôleur-général un secours ou un prêt. Un fonds était ouvert, à ce qu’il semble, pour cet objet ». [...] Les places, sous l’ancien régime, ne ressemblaient pas toujours aux nôtres, mais il y en avait encore plus, je pense ; le nombre des petites n’avait presque pas de fin. De 1693 à 1709 seulement, on calcule qu’il en fut créé quarante mille, presque toutes à la portée des moindres bourgeois. J’ai compté en 1750, dans une ville de province de médiocre étendue, jusqu’à cent neuf personnes occupées à rendre la justice, et cent vingt-six chargées de faire exécuter les arrêts des premières, tous gens de la ville. L’ardeur des bourgeois à remplir ces places était réellement sans égale. Dès que l’un d’eux se sentait possesseur d’un petit capital, au lieu de l’employer dans le négoce, il s’en servait aussitôt pour acheter une place. Cette misérable ambition a plus nui aux progrès de l’agriculture et du commerce en France que les maîtrises et la taille même. Quand les places venaient à manquer, l’imagination des solliciteurs, se mettant à l’œuvre, en avait bientôt inventé de nouvelles. Un sieur Lamberville publie un Mémoire pour prouver qu’il est tout à fait conforme à l’intérêt public de créer des inspecteurs pour une certaine industrie, et il termine en s’offrant lui-même pour l’emploi. Qui de nous n’a connu ce Lamberville ? Un homme pourvu de quelques lettres et d’un peu d’aisance ne jugeait pas enfin qu’il fût séant de mourir sans avoir été fonctionnaire public. « Chacun, suivant son état, dit un contemporain, veut être quelque chose de par le roi. » [...] « Le ministre a déjà conçu le désir de pénétrer avec ses propres yeux dans le détail de toutes les affaires et de régler lui-même tout à Paris. A mesure que le temps marche et que l’administration se perfectionne, cette passion augmente. Vers la fin du dix-huitième siècle, il ne s’établit pas un atelier de charité au fond d’une province éloignée sans que le contrôleur-général veuille surveiller lui-même la dépense, en rédiger le règlement et en fixer le lieu. Pour arriver à tout diriger de Paris et à y tout savoir, il a fallu inventer mille moyens de contrôle. La masse des écritures est déjà énorme, et les lenteurs de la procédure administrative si grandes, que je n’ai jamais remarqué qu’il s’écoulât moins d’un an avant qu’une paroisse pût obtenir l’autorisation de relever son clocher ou de réparer son presbytère ; les plus souvent deux ou trois années se passent avant que la demande soit accordée. Le conseil lui-même remarque, dans un de ses arrêts (29 mars 1773), « que les formalités administratives entraînent des délais infinis dans les affaires et n’excitent que trop souvent les plaintes les plus justes ; formalités cependant toutes nécessaires », ajoute-t-il. Je croyais que le goût de la statistique était particulier aux administrateurs de nos jours ; mais je me trompais. Vers la fin de l’ancien régime, on envoie souvent à l’intendant de petits tableaux tout imprimés qu’il n’a plus qu’à faire remplir par ses subdélégués et par les syndics des paroisses. Le contrôleur-général se fait faire des rapports sur la nature des terres, sur leur culture, l’espèce et la quantité des produits, le nombre des bestiaux, l’industrie et les mœurs des habitants ».
Bézoukhov Posté 1 juin 2023 Signaler Posté 1 juin 2023 Avec l'histoire des pets de vache, avant hier, c'est moi ou la Cour des Comptes est en train de se transformer en une énième officine qui donne son avis sur des trucs et des machins, au lieu d'auditer l'état ? @Lexington 1 1
Bézoukhov Posté 1 juin 2023 Signaler Posté 1 juin 2023 il y a 6 minutes, Tramp a dit : Probablement un changement de génération. Ça reste validé par les chefs, non ? Mais effectivement je suppose que la perte de prestige de la haute administration doit avoir des effets dans le niveau de recrutement de l'ENA. Et au bout de 15 ans ça fait mal.
Tramp Posté 1 juin 2023 Signaler Posté 1 juin 2023 il y a 5 minutes, Bézoukhov a dit : Ça reste validé par les chefs, non ? Mais effectivement je suppose que la perte de prestige de la haute administration doit avoir des effets dans le niveau de recrutement de l'ENA. Et au bout de 15 ans ça fait mal. Ben le chef maintenant c’est Mosco
Rincevent Posté 1 juin 2023 Signaler Posté 1 juin 2023 il y a 4 minutes, Tramp a dit : Ben le chef maintenant c’est Mosco Forcément, ça devient un vrai cirque et les frais divers explosent. 1
Calembredaine Posté 6 juin 2023 Signaler Posté 6 juin 2023 Dans cette océan de nouvelles taxes, nouvelles lois débiles et de déclarations effrayantes, il y a quand même, de temps en temps, d'excellentes nouvelles: 1600 postes de contrôleurs fiscaux supprimés depuis 2017
Kyouki2 Posté 26 juin 2023 Signaler Posté 26 juin 2023 https://www.linkedin.com/pulse/une-d%C3%A9cennie-dans-les-cryptos-ou-presque-%C3%A9pisode-3-du-stachtchenko Une décennie dans les cryptos (ou presque), épisode 3 : l’argent magique du quotidien
Adrian Posté 14 septembre 2023 Signaler Posté 14 septembre 2023 France 2030 et la réindustrialisation de la France ! 1
Calembredaine Posté 15 septembre 2023 Signaler Posté 15 septembre 2023 Il y a 13 heures, Adrian a dit : France 2030 et la réindustrialisation de la France ! C'est surtout la belle image de l'instrument à vent qui est à souligner, preuve indubitable que l'Etat maitrise le sujet.
