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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Tout à fait, quoi que j'ai de légers doutes à propos de l'altruisme bouddhiste. Comme dans les autres religions indiennes (hindouismes et jaïnisme) le sommum bonum est la vie monastique en vue de se détacher du monde, pas d'aimer son prochain. L'altruisme n'est qu'une étape préparatoire pour ceux qui ne sont pas encore suffisamment éveillés pour n'en avoir plus rien à faire. L'idée générale est que si tu fais du mal, tu auras une mauvaise réincarnation, si tu fais du bien, une bonne, mais le but est toujours de ne plus se réincarner du tout. Et aussi, ça arrange bien le grand maître éveillé d'être entourés d'adorateurs croyant que le nourrir et l'entretenir est le mieux qu'ils puissent faire dans cette vie-ci.
  2. Ca l'est. Les moines bouddhistes sont sensés ne manger qu'un seul bol de riz par jour, et vivre dans le dénuement le plus total. Et les bouddhistes laïcs sont des sous-moines qui ne peuvent qu'espérer se réincarner en moine dans quelques siècles si ils sont sages pour ensuite peut-être pouvoir s'éteindre totalement (nirvana) après avoir passé plusieurs vies à méditer. Un siècle après la mort du Bouddha, il y a même eu un gros concile pour excommunier des moines hérétiques qui avaient tenté d'assouplir la doctrine pour avoir le droit de toucher des pièces de monnaies. Après, ça a tout de même fini par évoluer un peu. Le bouddhisme mahayana (dominant partout hors de l'Asie du sud-est) accorde plus d'importance à la dévotion de la part des laïcs, qui ont des règles de vie moins contraignante. Et le bouddhisme tibétain a ceci d'encore plus particulier qu'ayant été à la tête d'une théocratie, les moines y sont organisés en un clergé très hiérarchisé, avec tout le faste qui va avec. D'où le fait qu'il ne soit pas très rare de voir un bonze tibétain, ou de tradition tibétaine comme Ricard, voyager en voiture de luxe etc.
  3. Nah. Pour moi le critère de distinction homme/femme en génétique (ce qui n'exclue pas qu'un monstre une personne ait un autre sexe anatomique ou gonadique) n'est pas tant XY ou XX que chromosome Y ou pas chromosome Y. Voir, pour être plus précis, gène SRY ou pas gène SRY. Le corps de Barr, c'est pour ceux et celles qui ont un deuxième chromosome X. Du coup, les femmes atteintes du syndrome de Turner (monosomie X) n'en ont pas, alors que les hommes atteints du syndrome de Klinefelter (trisomie XXY) en ont. Et après, il y a ceux qui ont le caryotype en mosaïque...
  4. Et bien, au contraire, on lui reproche souvent son attitude disons, ambiguë, vis à vis l'esclavage ! Il me semble qu'il avait rédigé la constitution de la Caroline du nord, esclavagiste... Par contre, à coté de ça, il est le premier à proposer un système politique faisant de l'état un simple garant des libertés individuelles, et qui ne doit pas outrepasser cette prérogative.C'est vraiment lui l'inspirateur de tous les grands auteurs libéraux qui viendront ensuite. @Johnathan R. Razorback, ce genre d'argument te met sur une pente glissante : tu n'es pas loin d'insinuer que Matrix II est meilleur que le I ! Attention... Sinon, prière de ne pas faire attention à ces gens qui me tag, je ne sais vraiment pas pourquoi, dès qu'ils voient un fouet.
  5. Haha, énorme ! Ceci dit, je serai surpris qu'ils aient des tonnes de candidats mâles extrêmement sérieux et irremplaçables... Du coup, tu as acceptée ?
  6. Bah, ils se droitiseront en grandissant, comme tout le monde. Pas sûr qu'ils se libéralisent, par contre, et je n'ai pas hâte du tout de voir à quoi ressemblera la droite qu'ils s'inventeront.
