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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. La mesquinerie et la jalousie érigées en idéologie. Je ne vois pas ce qui peut mal se passer.
  2. http://www.lesechos.fr/journal20150925/lec2_industrie_et_services/021348831663-la-journee-sans-voiture-relance-la-guerre-taxis-vtc-1159049.php Heureusement que l'existence des taxis nous protège d'une concurrence débridée et mortifère.
  3. Mais il a soutenu le mariage pour tous. Et le critiquer, c'est faire le jeu du FN. La campagne de 2017 va être passionnante
  4. Je n'arrive pas à concevoir qu'un juriste puisse être collectiviste. On se prend des tempêtes de WTF chaque jour. Les amendements ajouté à mon post initial indiquent que la culture subventionnée, sous tutelle étatique, sera SJW ou ne sera pas. Ils augurent également une tentative d'extension des taxes à de nouveaux supports (comme d'hab'). Ajoutons à cela ce que pointe h16, c'est-à-dire l'envie de taxer tout échange direct entre individus, et on aboutit à un tableau terrifiant. Ce topic pourrait servir à liste toutes ces lois alakon qu'il conviendrait de sabrer si une once de libéralisme venait, un jour, à se manifester dans la politique de ce pays.
  5. Grosse loi moisie en approche : le projet de loi relatif à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine va être débattu la semaine prochaine à l'AN. Je vous cite l'exposé des motifs : La suite est cool. "L’article 2 énumère les objectifs des politiques publiques constituant les axes majeurs légitimant l’engagement de l’État et des collectivités territoriales en faveur de la création artistique. Ces objectifs sont précisés en ce qui concerne l’aide à la création et aux artistes, les conditions et outils du développement artistique sur l’ensemble du territoire et pour tous les publics, les actions nécessaires à la formation des professionnels de l’art, ainsi qu’au développement, à la pérennisation de l’emploi et à l’activité professionnelle artistique." L'article 3 crée une flopée de labels étatiques pour à peu près tout ce qui touche à l'art. L'article 7 institue un médiateur de la musique. L'article 11 étend les exceptions aux droits d'auteurs à destination des handicapés dont bénéficiaient les associations. Cet article impose aussi la fourniture aux associations et organismes agrées des fichiers numériques d'oeuvres dans un format qui permette de produire, aisément et à moindre coût, des publications accessibles (la liste des formats sera arrêtée par le ministre, naturellement). Cet article oblige les associations/organismes agréés à déposer auprès de la BNF les fichiers des documents adaptés mais autorise, dans un élan libéral, les échanges entre deux des fichiers des ouvrages adaptés. "L’article 16 met en place un outil majeur d’observation du secteur de la création. La question de l’observation de la création revêt une importance stratégique. L’État et ses partenaires, publics et privés, sont, en effet, de plus en plus confrontés à la même nécessité de mobiliser et de qualifier l’information, en particulier économique et sociale, pour l’évaluation des politiques publiques et dans une perspective de meilleure connaissance des économies de la création et des professions qui en constituent le socle. Cet article prévoit la collecte de données des entreprises de la création qui deviendront l’un des outils principaux de l’observation de la création artistique et de la diversité culturelle. Cette observation pourra être confiée, par voie réglementaire, à un observatoire de la création artistique et de la diversité culturelle." L'article 18 "donne une base légale aux fonds régionaux d'art contemporain" et "formalise le rôle structurant de l'Etat dans le domaine de l'art contemporain". En bref, le reste réaffirme le rôle supérieur de l'Etat dans la conduite de l'archéologie, de fournir via ordonnance "une base légale à certaines aides du Centre national du cinéma et de l'image animée", étend la