Aller au contenu

Punchlines pro-libérale


Simon Ovronnaz

Messages recommandés

Ceci dit, je suis éffaré par la docilité de mes amis profil quarantaine, ingés / sup de co. Quand tu leur parle de la pression fiscales ou des rentes qu'ils financent avec leur propre dur labeur, ils amoindrissent la chose, genre c'est pas si grave que ça.

C'est un mécanisme normal d'autodéfense (cohérence) très bien expliqué en psycho. Avec ça, on trouve des gens très intelligents pour s'accrocher aux pires chimères.

Encore mieux: dans une société de services informatiques, en mission chez une agrume. Ah, flûte, c'est pas le fil Je raconte ma life ici ?

Damn. Je crois que je connais.

Lien vers le commentaire
Encore mieux: dans une société de services informatiques, en mission chez une agrume. Ah, flûte, c'est pas le fil Je raconte ma life ici ?

Il y en a plusieurs correspondant à cette description, ceci dit si c'est celle dont je me souviens, ce sont bien des clowns :doigt::icon_up:

Lien vers le commentaire
Tu manies un instrument à vent. Tu es donc consultant.

Ca, il l'a déjà dit, il est consultant en info pour une SSII.

Indice: je joue du tuba sur le pont du Titanic.

Une SSII qui coule ? Atos ?

Lien vers le commentaire
Dans un débat sur la nécessité de l'état pour nous protéger :

"Et imagine que les allemands ils nous envahissent demain, tu serais bien content que l'armée soit là pour te protéger !"

"C'est vrai que la dernière fois que les allemands nous ont envahis on a bien été protégé …"

Effet garanti

Ou alors répondre "bof, ça doit pas être désagréable d'être allemand"

Mode "Moi-Jmenfou-d'la-nation"

Lien vers le commentaire

Sur la redistribution des richesses :

"Mieux vaut rétribuer que redistribuer"

"Par définition, le revenu est ce qui me revient"

"Les revenus, c'est pas fait pour repartir et encore moins pour répartir"

J'en ai plein comme ça en stock…

Sur la dette française :

"Je dépense donc je fuis"

Le mot d'ordre des syndicalistes français :

"Fais grève ou je te crève"

Lien vers le commentaire
Je me souviens d'un bouquin sur l'esclavage des noirs aux USA, le même phénomène était pointé. C'est quand même frappant. Je pense que c'est une variante du syndrome de Stockholm, tout simplement - pour ne pas péter un câble on finit par accepter ce qu'on ne peut combattre.

L'indulgence envers l'omniprésence étatique et les niveaux délirants des prélèvements obligatoires est complètement halucinante / halucinée. Cela tient effectivement du syndrome de Stockholm : l'interiorisation d'une valorisation du puissant pour ne pas le couroucer, ou son pendant intellectuel, la rationalisation a posteriori : trouver une explication à ce qui existe qu'on le veuille ou non. Cf. aussi la formulation d'H16.

Lien vers le commentaire
  • 1 month later...

Autres réplique:

Mr Démocratisme: "Ce n'est pas normal que les actionnaires et les dirigeants des multinationales puissent avoir une influence: je n'ai pas voté pour eux"

Libéral: On a voté pour toi pour diriger ce qui se passe dans ta maison?

Mr Fantasme Anti-Privé: "c'est dangereux qu'il y ait des centrales nucléaires privées, on court à la catastrophe"

Libéral: "C'est sur que la centrale de Tchernobyl était privée!"

Mr Anti-libre-échange :"Je pense qu'on devrait interdire de faire du commerce avec des pays qui ne respectent pas nos lois"

Libéral: Il y a 80000 lois en France, si on prend le parti de ne commercer qu'avec les pays qui respectent nos lois, le prix de ton café risque de vite augmenter. Et puis les gens ne sont pâs responsables des loois de leurs pays, il est donc injuste qu'ils subissent un dommage pour cela.

Lien vers le commentaire
Et puis les gens ne sont pâs responsables des loois de leurs pays, il est donc injuste qu'ils subissent un dommage pour cela.

Mon Dieu ! Une borloosite ! Encore un infecté !

Ca n'en finira donc jamais !

Aaaaargh !

Lien vers le commentaire
Dans l'avion

Socialiste : Il faut jeter les moteurs à la mer !

Libéral : Comment ?

S. : Oui, c'est très gênant.

L. : Mais… on ne peut pas se défaire des moteurs en plein vol !

S. : Tu es un conservateur.

L. : Tout cela n'a aucun sens.

S. : Le bruit des moteurs produit beaucoup de désagréments. Il affecte la santé des passager et dégrade leurs conditions de vie. Le vol se réaliserait de meilleure manière sans moteurs.

