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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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JE veux bien le prendre mais il me faudra du temps : vendredi soir.

Ou plus de temps… J'en ai fait la moitié… Mais vu que je ne pars pas en week end, j'aurais du temps demain matin pour finir.

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La crise coûte 390 milliards à l'Allemagne. http://eureferendum....px?blogno=83106

Voilà, j'aurai pas totalement perdu ma matinée :

http://eureferendum....px?blogno=83106

Eurocrash : la crise coûte 390 milliards à l’Allemagne.

Richard North, 01/09/2012

Les dépenses pour la gestion de la crise des marchés financiers et l’interventionnisme dans la crise de l’euro ont augmenté l’endettement de l’Allemagne d’environ 390 milliards d’après Passauer Neue Presse via Handelsblatt.

La dette allemande s’élève maintenant à 2, 049 billions et s’alourdit de 1 335 euros par seconde, ce qui correspond à 25 000 euros pour chaque Allemand, homme femme et enfant.

Les citoyens anglais, pourtant déjà bien essorés, ne subissent comparativement qu’un léger fardeau de 1,32 billions de dette (sans compter les extras), ce qui revient à environ 20 000 euros pour chaque homme, femme et enfant, situation prospère relativement à l’Allemagne.

On peut comprendre pourquoi les Huns sont tellement réticents à prendre sur eux l’intégralité de la dette de l’eurozone : ils ont déjà assez de mal à supporter la leur.

Celui sur le CO2 est intéressant mais j'ai bien peur qu'il soit trop technique pour moi.

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Je pense une petite erreur de copié-collé me ramène à un article sur des pales d'éoliennes. S"il n'est pas trop long, je veux bien le prendre.

Oops pardon. http://openeuropeblog.blogspot.be/2012/08/bankia-to-finally-get-its-bailout.html

BCE contre Bundesbank, bagarre ou chiqué ? http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83111

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Le jour même que l'agence de notation Moody's émet en direction de l'Union Européenne une note expliquant que son triple-A était en danger, nous apprenons que l'une des raisons afférente – l'éclosion de fonds de renflouement – cause des ravages à la Cour constitutionnelle allemande.

Apparemment, lorsqu'une plaine y est déposée, le citoyen peut y ajouter son nom et, dans ce cas, environ 37.000 ont ainsi enregistré leur oppostion à la création de l'ESM, réalisant ici un record historique.

La plainte initiale a été enregistrée par l'alliance "Europe needs more democracy" en Juin, qui était alors déjà supportée par 12.000 personnes. Mais ce nombre a maintenant triplé en moins de deux mois. Auparavant, la plus grosse plainte enregistrée à Karlsruhe était celle sur le sujet de la rétention de données, en 2007, qui avait amassé 35.000 signatures.

Cette poussée actuelle ne fera pas plaisir au prochain directeur de cet ESM, Klaus Regling. Il explique à qui veut l'entendre que ce fonds n'aurait "aucun sens" sans l'Allemagne.

Il rappelle ici l'historique du fonds précédent, le FESF, en notant que s'il n'avait pas existé, le Portugal et l'Irlande ne serait probablement plus dans la zone euro. Actuellement, Regling dirige une équipe de 57 personnes et veut en augmenter le nombre à 100 d'ici à l'été de l'année prochaine.

À partir du moment où ils se mettront au travail, Regling et son équipe croient que la crise de l'euro peut être surpassée en un à deux ans, tant que tous les pays participants respecteront strictement leurs engagements de membres et amélioreront leur compétitivité de façon continue.

Les 37.000 signataires de Karlsruhe ne sont sûrement pas du même avis, bien qu'il y aurait certainement un marché à développer pour vendre ce que Regling ingère, s'il croit vraiment que la crise peut être finie d'ici deux ans.

Je m'occupe des trois derniers !

Attention, le dernier, je l'ai fait.

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BCE contre Bundesbank : bagarre ou chiqué ?

Les marchés commencent à s'agiter à propos de la réunion du comité de direction de la BCE jeudi, à tel point que même The Guardian y va de son commentaire.

Y est cité Michael Hewson, senior market analyste à CMC Markets UK, qui nous rappelle que le jugement de la cour constitutionnelle allemande ne sera pas rendu avant le 12 septembre, et que les dirigeants de la BCE ont déjà prévu de attendre celui-ci avant de lancer le Plan Draghi.

En fait, c'était déjà relevé dans le Handelsblatt du 24 août, qui précisait qu'il pourrait bien prendre un mois ou plus pour digérer ce jugement. Ceci, il semble, devrait faire perdre toute pertinence au regain d'intérêt actuel des marchés autour de cette question.

Et pourtant, le gouvernement allemand sort la grande artillerie, avec Schaüble s'exprimant à la radio allemande et mettant en garde contre "les attentes excessives de la BCE". Le ministre allemand des Finances est convaincu, nous a-t-on dit, que la BCE ne prendra pas de décision qui sortirait des ses statuts. Le gouvernement fédéral a une position claire, qu'il répéta à nouveau : "les dettes souveraines ne devraient pas être financées par une politique monétaire".

