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Maintenant, faire le clown, c'est du sérieux !


h16

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Il y a bien des cours privés de striptease, et ça ne coute pas un rond au contribuable !

Justement, toute la différence c'est que ça ne coûte pas un rond au contribuable !

Si je veux financer et délivrer une "licence d'essayeur de matelas" avec mon argent, ça ne regarde personne, à part moi, les étudiants et le employeurs intéressés ! S'il y en a !

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Justement, toute la différence c'est que ça ne coûte pas un rond au contribuable !

Si je veux financer et délivrer une "licence d'essayeur de matelas" avec mon argent, ça ne regarde personne, à part moi, les étudiants et le employeurs intéressés ! S'il y en a !

Et vi, mais la France comporte plein de parasites, qui, au lieu de passer des années non payées dans les cirques pour apprendre, préfèrent de loin le statut d'étudiant avec leurs cours payés par les autres.

c'est y pas formidable ! Je me souviens que des copains ont ri quand j'ai commencé l'école Intermarché (et oui), mais c'était l'entreprise qui me payait et qui payait les profs, pas un contribuable ne paye pour former des chefs de rayon ou des chefs caissière, pourtant la grande distribution est sans cesse attaquée… Ben là c'est le contraire les contribuables vont payer pour un truc inutile qui servira à personne (à moins que clown ne devienne un service public) et personne n'y trouve à redire.

J'adore (je suis d'humeur joyeuse, je suis prete à etre clown :icon_up: )

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lui je sait pas..c'est un ancien pote de lycée qui n'a jamais vraiment voulu grandir.

aujourd'hui il espere vivre du fait de faire le gosse.

en pratique ca fait 3ans qu'il dit "je monte mon spectacle" en vivant du rmi…et en plus il est fier d'etre un assisté social.

c'est assez..deprimant. :icon_up:

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Habitant à Lyon, cela ne m’étonne pas que ce soit l’Université Lyon II - Lumière qui délivre ce diplôme, lieu où les cours sont facultatifs et le gauchisme obligatoire. Il s’agit d’un véritable repaire d’alter mondialistes et autres zozos, étudiants en « arts du spectacle » ou dans d’autres filières aux dénominations tout aussi clownesques, et avec des débouchés qui, très certainement, ne le sont pas moins.

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  • 4 years later...

"Bonjour. Je m'appele Truc, j'ai 22 ans et je voudrai faire ma thèse en Clowneries.

_Bien sûr, pas de pb. Inscrivez-vous ici …"

http://www.lemonde.f…1-896784,0.html

EdNat : No Limit.

Tu t'étais moqué un peu vite : le clown devient un auxiliaire de lutte contre la crise. Avec le recul, par la magie d'agences animant des stages de coaching solidaire où le "care" tient lieu de remise en forme, il s'agit d'une vraie formation qualifiante pour les emplois d'avenir.

Rire contre le chômage

A ces blessées, à ces "gueules cassées" de la crise, elle propose des "formules d'accompagnement à l'emploi" dont un stage de deux mois et demi baptisé du nom revigorant d’ "Objectif emploi". "Il s’agit de les aider à se remettre sur le marché du travail."

Plus original, plus périlleux aussi, est l’atelier "expression et communication" qui se déroule dans la salle de danse. Sandra Meunier, 38 ans, artiste professionnelle et clown de son état, dirige cette activité. Elle se décrit comme "arthérapeuthe" et résume ainsi l’idée : "J'aide les gens en difficulté par des pratiques artistiques."

Le défi, la gageure, est de les en convaincre en cinq séances de deux heures. Comment leur faire reprendre confiance dans leur valeur, abolir en un si court temps des années d’inhibition, de rebuffades vécues sur le marché de l’emploi ? Sandra Meunier n’a qu’une arme à sa disposition : un nez rouge. "Le déguisement de clown est un média qui permet d’extérioriser ses sentiments, de dire des choses qu’on n’oserait pas dire autrement, explique-t-elle. Il révèle notre partie sensible, vulnérable. Il doit amener à une liberté de parole, de geste."

La quatrième séance portait ainsi sur l’amour de soi. Elle consistait à se complimenter les unes, les autres, puis à s’auto-congratuler. "Plus on sait les qualités qu’on a en soi, plus on va rayonner", insiste Sandra Meunier. Les femmes se lancent, retrouvent une once de narcissisme. "Je suis dynamique et très gentille", tente l’une. "Je suis généreuse", ose une autre.

Sur la douzaine de personnes qui entament le processus d’Objectif emploi, en général la moitié se perd en route, constate Amabela Johnson. Aux autres, la Maison de l’emploi propose des emplois qu’elle déniche auprès d’employeurs locaux. De février à octobre 2011, 74 postes ont ainsi été offerts, "tous pourvus", assure la responsable.

