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WBell

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Tout ce qui a été posté par WBell

  1. Je me permets d'ajouter le contrôle de soi. Pour avoir traîné et traîner encore pas mal dans les dojos, j'ai l'impression que paradoxalement les praticiens d'art-martiaux que j'ai rencontré sont moins vindicatifs et aggressifs lorsqu'ils sont plus avancés dans leur art…
  2. Deux graphiques, sur les utilisateurs de téléphones portable, celui du haut montre une utilisation inférieure à 5 ans d'un téléphone portable, celui du bas montre une utilisation supérieure à 10 ans. Chaque point montre le résultat d'une seule étude. Si ce point est en dessous ou haut dessus de la ligne, cela peut indiquer que l'utilisation du téléphone peut réduire ou augmenter le risque de cancer, respectivement. Les barres en dessous et haut dessus des points sont importantes - elles représentent 'l'intervalle de confiance", qui indique à quel point les résultats sont fiables. Si la barre coupe la ligne horizontale, cela montre que le résultat n'est pas statistiquement significatif. Cela peut être dû ou hasard, ou un biais. Comme vous pouvez le voir, seule 1 étude sur 14 suggère que les téléphones mobiles ont un impact sur le risque de cancers. (traduction d'un extrait de la page http://scienceblog.cancerresearchuk.org/2011/05/31/who-verdict-on-mobile-phones-and-cancer/ par mes soins). La classification du CIRC place maintenant les GSM dans la catégorie 2B (http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_canc%C3%A9rog%C3%A8nes_du_groupe_2B_du_CIRC), c'est à dire "l'agent, ou le mélange, est peut-être cancérigène pour l'homme", à côté du café, du vinaigre, du talc et des travaux de charpentage… Encore une fois, un bête problème de distinction entre cause et corrélation.
  3. WBell

    Propositions pour Contrepoints

    Petite astuce pour pas mal de site qui demandent une authentification : BugMeNot. Ça permet de récupérer des identifiants créés par d'autres et offerts à la communauté. Par exemple : http://www.bugmenot.com/view/letemps.ch Il faut parfois en changer ou préciser que les identifiants ne sont plus valides, car les sites les suppriment aux fur et à mesure…
  4. Je sens que le côté obscur de la Force est puissant en toi !
  5. @Filthy John:Avant la relaxation des lois sur la crypto par Jospin, les échanges de fichiers "sensibles" sur les boards et BBS se faisaient en embarquant les données sensibles au sein d'autres fichiers. Ce n'est pas de la crypto au sens propre, mais de la stégano. C'était à l'époque un peu louche de s'échanger quelques photos de vacances par mail, alors qu'on est connu pour être un pro du code, donc les autorités pouvaient se douter de quelque chose. Aujourd'hui, l'échange de données numériques entre les personnes lambdas est tel qu'on peut parfaitement imaginer que monsieur Pode et monsieur Filthy John s'échangent des jpeg, de la musique ou autre, tout à fait légitiment, et que cela nous permette de faire passer d'autres infos, qui seront impossibles à extraire de la masse de données qui va passer…
  6. Et en plus, Google n'arrivait pas à bien monétiser le truc, contrairement au moteur lui-même, ou à Gmail avec AdSense et Adwords
  7. Lors de mes tests, je me suis rendu compte que la textbox foire complètement sur l'ipad. Je n'ai pas encore mis le doigt sur le nœud du problème, mais quand on clique dessus, le clavier ne se déplie pas…
  8. Oh, ce n'est pas tant leur croyances qui sont gênantes, personnellement ça ne me dérange pas. Et je suis pour tout effort de vulgarisation de la science auprès du grand public. Et vulgarisation implique forcément approximation sur certains sujets, pour rendre le sujet compréhensible. C'est plus les manipulations mathématiques approximatives dans leur manuscrit de thèse qui leur sont reprochées qui me gêne plus…
  9. Dans les milieux scientifiques, les thèses des frères Bogdanoff ne sont pas très estimées http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Bogdanoff
  10. WBell

    Vidéos comiques

    La boite, c'est neurowear.net. Par contre, vu la touffe de cheveux des cobayes, ça m'a plutôt l'air d'être de l'électromyographie (basée sur l'activité électrique musculaire du scalp et des muscles autour des yeux). Ou encore plus simple, la tension électrique de la peau (la sudation, et donc les activités/émotions changent la réponse électrique de la peau)…
  11. WBell

    Good bye Ben Laden !

