Aller au contenu

Le système de soins de santé américain


Messages recommandés

Tu pourrais en dire un peu plus, si tu as consulté dans cet hopital.

Oui, pour certaines spécialités c'est sinon le meilleur, du moins dans le haut du pavé en Europe, et il n'est pas particulièrement cher (la plupart des actes sont au tarif normal, mais il y a des options payantes couteuses, si on souhaite des résultats rapides sur des analyses non urgentes, par exemple, sans parler des chambres individuelles…)

Si je t'ai bien compris ils ne font aucune prise en charge pour une operation assez couteuse (même avec la carte vitale) comme ça se fait à la Pitié, Georges Pompidou, Boucicaut ou ailleurs ?

Un veritable temoignage vaut 100 fois mieux que des infos grapillées sur internet.

Pour les fois ou j’ai du y aller, il fallait en effet avancer l’intégralité des frais, mais le secrétariat est extrêmement efficace pour faire l’immense majorité du travail pour la demande de remboursement, donc a moins de n’avoir aucune réserve de cash disponible, c’est plutôt intéressent.

Bon, ensuite, je dois avouer ne pas me préoccuper grandement des questions financières quand je vais me faire soigner, étonnement j’ai autre chose en tète, donc il est possible qu’ils vérifient la solvabilité de la couverture avant, mais étant donné que tous les frais sont payés d’avance, je ne vois pas pourquoi ils le feraient, d’autant qu’ils soignent beaucoup d’étrangers.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila
Pour les fois ou j’ai du y aller, il fallait en effet avancer l’intégralité des frais

…..donc a moins de n’avoir aucune réserve de cash disponible, c’est plutôt intéressent.

Tu as bien résumé leur façon de procéder qui n'est pas très différente de la médecine "bourgeoise" aux USA, où il faut s'assurer de l'état de son compte en banque, avant de prendre un rendez-vous chez un bon médecin.

Lien vers le commentaire
Tu as bien résumé leur façon de procéder qui n'est pas très différente de la médecine "bourgeoise" aux USA, où il faut s'assurer de l'état de son compte en banque, avant de prendre un rendez-vous chez un bon médecin.

Oui, mais qu’on s’entende bien, c’est loin d’être inaccessible a un couple de smicards par exemple, a condition d’être un peu économe, un couple de smicards devrait avoir sans problème les réserves nécessaires en cash pour tous les actes ne nécessitant pas d’hospitalisation.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila
un couple de smicards devrait avoir sans problème les réserves nécessaires en cash pour tous les actes ne nécessitant pas d’hospitalisation.

C'est au niveau d'une hospitalisation, même d'une journée ou deux pour une petite opération, qu'il faudrait avoir plus de renseignements.

Si tu t'en sors avec un debit bancaire de 3000 euros par exemple ?

Lien vers le commentaire
Tu as bien résumé leur façon de procéder qui n'est pas très différente de la médecine "bourgeoise" aux USA, où il faut s'assurer de l'état de son compte en banque, avant de prendre un rendez-vous chez un bon médecin.

C'est que l'on appelle la "responsabilité", terme inconnu en France où l'Etat fait tout pour effacer cette notion de nos mémoires.

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...

Extrait d'un article du New York Times

But when Dr. Preston and a Penn colleague, Jessica Y. Ho, looked at mortality rates in 1965, before Medicare went into effect, they found an even more pronounced version of today’s pattern: middle-aged people died much more often in the United States than in other developed countries, but the longevity gap shrunk with age even faster than today. In that pre-Medicare era, an American who reached 75 could expect to live longer than most people elsewhere.
Lien vers le commentaire
En France, j'ai encore jamais vu un médecin qui te fasse payer avant.

Personnellement, j'aimerais bien trouver un médecin qui réclame son paiement au début de la consultation. Je suis véritablement plus que lasse de supporter des médecins qui écoutent vaguement vos souffrances, vous auscultent à la va-vite et semblent, étrangement, reprendre vie et s'intéresser à vous au moment où vous sortez votre chéquier de votre sac.