compétence du ministère de la culture sur certaines institutions jusque-là sous la tutelle exclusive du ministère des affaires étrangères, etc etc. En somme, cette loi réaffirme avec force que sans Etat, point de Culture. EDIT : y a aussi des amendements rigolos. http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/09/25/chanson-francophone-les-radios-montent-le-ton-contre-le-durcissement-des-quotas_4771286_3236.html Chouette, chouette, chouette, des quotas. EDIT bis : vous vous en foutez probablement, mais voici un topo des amendements rigolos : - un amendement consacre la culture en tant que service public ; - un amendement ajoute que ce service public a pour objet "l'émancipation individuelle et collective" (je vous laisse imaginer ce que ça veut dire) ; - un autre amendement a pour objet de compléter la liste des objectifs de la politique de soutien à la création artistique afin "d’affirmer l’objectif de promotion des initiatives portées par le secteur associatif, les lieux intermédiaires et indépendants, acteurs de la diversité culturelle et de l’égalité des territoires" ; - un amendement ajoute que le service public de la culture a pour objet de favoriser l'égalité H/F ; - un amendement prévoit d'instituer, à terme, un dispositif permettant à l’État, aux collectivités territoriales et à leurs groupements de consacrer 1 % du coût des opérations de travaux publics au soutien de projets artistiques et culturels dans l’espace public ; - un amendement prévoit d'affecter 1% de la taxe pour copie privée à des études sur les supports utilisés pour "consommer" du bien culturel subventionné (avec pour but implicite de l'étendre à ces nouveaux supports, n's'pas) Je m'arrête là, je m'énerve tout seul.
  6. Flashy

    Droâdezanimos ?

    Arracher un chien à quelqu'un, ce ne serait pas du vol? Mener une telle action sur les dires d'une gonzesse croisée dans la rue, c'est un peu expéditif. EDIT : ils l'ont appelé vegan. Mais quelle horreur.
  7. Flashy

    Gaspard Koenig

    Tramp a tout résumé. Les putes et la drogue ne sont pas une priorité de la communication libérale. Outre le bourgeois aigri, pas sûr que le smicard ou le chômeur soit forcément réceptif à ce discours. Les putes et la drogue s'inscrivent nécessairement dans une action libérale. Tout comme la liberté religieuse, la liberté d'expression, la liberté d'entreprendre. Il me paraît difficile de hiérarchiser ces différentes libertés. Il est, au contraire, facile de déterminer sur quoi un discours doit insister. En somme, il ne s'agit pas de se renier, il s'agit de construire un discours audible. Insister sur le triptyque liberté religieuse/d'expression/d'entreprendre me semble infiniment plus audible que d'insister sur les putes, les armes et la drogue. De même, dire "l'Etat doit se recentrer sur le régalien afin d'améliorer la sécurité et la justice dans notre pays" braquera moins que dire "il faut dégager le ministère de la santé (par exemple), ça sert à rien". Dernier exemple, insister sur le fait de virer des gens que personne n'aime (genre les cultureux et autres parasites professionnels) plutôt que sur le fait de supprimer le service public hospitalier (par exemple).
  8. Ce qui me surprend, c'est le côté "happening évacuation de migrants", où on invite les médias avec accréditations et cartons d'invitation.
  9. J'ai peur de dire une bêtise, et de m'éloigner du sujet, mais il me semble que servir dans une armée étrangère peut conduire à la perte de la nationalité française : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=D4FE73C2B1343565ECC6BC55C78D2C79.tpdila21v_2?idArticle=LEGIARTI000006420016&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20150923 Je ne sais pas si ça fonctionne avec les binationaux (comme Arno Klarsfeld). Bref, pour revenir au sujet initial, je trouve ça admirable dans la démarche, même si j'ignore comment ils vont faire, très concrètement. Ils vont forcément se coordonner avec les locaux, non? Mais avec qui, du coup?
