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Bientôt l'interdiction de la fessée aux enfants ?


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Non, je crois que le but final de la fessee n'est ni la douleur physique ni meme l'obeissance en soi. Le but ca peut etre que l'enfant comprenne l'importance de quelque chose, ca peut etre de mettre fin a une situation dangereuse ou intenable, ca peu etre de marquer son esprit sur un point precis, ou bien tout simplement de le remettre a sa place. Dans ce sens la fessee n'a pas besoin d'etre vraiment douleureuse, il s'agit juste d'utiliser le contact physique quand l'enfant n'ecoute plus.

Si on donne une fessee sous l'emprise de la colere, pour se "venger" ou pour palier a sa propre impuissance alors oui ca ne doit pas etre tres efficace.

100 % d'accord avec toi.

Que je soit amene a defendre la fessee, je trouve ca inattendu pour tout dire, j'en suis pas vraiment un fan. Mais je comprend qu'on puisse l'utiliser, et je me reserve le droit de le faire en cas de besoin :icon_up:

On n'a pas à s'excuser de bien faire les choses. Il n'y a aucune honte à corriger son enfant avec une fessée si la situation l'exige. Bien au contraire c'est la faiblesse et le laxisme des parents, ou la violence gratuite dont il peuve faire preuve, dont il faut avoir honte.

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Si on donne une fessee sous l'emprise de la colere, pour se "venger" ou pour palier a sa propre impuissance alors oui ca ne doit pas etre tres efficace.

Les enfants me semblent assez intelligents pour comprendre des excuses du parent.

Sans avoir mis une tape à mon fils, il m'est arrivé de m'excuser d'avoir crié, de lui expliquer comment on peut s'emporter, et le regretter par la suite.

Il y a toute une part d'éducation silencieuse, sans parler ou agir, l'enfant vous voit vivre.

Et un enfant peut aussi apprendre que la vie d'adulte n'est aps facile, que des fois on regrette des actes, on s'emporte, etc..

Que je soit amene a defendre la fessee, je trouve ca inattendu pour tout dire, j'en suis pas vraiment un fan. Mais je comprend qu'on puisse l'utiliser, et je me reserve le droit de le faire en cas de besoin :icon_up:

Je ne défends pas la fessée, mais la liberté pour les parents - scusez moi "non formés (y'a pas d'école, ni de diplome et on fait comme on peut, on se découvre parent avec l'enfant, on peut avoir des surprises) - de tenter d'éduquer au mieux et avec leurs propres moyens leurs propres enfants.

Il n'y a pas une éducation qui marche sur tous les mômes et qui soit applicable par tous les parents.

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Non, je crois que le but final de la fessee n'est ni la douleur physique ni meme l'obeissance en soi. Le but ca peut etre que l'enfant comprenne l'importance de quelque chose, ca peut etre de mettre fin a une situation dangereuse ou intenable, ca peu etre de marquer son esprit sur un point precis, ou bien tout simplement de le remettre a sa place. Dans ce sens la fessee n'a pas besoin d'etre vraiment douleureuse, il s'agit juste d'utiliser le contact physique quand l'enfant n'ecoute plus.

En effet.

La fessée, en fait, je la vois comme un constat d'échec à la fois envers l'enfant et envers l'adulte. Envers l'enfant car il n'a pas saisi quelque chose. Envers l'adulte car il n a pas trouvé une solution alternative, pour prévenir, expliquer, ou sanctionner en fonction de la situation. Partant de là ce mécanisme n'a pas à être interdit car cela reviendrait à nier le comportement humain qui est faillible. Ce qui est dérangeant avec la fessée, ce sont ceux qui systématisent cette solution à tous les problèmes qu'ils rencontrent avec leurs enfants alors que l'on peut réduire son emploi à un nombre à 2 chiffres sur l'échelle d'une vie, voire 1 chiffre…

Ceci dit je ne trouve pas que la fessée soit véritablement efficace dans la plupart des situations. Elle consiste à faire respecter les règles par peur de la sanction, et non pas pour ce que les règles sont en elles-mêmes. C'est une faille dans l'éducation, car l'enfant aura tendance à ne pas chercher à comprendre les règles; et donc à ne pas choisir par lui même plus tard celles qu'il souhaite respecter et celles dont il souhaite s'affranchir. En fait la fessée infantilise bien plus qu'elle ne responsabilise. Son usage le plus évident semble être confiné à la compréhension des règles de sécurité de la vie quotidienne (traverser la rue, les produits chimiques, l'électricité…).