Lien vers le commentaire
Personnellement, j'aimerais bien trouver un médecin qui réclame son paiement au début de la consultation. Je suis véritablement plus que lasse de supporter des médecins qui écoutent vaguement vos souffrances, vous auscultent à la va-vite et semblent, étrangement, reprendre vie et s'intéresser à vous au moment où vous sortez votre chéquier de votre sac.

A 22 euros la consultation généraliste, tu ne peux pas t'attendre à recevoir plus que cela.

Lien vers le commentaire
A 22 euros la consultation généraliste, tu ne peux pas t'attendre à recevoir plus que cela.

Ils me semblent, en effet, juste bons à traiter les grippes, angines et autres maux facilement reconnaissables. Quand vous venez pour un autre motif, ils vous :

- prescrivent du magnésium

- font consulter un psy

- prescrivent des antidépresseurs

- conseillent tel médicament homéopathique inepte

- etc.

Si au moins ils étaient capables de vous mener auprès du spécialiste compétent… J'ai passé cinq années de mon enfance à souffrir de problèmes de vue sans que le généraliste soit capable de le déceler ; au lieu de cela, j'ai eu droit à tout ce qui est mentionné ci-dessus, sans aucun succès, vous vous en doutez bien. Mon médecin eût été plus prompt, ma vue n'aurait sans doute pas décliné aussi rapidement.

Si les urgences sont réservées aux cas ne souffrant aucune attente, et si les médecins prodiguent, comme vous le stipulez, des soins dignes de leurs tarifs, vers qui se tourner ? N'est-ce pas criminel que de conseiller un psy ou du magnésium à quelqu'un qui peut souffrir d'un véritable mal ?

Et quid du serment d'Hippocrate : "Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire." ? Sont-ce juste de belles paroles ?

Lien vers le commentaire
Ils me semblent, en effet, juste bons à traiter les grippes, angines et autres maux facilement reconnaissables. Quand vous venez pour un autre motif, ils vous :

- prescrivent du magnésium

- font consulter un psy

- prescrivent des antidépresseurs

- conseillent tel médicament homéopathique inepte

- etc.

Si au moins ils étaient capables de vous mener auprès du spécialiste compétent… J'ai passé cinq années de mon enfance à souffrir de problèmes de vue sans que le généraliste soit capable de le déceler ; au lieu de cela, j'ai eu droit à tout ce qui est mentionné ci-dessus, sans aucun succès, vous vous en doutez bien. Mon médecin eût été plus prompt, ma vue n'aurait sans doute pas décliné aussi rapidement.

Si les urgences sont réservées aux cas ne souffrant aucune attente, et si les médecins prodiguent, comme vous le stipulez, des soins dignes de leurs tarifs, vers qui se tourner ? N'est-ce pas criminel que de conseiller un psy ou du magnésium à quelqu'un qui peut souffrir d'un véritable mal ?

Et quid du serment d'Hippocrate : "Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire." ? Sont-ce juste de belles paroles ?

Le serment d'Hippocrate ne sert plus à rien, seule compte la convention avec la sécurité sociale.

Mais sinon, je pense tout de même que tu n'as pas eu beaucoup de chance. Les médecins consciencieux existent (sisi, même avec un prix de consultation misérable).

Lien vers le commentaire
Invité jabial

Comme toute forme de charité, celle prévue par le serment d'Hippocrate décroît en fonction directe de ce qu'on est forcé de donner sous ce prétexte. Quand les gens que vous êtes censé aider par gentillesse sont ceux qui exigent qu'on vous pique plus de fric, ça fait réfléchir.

Lien vers le commentaire
Comme toute forme de charité, celle prévue par le serment d'Hippocrate décroît en fonction directe de ce qu'on est forcé de donner sous ce prétexte. Quand les gens que vous êtes censé aider par gentillesse sont ceux qui exigent qu'on vous pique plus de fric, ça fait réfléchir.

+ 1000. C'est exactement ça. Et, au-delà du secteur médical, ça s'applique à bien des domaines; notamment en France où la culture du droit à fait des ravages.

Lien vers le commentaire
Et quid du serment d'Hippocrate : "Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire." ? Sont-ce juste de belles paroles ?

Ce sont des paroles d'autant plus creuses que l'Etat est intervenu dans la relation patient - médecin. On atteint maintenant une apogée, je te laisse imaginer la valeur du serment en question.