    George Putsch serait impliqué ?
  12. Je cherche une réponse libérale au problème soulevé par Marlenus. Pour l'instant je n'en trouve pas, mais je me dis que des anciens du forum peuvent résoudre ce problème. Dans l'attente, voilà mes réflexions… S'il y a torture psychologique effective, il doit y avoir des précédents (des gars qui ont testé pour savoir si ça marchait). On doit pouvoir se retourner contre eux. Dans une optique libérale, liberté des actes et des pensées implique responsabilité en retour. Est-ce que la volonté délibéré d'échapper à la responsabilité de ses actes est libéral ? On devrait pouvoir attaquer le type sur ce point là. Détailler comment torturer quelqu'un, c'est priver la personne qui subi les tortures du droit d'être humain (notion de droit naturel, si je ne m'abuse). Est-il libéral d'expliquer comment priver de ce droit ? En même temps, je me dis que le gars qui explique comment font les voleurs pour ouvrir les cadenas et les serrures pour s'en prémunir (style société de sécurité) devient alors aussi coupable dans ce cas… Je ne vois pas pour l'instant d'autres alternatives. Mais j'imagine qu'il puisse y en avoir d'autres.
  13. WBell

    Imprimantes 3D

    Ça va être fantastique, s'ils ne le foutent pas en l'air… (traduction du titre It Will Be Awesome If They Don't Screw It Up) Un livre blanc, disponible en PDF, qui étudie l'impact de la propriété intellectuelle sur l'évolution du domaine des imprimantes 3D. Orienté vers l'assistance aux personnes voulant profiter de l'aventure des imprimantes 3D sans que le ciel ne leur tombe sur la tête. http://www.publicknowledge.org/it-will-be-awesome-if-they-dont-screw-it-up
  14. WBell

    Imprimantes 3D

    Je ne sais pas si c'est rentable pour un site de ne fonctionner uniquement avec la fabrication d'objets personnalisés. Ces boîtes proposent généralement des fablabs physiques avec des abonnements pour que les bricoleurs de la région puisse venir bricoler à l'aise sur des machines qui auraient coûté trop cher en achat en nom propre. Malheureusement, ce n'est pas trop dans la culture française (dans tous les cas, je n'en vois pas beaucoup. J'en connais une à Toulouse…). Un site comme Shapeways (http://www.shapeways.com/) permet d'acheter à l'unité des objets 3D, fabriqués suivant un de tes plans, ou suivant le plan acheté auprès d'un autre utilisateur du service. Edit : j'avais aussi oublié Ponoko (http://www.ponoko.com/) qui fait ça pour l'ameublement…
  15. WBell

    Imprimantes 3D

    Désolé de recentrer le débat sur autre chose que les napperons brodés : c'est sûr qu'un produit fabriqué à l'unité sur un bureau sera plus cher qu'un produit sorti d'usine (au moins sur le coup énergie pour faire tourner la machine + matière première). Tout comme 1 page imprimée par une imprimante jet d'encre peut monter à 2 ou 3€ la page (en factorisant prix des cartouches, chères, du papier, de l'imprimante, de l'électricité…) alors qu'une page imprimée sur des rotatives professionnelles peut descendre à 0,01€ voir plus bas encore. Mais tu ne trouveras aucun imprimeur qui lancera ses rotatives pour imprimer ton mail, à moins de lui amener plusieurs dizaines de milliers d'euros en chèque. Ikea peut te fournir une chaise en résine à 10€, mais si tu veux la modifier à ton goût, il te faut payer le billet d'avion vers la Chine, et convaincre le fabricant d'accepter tes plans, et ensuite tu achètes les 50000 chaises qu'il aura moulé. Pour un utilisateur final, l'imprimante 3D de bureau va se justifier, même si le coût du produit fabriqué est plus cher que le produit industriel, car il peut le customiser. Et ça, c'est un gain sur quelque chose qui a un coût énorme. Tu peux même fabriquer des objets qu'aucun industriel ne voudra te fabriquer (une statuette en résine d'un ruban de Moëbius pour décorer ? Hop, tu t'imprimes ça dans l'heure).
  16. WBell

