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Et la spéculation ?


kivars

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Quand je fais un effet de levier, c'est une banque qui me prete de l'argent en fonction de ma couverture personnelle. C'est la réserve fractionnaire qui est derriere qui peut mener a des trous incomblables en cas d'emprunteur lessivés et devenus insolvables, mais c'est un systeme acceptable en lui meme. J'avais déja repéré cette confusion chez vous sur un autre fil, sans vouloir faire le petit con ni repartir sur un grand débat sur la régulossisation croulante de la société.

Ce n'est pas une confusion mais un désaccord.

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Ce n'est pas une confusion mais un désaccord.

Ce sont des faits pourtant, pour faire un effet de levier, il faut quelqu'un pour preter. Pas de crédit, pas d'effet de levier.

C'est franchement limité comme usage de monnaie.

Tu n'achètes pas une baguette de pain ou une voiture avec une créance.

En général, la créance, tu vas la vendre à un affactureur qui te prend sa marge et sa prime de risque. et ensuite, tu vas commercer en monnaie.

Seul l'histoire nous le dira, oui, cela ne nous empeche pas de penser en terme de nature de la monnaie et de l'échange et à partir d'une analyse économique, envisager ce qui pourrait passer le test du marché ou pas.

Il est déjà évident qu'une monnaie dont le prix change sans arrêt n'a pas d'utilité de monnaie, de même, il est évident que chacun ne va pas avoir sa monnaie, sinon, on revient au troc, etc…

La valeur de l'euro change objectivement chaque milliseconde. Mais on ne prend pas en compte ces variations pour acheter une baguette de pain.

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Ce sont des faits pourtant, pour faire un effet de levier, il faut quelqu'un pour preter. Pas de crédit, pas d'effet de levier.

La valeur de l'euro change objectivement chaque milliseconde. Mais on ne prend pas en compte ces variations pour acheter une baguette de pain.

La valeur de l'euro ne change pas toutes les millisecondes en terme de baguette de pain.

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La valeur de l'euro ne change pas toutes les millisecondes en terme de baguette de pain.

Si je regarde le cours de l'euro, il change bien tout le temps, meme si je converti le montant en baguette de pain. :icon_up:

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L'écart doit être grand pour que l'impact se répercute sur le prix de la matière première.

Ce sont des faits pourtant, pour faire un effet de levier, il faut quelqu'un pour preter. Pas de crédit, pas d'effet de levier.

Les prêts reposaient sur du vide. Et les faits donnent la crise financière.

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Si je regarde le cours de l'euro, il change bien tout le temps, meme si je converti le montant en baguette de pain. :icon_up:

C'est comme Smith un moment il est libéral, le moment d'après marxiste.

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Les prêts reposaient sur du vide.

sur la reserve fractionnaire donc. Voila.

Vous avez dit : l'effet de levier permet de miser plus que ce qu'on a. Et bien ce 'plus' est un credit offert par une banque.

C'est comme Smith un moment il est libéral, le moment d'après marxiste.

J'exagerais une position qui consiste a constater que Smith et Marx partagent tout les deux certaines premisses qui menent au marxisme, comme tout bon classique.

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Si je regarde le cours de l'euro, il change bien tout le temps, meme si je converti le montant en baguette de pain. :icon_up:

Fait le test, va voir ta boulangerie, note le prix en euro, ressort du magasin, la milliseconde suivante, rerentre dans le magasin et note l'écart de prix.

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Fait le test, va voir ta boulangerie, note le prix en euro, ressort du magasin, la milliseconde suivante, rerentre dans le magasin et note l'écart de prix.

Le fait qu'on ne prenne pas en compte une variation lors d'une transaction n'est pas une preuve que la variation n'existe pas. Donc on peut tres bien faire pareil avec une monnaie indexe sur un indice qui varie, comme l'euro, chaque millisecone.

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Invité jabial
C'est franchement limité comme usage de monnaie.

