YouplaBoum

Ils n'étaient pas en paix, mais dans un état d'armistice depuis 1953, c'est cet équilibre fragile que Kim Jong Un a remis en question. Mais j'habite là en Corée du Sud pour un mois, et le décalage est assez drôle entre ici et l'Occident: ça ne les préoccupe pas énormément, et pourtant Séoul est à 50km de la frontière. Les coréens font parfaitement confiance à leur armée pour tout gérer, et ils sont surtout blasés parce que tout ça n'est pas nouveau ... En bref : c'est courant pour la Corée du Nord de s'agiter un peu, faire peur aux opinions occidentales: ça pousse à des réunions de négociation où ils obtiennent de l'aide alimentaire (qu'ils jurent de rembourser un jour, d'ailleurs), et puis ils se calment à nouveau pendant quelques temps.

En parlant de ça, je n'ai pas été surpris de voir dans un article de The Atlantic qui se plaignait de la qualité "variable" des journalistes de droite, mais qui, l'auteur étant pressé de fournir des noms de "bon" journalistes de l'autre côté, citait notamment ceux qui écrivent sur TAC. On peut croire qu'il était sincère.

De rien ! Ce genre de texte qui ne sont pas urgents sont plus pratiques pour moi qui ait un planning peu prévisible. Je note. J'aurais même dû y penser avant.

Je veux juste pouvoir battre les féministes sur leur propre terrain ! Comme le loup déguisé en mouton, ou un truc du genre.

Et pour ceux qui subissent la dictature de l'identité fixe, hein ? C'est encore beaucoup trop genré ce programme ! J'y soupçonne une hypocrisie hétérofasciste.

Ah ah, c'est drôle, j'ai justement eu le droit au "brisage de ce tabou" dans mon cours de genders studies cette semaine. Il paraît même qu'il y a un film sur le sujet.

J'ai fait un sujet proposé il y déjà 8 jours (mais il était encore sur le tableau) http://reason.com/archives/2012/08/27/catholic-church-right-wing-pawn-or-left

Il vient d'arriver en plein milieu du port de Sydney, en face de l'Opéra, c'est impressionnant . Et j'ai le même souci ici avec la base de données, souvent en début d'après-midi.

Un article de The Atlantic sur l'ukrainienne qui a fondé les Femen en France http://www.theatlantic.com/international/archive/2013/03/the-woman-behind-femens-topless-protest-movement/273970/ C'est assez passionnant, on voit surtout que c'est une fille un peu paumée, qui confond ses plaisirs (elle dit "get high" durant ses happening) avec un combat. Un mélange bizarre de faiblesse personnelle et d'idées politiques radicales ("Well, we [in Femen] view [religious] tolerance as a sickness.").

On trouve "rape" en Inde, c'est quand même assez flippant. Et "mother and son" N°1 en Roumanie.

C'était le cas pendant longtemps, mais je crois que l'un des derniers papes a mieux formalisé les règles, et que celle-ci est désormais inclus dans la procédure. Mais pendant longtemps, oui, en théorie presque n'importe qui pouvait être pape.

C'est parfaitement résumé.

Merci, à première vue c'est exactement ce que je cherche ! A tout hasard, le même genre de référence pour le latin ?

Je dirai plutôt (au regard de mon expérience) un problème de maturité. Apprécier un livre, surtout un livre de grande littérature, ce n'est pas à la portée tout de le monde : il faut vraiment avoir le bon état d'esprit, et si tu n'as pas grandi dans un cadre CSP+, cet état d'esprit tu ne l'as pas forcément au collège/lycée.

Je pensais ça aussi, surtout parce qu'on m'avait forcé à le lire. Et 5 ans plus tard je me suis rendu compte que je me rappelais de l'intrigue par coeur, même certains morceaux de phrase. Je l'ai donc relu. Et j'ai adoré (bon, entretemps j'ai découvert Muray qui a un peu influencé mon jugement sur Céline). Fini pendant les vacances : - The State, Anthony de Jasay. Passionnant, comme d'habitude. Son analyse de la démocratie notamment, comme système instable qui n'arrivera jamais à un équilibre ; son analyse de la conception progressiste de "l'inégalité", qu'il enfonce d'ailleurs grâce à un texte de Marx lui-même est un grand moment du livre. - La formation de la Pensée juridique contemporaine, Michel Villey. Je ne connaissais pas Villey, mais je m'oriente vers le droit alors j'ai commencé par ça. Et c'est vraiment passionnant, notamment les passages sur la querelle entre thomisme et nominalisme. Et les piques réacs qu'il lance ça et là sont excellentes. - A History of China, John Keay, très bon, pas ennuyant pour un sou, parfaitement vulgarisé. On s'y perd un peu avec tous les noms d'empereur (qui se ressemblent tous ...) mais ce n'est pas la faute de l'auteur. Parfait entre deux avions. - Traité de l'argumentation, de Perelman et Olbrechts-Tyteca. Excellent, bien qu'il faille s'accrocher parfois, l'énumération de tous les types d'argument peut être rébarbative. mais une fois qu'on a lu ça, et qu'on essaye de mettre un peu en application ce qu'on a appris (en lisant des textes de philosophie, des discours politiques) on voit beaucoup de choses en plus, et surtout la compréhension des procédés argumentatifs est parfaite pour mieux saisir les failles de certains arguments, ainsi que leur opportunité dans certaines pensées. J'aurais aimé découvrir ça plus tôt. - Histoire de la sexualité, Foucault. J'ai un cours de Genders Studies, j'ai donc du m'attaquer à ça. Foucault est assez brillant il faut l'avouer. La prof avait prévenu :"you may hate him after you read the book", et je comprends que ça puisse énerver les féministes ou LGBT les plus excités par moment. Le point négatif c'est qu'après avoir vu que Foucault est clairement pas un type stupide, c'est assez triste de lire des papers universitaires de genders theorists stupides qui s'attaquent à lui. - Elementary Korean, très très bon pour commencer cette langue. http://www.amazon.com/Elementary-Korean-Second-Edition-Ross/dp/080483976X/ref=rec_dp_3 J'aimerais d'ailleurs savoir si vous connaissiez un bon bouquin pour apprendre l'allemand ? J'ai un niveau intermédiaire faible, et j'aimerais m'y remettre, seul, parce que c'est ce qui me réussit le mieux.