  7. 1) En ce qui me concerne, je ne sépare pas les deux, et je considère que le droit ne relève que d'une partie de la morale, celle qui concerne l'usage de la violence. Maintenant la question, c'est "est-ce que imposer le respect du NAP est une forme de paternalisme ?" ? Il me semble qu'on peut aisément prouver que non. Si moi, on une agence de sécurité quelconque, disons, un état qu'on suppose légitime, "impose" par la force le respect de la propriété privé à quelqu'un, alors, il faut bien comprendre qu'on est dans une relation ternaire, et non pas binaire. Je crois que la confusion vient de là. Il y a moi, celui qu'on soupçonne ici de paternalisme. Il y a ma "victime", dont on se demande si je ne lui impose pas une éthique individualiste qui ne lui correspond pas. Mais il y a surtout la victime de cette dernière, dont j'essaie de faire respecter les droits. Donc le libéralisme (même sous sa forme anarchiste) implique bien l'usage de la force pour faire respecter certains devoirs moraux (mais seulement une toute petite partie d'entre eux). Mais tout usage supérieur ou inférieur de violence impliquerait une perte d'autonomie à propos de tout le reste de la morale. Plus de violence, c'est effectivement du paternalisme, moins, c'est la porte ouverte aux agressions privées. 2) Le libéralisme n'est pas sans but, ni sans résultat. Faire respecter les droits individuels produits effectivement un certain monde. Mais le libéral ne cherche pas ce résultat particulier-ci, ne le prédit pas, et surtout ne le planifie pas. Enfin, il planifie la petite partie le concernant, comme tout le monde.
  8. Bienvenue ! Ce sont des lectures essentielles pour se forger une vraie culture politique, mais ils ne sont pas très libéral, comme d'autres l'ont dit ! Aristote, commenté par Thomas d'Aquin commenté par Suarez et l'école de Salamanque, commenté par Menger et l'école autrichienne d'économie, devient un peu libéral. Sinon, en lui-même... Mais il est à lire tout de même, hein. Quand à Rousseau, c'est peut-être l'ennemi n°1 ! Dans la famille des théories du contrat social, il y a surtout John Locke, souvent considéré comme le fondateur du libéralisme. Pulp libéralisme est un très bon choix !
  9. Waou. Pareil, je n'arrive pas a déterminer si c'est sérieux ou non. Le plus étonnant c'est l'usage des mots "disruptif" (macronoïde) et "agilité" (c'est pas un truc de managment, ça ?).
  10. Il y a vraiment du monde qui proposent ça ? (mettons la Pologne au chômage, lol, pour avoir une europe sociale, et surtout pas l'europe néolibérale des travailleurs détachés !)
  11. Tu veux dire le curling ? Même si ce sera toujours arbitraire (comme les règles des sports, hein), je pense qu'il y a un besoin, et donc qu'il y aura sans doute toujours une demande, de ce bricolage. Sinon, on se contentera tous de regarder des courses entre des hommes noirs cyborgs dopés.
  12. Bon, j'avais quitté le débat page 3, faute de temps, donc je suis à la ramasse... quelques remarques en vrac : @Anton_K, tu faisais remarquer qu'en logique contemporaine, le principe de non contradiction n'était pas un axiome, mais un théorème, prouvé grâce à l'ex falso quodlibet. Ca ne m'avait pas choqué, mais tu as raison, ça mérite réflexion. C'est d'autant plus étonnant que dans le fil d'un raisonnement pas tout à fait formel, en langage naturelle, les preuves du PNC sont circulaires (à moins de se limiter explicitement à un petit nombre d'axiome et de règle, mais on se met alors à faire de la logique mathématique), alors que l'EFQ n'est pas du tout évident au premier abord, et a besoin d'une démonstration pour obtenir l'adhésion. C'est d'ailleurs bien comme un théorème, et non comme une règle ou un axiome, qu'il était pris au moyen-âge. La preuve ressemble à ça : Si j'admets à la fois les hypothèses A et non-A, alors, de A, j'infère "A ou B", quelque soit B, et de non-A et de "A ou B", j'infère B. Le syllogisme disjonctif (de A ou B et de non A, je déduis B ) m'a l'air de supposer le PNC, mais peut-on vraiment déduire, sans utiliser l'efq, ((AvB)^~A)->B à partir de ~(A^~A) ? Flemme de vérifier. Autre chose à remarquer : en métaphysique gamma, Aristote pose le "principe de contradiction" d'abord comme un principe ontologique et psychologique (une vraie contradiction ne peut pas être réelle, et ne peut même pas être pensée) avant de le poser comme un principe logique. A propos des systèmes déductifs qui n'admettent pas le PNC, je les soupçonne d'être des simples jeux formels dont les règles ressemblent à celles du raisonnement concernant la vérité, mais sans parler de vérité à proprement