Lien vers le commentaire
Ce sont des paroles d'autant plus creuses que l'Etat est intervenu dans la relation patient - médecin. On atteint maintenant une apogée, je te laisse imaginer la valeur du serment en question.

Oui. Enfin, je ne crois pas qu'elles sont creuses à la base. Mais l'intervention de l'Etat à outrance a réduit la véritable solidarité en poussière; ça, c'est difficilement contestable - et on peut l'observer dans beaucoup de domaines.

Lien vers le commentaire
Oui. Enfin, je ne crois pas qu'elles sont creuses à la base. Mais l'intervention de l'Etat à outrance a réduit la véritable solidarité en poussière; ça, c'est difficilement contestable - et on peut l'observer dans beaucoup de domaines.

"D'autant plus creuses que l'Etat intervient". L'Etat n'intervient pas => elles ne sont pas creuses.

Lien vers le commentaire
Ils me semblent, en effet, juste bons à traiter les grippes, angines et autres maux facilement reconnaissables. Quand vous venez pour un autre motif, ils vous :

- prescrivent du magnésium

- font consulter un psy

- prescrivent des antidépresseurs

- conseillent tel médicament homéopathique inepte

- etc.

Je suis surpris par le laissez-fairisme de l'Etat sur les antidépresseurs (je pense que c'est rembourser quasi-intégralement par la divine Providence non ?). À l'heure où toutes les addictions sont sévèrement contrôlées, interdites ou condamnées moralement, ce "médicament" - au combien moderne - bénéficie d'une clémence rare de la part de la nourrice étatique. Paradoxalement, cette non-intervention ne me rend pas cette substance a priori sympathique.

Lien vers le commentaire
"D'autant plus creuses que l'Etat intervient". L'Etat n'intervient pas => elles ne sont pas creuses.

Ah, pour moi le d'autant signifie qu'elle le sont déjà à la base, et que l'intervention de l'Etat les rends encore plus creuses… Mais bon, ce n'est qu'une question de vocabulaire sans grande importance- nous sommes d'accord sur le fond.

Lien vers le commentaire
"D'autant plus creuses que l'Etat intervient". L'Etat n'intervient pas => elles ne sont pas creuses.

Nan. (L'Etat intervient => Elles sont creuses) =/=> (L'Etat n'intervient pas => Elles ne sont pas creuses). :icon_up:

Lien vers le commentaire
Ce qui est peut-être vrai, mais me semble pour le moins difficile à justifier en dix secondes.

"Imaginons deux pays A et B aux caractéristiques identiques. La seule différence qui les sépare est que dans A, les citoyens sont des chauffards, dans B, ils roulent prudemment. L'espérance de vie des habitants de A s'en ressent nécessairement, alors que les systèmes de santé sont les mêmes ; cela montre bien que espérance de vie et système de santé ne sont pas nécessairement liés."

Lien vers le commentaire
"Imaginons deux pays A et B aux caractéristiques identiques. La seule différence qui les sépare est que dans A, les citoyens sont des chauffards, dans B, ils roulent prudemment. L'espérance de vie des habitants de A s'en ressent nécessairement, alors que les systèmes de santé sont les mêmes ; cela montre bien que espérance de vie et système de santé ne sont pas nécessairement liés."

A côté. Tu démontres là que l'espérance de vie est liée à d'autres facteurs que le seul système de santé. Tu ne démontres pas qu'elle ne lui est pas lié.

Lien vers le commentaire
1) En supprimant le monopole de l'AMA (American Medical Association) qui organise une pénurie artificielle de personnels soignants. L'AMA a obtenu de l'Etat le privilège exclusif de décider qui a le droit d'être docteur et qui a le droit d'attribuer les différents types de soins. Certains types de traitements pourraient être administrés par des gens un peu moins compétents mais suffisamment qualifiés (pharmaciens, infirmiers etc). Par exemple pour être certifié et pouvoir pratiqué, un docteur doit être capable de pratiquer n'importe quel type de médecine. C'est à dire que pour gagner sa vie en faisant des liposucions, il faut théoriquement connaitre la chirurgie cérébrale. Cela fait les affaires des écoles de médecine, elles-aussi cartellisées et certifiées par les mêmes organismes monopolistiques, car le temps et le coût de formation d'un docteur est multiplié.