Ce qui était plus caricatural encore c'étaient les "rebondissements" dont parle l'article. AG, occupation nocturne des bâtiments, police qui vient protéger le vote, ancien candidat qui met de l'huile sur le feu, etc. Et finalement l'UNEF, la grande orchestratrice, qui se fait toute silencieuse parce qu'il faut bien être un bon terme avec le nouveau directeur. Et puis bon, il vient de la gauche sympa donc ça va : ouf, on peut continuer à tenter d'imposer les genders studies à tous les étudiants.

Non non : c'était à l'origine une proposition de loi portée par des sénateurs communistes, qui est passé à 172 contre 170 voix (et là-dedans, je suis sûr que certains ont voté en pensant que ça ne passerait jamais ...). Du coup le gouvernement est apparemment très très embarassé. Ils vont essayer de dépouiller la proposition de loi à l'Assemblée, mais il n'est même pas sûr que le texte remanié y passe (quoique le gouvernement tient à chouchouter les parlementaires de l'extrême-gauche); et ensuite il faudra qu'il repasse au Sénat. Donc on peut encore attendre. Mais il est clair que les actions de Goodyear n'auraient peut-être pas été ce qu'elles ont été aujourd'hui sans cette proposition de loi.

Oups, j'ai en effet été trop vite. Il vaudrait mieux traduire en français si le nom est allemand à l'origine.

Après de longues vacances, je suis à nouveau dispo pour traduire ! Je prends donc

http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/02/27/sciences-po-occupation-d-un-amphi-contre-la-procedure-de-succession_1840022_1473692.html L'article exagère : ils sont au plus 100. Mais c'est assez drôle, l'UNEF qui met du funk dans l'amphi, s'amuse à y faire des banderoles, et demande pourtant "la fin de la récréation". On dirait un remake du concile de Bâle : pas représentative pour un sou, une "AG" demande que le patron soit démissionné.

+1, c'est une très bonne idée.

Hum, je vois, à nouveau je n'en ai qu'une connaissance superficielle, mais même cette authenticité là m'apparaît suspecte - ou plutôt les conséquences qu'une telle idée de l'authenticité apporte m'apparait suspecte. Ce faisant je n'accuse pas les existentialistes eux-mêmes, mais ceux qui les écoutent : mettre l'accent sur les valeurs qu'on se choisit soi-même, quand bien mêmes celles-ci se veulent "responsables et seules", c'est vite arriver à l'idée que toute valeur imposée du dehors par un environnement gêne en quelque sorte ce processus de choix. Et ainsi il ne s'agit pas d'exiger quoi que ce soit d'autrui mais, dans la tradition d'une certaine gauche d'aujourd'hui, de créer un environnement le plus favorable possible, ou du moins le plus neutre possible (ce qui peut être ou ne pas être la même chose) pour favoriser le choix et l'épanouissement d'une vie selon ces "valeurs", quelles qu'elles soient, que se choisit l'individu. Pour Sartre je ne sais pas, mais il semble qu'une telle dissonnance cognitive est difficile à porter toute sa vie. Peut-être estimait-il, comme je pense on peut l'estimer, que l'idéal de société communiste est le plus propice à l'épanouissement de l'individu. Ou peut-être pensait-il que cela n'avait pas vraiment d'importance, car nous restons libres, si je me souviens bien de ses idées. Mais je suis prêt à accepter ta vision de la chose. Après, et encore une fois, je suis prêt à t'écouter sur la vision de l'authenticité existentialiste. Il reste que c'est ce travers qui me fait peur, comme tout ce qui insiste sur cette notion très moderne qu'est l'authenticité.

C'est tentant, mais j'imagine que c'est encore un truc qui n'aura qu'un impact (et une durée de vie) limité. Par contre c'est intéressant de voir que pour l'instant personne ne s'écrie qu'un député FN s'associe à ça (alors qu'on entend des cris dès qu'ils co-signent le moindre amendement).