parler. (et donc, sans avoir de vrai "proposition", de vrai "négation", etc, mais simplement des jetons qui se comportent à peu près de la même façon) @Kassad tu défends, toujours en page 3, une position pragmatiste. Ca marche à peu près, la plupart du temps, concernant les sciences empiriques... j'y vois deux ou trois problèmes, mais ici, la question de l'universalisme se pose aussi concernant les valeurs. Comment peux tu donner une justification pragmatiste à l'adoption d'une valeur plutôt qu'à une autre, étant donné que c'est justement à l'aune de valeurs que l'on juge de l'efficacité d'un instrument ou d'un dispositif ? (et donc, de la vérité d'une théorie, si on est pragma) +1 Il y a peut-être ici une confusion induite par la superposition de deux sens très différents de "morale" : veut-on dire par là "ce qui est bien", ou bien "ce qui est considéré comme bien" ? Les civilisations, les classes, et même les individus sont rarement d'accord concernant ce qui est bien. Mais il y a au moins d'aussi gros désaccord à propos de ce qui est vrai, toujours d'une civilisation à l'autre, d'un individu à l'autre, etc. L'historien, le sociologue et l'anthropologue peuvent nous renseigner concernant qui croyait quoi à propos de la médecine, de l'astronomie, de la géologie etc selon son environnement culturel, mais ça leur travail ne se substituera jamais à celui du chercheur en médecine, en astronomie ou en géologie. A priori, il en va de même concernant la morale. D'un simple dissensus, peu importe qu'il soit culturel individuel ou autre, on ne peut pas déduire la relativité de l'objet du dissensus. Il y a un dissensus concernant le fait que la Terre soit ronde, hein. @Johnathan R. Razorback, tu t'étonnes à plusieurs reprises que l'on puisse être relativiste tout en affirmant la supériorité d'une certaine culture. Ca ne me semble pas si contradictoire. Si on considère que les valeurs émanes de notre culture, et qu'il n'y a aucun criterion concernant le Bien et le Beau au delà de celles-ci, alors, affirmer que sa culture propre est meilleure que les autres coule presque de source. Tout au plus, le relativiste ethnocentré tolérera qu'un étranger, pour lui inférieur, se juge lui-même supérieur, et reconnaîtra que ce dernier a raison, pour lui-même, de porter un tel jugement. Ou alors, ne tolérera rien du tout, en fonction des valeurs dont il est l'héritier ! Ce qui est plus difficile à concevoir (et je suis sûr qu'on peut trouver quelques orientalistes romantiques dans ce cas), c'est un relativiste qui juge une autre culture supérieure à la sienne. A l'inverse, à partir du moment où on est "absolutiste", si on est suffisamment sévère (au sens étymologique du terme), alors on peut très vite être amené à trouver des défauts à son propre héritage. L'opposition au relativiste, si elle est faite avec suffisamment d'intelligence, me semble plutôt mener à une position très mesuré lorsqu'il s'agit de comparer les moeurs de différents peuples. En ce qui me concerne, je suis tout à fait prêt à admettre que les "bons sauvages" développaient beaucoup plus facilement que nous certaines vertus, comme le courage et la modération, même si d'autres, comme la tolérance, sont beaucoup plus facile à cultiver dans une société ouverte.
  13. Eh, nouvelle idée de sport mixte : le biathlon bis - endurance aquatique et tir à l'arc ! Si on voulait se donner une grille de lecture féministe, on pourrait se dire que non seulement les hommes ont général certains avantages concernant les épreuves physiques, mais aussi que les sports particuliers qui se sont imposés historiquement sont ceux qui avantagent le plus les corps masculins relativement aux corps féminins, puisque le sport à souvent été vu comme une façon d'affirmer sa virilité. (ça se tient quand même plus que le patriarcat du steak) Dans cette perspective, la meilleure chose à faire pour ôter le sport des mains du patriarcat serait d'explorer des nouveaux sports offrant plus de chance aux femmes. Ce qui peut être tenté de façon constructiviste, mais avec un non-succès total garantie. Le mieux que peuvent faire les militantes féministes est sans doute de se mettre à l'endurance et au tir. Ca ne me semble pas aberrant. Il y a de la place pour différentes compétitions, avec des contraintes plus ou moins strictes pour pouvoir y participer, ne pas être drogué, ne pas avoir trop de testostérone, ne pas être un cyborg... Après, à chaque fédération de choisir quel critère elle juge pertinent pour définir une classe protégé. Sinon, on pourrait aussi bien faire des catégories raciales pour la course de fond...