  10. Si si. Plusieurs incriminations étaient débattues, dont celle sur le mercenariat. Je ne pense pas que cette voie-ci ait été favorisée, les critères sont compliqués à remplir pour un "djihadiste bénévole". J'essayais de rendre compte de 3 ou 4 articles sur le sujet que j'ai pu lire il y a au moins un an (avant le vote de la loi du 13 novembre 2014 relative à la lutte contre le terrorisme). Certains voulaient élargir la notion d'avantage personnel. C'eût été rigolo. En Belgique, il me semble, ils ont hésité à créer une infraction de "combat en Syrie/Irak" (grosso merdo). Heureusement, les belges n'ont pas donné suite : partir combattre en Syrie ou en Irak aurait été pénalement répréhensible, peu importe le motif. EDIT : il s'agissait de cette proposition de loi-là : http://www.dekamer.be/flwb/pdf/54/0795/54K0795001.pdf
  11. Je précise mon propos : la loi sur le mercenariat date de 2003 (auparavant, l'activité de mercenaire était libre tant que le ressortissant français n'agissait pas contre la France ou les forces armées françaises). Il y a un ou deux ans, des députés ont réfléchi sur l'applicabilité de la notion de mercenaire aux djihadistes, appelant à une approche "extensive" de la notion d'avantage personnel. Je ne suis pas sûr que ce soit cette voie qui ait été choisi. Les djihadistes peuvent être poursuivis pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste" et je suis prêt à mettre un billet sur le fait qu'ils ont créé de nouvelles infractions pénales visant les "loups solitaires". Cela dit, même si on considérait que la notion d'avantage personnel était très extensive, je vois mal le djihadiste porter plainte ou le Procureur les poursuivre. Ce serait très très con. En tout cas, il faut des bollocks en titane pour avoir la démarche d'aller sur place combattre l'EI.
  12. Il me semble que le caractère légal ou non de ce genre d'actions a fait débat. Le gros problème tournait autour de la notion d'"avantage personnel", distinct de la notion de rémunération. Nos députés avaient dans l'idée une acception large, permettant de "criminaliser" les personnes allant faire le djihad gratuitement (ils n'attendaient rien en retour, si ce n'est une simple rétribution morale/spirituelle, cette dernière constituant un "avantage personnel" selon ces députés). Je n'ai pas trop suivi ce débat, vieux d'il y a une bonne année déjà. Ce serait marrant que, grâce aux lois conçues pour lutter contre le terrorisme, on aille incarcérer des gens partant combattre l'EI.
  13. J'avais déjà évoqué ma connaissance militante au sein de l'association "Osez le féminisme". Voici quelques plaisanteries qu'elle a pu proférer sur Facebook : "Dans un bar un klingon rentre et demande un millionnaire, il gagne dix euros. L'instant d'après à la télé on apprend qu'il y a eu un accident de car rempli de klingons, dix sont morts. Arrive un vulcain qui achète un millionnaire et gagne cinquante euros. Paf ! À la télé on annonce qu'une navette a explosé, cinquante Vulcains morts. Un homme hétéro cis blanc entre dans le bar et achète un millionnaire. Alors qu'il gratte tout le bar l'encourage : « Le million ! Le million ! »" "Un homme blanc hétéro cis, un arabe et un homosexuel sont dans un avion qui manque d'essence. Pour survivre, il faut alléger la charge. L'homme blanc hétéro jette des caisses d'argent : « c'est pas grave, j'en ai plein chez moi ». L'arabe jette des caisses de makrout : « c'est pas grave, j'en ai plein chez moi ». L'homosexuel jette l'homme hétéro cis blanc : « c'est pas grave, j'en ai plein chez moi »." "Quel est le life goal ultime du crocodile ? Avoir des chaussures en peau de connard (/ d'homme hétéro cis blanc)" "Comment fait un mec hétéro cis blanc pour changer une ampoule ? Il l'attrape et attend que le monde tourne autour de lui." Maintenant, vous connaissez des blagues SJW. Ne me remerciez pas.