Alchimi Posté 15 septembre 2023 Signaler Posté 15 septembre 2023 Surtout que les luthiers c'est des instruments à cordes...
Bisounours Posté 15 septembre 2023 Signaler Posté 15 septembre 2023 Vincent Bénard en avait tiré un article futuriste et édifiant. Certains en rêvent et proposent la Sécurité sociale de l'alimentation. https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/batir-la-securite-sociale-de-lalimentation-pour-sortir-des-logiques-de-charite Quand déciderons-nous enfin de prendre le problème à bras-le-corps et de faire de l’alimentation un droit ? .... Sortons des logiques de charité et permettons un accès universel à l’alimentation en garantissant un droit à l'alimentation. La Sécurité sociale de l’alimentation (SSA), est une idée simple mais au potentiel transformateur majeur. Il s’agit d’intégrer l’alimentation au régime général de la Sécurité sociale. La SSA repose sur trois piliers : l’universalité, le financement par la cotisation et le conventionnement démocratique des professionnels. Concrètement, elle permettrait, chaque mois, de distribuer, sur une carte Vitale de l’alimentation, à toutes et tous, une somme – de l’ordre de 150 euros – pour réaliser des achats alimentaires dans des lieux de distribution choisis démocratiquement. Et donc, j'apprends qu'en France, il y a un groupe de grands malades qui délirent sur ce projet https://fr.wikipedia.org/wiki/Sécurité_sociale_de_l'alimentation 1
fm06 Posté 15 septembre 2023 Signaler Posté 15 septembre 2023 C'est une conséquence logique des "droits à...", par exemple dans la Déclaration universelle des droit de l'homme : Article 25 1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
Bisounours Posté 15 septembre 2023 Signaler Posté 15 septembre 2023 Ah oui, la déclaration socialisante de 1948... 2
Bisounours Posté 17 septembre 2023 Signaler Posté 17 septembre 2023 Jamais à court d'idées et de proposition de loi débilissime, celle-ci initiée par un député (chauve), inspirée par un événement dramatique : interdiction des tresses africaines à un steward, autorisées pourtant aux femmes. Vide juridique, discrimination sexiste, racisme latent etc. Légiférer contre la discrimination capillaire https://www.lepoint.fr/politique/le-sujet-des-discriminations-capillaires-doit-etre-pris-au-serieux-27-04-2023-2518078_20.php Mais en France, il y a manifestement, selon Olivier Serva, un « trou dans la raquette » sur cette question. C'est pour combler ce « vide juridique » que le député de la 1re circonscription de Guadeloupe s'apprête à déposer un texte qu'il veut « transpartisan ». « C'est en bonne route, assure-t-il. Le cabinet de la présidente de l'Assemblée nationale est intéressé et des collègues de tous bords politiques ont cosigné ma proposition de loi ». Ainsi, s'il arrive à inscrire le texte à l'ordre du jour en octobre – l'agenda législatif paraît trop chargé d'ici là –, l'élu estime qu'il obtiendrait une large majorité de soutiens https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1640_proposition-loi# La plus récente concerne un steward salarié chez Air France. En effet, la compagnie Air France, dans son manuel du port de l’uniforme, autorisait les « tresses africaines » pour les femmes à condition d’être retenues en chignon. Or, ce même manuel indiquait que, pour les hommes, « Les cheveux devaient être coiffés de façon extrêmement nette. Limitées en volume, les coiffures doivent garder un aspect naturel et homogène. La longueur est limitée dans la nuque au niveau du bord supérieur de la chemise. ». Sur le fondement de ce règlement interne, l’un des stewards de la compagnie qui portait des tresses nouées en chignon, a été sanctionné pour avoir refusé de s’y conformer, puis a été licencié pour inaptitude et impossibilité de reclassement au sein de l’entreprise.
Largo Winch Posté 17 septembre 2023 Signaler Posté 17 septembre 2023 On peut toujours compter sur les politiques pour couper les cheveux en quatre. 1
Tramp Posté 1 novembre 2023 Signaler Posté 1 novembre 2023 Je lis le rapport de la Cour des Comptes sur l’aéroport de Bordeaux et on a l’exemple type de la gestion etatique francaise : sous investissements, y compris en terme de sécurité, favoritisme couplé à une distribution importante de dividendes. L’actionnaire majoritaire est l’Etat (majoritaire aussi au conseil de surveillance) suivi de la CCI et des collectivités locales. 1
Marlenus Posté 19 mars 2024 Signaler Posté 19 mars 2024 Je lis l'article de médiapart sur la fraude à la rénovation énergétique. https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/180324/renovation-energetique-l-etat-deborde-par-la-fraude-massive Je n'avais pas idée de la hauteur du pognon concerné: Pour 2023, c'est 6 Mds d'€ qui ont été dépensé dans le sujet. 3Mds pour MaprimeRenov' et 3Mds pour les certificats d'économie d'énergie. La fraude est très importante sur le sujet: Quote Devant la mission d’enquête du Sénat sur la rénovation énergétique, le 12 avril dernier, Romain Roussel, sous-directeur de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), a décrit « un phénomène assez massif et difficile à endiguer car très adaptatif ». Il précisait que la rénovation énergétique était une priorité de son administration, avec « un taux d’anomalie élevé, entre 50 et 56 % » lors des contrôles ciblés. La preuve que le secteur attire les margoulins, Marco Mouly bien connu pour ses combine notamment car il était dans celle à la taxe carbone, s'était lancé dans le secteur. Le problème est connut depuis longtemps mais visiblement l'état n'arrive pas à l'endiguer. J'aurais bien une solution simple... 1
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