Tu n'achètes pas une baguette de pain ou une voiture avec une créance.

Simplement parce que l'État ne le permet pas. Aux premiers temps des chèques non barrés, ça se faisait.

En général, la créance, tu vas la vendre à un affactureur qui te prend sa marge et sa prime de risque. et ensuite, tu vas commercer en monnaie.

Ça c'est encore un cas bien précis, celui de l'affacturage, mais il existe de nombreux autres mécanismes : la lettre de change, la traite, le dailly, le billet à ordre, etc.

Il est déjà évident qu'une monnaie dont le prix change sans arrêt n'a pas d'utilité de monnaie, de même, il est évident que chacun ne va pas avoir sa monnaie, sinon, on revient au troc, etc…

Non, pas exactement. Il suffit qu'une monnaie offre le meilleur compromis de stabilité et de liquidité relatives. L'or, à mon avis, sera toujours une monnaie d'épargne et non de flux.

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sur la reserve fractionnaire donc. Voila.

Vous avez dit : l'effet de levier permet de miser plus que ce qu'on a. Et bien ce 'plus' est un credit offert par une banque.

Bien sûr. Et ce plus s'agrandit encore d'avantage lorsqu'on décide que 8% est un seuil trop bas.

J'exagerais une position qui consiste a constater que Smith et Marx partagent tout les deux certaines premisses qui menent au marxisme, comme tout bon classique.

C'est vrai. Ils ont le tort d'avoir vu venir - et voulu analyser - le capitalisme moderne. Ils étaient moins aveuglés.

Le fait qu'on ne prenne pas en compte une variation lors d'une transaction n'est pas une preuve que la variation n'existe pas. Donc on peut tres bien faire pareil avec une monnaie indexe sur un indice qui varie, comme l'euro, chaque millisecone.

Cette variation n'a aucune valeur marchande dans le laps de temps qui la définit. En clair : ça ne signifie rien.

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Bien sûr. Et ce plus s'agrandit encore d'avantage lorsqu'on décide que 8% est un seuil trop bas.

Pas compris, le 'on' et de quel seuil vous parlez, et le rapport avec les credits de la banque qui permettent, ou plutot qui sont les effets de levier.

Je ne vais pas rentrer sur les details de Smith, parce que deja si on rame sur la reserve fractionnaire et les effets de levier, la valeure et la nature de la monnaie, ca va me saouler. Et de surcroit ce serait un bel HS. J'avais cru que c'etait un acquis, je me suis fourvoye, laissons tomber.

Cette variation n'a aucune valeur marchande dans le laps de temps qui la définit. En clair : ça ne signifie rien.

Tout comme des variations négligeables sur des laps de temps négligeables de la valeure d'une monnaie qui serait étalonnée sur un indice.

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Les banques ont frauder la réglementation du leverage. Je l'ai encore évoqué hier.

Mais encore heureux, c'est bien aux banques d'estimer leurs prises de risques et d'en assumer les conséquences. Preter a un entrepreneur ou a un spéculateur, c'est pareil. Si trop d'entrepreneurs ou de speculateurs ne peuvent pas rembourser la banque, ca fait un trou que la banque n'est pas capable de couvrir parce qu'elle fait de la réserve fractionnaire. Donc faillite et on en parle plus.

Correction : euh bail out bien regulé et c'est reparti pour un tour.

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Encore une fois, l'emprunt a des avantages incomparables en termes d'indépendance et de bénéfice d'une opération.

Entre parenthèse, c'est pour cela que l'investissement ISF dans les PME ne fonctionne pas très bien. Il y a beaucoup d'assujettis à l'ISF qui voudraient investir mais peu d'entrepreneurs prêt à céder des parts (puisque, bêtement, l'investissement doit se faire obligatoirement en capital :icon_up: ).