    Imprimantes 3D

    La boîte qui va vendre en ligne les modèles 3D des objets de la vie courante pour les imprimer comme on veut va devenir le Ford ou le General Motors des 50 prochaines années. Le coût marginal du stockage informatique est nul, ou tend vers 0 plus un pouillème (google vous offre des gigaoctets pour rien sur gmail, youtube et autre, et l'espace augmente chaque jour…). Dès lors, le coût de "l'information" de l'objet 3D sera très faible, même valeur que le texte qu'on imprime aujourd'hui sur papier avec une imprimante 2D. Les imprimantes seront vendues à prix coûtant, ou à perte, les boîtes feront leurs sous sur les matières premières en entrée. On peut même imaginer en complément une machine qui réduira en poudre les plastiques qu'on veut jeter et réutilisera cette poudre comme matière première. Une fois la démocratisation de "l'usine de production sur votre bureau", la seconde étape c'est les nanobots. Ça n'est plus de la science fiction, mais ça coûte horriblement cher pour l'instant. On sait construire des moteurs et de la mécanique à l'échelle nano. Quelques nano robots sont en prototype en labo à l'aide de ces pièces. Comme ces bots prennent leur énergie de l'environnement (ils sont suffisamment petits pour profiter des forces de Van der walls, par exemple), on peut leur donner à dépiauter n'importe quel déchet et récupérer en sortie les différents constituants organisés par type de molécule et donc de matière première. Là, par contre, c'est plus à du 90 ans d'horizon…
  17. L'imprimante 3D est le dernier outil de la révolution industrielle. Imaginez que l'imprimante qui se trouve sur votre bureau n'imprime pas que sur papier, mais également des objets en volume. Pour simplifier, il est aujourd'hui possible d'imprimer, par couches, des objets de toutes formes, en plastique, verre ou métal. Les imprimantes 3D des bidouilleurs peuvent se répliquer en imprimant elle-même leur propres pièces. Sur Ars Technica, un article sur un conflit de propriété intellectuelle : http://arstechnica.com/tech-policy/news/20…mes-of-age.ars/ . Pour imprimer en 3D, il suffit de fournir à la machine un fichier 3D qui représente la pièce à imprimer (en gros, un fichier texte avec des coordonnées (x,y,z) de points). Quelqu'un a conçu une pièce en 3D, et propose le fichier en question à l'achat, pour d'autres personnes puissent l'imprimer chez elles (les chanceux, ça coûte encore autour de 1500$, une imprimante 3D de base), ou la faire imprimer dans un atelier dédié ou un magasin en ligne comme Shapeway. En observant la pièce finale, quelqu'un d'autre a conçu un fichier 3D pour fabriquer une pièce qui y ressemble. Cette fois ci, le fichier a été proposé librement et gratuitement à la communauté. Le premier auteur s'est donc retourné contre le site pour infraction sur ses droits intellectuels en utilisant la DMCA américaine, pour faire retirer le fichier… Je pense qu'on peut considérer cette histoire comme le début de l'aventure de l'imprimante 3D grand public. Il y a plus de 25 ans, une imprimante Laser, inventée chez Xerox au Palo Alto Parc, ça coûtait 15000$. Aujourd'hui, vous pouvez acheter une imprimante laser à 100€ et imprimer vos documents chez vous pour moins cher que ne coûterait le lancement des rotatives chez un imprimeur. Demain (dans 25 ans), ça coûtera moins cher pour vous d'imprimer une poignée de porte de meuble qui a cassé que de sortir la voiture et de rouler jusqu'à la grande surface la plus proche. Le prix du design "exclusif" d'un bien de consommation va très vite chuter, car un passionné pourra réimprimer le même chez lui. Un business model "premium" sera de proposer des produits "fait main", sans machine. C'est tellement disruptif, comme technologie, que je veux bien parier que les obstacles juridique, propriété intellectuelle et business models actuels mis en péril par l'impression de bien à domicile vont fleurir…
  18. Pour les MP, est-ce qu'il est possible d'envoyer un message en copie à plusieurs destinataires lorsqu'on n'est pas admin ?
  19. Je pense qu'il faut faire la différence entre une frappe à la petite semaine qui ne planifie rien du tout et va réaliser un délit ou un crime par opportunisme et/ou bêtise, et une organisation criminelle mafieuse, qui évalue de manière parfaitement rationnelle le rapport gain/perte entre l'activité délictueuse en question et le risque de se faire coincer par les forces de polices. (l'accès de folie, ça provient d'un schizophrène, à la base, pas d'un "simple quidam")
  20. Un organisme criminel n'est pas fou lorsqu'il introduit la "taxe de protection" quand cette famille mafieuse s'installe dans un quartier. Le montant de la taxe est calculé pour qu'il soit plus intéressante pour le commerçant de payer ladite taxe (tout en se faisant tordre le bras dans le dos) que d'investir la somme auprès d'un groupe de casseurs pour se libérer de la famille, d'investir la somme pour déménager dans un autre quartier, ou de faire passer ses activités économique au noir pour ne pas avoir à payer de pourcentage dessus auprès des mafieux. Le coût nécessaire à l'opportunité de se débarrasser des mafieux est supérieur au coût de la taxe au début. Ensuite seulement, quand le système tourne bien, le pourcentage augmente peu à peu. Et tout comme la grenouille qui reste dans la bassine d'eau qu'on fait bouillir peu à peu, quand le point critique est atteint, c'est trop tard…
  21. Quand on parle d'arrêter un réacteur, il faut faire la différence entre un cold shutdown et un shutdown tout court. Une barre d'uranium avec sa gangue de zircaloy, c'est utilisé pendant 6 ans dans un réacteur. Une fois la barre "utilisée", elle est stockée pour au moins la même durée dans les piscines sur ou autour dudit réacteur, immergée continuellement. Le shutdown tout court, c'est quand on plonge les barres de contrôle complètement dans le réacteur. L'uranium peut toujours rayonner, mais la réaction en chaîne ne peut pas s'emballer. Le cold shutdown c'est la fermeture du r"acteur + sortie des barres de combustible pour mettre en piscine. Les piscines doivent bien sûr rester sous eau, et l'eau doit circuler. Au Japon, les réacteurs 5 et 6 ne tournaient pas au moment de la catastrophe, mais le combustible en piscine était bien présent. C'est d'ailleurs ce combustible qui a subi un incendie à un moment, lorsque qu'il y avait pénurie d'eau dans ladite piscine.
  22. WBell

