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"les Vrais Néolibéraux Au Sens De Reagan-thatcher


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L'économie est forcément une science basé sur le raisonnement et donc une idéologie.

Toute pensée organisée peut être réduite au rang d’idéologie, y compris la science. Dans la mesure, en effet, où elle est déterminée par des faits sociaux, psychologiques ou économiques qui échappent à la conscience des savants, la science correspond à la définition classique de l’idéologie, : «Pensée théorique qui croit se développer abstraitement sur ses propres données, mais qui est en réalité l’expression de faits sociaux, particulièrement de faits économiques, dont celui qui la construit n’a pas conscience, ou du moins dont il ne se rend pas compte qu’elle détermine sa pensée.»

(Dictionnaire philosophique Lalande).On comprend que pour Henri Lefebvre, «la publicité soit une idéologie.» Dans un autre registre, les systèmes d’échange dans les cultures sont aussi des idéologies.« Dans l'extravagante idéologie de Dobu, écrit Ruth Benedict, il n'y a que l'équivalent de la passion physique qui puisse rendre digne de créance le spectacle d'un échange pacifique et avantageux de biens.»

http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Ideologie

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Ca c'est la pensée de l'idéologie de base

Toute pensée organisée peut être réduite au rang d’idéologie, y compris la science. Dans la mesure, en effet, où elle est déterminée par des faits sociaux, psychologiques ou économiques qui échappent à la conscience des savants, la science correspond à la définition classique de l’idéologie, : «Pensée théorique qui croit se développer abstraitement sur ses propres données, mais qui est en réalité l’expression de faits sociaux, particulièrement de faits économiques, dont celui qui la construit n’a pas conscience, ou du moins dont il ne se rend pas compte qu’elle détermine sa pensée.»
Cela revient donc à dire que l'idéologie est l'ensemble des préjugés et des mécanismes inconscients d'une pensée théorique.

Je ne suis pas d'accord avec : "Toute pensée organisée peut être réduite au rang d’idéologie, y compris la science". Ca revient à penser que toute pensée organisée peut ête réduite au rang de préjugés et de mécanismes inconscients. Ca revient à dire que finalement toute pensée organisée se vaut. Ce qui est du relativisme.

A propos du relativisme, je vois que d'après l'encyclopédie donné par ton lien on cite Boudon :

Le sociologue Fernand Dumont a donné le ton dans un essai, Les idéologies, paru en 1974. Raymond Boudon a résumé ainsi la position de Dumont au début d'un texte sur l'objectivité des valeurs de Fernand Dumont: « L'un des traits peut-être les plus déconcertants de la pensée contemporaine est la facilité avec laquelle les produits de la pensée humaine sont traités comme des illusions. Fernand Dumont se plaignait déjà à juste titre que ce soit le cas des idéologies: ce sont des constructions, protestait-il, en aucun cas des illusions. Aujourd'hui, ce ne sont pas seulement les idéologies que l'on enterre au cimetière des illusions, mais la science, l'art et la morale.»
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L'économie est forcément une science basé sur le raisonnement et donc une idéologie.

http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Ideologie

Je crois que la meilleure définition du terme est donnée par http://fr.wikipedia.org/wiki/Idéologie. C'est la définition la plus claire et la plus précise.

Elle montre bien pourquoi le libéralisme ne peut être assimilé à une idéologie.

« L'idéologie est l'idée de mon adversaire »

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De toute façon, pour (un peu) revenir à ce qui nous intéresse, idéologie ou pas, il s'agit plutôt de voir que le libéralisme part et développe à partir d'une vision réaliste de l'action humaine (et de l'homme) alors que le socialisme pas. (Je pense qu'il y a eu suffisamment de Mises, Bastiat, ou de Simonnot pour démontrer les sophismes et des incohérences de l'école marxiste. Evidement on pourrait toujours s'essayer d'en discuter mais je crois que ce fil à lui seul n'y suffirait pas).

Comme je l'ai dit, il me semble que le terme "néo" est une conception contraire aux concepts libéraux parce qu'il emprunte la vision erronée du socialisme sur la nature humaine (contructiviste, donc nécessite d'être "réajustée", "mise à jour").