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Invité jabial

Faut proposer une société en commandite. En général les patrons de PME n'ont pas tant peur de céder leurs parts de bénéfices que leurs droits de vote. Avec de bons statuts il y a moyen de garder tout le pouvoir tout en ouvrant largement son capital. Et même pour les bénefs, une part conséquente peut être réservée aux associés responsables.

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Faut proposer une société en commandite. En général les patrons de PME n'ont pas tant peur de céder leurs parts de bénéfices que leurs droits de vote. Avec de bons statuts il y a moyen de garder tout le pouvoir tout en ouvrant largement son capital. Et même pour les bénefs, une part conséquente peut être réservée aux associés responsables.

Oui, je sais qu'il existe des montages et même des produits tout fait pour contourner les obstacles. Mais au final, ce n'est plus vraiment avantageux finanacièrement et pas toujours simple à gérer au quotidien. A mon avis, c'est plus réservé aux entreprises nouvellement créées qui ne peuvent pas encore accéder aux emprunts bancaires.

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Les banques ont frauder la réglementation du leverage. Je l'ai encore évoqué hier.

Presque parfait. Il fallait écrire :

"Les banques ont frauder la réglementation du leverage. Je l'ai encore évoquer hier."

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Fait le test, va voir ta boulangerie, note le prix en euro, ressort du magasin, la milliseconde suivante, rerentre dans le magasin et note l'écart de prix.

C'est pas le prix qui varie, mais la valeur du prix… ça ne se voit pas sur l'étiquette :icon_up:

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Mais encore heureux, c'est bien aux banques d'estimer leurs prises de risques et d'en assumer les conséquences. Preter a un entrepreneur ou a un spéculateur, c'est pareil. Si trop d'entrepreneurs ou de speculateurs ne peuvent pas rembourser la banque, ca fait un trou que la banque n'est pas capable de couvrir parce qu'elle fait de la réserve fractionnaire. Donc faillite et on en parle plus.

Correction : euh bail out bien regulé et c'est reparti pour un tour.

Les banques n'ont rien assumés du tout. C'est donc reparti pour un tour.

Presque parfait. Il fallait écrire :

"Les banques ont frauder la réglementation du leverage. Je l'ai encore évoquer hier."

J'étais à la bourre monsieur !

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Les banques n'ont rien assumés du tout. C'est donc reparti pour un tour.

Merci de répéter ce que je viens de dire. bail out bien régulé = banque no responsabilité

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Comprend pas.

subventionner les mauvaises prises de risques et il y en aura plus. Fannie et Freddie, c'était implicitement garanti par les fonds du contribuables, belles régulations, et cela a amplifié les mauvais et/ou le sur-investissements. Avec les banques, idem, il est bien évident que le responsable est celui qui paie, celui qui paie, c'est l'Etat. Donc les banques n'ont plus aucune responsabilité, elles ont donc toute liberté au sens socialiste pour nous plumer. Et donc c'est reparti pour un tour. Assumer = payer. L'Etat propose d'allonger pour je ne sais quelle raison, et ce ne sont plus les banques qui assument. Alors pourquoi diable auraient elles un comportement responsable avec une telle régulation ?

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subventionner les mauvaises prises de risques et il y en aura plus. Fannie et Freddie, c'était implicitement garanti par les fonds du contribuables, belles régulations, et cela a amplifié les mauvais et/ou le sur-investissements. Avec les banques, idem, il est bien évident que le responsable est celui qui paie, celui qui paie, c'est l'Etat. Donc les banques n'ont plus aucune responsabilités, elles ont donc toute liberté au sens socialiste pour nous plumer. Et donc c'est reparti pour un tour. Assumer = payer. L'Etat propose d'allonger pour je ne sais quelle raison, et ce ne sont plus les banques qui assument. Alors pourquoi auraient elles un comportement responsable ?

Je croyais que c'était un acquis ici aussi.

Non le truc ici c'est de tout coller sur le dos de ce qui ressemble de près ou de loin à l'Etat.