2011-11-Sucy-103-550x367.jpg

http://anonym.to/?ht…tre-le-chomage/

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Faire le clown ce n'est pas faire le gosse, c'est un vrai métier et c'est dur. Et s'il rentre dans un cirque, ils le feront bosser de manière physique, je peux te le dire.

Voilà, mon copain "clown", ce n'est pas vraiment un fainéant…+de 50 ans, il aura vraiment bossé dur toute sa vie….Et ses "patrons", les Gruss ou autres Zavata, ce n'est pas vraiment non plus des assistés….Ce sont vraiment des chefs d'entreprise qui jonglent avec les lois des différents pays, et luttent pour la survie de leur "boite", rester indépendants …et sont aussi dignes de respect qu'un créateur de SSII…

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Tu t'étais moqué un peu vite : le clown devient un auxiliaire de lutte contre la crise. Avec le recul, par la magie d'agences animant des stages de coaching solidaire où le "care" tient lieu de remise en forme, il s'agit d'une vraie formation qualifiante pour les emplois d'avenir.

:lol:

La manière est complètement délirante, mais l'objectif de ce stage me paraît intéressant quand même non?

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Pour Free Jazz, tout ce que ressemble de près ou de loin à du développement personnel est au mieux de la charlatannerie au pire du totalitarisme.

T'inquiète, je sais bien! :lol: Il exagère un peu mais dans le fond il n'a pas tort : tous ces trucs concentrent un nombre de charlatans assez hallucinant quand même.

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Comme disait Hank plus haut, il suffit maintenant de lire les journaux pour s'apercevoir que la réalité dépasse la fiction. Le fait est que les charlatans règnent sur notre époque, j'y inclus les économistes, les psys, les journalistes et les faiseurs d'opinion qui abondent parmi les gens du spectacle. Songez par exemple à l'audience incompréhensible autrement d'escrocs comme BHL, la Fourest, la Diallo, d'un people aussi demeuré que Yannick Noah, consulté comme un oracle et qui apparaît nous dit-on, en tête des sondages de popularité.

En même temps le tableau est cohérent : gouvernés par des clowns, il est normal que les clowns deviennent nos coachs.

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Comme disait Hank plus haut, il suffit maintenant de lire les journaux pour s'apercevoir que la réalité dépasse la fiction. Le fait est que les charlatans règnent sur notre époque, j'y inclus les économistes, les psys, les journalistes et les faiseurs d'opinion qui abondent parmi les gens du spectacle. Songez par exemple à l'audience incompréhensible autrement d'escrocs comme BHL, la Fourest, la Diallo, d'un people aussi demeuré que Yannick Noah, consulté comme un oracle et qui apparaît nous dit-on, en tête des sondages de popularité.

Sauf que… plus personne ne lit les journaux. On arrive difficilement à écouler nos 7.5 milliards de torchons à l'année (chiffres 2009, sûrement en baisse depuis), ce qui nous fait à peine plus de deux numéros par Français et par semaine. Et encore : la moitié de ceux-ci sont distribués gratuitement. Ils seraient payants qu'ils ne seraient sûrement jamais lus.

Et tout ces "charlatans" sont largement conspués par la majorité, une fois sorti du microcosme des gratte-papiers de cette presse qui ne survit que parce qu'elle est largement subventionnée. On ne se souvient guère de BHL que parce qu'il s'est pris toute une flopée de tartes à la crème en pleine hure, et Noah, s'il arrive encore en tête des sondages d'opinion, n'est qu'un choix par défaut, car entre lui, Mimie Mathy et David Douillet, les Français préfèrent encore applaudir le type qui a eu la présence d'esprit de ramasser sa thune et se barrer à l'Ouest.

Free Jazz, je crois que tu prêtes beaucoup trop d'importance à ces guignols. Ils sont aussi représentatifs qu'auraient pu l'être les hérauts du communisme glorifiés par la Pravda.

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Free Jazz, je crois que tu prêtes beaucoup trop d'importance à ces guignols. Ils sont aussi représentatifs qu'auraient pu l'être les hérauts du communisme glorifiés par la Pravda.

Quantitativement tu as raison.

Cependant, je pense que free jazz raisonnait qualitativement : ces guignols sont écoutés par d'autres guignols qui ont les mains sur les manettes du pouvoir. Que BHL ou Diallo n'influence pas Mme Michu de La Motte Beuvron, on s'en fiche. Qu'ils influencent tel ou tel décideur, là est le point important.

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