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Hum je ne suis pas d'accord avec toi sur deux points.

Tout d'abord les socialistes ont un contenu doctrinal et philosophique, peut être même plus riche que le notre. Il ne faut pas le dénigrer, même si on peut ne pas être d'accord.

Je me suis probablement mal exprimé : je parle du socialisme actuel dans son sens, restrient (Parti Socialiste). Il est clair que le socialisme a eu un contenu doctrinal, mais le socialisme d'aujourd'hui est à 10 000 lieux des phalanstères, et autres lubies de l'ami Fourier.

Ce que je veux dire, c'est que par rapport à 1848, le socialisme n'a pas (plus?) d'axe scructurant, et qu'il s'adapte aux priorités du moment, et de l'endroit.

Si tu prends des socialistes ou des sociaux-démocrates d'un coté, et des conservateurs de l'autre, ils n'auront jamais les mêmes positions d'un pays à l'autre, d'ailleurs c'est pire s'ils sont nationalistes. Alors que si tu prends un libertarien US, et un libertarien de Libéraux.org, tu auras les mêmes axes structurants, et surtout les mêmes principes et opinions politiques. Parce que le libéralisme touche à l'universel, ce que les autres idéologies politiques ne font pas, ne serait-ce que pour la raison suivante : elles ont tous à point à cristalliser, un groupe detesté et maudits.

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Bonjour le relativisme ! Tu en es encore à te demander si le socialisme va dans la bonne direction, si je te comprends bien, tout en disant qu'il est impossible de définir la vérité ?

Prenons quelques exemples, quand les socialistes pensent qu'une économie ne peut fonctionner que si elle est réglementée par des autorités politiques (un peu comme le pensent les auteurs de la Constitution européenne), ils se (et nous) trompent. Lorsqu'ils estiment que la "redistribution" crée de la richesse, ils se plantent et/ou mentent éhontément. Quand ils affirment que l'individu n'est qu'un produit de la société, ils racontent des carabistouilles. Ou encore, lorsqu'ils prétendent que la liberté détruit la responsabilité et sape les bases de la civilisation, ils délirent.

Non RH tu ne lis pas ce que j'écris: je n'emets pas de jugement de valeur sur le socialisme, je dis simplement qu'ils ont une part idéologue (sens n°3) très en vue (Parti socialiste, comme tu le dis Eti-N) et qui n'est pas intéressante (en effet si on se met à leur place, le libéralisme est essentiellement vu comme une idéologie parce qu'il est réduit, mais nous nous savons que ce n'est pas vrai. Nous parlons d'ailleurs que du libéralisme au sens philosophique. Alors faisons en de même avec le socialisme qui a une base philosophique absolument indéniable (d'ailleurs je suis content de voir que je ne suis pas le seul à connaître Fourier, je n'avais jamais entendu parler de lui avant cette année ! )

En plus je crois que dans tes exemples tu parles astucieusement des socialistes politiciens et idéologues en écartant les philosophes socialistes qui eux argumentent de manière beaucoup plus pertinente.

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Alors ? Tu vois bien que le libéralisme ne peut pas se définir comme une idéologie.

tu noteras que je n'ai jamais dit que le libéralisme était une idéologie, mais que c'était une philosophie politique. Ca n'a rien à voir.

Peux tu me répondre sur le fait qu'étant politique, cette philosophie nécessite effectivement une adaptation à la société actuelle (et par là même valide l'utilisation du "néo" ? )

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tu noteras que je n'ai jamais dit que le libéralisme était une idéologie, mais que c'était une philosophie politique. Ca n'a rien à voir.

Peux tu me répondre sur le fait qu'étant politique, cette philosophie nécessite effectivement une adaptation à la société actuelle (et par là même valide l'utilisation du "néo" ? )

Je te répondrai ce que je t'ai toujours répondu : le libéralisme est une philosophie, point barre. Que tu veuille l'appliquer au domaine politique français démocratique de 2005 ne change strictement rien à l'affaire.
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Alors faisons en de même avec le socialisme qui a une base philosophique absolument indéniable (d'ailleurs je suis content de voir que je ne suis pas le seul à connaître Fourier, je n'avais jamais entendu parler de lui avant cette année ! )

On n'en parle pas au lycée non plus, ce sont des connaissances extra-scolaires :icon_up:.