L. : Oui, mais sans moteurs l'avion tombe à la mer. Voilà qui serait encore plus mauvais pour la santé des passagers.

S. : C'est faux. Une étude scientifique a prouvé que plus l'avion est lourd, plus il vole difficilement. En nous débarrassant des moteurs, nous éliminons de la charge et nous volerons mieux. Et l'oppression acoustique cesserait en même temps.

L. : Je voudrais te rappeler que les avions ont besoin des moteurs pour décoller et pour mener à bien des vols comme celui-ci.

S. : Tu es vendu aux fabricants de moteurs d'avion.

L. : Absolument pas. Par ailleurs, tous les avions qui ont largué leurs moteurs en plein vol ont fini de manière désastreuse. Alors que ceux qui les conservaient arrivaient à bon port.

S. : C'est ce que tu dis ; souviens-toi de l'accident de la PanAm du 13 mars 1979, avec un bilan de 6.500 victimes.

L. : Tu es bien sûr de tes chiffres ? De toutes manières les statistiques sont claires : les avions volent avec plus de succès avec un moteur que sans.

S. : Ces chiffres sont le fait de fascistes au service des compagnies aériennes qui font ignoblement travailler des enfants dans les pays en voie de développement.

L. : Les as-tu consultés ?

S. : À quoi bon, si les résultats sont trafiqués ?

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...
Un altercomprenant te répondra que c'est pour ça qu'il y a des guerres et blablabli et blablabla. Le gouvernement mondial n'est pas aussi loin qu'on pense.

Oui mais c'est à ce moment là qu'il faut répondre que les états vivent en anarchie, et que c'est à cause des états qu'il y a des guerres.

Ensuite il faut dire que le gouvernement mondial ne sera pas forcément tel que l'interlocuteur le fantasme.

Puis dire que si c'était les individus et non les états qui vivaient en anarchie, il n'y aurait pas de guerre, tout au plus quelques escarmouches.

Et encore pas beaucoup car il n'est pas rentable pour un individu privé ne faire la guerre étant donnée qu'il ne vit pas de la spoliation comme le font les états.

Lien vers le commentaire
Je vais lancer un concours: la meilleure citation libérale, je la prends comme épitaphe (pas très personnel mais au moins elle sera lue par quelques badauds le 1er novembre… mais pas dans un futur proche inch'allah).

Maintenant, foutez moi la paix.

Lien vers le commentaire
Droits différentiels (Frédéric Bastiat http://bastiat.org/fr/droits_differentiels.html)

Un pauvre cultivateur de la Gironde avait élevé avec amour un plant de vigne. Après bien des fatigues et des travaux, il eut enfin le bonheur de recueillir une pièce de vin, et il oublia que chaque goutte de ce précieux nectar avait coûté à son front une goutte de sueur. « Je le vendrai, dit-il à sa femme, et avec le prix j'achèterai du fil dont tu feras le trousseau de notre fille. » L'honnête campagnard se rend à la ville, il rencontre un Belge et un Anglais.

Le Belge lui dit: « Donnez moi votre pièce de vin, et je vous donnerai en échange quinze paquets de fil. »

L'Anglais dit: « Donnez-moi votre vin, et je vous donnerai vingt paquets de fil; car, nous autres Anglais, nous filons à meilleur marché que les Belges. »

Mais un douanier qui se trouvait là dit: « Brave homme, échangez avec le Belge, si vous le trouvez bon, mais je suis chargé de vous empêcher d'échanger avec l'Anglais. »

« Quoi! » dit le campagnard, « Vous voulez que je me contente de quinze paquets de fil venu de Bruxelles, quand je puis en avoir vingt venus de Manchester? »

« Certainement; ne voyez-vous pas que la France perdrait si vous receviez vingt paquets au lieu de quinze ? »

« J'ai peine à le comprendre », dit le vigneron.

« Et moi à l'expliquer » repartit le douanier; « mais la chose est sûre : car tous les députés, ministres et gazetiers sont d'accord sur ce point, que plus un peuple reçoit en échange d'une quantité donnée de ses produits, plus il s'appauvrit. »

Il fallu conclure avec le Belge. La fille du campagnard n'eut que les trois quarts de son trousseau, et ces braves gens en sont encore à se demander comment il se fait qu'on se ruine en recevant quatre au lieu de trois, et pourquoi on est plus riche avec trois douzaines de serviettes qu'avec quatre douzaines.

tiens, c'est rigolo … cela ressemble beaucoup à la TVA-sociale ou au protectionnisme européen que prône notre président.

Expliquer aux citoyens comment l'on est plus riche avec 3 chemises chinoises plutôt que 4 … que voila une belle question à poser aux personnes qui se présentent à nos suffrages!

150ans d'age et pas une ride … Bastiat c'est la bible qu'il faudrait toujours avoir avec soit! Ne serais-ce que pour pratiquer des exorcismes!

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...