2) En supprimant la FDA (Food and Drug Administration), en tout cas son monopole, qui organise une pénurie artificielles de médicaments innovants. A cause de régulations toujours plus nombreuses, il faut des années de procédures coûteuses avant qu'un nouveau médicament ne soit autorisé sur le marché. Ces médicaments si ils étaient autorisés pourraient épargner des complications médicales pour les patients et l'usage de traitements plus coûteux.

Ca doit être un peu la même chose en France.

Par ailleurs les assurances n'ont pas le droit de discriminer en fonction des risques que présentent le client. Les risques individuels élevés vont être groupés avec les risques individuels faibles au sein d'une police unique. Il faut donc augmenter le coût de l'assurance pour pouvoir absorber ces risques importants. C'est une redistribution de richesses des individus responsables et groupes à bas-risques vers les individus irresponsables et groupes à haut-risque. Dans ces conditions, une partie de la population qui pourrait être intéressée pour partager ses risques n'a plus d'intérêt à le faire.

http://mises.org/story/3643

C'est l'argumentaire de D. Friedman, non?

A côté. Tu démontres là que l'espérance de vie est liée à d'autres facteurs que le seul système de santé. Tu ne démontres pas qu'elle ne lui est pas lié.

Mais ça démontre bien que ce n'est pas un critère pertinent pour évaluer le système de santé, non?

Lien vers le commentaire
C'est l'argumentaire de D. Friedman, non?

Et celui du LvMI, qui dispose de textes bien sentis sur le sujet. :icon_up:

Mais ça démontre bien que ce n'est pas un critère pertinent pour évaluer le système de santé, non?

En fait, pas vraiment, malheureusement. Imagine un autre raisonnement, par exemple, un type qui te dirait "Je vais te prouver que le revenu n'a pas d'influence sur la superficie de la résidence d'une personne. Imagine deux personnes qui ont le même revenu, qui habitent le même quartier de la même ville. L'un d'entre eux habite un 4 pièces de 80 m², payé avec ses propres revenus ; et l'autre habite un somptueux 6 pièces de 150 m², hérité de ses parents. Cela montre bien que le revenu n'est pas un critère pertinent pour deviner la surface de la résidence d'une personne." Certes, l'exemple est caricatural, mais il permet d'y voir un peu plus clair : ton raisonnement ne permet malheureusement pas de conclure.

Lien vers le commentaire
C'est l'argumentaire de D. Friedman, non?

Si j'en crois wikipedia c'est Milton qui avait sonné la première charge

Critics of the American Medical Association, including economist Milton Friedman, have asserted that the organization acts as a guild and has attempted to increase physicians' wages and fees limit by influencing limitations on the supply of physicians and non-physician competition. In Free to Choose, Friedman said "The AMA has engaged in extensive litigation charging chiropractors and osteopaths with the unlicensed practice of medicine, in an attempt to restrict them to as narrow an area as possible."

http://en.wikipedia.org/wiki/American_Medi…tion#Criticisms

Pour David Friedman je ne sais pas mais mises.org constitue effectivement une bonne source sur le sujet.

Et quand je dis ça:

Par exemple pour être certifié et pouvoir pratiqué, un docteur doit être capable de pratiquer n'importe quel type de médecine. C'est à dire que pour gagner sa vie en faisant des liposucions, il faut théoriquement connaitre la chirurgie cérébrale.

ça vient de là:

Once a doctor is licensed to practice medicine, that doctor is licensed to practice any type of medicine. In theory, a dermatologist can deliver a baby, an obstetrician can perform liposuction, and a plastic surgeon can perform brain surgery.

http://public.findlaw.com/abaflg/flg-17-3a-1.html

Hop, je paye ma tournée de liens. Sur la FDA:

Over-reaching FDA regulations have caused the premature deaths of millions of Americans, according to research scientist Mary J. Ruwart, Ph.D., who also said federal regulations passed in 1962 are responsible for more than 80 percent of the cost of today's prescription drugs.

http://www.heartland.org/publications/heal…tudy_Finds.html

Lien vers le commentaire
Je suis surpris par le laissez-fairisme de l'Etat sur les antidépresseurs (je pense que c'est rembourser quasi-intégralement par la divine Providence non ?). À l'heure où toutes les addictions sont sévèrement contrôlées, interdites ou condamnées moralement, ce "médicament" - au combien moderne - bénéficie d'une clémence rare de la part de la nourrice étatique. Paradoxalement, cette non-intervention ne me rend pas cette substance a priori sympathique.