  14. Qui sont les commentateurs de l'Immonde? Sont-ce des militants? Des trolls? Des bots? Voici une réponse à un message évoquant l'idée que "CPEF" suite à l'interdiction d'Uber : ""Dès que je peux je change de pays". Be my guest. Et éclatez-vous dans une société uberisée avec pour seul horizon la précarité ad vitam aeternam, sans cotisations sociales, sans médecine gratuite, avec éducation payante, une intervention pompiers facturée 1000 €, des routes bien défoncées qu'empruntera votre véhicule Uber à l'entretien aléatoire. Ah, il n'y aura pas de métro et de bus non plus, ou très chers et de mauvaise qualité. Mais c'est pas grave, vous n'utilisez que la voiture en ville." Uber autorisé = Somalie. Fichtre.
  15. Le positivisme juridique est une approche philosophique du droit. Elle ne rejette pas l'existence du législateur, c'est vrai, mais elle ne dit rien sur ce que le législateur doit voter dans le détail. Par conséquent, je vois mal comment on pourrait lui imputer les choix débiles du législateur, ces choix ayant été inspirés par la démagogie ou une idéologie X ou Y (le féminisme, l'écologisme, le socialisme ou que sais-je). Ces dernières me paraissent beaucoup plus responsables de certaines stupidités votées que le positivisme juridique stricto sensu -ce dernier est théorie de la loi, pas du juste ou du légitime-. Tu noteras que le féminisme, l'écologisme ou le socialisme, eux, prescrivent au législateur des actions bien précises. Et tu auras peut-être eu l'occasion de relever que ces actions, une fois appliquées, aboutissent à des résultats mitigés.
  16. Effectivement, le critère le plus commun est sans doute lié à l'origine/la race/la religion. Le reste (apparence physique, patronyme, situation familiale, adresse...) relève en grande partie du gadget. Sinon, on ne parle pas de probatio diabolica dans le cas du harcèlement ou de la discrimination. La probatio diabolica concerne certains faits impossibles à prouver en logique, notamment prouver qu'on n'a pas fait quelque chose (la preuve de l'inexistence d'un fait est très difficile à rapporter). Ainsi, on pourrait dire que la présomption d'innocence vise justement à éviter à l'accusé d'avoir à prouver qu'il n'a rien fait (faute d'un alibi, il est cuit). La règle n'a rien à voir avec le positivisme. Le positivisme juridique se prononce uniquement sur ce qui a -ou non- une valeur juridique et non sur le contenu des règles dans le détail. Si tu devais dénoncer quelque chose, c'est la tendance de vouloir faire du droit un instrument au service de celui perçu comme le plus faible à l'instant T -quitte à violer quelques principes-. Cela englobe le consommateur, le salarié, la femme, le discriminé, le débiteur et maintenant le pauvre. La chose est vicieuse puisque, sous prétexte de restaurer leur dignité, on les considère comme des mineurs.
  17. Oui, par exemple, pouvoir garer son camion-restaurant où on veut dans la commune grâce à un lien privilégié avec un André Santini (par exemple), et bénéficier de ce fait d'un réseau d'informateurs qui vont interdire à tout autre camion de se garer dans la commune, ça constitue du capitalisme de connivence. C'est peut-être un cas de faible importance, mais c'est tout un symbole. Quant à la discrimination anti-pauvres, c'est quelque chose de purement symbolique visant à rééduquer la population. Par exemple, parmi les exemples de "paroles stigmatisantes" visées, on a l'assistanat. Dire que l'assistanat est le cancer de la France -par exemple- sera passible de poursuites pénales.
  18. C'est le 21ème critère de discrimination. Le 20ème est issu d'une loi de 2014 et concerne "le lieu de résidence" entendu comme étant "l'adresse postale". La logique c'est : on en est déjà à 19, pourquoi pas 20? C'est symbolique, ça fait du bien. Je laisse chacun juger de la pertinence de ce type de raisonnement. Je relève également que l'adresse postale et le critère de la vulnérabilité économique ne sont pas liés aux qualités de la personne, contrairement aux autres facteurs de discrimination. Dès la base, c'est mal torché. Je relève enfin qu'on a eu, en 2013, 13 condamnations pour discrimination sur l'ensemble de la France, quelque soit le critère. Un élargissement de la loi pénale qui aboutit à un résultat nul, voilà une démarche intelligente. Cela affaiblit la "majesté de la loi" (expression qui fait sourire, de nos jours) et illustre bien le "choc de simplification". On a donc une loi mal torchée qui ne sera pas appliquée. Bizarrement, je n'ai pas vu d'interrogations sur l'origine de la pauvreté ou sur sa concentration en certains endroits. Sans doute la faute des multinationales apatrides, qui décident des politiques de la ville et des normes asphyxiant l'économie.
