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2 Français sur 3 constatent la rupture


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Alors, alors : il y a d'un coté François H. et Jean-Marie L.P.

Et de l'autre Jack L. (toujours dans les dorures, ça change pas)

Doit-on désespérer des Français ou du Figaro????

Deux Français sur trois constatent déjà la rupture

Lefigaro.fr

CLAIRE BOMMELAER.

Publié le 05 octobre 2007

Actualisé le 05 octobre 2007 : 10h16

Ségolène Royal et Dominique de Villepin sont jugés "meilleurs opposants" à Sarkozy.

PEUT-ON parler de rupture depuis le 6 mai ? Pour 70 % des sondés, la réponse est positive. Selon le dernier baromètre politoscope OpinionWay pour Le Figaro et LCI, il n'y a aucun doute sur le changement opéré par le nouveau président de la République depuis son élection. Réforme des régimes spéciaux, instauration d'un service minimum dans les transports, réforme de l'université, loi sur le regroupement familial, instauration des peines planchers, ou encore nouveau partage des rôles entre le président et son premier ministre : pour les Français, le changement est palpable. Une grosse majorité d'entre eux estime que les réformes vont « plutôt dans le bon sens » (57 %), et une courte majorité, que le tempo de ces réformes est « juste comme il faut ».

Alors qu'une partie des députés de la majorité traverse une phase de doute - notamment sur le rythme des réformes, jugés parfois trop lent, parfois au contraire trop rapide -, le sondage montre que les Français sont plutôt satisfaits de la tournure des événements.

«Une seule ligne politique»

« Il ne peut y avoir qu'une seule ligne politique, celle que le peuple a choisie », a d'ailleurs lancé, mercredi soir, Nicolas Sarkozy aux députés et sénateurs réunis à l'Élysée.

Si les sondés approuvent les réformes engagées et reconnaissent l'avènement d'une rupture en politique, ils ne semblent cependant pas totalement convaincus par la volonté de François Fillon de « réformer, réformer et encore, réformer ». Samedi dernier, lors des journées parlementaires de l'UMP, le premier ministre, invoquant le « tandem innovant et complice » formé avec Sarkozy, a promis « une année passionnante et décisive », avec « des réformes structurelles du marché de l'emploi, de l'État et de notre contrat social ». Les sondés doutent visiblement, si ce n'est de sa volonté, du moins de sa capacité à tenir ces engagements. Sans doute pensent-ils que le véritable garant des réformes, et de leur rythme, est Nicolas Sarkozy lui-même.

Enfin, pour la première fois, OpinionWay instaure un « indicateur de l'opposition », qui dresse un classement du « meilleur opposant » du mois à Nicolas Sarkozy. Ce mois-ci, c'est Ségolène Royal qui arrive en tête, ex aequo avec Dominique de Villepin (14 %). Paradoxe : un ancien premier ministre UMP fait figure de meilleur opposant. Ces dernières semaines, en effet, Villepin a lancé quelques diatribes contre Nicolas Sarkozy, l'UMP et le gouvernement Fillon. Mardi, il a signé une pétition de Charlie Hebdo, SOS racisme et Libération contre l'amendement instaurant une possibilité de tests ADN dans le cas des regroupements familiaux. Cette mesure « n'a pas sa place » en France, a estimé l'ancien premier ministre. Quelques jours plus tôt, Villepin s'était interrogé sur la « compatibilité » d'une éventuelle candidature de David Martinon à la mairie de Neuilly avec ses fonctions de porte-parole de l'Élysée. Il avait également contesté la transmission des points de presse du gouvernement sur certaines chaînes de télé, ou encore « regretté l'effacement de l'UMP ».

Pour les autres leaders de gauche, la note est cruelle. Avec 11 %, le premier secrétaire du PS, François Hollande, est devancé par François Bayrou. Quant à Lionel Jospin et Laurent Fabius, qui ont occupé le devant de la scène, le premier par son livre L'Impasse, le second en réunissant ses amis, ils ne sont cités que par 4 % et 2 % des sondés.