Ce qui m'inquiète surtout, c'est l'insouciance des médecins qui prescrivent ce type de médicament sans aucun motif réel, souvent pour des maux qu'ils sont incapables d'expliquer, juste pour indiquer quelque chose sur une ordonnance, comme si ne rien prescrire à la fin d'une consultation était considéré comme un cuisant échec. Sauf que prescrire un médicament homéopathique où des vitamines est moins dangereux que de prescrire des antidépresseurs. Étant donné le nombre de personnes que je côtoie qui se sont vus prescrire des antidépresseurs pour des traitements parfois très longs (six mois), j'ai l'impression que ces médicaments sont, pour les médecins, la solution à tout problème.

Ou bien je ne fréquente que des dépressifs :icon_up:

Lien vers le commentaire
Ce qui m'inquiète surtout, c'est l'insouciance des médecins qui prescrivent ce type de médicament sans aucun motif réel, souvent pour des maux qu'ils sont incapables d'expliquer, juste pour indiquer quelque chose sur une ordonnance, comme si ne rien prescrire à la fin d'une consultation était considéré comme un cuisant échec. Sauf que prescrire un médicament homéopathique où des vitamines est moins dangereux que de prescrire des antidépresseurs. Étant donné le nombre de personnes que je côtoie qui se sont vus prescrire des antidépresseurs pour des traitements parfois très longs (six mois), j'ai l'impression que ces médicaments sont, pour les médecins, la solution à tout problème.

Ou bien je ne fréquente que des dépressifs :icon_up:

J'ai une théorie là dessus. La France est un pays sinistré en matière de psychothérapie. L'écrasante domination de la psychanalyse, qui est à la fois chère et inefficace, laisse les médecins sans beaucoup d'alternatives pour traiter le mal être. Du coup, les médicaments remboursés apparaissent comme la meilleure solution.

Lien vers le commentaire
JLa France est un pays sinistré en matière de psychothérapie. L'écrasante domination de la psychanalyse, qui est à la fois chère et inefficace, laisse les médecins sans beaucoup d'alternatives pour traiter le mal être.

L'autre pays dans le même cas, c'est l'Argentine. On voit le résultat. :icon_up:

Lien vers le commentaire
J'ai une théorie là dessus. La France est un pays sinistré en matière de psychothérapie. L'écrasante domination de la psychanalyse, qui est à la fois chère et inefficace, laisse les médecins sans beaucoup d'alternatives pour traiter le mal être. Du coup, les médicaments remboursés apparaissent comme la meilleure solution.

C'est possible, mais il me semble que les personnes à qui l'on avait prescrit ces antidépresseurs ne vivaient pas un véritable mal être, juste, parfois, quelques contrariétés passagères coïncidant avec une fatigue des plus normales. La dépression est un mal infiniment plus grave. D'ailleurs, quand ces antidépresseurs me furent prescrits, je me portais très bien, j'avais juste des maux de tête intenses du fait que ma vue s'épuisait.

Lien vers le commentaire
C'est possible, mais il me semble que les personnes à qui l'on avait prescrit ces antidépresseurs ne vivaient pas un véritable mal être, juste, parfois, quelques contrariétés passagères coïncidant avec une fatigue des plus normales. La dépression est un mal infiniment plus grave. D'ailleurs, quand ces antidépresseurs me furent prescrits, je me portais très bien, j'avais juste des maux de tête intenses du fait que ma vue s'épuisait.

Les anti-dépresseurs sont aussi utilisés comme anti-douleurs. Dans ton cas, la prescription n'était peut-être pas si mal faite, mais en tout cas, surement mal expliquée.

Sinon, la dépression n'est pas une maladie binaire, il existe tout un tas de degré dans la maladie.

Une simple fatigue récurrente est souvent une expression d'une fragilité psychologique. De même que des douleurs chroniques, ou autres petits tracas.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...