    Quadricoptères

    Quelque chose qui est amusant à noter (surtout dans les domaines que tu cites, reconnaissance vocale et intelligence artificielle), avant que quelqu'un n'arrive à le faire réaliser par une machine, le commun des mortels considère que c'est du "domaine réservé à l'humain". Puis, quand un PC arrive à le faire (même si c'est dans un cadre restreint ou fortement restreint, typiquement les services vocaux que tu décris), ça ne fait plus partie du "nécessaire pour définir l'humain". Combien pensaient avant que Deep Blue ne batte Kasparov qu'il fallait de la créativité, du panache et un costume avec une cravate qui pique les yeux pour réussir aux échecs ? On n'arrivera jamais à l'Intelligence Artificielle Générale (mais je pense que Science & Vie peut nous faire encore quelques couvertures du style "On y est" d'ici 2100 …). Par contre, on arrivera bloc par bloc à faire ce que fait l'humain (reconnaissance vocale plus stable, reconnaissance d'objets dans tous les contextes par une caméra, traduction langue à langue en conservant un maximum de nuances intelligibles, interprétation des émotions, aide à la décision en situation de crise grave pour les experts…). A la fin, on peut imaginer l'assemblage de ces différents modules avec un gros CPU collé derrière, pour avoir son "majordome" personnel (à la C3PO, par exemple). Je suppose que certains trouveront qu'il manque l'émulation du "petit quelque chose" qui fait la différence entre un humain et une machine qui émule un humain (que ceux là appelleront "âme" ou autre chose, comme ils veulent). Ça ne me dérange pas (Fake It Until It's True). Parrot (boîte française) vend les AR.Drones (http://ardrone.parrot.com/parrot-ar-drone/fr/ & http://fr.wikipedia.org/wiki/Parrot_AR.Drone), qu'on peut commander entre autre avec un iPhone, un Nokia, une table Surface de Microsoft, un Kinect, Windows… (le modèle est assez proche de ce qu'on peut voir dans la vidéo de ton premier post). Le SDK est disponible, c'est un petit Linux qui tourne dessus, pour en faire ce que l'on veut. Le facteur limitant, c'est la puissance des moteurs pour soulever ce qu'on a attaché dessus. Le poids maximum est de 250 grammes avant de compromettre l'assiette de l'appareil (la pizza risque de n'être pas très calorique…). De plus, ça pompe sur la batterie. J'ai vu un autre modèle à 8 hélices qui peut soulever 2 kgs. C'est déjà plus intéressant. Si quelqu'un est dans la cuisine et te dépose ta pizza sur l'appareil, celui-ci peut te l'amener dans le salon. Par contre, je ne pense pas que Pizza Express & Co va les utiliser d'ici là. Imagine, tu commandes une pizza, et un cadeau de 400$ arrive vers toi en voletant gaiement… Pour l'IA, il y a encore du boulot, mais rien d'insurmontable (la NASA envoie des rovers sur Mars qui se débrouillent mieux que les use cases imaginés par les ingénieurs !) Je ne dirais pas déclin, mais panachage. La ligne éditoriale doit mixer sujets pointus et folklorisme/pubs pour que le citoyen lambda jette un coup d'oeil au magazine. Je trouve par contre que l'accent est plus mis sur le folklorisme depuis qu'il existe des canaux numériques d'informations de qualité pour les spécialistes (Usenet & BBS, puis le WWW). Les experts trouvent une information meilleure et gratuite ailleurs, souvent directement auprès du producteur. A contrario, Pour La Science reste intéressante car elle accueille des textes de spécialistes du domaine qui utilisent le magazine pour présenter de manière moins sèche que les publications de conférence ou de journal (au sens journal scientifique avec un impact factor) et se faire plaisir. J'ai des collègues qui y proposent des textes en informatique qui sont intéressants, mais qui seraient trop longs pour un format web, et pas assez "sérieux" (je dirais même coincé ) pour une publi…