Et entonnant le même refrain (pour une fois), Phillipp Rösler est venu au soutien de Jens Weidmann dans sa "bataille solitaire" contre la BCE, déclarant que la BCE devait être "limitée à son mandat de stabilité monétaire". Il ajouta : "les achat de bons du trésor ne peuvent être une solution permanente, dans la mesure où ils apportent avec eux le danger de l'inflation".

Weidmann reçut également du soutien de la part de Lutz Goebel, président de la puissante Association of Family Businnesses, confiant que les achats faits par la BCE ne réduiraient pas les risques dans l'opinion des investisseurs. "Ils seraient juste cachés dans les fondations de la Banque centrale", dit-il.

Cependant, le Financial Times dans son édition Allemande commence à remarquer que quelque chose ne tourne pas rond. Dans son long article, le journal se demande si le conflit entre Weidmann et la BCE est réel. Peter Ehrlich, témoignant, soutient que Asmussen et Weidmann ont un but commun, le sauvetage de l'euro. Et ce sont des amis personnels. Le conflit apparent entre les deux serait-il alors "seulement un grand bluff dans le jeu du pouvoir politique" ?

Ehrlich n'est pas le premier à être suspicieux. Il y a une semaine nous avions vu Hans-Olaf Henkel dans le Handelsblatt suggérer qu'il y avait un peu de chiqué dans le conflit en cours.

Pour l'instant tout cela s'accorde plutôt bien aux intérêts de Merkel, mais il semble que Weidmann possède lui-même un "bazooka" dans sa manche. L'arme ultime de la Bundesbank serait de traîner la BCE devant la Cour Européenne pour avoir dépassé son mandat. Cette alternative est vue comme l'option nucléaire, tellement déstabilisante qu'elle peut à peine être utilisée. Mais la menace demeure, une sorte de destruction mutuelle assurée … entre banquiers.

C'est en mesure de faire gagner le match à Weidmann mais, comme le Börsen Zeitung observe, Draghi n'a pas encore joué son tour. Cependant, dans la mesure où il ne peut pas continuer à présenter aux marché des achats de bons du trésor, il devra choisir ses mots avec soin. C'est peut-être bien tout ce qu'il a à sa disposition, d'ailleurs - seulement des mots.

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En m'écartant un peu des nouvelles européennes habituelles, je note que Schaüble espère soumettre ce mois-ci un projet de loi pour réguler le trading à haute fréquences.

A moins que vous me contredisiez, c'est sûrement la première fois qu'une telle tentative est faite - même si lUE avance aussi sur cette question - et reflète la gravité que ce problème a atteint. Cette analyse publiée par la School of Accountancy de Singapour met à plat ces problèmes, sous le titre "Le côté sombre du trading". On peut en trouver un résumé plus succint ici, dans le Time Magazine du mois dernier.

Il y a vraiment peu d'articles à en faire état dans la presse britannique cependant, et il faut remonter à Avril 2010 pour découvrir dans le Failygraph que cette pratique fut placée sous l'oeil vigilant du Comité européen des régulateurs de marché de valeurs mobilières (CESR).

Cependant, avec jusqu'à 70% des activités de trading sur certains marchés accomplies automatiquement par ordinateur, cette pratique à une énorme effet de distortion sur la façon dont fonctionnent les marchés et les signaux que ceux-ci envoient.

Malgré cela, dans les analyses de marché, on peut toujours lire quotidiennement des commentateurs évoquer dans le même respect certains indices de valeurs et la signification de leurs mouvements.

Mais le commentateur moyen est cependant conscient que, dans l'ensemble, ces valeurs retracent seulement l'activité d'algorythmes informatiques, dont le seul but est de gagner de l'argent, d'une façon très différente des opérations de marché traditionnelles.

Attribuer alors la moinde "intelligence" à ce processus, tout comme tirer des conclusions politiques à partir des "sentiments" des marchés, me semble plus qu'un peu erroné. Les divers messages que le marché autrefois nous envoyait sont désormais lourdement distordus à mesure que les machines prennent de plus en plus de place dans le processus, laissant les être humains à la marge.

Thatcher, comme d'autres, aurait pu dire que vous ne pouvez pas aller contre les marchés, mais les marchés d'aujourd'hui sont très différents. Les modèles de trading d'ajourd'hui ont leurs dangers, et l'utilisation de données en tant qu'outils économiques - et politiques - n'est pas un outil auquel se fier

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Je le rends demain… Plus de boulot que je ne le pensais à la maison et aussi au boulot …

L’Espagne a annoncé ses plans pour le nettoyage de son secteur bancaire un peu plus tôt. Avec la régulation complète a peine publiée, nous sommes toujours en train de l’analyser, et nous vous informeront des points les plus pertinents dès que nous aurons terminés. Mais il y avait également des développements intéressants à propos du prêteur en difficulté BFA-Bankia.