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On se croirait à une réunion d'associations gauchistes discutant de l'importance de la prévention. Non, la parole n'est pas une magie qui résoudra tous les problèmes de l'humanité. Le fait est qu'à un moment, la discussion (= la raison) ne sert plus à rien, soit parce que la personne n'est pas raisonnable, soit parce que son acte est trop grave pour se limiter à une causerie autour du feu. La fessée est une solution acceptable dans des conditions graves.

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Oui, mais un enfant est un individu non responsable..

On peut sanctionner autrement que par la fessée, je trouve d'ailleurs que la plupart des sanctions alternatives sont bien plus efficaces. La fessée à un intérêt immédiat quand il faut une réponse rapide, mais elle n'a rien d'unique en matière de sanction. Je ne suis pas un fan de la fessée, cela ne veut pas dire que je refuse l'idée de la sanction: au contraire. Mais réduire la sanction à la seule fessée, c'est précisément très réducteur.

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On se croirait à une réunion d'associations gauchistes discutant de l'importance de la prévention. Non, la parole n'est pas une magie qui résoudra tous les problèmes de l'humanité. Le fait est qu'à un moment, la discussion (= la raison) ne sert plus à rien, soit parce que la personne n'est pas raisonnable, soit parce que son acte est trop grave pour se limiter à une causerie autour du feu. La fessée est une solution acceptable dans des conditions graves.

+9999

Par contre, à part la signature de labbekak, la discussion n'a pas encore dévié : je suis déçu !

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la discussion (= la raison) ne sert plus à rien, soit parce que la personne n'est pas raisonnable, soit parce que son acte est trop grave pour se limiter à une causerie autour du feu.

On peut cesser de discuter et sanctionner autrement qu'en donnant une fessée. Cela n'a rien de gauchiste. Les privations en tout genre (gouter, sorties, consoles de jeux…) sont à cet égard particulièrement efficaces.

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On peut cesser de discuter et sanctionner autrement qu'en donnant une fessée. Cela n'a rien de gauchiste. Les privations en tout genre (gouter, sorties, consoles de jeux…) sont à cet égard particulièrement efficaces.

Je trouve la privation bien plus vicieuse, car elle consiste à rappeler à l'enfant qu'il n'est rien sans ta bonne volonté. Ce n'est pas pour rien qu'elle fut largement pratiquée par les gouvernements communistes.

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Je trouve la privation bien plus vicieuse, car elle consiste à rappeler à l'enfant qu'il n'est rien sans ta bonne volonté. Ce n'est pas pour rien qu'elle fut largement pratiquée par les gouvernements communistes.

Qu'est-ce qui est vicieux : que l'enfant ne se comporte pas comme ses parents lui demandent ou que ses parents ne lui donnent pas la récompense qu'il attend ? Le rapport d'un enfant à ses parents est contractuel, quoi qu'on en dise ou pense.

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Ceci dit je ne trouve pas que la fessée soit véritablement efficace dans la plupart des situations. Elle consiste à faire respecter les règles par peur de la sanction, et non pas pour ce que les règles sont en elles-mêmes. C'est une faille dans l'éducation, car l'enfant aura tendance à ne pas chercher à comprendre les règles; et donc à ne pas choisir par lui même plus tard celles qu'il souhaite respecter et celles dont il souhaite s'affranchir. En fait la fessée infantilise bien plus qu'elle ne responsabilise. Son usage le plus évident semble être confiné à la compréhension des règles de sécurité de la vie quotidienne (traverser la rue, les produits chimiques, l'électricité…).
On peut cesser de discuter et sanctionner autrement qu'en donnant une fessée. Cela n'a rien de gauchiste. Les privations en tout genre (gouter, sorties, consoles de jeux…) sont à cet égard particulièrement efficaces.

Menacer un enfant de privation c'est aussi faire respecter les règles par la peur (de privation). C'est le même procédé que pour la fessée qui est mis en oeuvre, et ça n'a rien de plus reponsablisant ou de moins infantile.

Qu'est-ce qui est vicieux : que l'enfant ne se comporte pas comme ses parents lui demandent ou que ses parents ne lui donnent pas la récompense qu'il attend ? Le rapport d'un enfant à ses parents est contractuel, quoi qu'on en dise ou pense.

On nage en plein délire là. Il n'y a rien qui ressemble en quoi que ce soit à un contrat dans la relation entre des parents et leurs enfants.

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Je trouve la privation bien plus vicieuse, car elle consiste à rappeler à l'enfant qu'il n'est rien sans ta bonne volonté. Ce n'est pas pour rien qu'elle fut largement pratiquée par les gouvernements communistes.