On peut citer aussi Blanqui, Saint-Simon…

D'ailleurs pour ceux qui voudrait lire leurs textes, c'est ici :

http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiqu…classiques.html

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Non RH tu ne lis pas ce que j'écris: je n'emets pas de jugement de valeur sur le socialisme, je dis simplement qu'ils ont une part idéologue (sens n°3) très en vue (Parti socialiste, comme tu le dis Eti-N) et qui n'est pas intéressante (en effet si on se met à leur place, le libéralisme est essentiellement vu comme une idéologie parce qu'il est réduit, mais nous nous savons que ce n'est pas vrai. Nous parlons d'ailleurs que du libéralisme au sens philosophique. Alors faisons en de même avec le socialisme qui a une base philosophique absolument indéniable (d'ailleurs je suis content de voir que je ne suis pas le seul à connaître Fourier, je n'avais jamais entendu parler de lui avant cette année ! )

En plus je crois que dans tes exemples tu parles astucieusement des socialistes politiciens et idéologues en écartant les philosophes socialistes qui eux argumentent de manière beaucoup plus pertinente.

Je t'ai bien lu: tu prétends qu'il est impossible de savoir s'ils se trompent ou non, ajoutant d'ailleurs que la vérité ne peut pas être définie.

Ensuite, je me suis référé à la philosophie socialiste. Quant aux penseurs socialos pertinents, je ne vois pas ? Tu parles de ceux pour qui la propriété privée doit être abolie ? Sinon, tu évoques Charles Fourier; mais dans le genre socialiste utopiste délirant et pré-psychédélique, il se posait là, le gaillard.

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Je te répondrai ce que je t'ai toujours répondu : le libéralisme est une philosophie, point barre. Que tu veuille l'appliquer au domaine politique français démocratique de 2005 ne change strictement rien à l'affaire.

Et comment nommer ceux qui sont pour des gains de liberté autant que la réalité du monde et les contraintes posées par la situation internationale le permettent, par le biais de la politique? Puisque vous refusez ce terme de LIBERAUX.

LIBERAUX fait-il forcément référence aux adeptes de la philosophie nommée LIBERALISME (selon laquelle par exemple l'Etat ne peut imposer la liberté par la contrainte, cette philosophie reposant sur le désengagement de l'Etat), ou ce terme peut-il s'appliquer aux partisans de gains de libertés concrètes?

(exemple : si l'Etat impose une loi assouplissant le droit du travail, ce n'est peut-être pas conforme à la philosophie du libéralisme, puisque l'Etat impose une contrainte, mais c'est conforme aux gains de libertés concrètes).

Sinon prenons le terme LIBERTINS pour les libéraux classiques non utopistes, souples et pragmatiques, visant la chose concrète et non l'idée pure et dogmatique. :icon_up:

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Ca c'est la pensée de l'idéologie de baseCela revient donc à dire que l'idéologie est l'ensemble des préjugés et des mécanismes inconscients d'une pensée théorique.

Je ne suis pas d'accord avec : "Toute pensée organisée peut être réduite au rang d’idéologie, y compris la science". Ca revient à penser que toute pensée organisée peut ête réduite au rang de préjugés et de mécanismes inconscients. Ca revient à dire que finalement toute pensée organisée se vaut. Ce qui est du relativisme.

Tout ça n'est, au fond, qu'une tentative des philosophes de ravaler la science au niveau de leurs constructions théoriques qui sont elles, parfaitement idéologiques. De façon à pouvoir passer pour des interlocuteurs sérieux. Ce qu'ils ont cessé d'être depuis le 15éme ou 16éme siécle.

Les lois de la physique telles qu'elles sont formulées actuellement se sont toujours appliquées et s'appliqueront toujours et elles sont totalement en prise avec la réalité ce qui n'a jamais été le cas d'aucune théorie philosophique. C'est d'ailleurs la science qui permet de déterminer ce qui est vrai ou faux quand un philosophe imprudent se risque à affirmer quelque chose de précis.