  23. Si l'appli Kindle est disponible (sur l'App Store ou l'Android Market) pour ton modèle de tablet, alors tu peux lire des bouquins amazon dessus. Attention, une tablette sous Androïd ne veut pas dire qu'elle peut accéder au Market (problème sur certaines Archos, par exemple…)/
  24. Il n'y a pas tant que ça de solution techniques disponibles pour les écrans électroniques. Le premier à avoir sorti des dalles, c'est E Ink. C'est une matrice de billes contenant de l'encre blanche dans laquelle flottent des bulles d'encre polarisée noire. Chaque bille est adressable électriquement, pour faire monter ou descendre l'encre noire dans sa capsule d'encre blanche, et ainsi donner l'illusion pour le lecteur d'un point imprimé. C'est d'une très bonne définition (600 dpi et plus pour certaines dalles. De vrais dpi d'imprimante laser, pas de l'interpolation baveuse de jet d'encre), mais c'est lent pour faire migrer l'encre, et il y a encore un une rémanence (si on tourne la page en mode "rapide", c'est à dire 300 ms, on peut voir la page précédente par transparence, comme le journal ou du papier bible. Certains aiment ce "cachet". Le mode lent évite ce problème, mais ça peut aller à 900 ms pour tourner une page). Dès lors, pas de vidéo possible. De plus le contraste blanc vers noir était de 40% pour ces premiers modèles. Une fois la polarité établie, le courant est coupé et l'image reste. J'utilisais d'ailleurs le reader comme cadre photo numérique N&B pour conserver parfois plusieurs semaines une image affichée quand la batterie était morte (un PRS-500 de Sony, un des premiers). Les dalles Vizplex (toujours du E Ink) qu'on trouve sur tous les readers concurrents (du kindle aux variantes chinoises ou françaises) ont un meilleur contraste (plus proche d'un papier journal, je pense que les membres du forum qui en ont acheté peuvent confirmer). J'ai également possédé un iLiad d'iRex (filiale de Philips si je ne m'abuse, qui s'est mal positionnée sur son marché), la rolls des reader. Les seuls à faire un reader plus grand que le Kindle DX. Par contre, les développeurs n'ont pas cassés des briques : la dalle ne consomme rien (c'est une dalle développée en interne, mais basée sur le même principe que celles d'E Ink), mais le processeur ne reçoit jamais l'interruption pour passer en mode d'économie d'énergie. Au final, une charge dure une vingtaine d'heures (ça distance quand même n'importe quel ordinateur portable…) A ma connaissance, deux autres technologies sont commercialisées : Mirasol, avec une multitude de petits mirroirs réfléchissants adressés électriquement. Chaque miroir renvoie la lumière selon un angle différent, produisant un large panel de couleur (sur le principe d'une aile de papillon). C'est très cher et le rendu des couleurs est complexe (pour ne pas dire délavé). Pixel Qi fabrique des écrans LCD transréflectifs (auxquels ils ajoutent leur sauce), cela permet d'avoir un écran LCD sans rétro-éclairage (ce qui n'est pas loin d'être le premier poste de consommation dans un portable), et donc d'avoir les avantages d'un LCD avec le confort de lecture du papier électronique. Cela permet d'avoir un mode LCD classique, un mode LCD en plein soleil (parfaitement lisible), et un mode "N&B" pour le texte pur. Ils vendent déjà des kits pour les bricoleurs qui veulent changer l'écran de leur netbook pour le leur. A 275$ le kit, c'est parfois plus cher que le netbook… Pour les écrans à cristaux liquides BiStables, on en parle, on en parle, mais je n'ai encore vu aucun produit qui l'exploite (ni même aucun prototype).
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