C'est le cas, qu'on le veuille ou non… et la comparaison au régime communiste n'apporte rien à ton argumentation. Ces régimes ont systématisé la sanction en elle même, pas la privation uniquement. Si tu fais une allégorie entre la privation de gouter pour l'enfant et la privation de biens de consommation pour les habitants de l'URSS, on peut également très bien comparer la fessée aux sanctions physiques directes qu'enduraient les gens.

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On se croirait à une réunion d'associations gauchistes discutant de l'importance de la prévention.

La prevention c'est effectivement important quand on a des enfants, pas besoin d'etre gauchiste pour savoir ca. Quel drole d'idee d'associer la prevention dans l'education au gauchisme …

La fessée est une solution acceptable dans des conditions graves.

Oui, et meme dans des conditions moins graves. C'est mieux que de ne rien faire en tout cas je pense, chacun fait de son mieux.

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On peut cesser de discuter et sanctionner autrement qu'en donnant une fessée. Cela n'a rien de gauchiste. Les privations en tout genre (gouter, sorties, consoles de jeux…) sont à cet égard particulièrement efficaces.

Va donc expliquer à un môme de 2 ans qu'il ne faut pas se pencher au balcon parce que c'est dangereux et menace le de zapper le repas !

(j'dis ça, mais j'habite au 3ème étage, avec des terrasses sous les toits, donc accessibles pour un gamin débrouillard, et le 1er truc auquel j'ai pensé en emmenageant, c'est qu'il faudrait dissuader, hyper fermement et dès la première tentative, toute excursion sur les toits à mon petit. Je pense que si un jour il s'approche avec une chaise pour aller voir ce qui se passe en haut, je lui mettrai une grosse fessée).

Je pense qu'il existe des dangers hautement plus grave qu'une grosse fessée, fut-elle violente.

La plus grosse raclée que j'ai prise en public, c'est le jour où j'ai manqué de me faire écraser parce que j'avais traversé la route sans regarder (ah, les manèges !). Je m'en souviens encore, mais aussi de la peur de ma mère, qui s'est mise à pleurer ensuite. Je ferais peut-être pareil dans de telles circonstances.

D'ailleurs, avec l'éducation (c'est un peu comme avec les guerre), on peut tjrs dire "moi je ferai ci, je réagirai comme ça" on en sait rien, on ne peut pas affirmer que telle sera notre réaction vis à vis de tel évenement.

Je trouve la privation bien plus vicieuse, car elle consiste à rappeler à l'enfant qu'il n'est rien sans ta bonne volonté. Ce n'est pas pour rien qu'elle fut largement pratiquée par les gouvernements communistes.

Mon beau-père, élevé à la très dure (pour info, il éduque mon petit frère de manière contraire, comme quoi) me racontait que qd ses frères et lui n'étaient pas sages et qu'ils voulaient aller à la patinoire, le père les emmenait dans la voiture, s'arrêtait devant la patinoire et leur disait "vous n'avez pas été sage, ben voilà, vous n'irez pas à la patinoire". Il aurait préféré un coup de ceinture, le patin c'était tt sa vie.

Les individus ne ressentent pas les choses de la même façon.

Des gamins à qui les parents ne disent rien vont chercher à attirer l'attention en faisant des bêtises (en attendant que des limites soient enfin fixées).

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C'est le cas, qu'on le veuille ou non… et la comparaison au régime communiste n'apporte rien à ton argumentation. Ces régimes ont systématisé la sanction en elle même, pas la privation uniquement. Si tu fais une allégorie entre la privation de gouter pour l'enfant et la privation de biens de consommation pour les habitants de l'URSS, on peut également très bien comparer la fessée aux sanctions physiques directes qu'enduraient les gens.

La sanction corporelle est pratiquée partout, notamment sous sa forme symbolique (emprisonnement), alors que les privations délibérées furent une création des régimes nazis et communistes. La fessée est instinctive, corporelle, personnelle ; la privation est réfléchie, froide, impersonnelle.

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Va donc expliquer à un môme de 2 ans qu'il ne faut pas se pencher au balcon parce que c'est dangereux et menace le de zapper le repas !

(j'dis ça, mais j'habite au 3ème étage, avec des terrasses sous les toits, donc accessibles pour un gamin débrouillard, et le 1er truc auquel j'ai pensé en emmenageant, c'est qu'il faudrait dissuader, hyper fermement et dès la première tentative, toute excursion sur les toits à mon petit. Je pense que si un jour il s'approche avec une chaise pour aller voir ce qui se passe en haut, je lui mettrai une grosse fessée).