Quant aux révolutions, elles consistent, pour prendre le mot de Revel. A changer de locataire quand il s'agit de la philosophie alors qu'on change d'architecture quand il s'agit de la science.

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Et comment nommer ceux qui sont pour des gains de liberté autant que la réalité du monde et les contraintes posées par la situation internationale le permettent, par le biais de la politique? Puisque vous refusez ce terme de LIBERAUX.

[…]

Sinon prenons le terme LIBERTINS pour les libéraux classiques non utopistes, souples et pragmatiques, visant la chose concrète et non l'idée pure et dogmatique.  :icon_up:

Le terme neo-conservateur vous va très bien: des conservateurs prenant en compte des évolutions, des tendances supposées de la société, des données nouvelles.

Une tendance libérale à la mode, une tendance marxiste en vogue, bref de quoi satisfaire tout le monde, sans faire de vague, de scandale ou de provocation; du neo-populisme :doigt: Le traité constitutionnel en est la démonstration éclatante.

J'imagine que chez vous on trouve des étatistes indécrottables d'un côté et de l'autre, des gens séduits par la philosophie libérale mais non convaincus et toutes les nuances entre les deux.

Je pense que l'on ne peut pas (ie: c'est malhonnête) se prétendre libéral s'il on n'est pas pleinement convaincu du caractère nuisible de l'Etat.

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Je pense que l'on ne peut pas (ie: c'est malhonnête) se prétendre libéral s'il on n'est pas pleinement convaincu du caractère nuisible de l'Etat.

je voudrais quand même rappeller que les libéraux classiques (et les néo-libéraux) pensent que l'Etat est nécessaire pour protéger les libertés individuelles. Or je vois mal comment on peut dire que les libéraux classiques ne sont pas libéraux….

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Je te répondrai ce que je t'ai toujours répondu : le libéralisme est une philosophie, point barre. Que tu veuille l'appliquer au domaine politique français démocratique de 2005 ne change strictement rien à l'affaire.

Attention Eskoh, je ne dis pas qu'il faut l'appliquer. Je dis que c'est une philosophie visant à l'organisation d'une société et que de facto elle s'applique à la politique. Je crois que tu penses le contraire et j'aimerais avoir tes arguments. (point barre n'en étant pas un)

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Je t'ai bien lu: tu prétends qu'il est impossible de savoir s'ils se trompent ou non, ajoutant d'ailleurs que la vérité ne peut pas être définie.

Ensuite, je me suis référé à la philosophie socialiste. Quant aux penseurs socialos pertinents, je ne vois pas ? Tu parles de ceux pour qui la propriété privée doit être abolie ? Sinon, tu évoques Charles Fourier; mais dans le genre socialiste utopiste délirant et pré-psychédélique, il se posait là, le gaillard.

En réalité je vais te dire pourquoi effectivement je ne peux pas dire s'ils se trompent ou pas: moi je pense que l'essence de l'homme est la liberté; mais un jour on m'a demandé pourquoi l'essence de l'homme ça ne serait pas l'égalité. Et je ne sais pas répondre à ça de manière convaincante. Voilà qui me fait dire que nous avons notre conception de l'essence de l'homme, qu'ils ont la leur (qu'ils sont libre d'avoir d'ailleurs) et que leurs développements ne doivent pas être méprisés.

D'autre part Fourier était peut être utopiste, mais il dit des choses intéressantes et utilise un modèle relativement proche dans l'idée de ce que fait un théoricien libéral. D'autre part Proudhon s'abstenait souvent de dire des conneries. On peut penser aussi à St Simon. Bref ils ont aussi du coffre.

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je voudrais quand même rappeller que les libéraux classiques (et les néo-libéraux) pensent que l'Etat est nécessaire pour protéger les libertés individuelles. Or je vois mal comment on peut dire que les libéraux classiques ne sont pas libéraux….