Mais là ça ne tient pas. Fannie Mae et Freddie Mac ne "garantissaient" que les prêts convenables et en aucun ça ceux des subprimes. Or ça et la titrisation, c'était bien le secteur privé. C'est les banques qui ont jouer avec le pognon de leurs clients et des contribuables.

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Non le truc ici c'est de tout coller sur le dos de ce qui ressemble de près ou de loin à l'Etat.

Mais là ça ne tient pas. Fannie Mae et Freddie Mac ne "garantissaient" que les prêts convenables et en aucun ça ceux des subprimes. Or ça et la titrisation, c'était bien le secteur privé. C'est les banques qui ont jouer avec le pognon de leurs clients et des contribuables.

Source, j'en ai deux qui affirment le contraire. Le temps des turbulences de Greenspan et le blog de Vincent Benard. ça vaut ce que ça vaut, hein.

Et je ne colle pas tout sur l'Etat, j'ai bien parler d'amplification, et j'ai bien raison sur le fait que les régulations qui consistent à donner le pognon que personne n'a aux banques qui misent trop mal, ça na va pas améliorer le niveau général. Je rappel que le pro comme l'amateur sur le stock market fait passer le mouton pour un animal intellectuel. Donner de mauvaises incitations et ils iront aux précipices.

Et le truc ici, au départ, c'est l'effet de levier comme quoi c'est le mââl. Et je crois que c'est enfin accepté comme un crédit.

Sur la titrisation, je crois qu'il s'agit simplement de regrouper trois produits qui ont différents risques en un seul produit. Où serait la garantie qui a faussé le jeu là-dedans ? je ne vois pas.

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Enfin, il y a eu une régulation inflationniste pendant des décennies. C'est à dire un taux d'intérêt en dessous du supposé taux naturel issu de la rencontre de l'offre et de la demande (et des frais de gestions des banques + leurs marges soumises au garde fou de la concurrence), si on était dans un marché, pardonnez moi la grossièreté, dérégulé. Les humains ont donc construit/consommé des projets immobiliers avec du capital dont les ressources (qui sont l'épargne) n'existaient pas, c'était que de l'inflation. Les prix étaient trompeurs, de faux signaux, les moutons ont couru dans le précipice. Et un beau jour la recherche de ces ressources par les marchés se révèlent trop pauvre (mission impossible en même temps, ils cherchent des fonds qui n'existent pas), et le capital ne vaut plus rien (nos subprimes, Alt A, et autres joyeusetés). Destin inexorable de la politique/régulation inflationniste. Comment désigner les marchés comme la priorité à réguler ?

Comment plus de régulations ou de meilleures régulations des marchés peut créer de l'épargne qui n'existe pas pour financer les effets de la politique de la Fed ?

Si c'est possible et démontrable, je signe peut être. En attendant, end the fed folks.

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Source, j'en ai deux qui affirment le contraire. Le temps des turbulences de Greenspan et le blog de Vincent Benard.

Qu'est-ce qu'ils contredisent au juste ? Et sur quelle plage ? Les subprimes commencent à partir de 2004 et prennent fin à la moitié de 2007. Je te laisse constater à quel moment ça décolle pour le privé. Et surtout quand ça s'arrête.

saupload_cds_091908_fig1.jpg

Plus précis :

agencynonagency.png

Et la corrélation avec la titrisation :

titrisationrmbs.png

Et le truc ici, au départ, c'est l'effet de levier comme quoi c'est le mââl. Et je crois que c'est enfin accepté comme un crédit.

Quand on arrive à un seuil de 35%, c'est de l'avarice pur et simple.

Sur la titrisation, je crois qu'il s'agit simplement de regrouper trois produits qui ont différents risques en un seul produit. Où serait la garantie qui a faussé le jeu là-dedans ? je ne vois pas.

Je l'ai encore expliqué ce matin et ce soir en rentrant… C'est du hors bilan pour les banques donc ça permet de dépasser les 8%. Bear Stearns tournait entre 35 et 40%.

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