Je pense qu'il existe des dangers hautement plus grave qu'une grosse fessée, fut-elle violente.

La plus grosse raclée que j'ai prise en public, c'est le jour où j'ai manqué de me faire écraser parce que j'avais traversé la route sans regarder (ah, les manèges !). Je m'en souviens encore, mais aussi de la peur de ma mère, qui s'est mise à pleurer ensuite. Je ferais peut-être pareil dans de telles circonstances.

J'ai dit ça plus haut:

Son usage le plus évident semble être confiné à la compréhension des règles de sécurité de la vie quotidienne (traverser la rue, les produits chimiques, l'électricité…).

J'envisage juste la fessée comme un dernier recours. Bien sûr qu'elle peut se justifier dans certains cas. Mais le problème qui se pose est que nombreux sont les parents qui la sacralisent et qui tirent d'abord et discutent ensuite.

Je précise que je ne partage absolument pas la position de ceux qui veulent l'interdire (on dirait que toi et Gadrel vous me mettez dans ce sac là).

D'ailleurs, avec l'éducation (c'est un peu comme avec les guerre), on peut tjrs dire "moi je ferai ci, je réagirai comme ça" on en sait rien, on ne peut pas affirmer que telle sera notre réaction vis à vis de tel évenement.

En fait mes parents ont fait les choses en deux fois: d'abord il y a eu moi, et ensuite mon frère et ma soeur, 15 ans plus tard :icon_up:

Gros écart d'âge entre frères et soeurs + parents très absents + baby sitter irresponsable = j'ai déjà été papa plusieurs fois…

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Quand je faisais des connerie dans la voiture vers 5 ou 6 ans, mon père s'arrétait et me menacer de me laisser au fond d'un fossé et de repartir sans moi. Il s'arrétait réellement en pleine campagne. Une fois il a même commencer à faire quelque mêtres avec la voiture. J'avais la frousse, ça me calmait tout de suite. J'avais tellement peur qu'il le fasse que j'aurai préféré une petite fessée ou une claque sur la tête plutôt qu'il fasse ce genre de menace. Evidemment il ne m'a jamais abandonné.

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La sanction corporelle est pratiquée partout, notamment sous sa forme symbolique (emprisonnement), alors que les privations délibérées furent une création des régimes nazis et communistes. La fessée est instinctive, corporelle, personnelle ; la privation est réfléchie, froide, impersonnelle.

Si la fessée est "instinctive", alors elle est idiote.

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Quand j'attendais ma gamine, j'ai reçu un chain-mail spécialement destiné aux futurs parents avec toutes les choses importantes à faire avant le grand jour. Parmi celles-ci, ma préférée était : "allez voir un couple d'amis ayant des enfants, et exposez-leur une dernière fois toutes vos théories sur l'éducation ! "

:icon_up:

(spéciale dédicace à Ronnibéral)

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La fessée est instinctive, corporelle, personnelle ; la privation est réfléchie, froide, impersonnelle.

En effet, n'oublions pas notre partie "animale". Menacer de privations c'est peut-être oublier que parfois notre cerveau primitif, encore jeune, n'enregistre bien et ne peut relier que des événements proches dans le temps.

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En effet, n'oublions pas notre partie "animale". Menacer de privations c'est peut-être oublier que parfois notre cerveau primitif, encore jeune, n'enregistre bien et ne peut relier que des événements proches dans le temps.

Qu'il y ait un lien clair et proportionné entre la sanction et l'acte sanctionné me semble être aussi un élément important. Mais ça n'a rien à voir avec la nature de la sanction…

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Je précise que je ne partage absolument pas la position de ceux qui veulent l'interdire (on dirait que toi et Gadrel vous me mettez dans ce sac là).

Je ne te mets pas dans une case, j'ai bien compris la nuance.

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Par définition. Un acte instinctif n'est pas le fruit d'une réflexion.

Un acte instinctif n'est jamais sans raison. Quand la raison est bonne alors l'acte n'est pas idiot, il est intelligent.

En revanche un acte non instinctif basé sur de mauvaises raisons est idiot.

L'idiotie d'un acte n'a donc rien à voir avec son caractère instinctif ou non instinctif.

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Comme la créativité, je suppose.

Ah ? La fessée est un acte créatif ?… Ou alors, la fessée permet de développer la créativité chez l'enfant ?…

Je ne vois pas trop le rapport en fait.

Surtout que la créativité n'est certainement pas le résultat unique de l'instinct. (mais c'est un autre débat)

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