Les libéraux classiques sont en réalité des minarchistes qui s'ignorent. Autrement dit, ils pensent que l'Etat est un mal nécessaire pour garantir la sécurité des habitants d'un pays. Mal nécessaire, mais mal quand même. Toute définition qui inclurait d'autres domaines d'activités que la police, la justice et la Défense serait erronée. Dans le vrai sens du terme, un libéral classique est opposé au fait que l'Etat batte monnaie, érige des barrières douanières, se lance dans des guerres d'agression, limite la liberté d'expression, etc.

En somme, ils sont partisans de l'Etat minimal.

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Je crois que ce débat explique beaucoup de chose et confirme les quiproquos. Je comprends également pourquoi je suis si difficile à classer par Ronnie.

Mais si dans un contexte un peu différent, nous considérions, non pas une catégorisation imposée par "l'Histoire", mais une catégorisation par rapport à l'individu ?

J'entends par catégorisation par l'Histoire :

"par néo-conservateur parce que si j'en reste à G.Sorman, ce sont les héritiers du Reaganisme:

=>mise en avant de la "morale" de préférence chrétienne

=>plus ou moins libéralisme économique

=>relation à l'Etat: State has no problems, State is the problem"

Qu'est ce que la morale ?

Que veut dire libéralisme économique ? Peut on séparer l'économie du reste ?

Relation Etat - citoyen – Qu’est ce que c'est ?

En vous lisant, on constate qui vous manque le lien avec l'individu. Cette même séparation qui nous sépare de notre nature et qui sert de base au socialisme. Attention, je ne dis pas que vous êtes socialiste, je dis : la culture socialiste ou bien le concept utilisé par le marxisme depuis bientôt 2 siècles est la division de l’individu à savoir son activité et son économie.

Pourquoi ne pas utiliser une catégorisation propre à l'individu ? Pourquoi ne pas faire seulement une distinction entre les priorités des groupes politiques ?

A savoir si la priorité est l'individu ou la communauté. Il n'y a pas un cas qui ne s'applique pas à cette catégorisation.

- Si le corps social est la priorité, c'est que nous sommes dans un système philosophique socialiste

- Si l'individu est la priorité, c'est que nous sommes dans un système philosophique libéral.

Mieux encore, cela permet une parfaite compréhension des problèmes de l'humanité et on constate que le socialisme sous toutes ses formes utilise toujours les mêmes stimuli pour asservir.

La différence entre libertarien et conservateur ne me pose pas de problème. Je classe les deux dans les libéraux tant que leurs actes ont comme priorité l'individu.

Ce qui est plus nuancé est la question de la morale. Si la morale n'est plus un acte individuel mais un acte imposé par une "société", alors nous sommes dans le socialisme.

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La différence entre libertarien et conservateur ne me pose pas de problème. Je classe les deux dans les libéraux tant que leurs actes ont comme priorité l'individu.

Trop fort… avec ça, tu peux mettre Staline dans le même sac. Si nos actes doivent avoir comme priorité l'individu, on est pas sorti de l'auberge.

Finalement, tu prouves tout seul que tu n'es pas libéral. En une phrase! Félicitations.

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Trop fort… avec ça, tu peux mettre Staline dans le même sac. Si nos actes doivent avoir comme priorité l'individu, on est pas sorti de l'auberge.

Finalement, tu prouves tout seul que tu n'es pas libéral. En une phrase! Félicitations.

Staline a t'il eu un seul acte qui a eu comme priorité l'individu ?

Si oui, donne moi lequel et on réécrira l'Histoire ensemble… Ok?

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Staline a t'il eu un seul acte qui a eu comme priorité l'individu ?

Si oui, donne moi lequel et on réécrira l'Histoire ensemble… Ok?

C'est ta phrase, qui a prétention de mettre libertarien et conservateur sur le même plan, qui ne me convient pas.