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Sur le service minimum :

La loi n°2007-1224 du 21 août 2007 « sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs[11] » (JO, 22 août 2007, p. 13 956) votée le 2 août 2007 sous le gouvernement Fillon instaure que les salariés doivent indiquer quarante-huit heures à l'avance qu'ils ont l'intention de faire grève. Cette loi n'impose pas de véritable service minimum[12].

Dans la pratique, on sait déjà en général, sur les grosses grèves notamment, au moins une semaine à l'avance qu'il y aura grève.

C'est effrayant, ces gens intérrogés ont le droit de vote en plus… :icon_up:

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Enfin, pour la première fois, OpinionWay instaure un « indicateur de l'opposition », qui dresse un classement du « meilleur opposant » du mois à Nicolas Sarkozy. Ce mois-ci, c'est Ségolène Royal qui arrive en tête, ex aequo avec Dominique de Villepin (14 %). Paradoxe : un ancien premier ministre UMP fait figure de meilleur opposant. Ces dernières semaines, en effet, Villepin a lancé quelques diatribes contre Nicolas Sarkozy, l'UMP et le gouvernement Fillon. Mardi, il a signé une pétition de Charlie Hebdo, SOS racisme et Libération contre l'amendement instaurant une possibilité de tests ADN dans le cas des regroupements familiaux. Cette mesure « n'a pas sa place » en France, a estimé l'ancien premier ministre. Quelques jours plus tôt, Villepin s'était interrogé sur la « compatibilité » d'une éventuelle candidature de David Martinon à la mairie de Neuilly avec ses fonctions de porte-parole de l'Élysée. Il avait également contesté la transmission des points de presse du gouvernement sur certaines chaînes de télé, ou encore « regretté l'effacement de l'UMP ».

L'interview qu'il a donnée à Marianne - annoncée sous le titre accrocheur "Comment Sarkozy a trahi De Gaulle" - est un monument elle aussi.

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Les français interrogés ont tous la télé ou quoi ? Parce que je ne vois aucune rupture…

Ils n'ont pas les mêmes attentes que nous. Et puis ils sortent de 25 ans de mitterrando-chiraquie.

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L'interview qu'il a donnée à Marianne - annoncée sous le titre accrocheur "Comment Sarkozy a trahi De Gaulle" - est un monument elle aussi.

De fait, j'eusse été impressionné si l'article avait titré " Comment Chirac à niqué les gaullistes ".

Les français interrogés ont tous la télé ou quoi ? Parce que je ne vois aucune rupture…

En premier lieu, il faut comprendre que la majorité des électeurs sont dépourvus d'une véritable culture politique. Si ils ont une idée globale de ce que défendent les divers partis politiques, ils n'ont en général que peu de connaissance de l'histoire politique et sont souvent dépourvus de mémoire.

Sur la rupture, il faut bien comprendre que celle-ci ne peut en aucune façon être brutale comme cela a pu être le cas dans d'autres pays. Chaque pays a ses particularités, son rythme, sa manière d'appréhender les problèmes. La problématique de la liberté n'est pas abordée de la même façon des deux côtés du channel, l'histoire de cette idée en est la preuve.

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Comme je l'ai dit plus haut, les français sortent d'un quart de siècle de mitterrando-chiraquisme. Voilà qu'un président moderne (car on ne peut pas enlever ça à Sarkozy: il est moderne) succède à deux vieux schnocks qui, pour l'essentiel, en étaient restés à l'ORTF et à la Prière sur l'Acropole. C'est une rupture, mine de rien, un peu comme Clinton - toutes proportions gardées, hein - représentait une rupture par rapport à Reagan et Bush. Sur le plan politique, en revanche…

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Sarkozy en tout cas donne une image moderne de la France à l'étranger, de ce point de vue il y a une nette rupture avec les fossiles d'avant.

Pour le reste, rien n'a changé et ne changera, quelle surprise :icon_up:

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