  14. Solution : Sinon, autre solution, ce serait de remplacer les catégories "masculin" et "féminin" dans les compétitions sportives par "ouvert à tout le monde" et "protégé", réservé à des athlètes remplissant certains critères physiques (hormonaux, anatomiques, etc) rendant leurs chances trop faibles pour la "grande" compétition, quel que soit la façon dont ils s'identifient (quel que soit leur caryotype aussi, ce qui nous intéresse est seulement le phénotype). C'est déjà plus où moins ce qu'on faisait, mais avec des catégories grossières. Le désavantage, c'est qu'on perdrait l'apparente symétrie égalitaire entre les hommes et les femmes, et qu'il y aura un argument de moins pour se plaindre du fait que les compèts féminines soient moins suivie. Une deuxième "solution" serait mettre tout le monde dans la même compétition, mais de donner des avantages aux compétiteurs "protégés". Une troisième serait de privilégier des sports pour lesquels les différences entre les sexes sont moins accentuées. Il me semble que c'est un peu le cas en course d'endurance.
  15. Mégille

    Tweets rigolos

    Je crois qu'il y a débat concernant l'orientation de Hitler.
  16. Pardonnez mon inculture, mais qu'est-ce qui rend Thatcher susceptible de ne pas être considérée comme libérale ? En ce qui concerne Reagan, j'ai lu le petit article de Rothbard, et je suis donc très heureux de pouvoir le traiter de libéral-traître et de crypto-communiste en public, mais à propos de Maggie, je ne vois pas grand chose à lui reprocher. A part avoir été trop modérée, et d'avoir créé le giec.
  17. Comme femmes du libéralisme, on a aussi Anne Hutchinson, Mary Wollstonecraft, Germaine de Stael, Hariett Taylor (la femme et collaboratrice de JS Mill) et la jeune Voltairine de Cleyres.
  18. Le débat Foucault/Chomsky était vraiment bien... en grande partie parce que Chomsky a su forcer Foucault à être aussi clair que possible. Mais j'ai peur que JBP n'ai pas l'honnêteté intellectuelle de Chomsky. Et qu'il fasse des amalgames, en prenant Zizek pour plus post-moderniste qu'il ne l'est... Dire à un gauchiste "sjw, tu n'es qu'un marxiste !" ça a plus d'effet en Amérique qu'en Europe, en particulier avec un type qui est effectivement marxiste et pas particulièrement sjw.
  19. Mais effectivement, si je ne sais pas quel mécanisme fait payer proportionnellement plus d'impôt aux femmes qu'à leurs maris, c'est une incitation à rester à la maison... Ce qui est paternaliste, quelque soit notre opinion à propos du féminisme en général. Après je n'ai pas lu l'article, donc je ne sais pas ce qu'il en est.
  20. Paywall, malheureusement, ceci dit, ils reconnaissent qu'une trop forte imposition est une désincitation à travailler. C'est toujours ça de pris.
  21. Très intéressant. Mais pourquoi tous ces jeunes gens ne préfèrent-ils pas être "black libertarian" ? Je veux dire, si leur truc, c'est le second amendement, la liberté d'expression, et pas trop la redistribution...
  22. Au fait, personne ne parle du débat à venir entre Peterson et Zizek ? Ca parle pas mal de ça dans la philososphère de gauche, évidemment pour clasher JBP. Ca promet d'être n'importe quoi. Je ne vois pas trop ce qu'un vendeur de livres de développement personnel habitué aux débats journalistiques et un vieil universitaire jargonnant trouveront à se dire... Enfin bon, j'espère seulement que ça ne se transformera pas en un débat d'économie entre un psychologue et un philosophe.
  23. Mégille

    Brésil

    Il y a un contexte à ce tweet ondiniste ?