  19. La proposition de loi initiale visait la "précarité sociale". Le Sénat a relevé que la précarité sociale était une notion trop subjective pour être sanctionnée dans le cadre d'une loi pénale. La loi vise donc la "particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, apparente ou connue de son auteur". Je vous invite à lire le rapport de la commission des lois du Sénat, qui dans son II.B. indique que La commission relève ensuite que le président de l'Observatoire nationale de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) confirme que "l'ensemble des situations discriminatoires seraient aujourd'hui appréhendées par le droit en vigueur". Le rapport relève aussi qu'en 2013, il y a eu en tout 13 condamnations pour discrimination (quelque soit le motif) sur l'ensemble du territoire français. Conclusion du Sénat : il est urgent d'adopter ce critère. Conclusion personnelle : cette loi ne sert à rien, le législateur le sait pertinemment, mais il va l'adopter malgré tout pour le "symbole" (ie la communication). C'était exactement la même chose pour le précédent motif de discrimination (le 20ème, à savoir le lieu de résidence).
  20. J'ai une amie ayant fait une école de journalisme (la deuxième de France, la première étant à Lille, ou un truc comme ça. Etait-ce le CFJ? Je ne me souviens plus). Au détour d'une conversation, quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre qu'au détour d'un cours, on lui avait appris à ne pas laisser un invité à en caser une (par exemple, s'il s'agissait de l'interview d'un gars du FN). Apprendre ça en cours, c'est scandaleux. Le souci, c'est ma source. Une conversation autour d'une bière me semble une piste bien maigre. Je n'ai jamais vu cette information sur un blog, un journal ou autre. Pourtant, ce serait très intéressant d'avoir la confirmation (ou l'infirmation) de l'existence d'un tel cours... Bref, de jeter un coup d'oeil sur la sélection et la formation des journalistes. De même, l'AFP me paraît aussi une piste intéressante. L'AFP est-elle idéologiquement "neutre"?
  21. ça dépend de ce qui est oublié ou non par le législateur. Ce serait bête que nos députés oublient certaines dispositions limitant les pouvoirs de l'Etat ou lui imposant des obligations mais, qu'à côté de ça, les lois utiles à leurs clientèles électorales ne soient pas oubliées. Enfin, c'est fort peu probable qu'une telle chose puisse se produire. L'honnêteté et la droiture de notre classe politique assurent à un tel système un fonctionnement parfait. Au-delà de ça : 1/ je vois assez mal en quoi des lois à durée déterminée assurent un moindre engorgement législatif ; si le postulat est que, nécessairement, un tri sera fait par le législateur faute de pouvoir tout amender, hé bien j'avoue craindre ce tri. 2/ même en partant de l'hypothèse que nous aurons, dans un avenir proche, une classe politique honnête et compétente, des dysfonctionnements sont à prévoir. Ce serait dommage que ça concerne certaines lois nécessaires, par exemple les lois relatives à la sûreté. 3/ si le code du travail est aussi épais, c'est aussi du fait de l'activisme de la chambre sociale. A la place de 3 tonnes de lois, on aura 3 tonnes de principes généraux du droit et de casuistique. Bref, je pense que vous faites fausse route en cherchant une solution institutionnelle/juridique à ce qui relève d'un lourd travers psychologique et idéologique de notre classe politique (la croyance puérile que changer la loi, c'est résoudre un problème, c'est agir, c'est changer la réalité).
  22. Nul n'est censé ignorer la loi devrait plutôt se dire "l'ignorance de la loi n'est pas une excuse" (ignorantia legis non excusat).
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