Staline se préoccupe de l'individu en voulant le transformer:

"A l'origine de toutes les formes de communisme, obligatoire ou volontaire, on retrouve une haine profonde de l'excellence individuelle, une négation de la supériorité naturelle ou intellectuelle de certains hommes par rapport aux autres et un désir de rabaisser tout individu au niveau d'une fourmilière communautaire. Au nom d'un "humanisme" de charlatans, un égalitarisme irrationnel et profondément anti-humain doit dépouiller tout individu de son humanité précieuse et spécifique."

http://herve.dequengo.free.fr/Rothbard/Articles/Eran_12.htm

Dès que quelqu'un ou une institution estime se préoccuper (verbe qui n'a pas qu'un aspect positif) de l'individu, je ne peux que m'en méfier. Combattre l'individu s'est une manière de s'en préoccuper aussi. D'ailleurs les néo-conservateurs le font très bien.

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Pourquoi ne pas utiliser une catégorisation propre à l'individu ? Pourquoi ne pas faire seulement une distinction entre les priorités des groupes politiques ?

A savoir si la priorité est l'individu ou la communauté. Il n'y a pas un cas qui ne s'applique pas à cette catégorisation.

- Si le corps social est la priorité, c'est que nous sommes dans un système philosophique socialiste

- Si l'individu est la priorité, c'est que nous sommes dans un système philosophique libéral.

Tu poses une question intéressante je trouve, mais tes conclusions sont peut être un peu réductrices. En effet il me semble que tu fais plus une distinction individualistes/reste du monde que libéraux/reste du monde.

Or je ne crois pas personnellement que le libéralisme se résume à l'individualisme, mais je peux me tromper.

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Tu poses une question intéressante je trouve, mais tes conclusions sont peut être un peu réductrices. En effet il me semble que tu fais plus une distinction individualistes/reste du monde que libéraux/reste du monde.

Or je ne crois pas personnellement que le libéralisme se résume à l'individualisme, mais je peux me tromper.

Il y a rien de mal en l'individualisme, au contraire de l'individualisme poussée a l'extreme qui est destructeur de lien social.

Avec l'individualisme tu as le choix: Le choix d'aller vers les gens qui t'interessent, vers les idées qui t' interessent…..!

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Les libéraux classiques sont en réalité des minarchistes qui s'ignorent. Autrement dit, ils pensent que l'Etat est un mal nécessaire pour garantir la sécurité des habitants d'un pays. Mal nécessaire, mais mal quand même. Toute définition qui inclurait d'autres domaines d'activités que la police, la justice et la Défense serait erronée. Dans le vrai sens du terme, un libéral classique est opposé au fait que l'Etat batte monnaie, érige des barrières douanières, se lance dans des guerres d'agression, limite la liberté d'expression, etc.

En somme, ils sont partisans de l'Etat minimal.

Georges Burdeau, en conclusion de son ouvrage "Le Libéralisme" (Points, 1979), parle de ce mal nécessaire et de "cette inconséquence qui consiste à vouloir la liberté contre le pouvoir sans renoncer à lui demander d'agir pour créer les conditions de son épanouissement: c'est l'attitude de l'enfant qui récuse l'autorité familiale mais attend de ses parents son argent de poche".

Je pense cependant que l'Etat doit conserver un minimum de fonctions "vitales".

Mais je n'ai pas encore lu Rothbard… :icon_up:

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Or je ne crois pas personnellement que le libéralisme se résume à l'individualisme, mais je peux me tromper.
C'est parfaitement juste Ricotrutt, le libéralisme n'est qu'une philosophie individualiste parmi d'autres (citons la philosophie de Nietzsche qui est aussi d'essence individualiste mais qui se distingue clairement du libéralisme sur pas mal de points) et l'individualisme n'est qu'une facette du libéralisme (qui est aussi humaniste, et universaliste).

Pour en revenir à la philosophie libérale, je comprends ton attachement à vouloir l'appliquer au domaine politique, mais je t'assure que le libéralisme ne se tourne pas seulement vers l'Etat, il s'oppose aussi à toute forme de totalitarisme et d'oppression. Le libéralisme est davantage tourné vers l'homme en tant qu'individu que vers la construction d'une organisation spécifique. En cela tu ne peux pas qualifier d'emblé le libéralisme de philosophie "politique" (et seulement politique), cela reviendrait à couper la philosophie libérale d'une grande partie de sa richesse (qui touche à d'autre domaine que le politique) qui fait aussi sa force (et sa beauté).

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