  24. Les faits (le Vrai), les normes (le Bien) et les valeurs (le Beau) sont des absolus. Je commencerais bien mon post par "je pense que", mais c'est un truc de relativiste. Les énoncés dont la vérité est relative sont simplement incomplet, soit parce qu'ils ne renvoient qu'à une partie de la vérité (par exemple, dans la fable jaïna des aveugles et de l'éléphant, ou encore, avec l’écureuil de James), soit parce qu'ils sont, explicitement ou non, indexicaux (ex : "il pleut"). Mais à chaque fois, pour qu'ils puissent être relativement vrai, il faut une vérité absolue concernant cette relation. "Ici et maintenant, il pleut" est vrai ou faux, relativement au lieu et au moment de l'énonciation. Mais "A tel endroit précis, à tel moment précis, il a plu" non. Cependant je suis plus prudent concernant la possibilité de trouver les vérités universelles, si par trouver on entend autre chose que "tomber dessus par un coup de bol". Je doute par exemple qu'il soit jamais possible de prétendre avoir une connaissance sûre et certaine et définitive à propos de la nature, ce qui rend très délicat pour moi de répondre au questionnaire (désolé Razorback). J'ai une confiance absolue en la fausseté du relativisme totale, et de toutes les propositions équivalentes, car il est assez facile de prouver leur auto-contradiction. J'ai une certaine confiance en quelques petits principes qu'on peut déduire de ça, dont peut-être quelques uns du coté de l'éthique. Si, dans le champs des sciences actuelles, il faut vraiment en désigner quelques unes comme à peu près en mesure de trouver des vérités absolues, je dirais qu'il s'agit seulement des sciences formelles. Les relativistes qui parlent des maths et de la logique insistent souvent sur le fait qu'il ne s'agit que de vérités conditionnelles (tel théorème est vrai, si on admet tel axiome, telle règle, etc). Mais pour qu'il y ait des vérités conditionnées, vraies sous un certain rapport (x est vrai si...), il faut qu'il y ait des vérités conditionnantes (la vérité de fait que x est vraie si telle et telle condition sont remplies). Tout le reste (science de la nature, morale, esthétique, etc) est ultimement absolument vrai ou absolument faux aussi, hein. Mais même si on tombe juste (ce qui demande un sacré coup de bol, déjà), on ne peut pas le savoir, et on a aucune bonne raison de cesser de continuer à chercher. Et il est probablement qu'à peu près tout le monde est absolument tort à propos d'à peu près tout. Et à propos de la deuxième question, je n'ai rien à dire. Déjà je ne suis pas sûr que l'on puisse dire qu'une personne soit "supérieure" à une autre si elle à raison (ou alors, seulement sous ce rapport là, c'est un relatif). Ensuite, en ce qui concerne des civilisations toute entière... Sauf que les nombres décimaux sont construit à partir des nombres naturels, eux mêmes construits à partir de 0 et de la fonction successeur. Et c'est à partir de cette dernière que l'on construit, très simplement, l'opération +. Pour avoir des décimaux, il faut ensuite que tu construises, à partir de là, l'opération multiplication, puis l'opération inverse de celle qui, qui est la division, puisqu'un nombre décimal n'est rien d'autre qu'une notation agréable d'une fraction dont le dénominateur est une puissance de 10, c'est à dire, le résultat d'une division par 10. Donc si tu utilises des nombres décimaux, et que tu supposes que ça a le moindre sens, c'est que tu acceptes préalablement que 2+2=4. Et puis, ne parlons pas des probabilités, qui sont une branche très complexe (ce qui ne veut pas dire difficile, hein), des mathématiques, qui suppose l'arithmétique élémentaire, en plus d'un paquet d'autres choses. Et puis, peu importe que la cohérence des maths soit prouvé ou non (en fait, on sait depuis Gödel que... bref, c'est délicat). Si tu fais des maths, ou même si tu y a recours pragmatiquement à un moment où un autre, tu supposes qu'elles sont cohérente, puisque l'inverse signifierait que toutes les propositions mathématiques sont également vrai. Quelle que soit la somme de monnaie que la boulangère te rend, ce sera un résultat tout à fait correcte de la petite opération mentale à laquelle il convenait de se livrer. Tant pis pour vous si vous n'êtes pas d'accord sur la sommes en question... Ca ne me semble pas si généralement admis que ça. Pas mal de monde, Rousseau et d'autre à sa suite, semblent croire l'inverse, et j'ai l'impression que c'est une opinion assez répandue. En regardant les chiffres, ont se rend compte que les gens sont moins violents. On a aussi moins de racisme, moins de sexisme, et moins d'intolérance en général (à long terme). Sans doute le droit naturel tend à être plus facilement respecté dans une société plus prospère. Mais est-ce qu'il en va de même pour la totalité de la moralité ? Non, pour Kant justement, ça va plus loin que l'humanité : c'est tout être rationnel qui est sensé être concerné, même extra-terrestre (c'est véritablement un sujet de préoccupation de Kant). Il en va de même en ce qui concerne la loi morale pour lui. C'est se méprendre profondément sur Kant que d'en faire un simple innéiste.
  25. C'est tout à fait vrai, les oiseaux descendent des oviraptors (ou d'une proche cousin de ceux-ci), qui appartiennent au clade des dinosaures. Donc techniquement, les oiseaux aussi. D'ailleurs, les crocodiliens, qui sont des archéosaures, comme les dinosaures, sont plus proches des oiseaux que de n'importe quel autre classe, et ça se voit à plusieurs parties de leur anatomie, je crois.
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