Le gouvernement espagnol a annoncé cette après-midi que la BFA-Bankia allait recevoir une “injection de capital immédiate” de la part du fonds de restructuration bancaire de l’Espagne (FROB). Cependant, l’Espagne a décidé de ne pas faire appel au fond de sauvetage des banques de 100 milliards d’euros. C’est ainsi malgré la mise de côté de 30 milliards d’euros pour traiter les urgences, comme l’Eurogroup l’a annoncé dans sa conférence de presse cet après-midi. Les fonds seront donc avancés par le FROB et seront éventuellement incorporés dans le plan de sauvetage des banques espagnoles quand ils seront complètement dépensés.

Cela soulève deux questions intéressantes. Premièrement, pour l’Espagne est-elle tellement attachée à éviter d’utiliser les 30 milliards d’euros conservés en réserve ? L’argent est typiquement là pour ce genre de situation. En fait, il était relativement évident que ce genre de situation allait se présenter. De plus, l’argent sera tout de même dépensé dans le plan de sauvetage. Par conséquent, nous pouvons seulement imaginer que le gouvernement espagnol est enthousiaste pour éviter d’avoir des stigmates négatifs – bien que cela semble un peu étrange car le plan de sauvetage est déjà confirmé. Cela vaut le coup de se rappeler les contraintes du financement par le FEFS par rapport à celui du FMI (que nous avons détaillé ici), alors il est possible que l’Espagne et la zone euro aient décidé d’attendre que le MES soit complètement opérationnel avant d’utiliser les fonds.

En faisant une revue de presse, il est clair qu’il s’agit d’une restructuration de la BFA-Bankia, signifiant que la banque est considérée comme viable. C’est proprement scandaleux pour plusieurs raisons :

• les emprunts toxiques détenus par Bankia ont augmenté de 44% (de7.63% à 11%) dans les six derniers mois

• le groupe vient d’annoncer une perte de 4.5 milliards d’euros, à la place d’un très léger profit l’an passé.

• Dans les six derniers mois le groupe bancaire a perdu la somme stupéfiante de 37.6 milliards d’euros dans les dépôts bancaires de ses clients, une baisse énorme de 28%.

Il est clair pour la plupart que Bankia n’est plus viable depuis quelques temps. Les derniers plans du gouvernement pour traiter le secteur bancaire par une « résolution ordonnée » des banques insolvables est un modèle pour séparer les actifs et fermer les institutions en faillite. Il n’est pas très clair pourquoi ce n’est pas appliqué ici, à part protéger les particuliers ayant investi dans cette banque. À la fin, malgré tout, investir des fonds publics dans une institution défaillante fera plus de mal que de bien à chacun d’entre nous.

Modification suite aux fautes d'orthographes par Domi

Modifié par NicolasB
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Tip top.

Clash entre la "troïka" et la directive UE sur le temps de travail ! http://openeuropeblog.blogspot.be/2012/09/eu-ironies-troika-meets-working-time.html

Court :) : Un nouveau parlement de la zone euro ? http://openeuropeblog.blogspot.be/2012/09/a-new-eurozone-parliament.html

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J'ai simplement un doute sur les endroits où je parle de centrale thermique et de centrale à charbon (un peu indifféremment, j'en conviens). Je ne sais pas si c'est la bonne traduction pour "coal plant".

L’Allemagne et sa nouvelle politique « d’énergies renouvelables »

Energies éolienne et solaire + tarif « douloureux » de l’électricité = plus de charbon brûlé + délocalisations. Pendant ce temps-là, les militants écologistes exigent un « mode de vie durable » - pour les autres.

Un article de Kelvin Kemm

Il est surprenant de voir combien les médias internationaux sont biaisés dès lors qu’on parle de production d’énergie, en particulier d’électricité.

A la mi-août, l’Allemagne a ouvert une central thermique de 2200MW près de Cologne, une nouvelle passée quasiment inaperçue. Un silence d’autant plus étonnant lorsqu’on sait que l’Allemagne a annoncé qu’il serait nécessaire de construire de nouvelles centrales thermiques en raison de la cherté et du manqué de fiabilité des énergies solaire et éolienne.

Dans un contexte économique degrade, le nouveau ministre allemand de l'environnement, Peter Altmaier, politiquement proche de la Chancelière Angela Merkel, a souligné à plusieurs reprises l'importance de ne pas infliger un coup à l'économie européenne - et allemande - en faisant grimper le coût de l'électricité.

Il s'est par ailleurs inquiété d'une possible dépendance énergétique de l'Allemagne aux importations d'électricité, la principale ressource de son industrie. Pour éviter ce risque, Altmaier a donné le feu vert à la construction de vingt-trois centrales à charbon, actuellement en cours de construction.

Oui, vous avez bien lu, vingt-trois nouvelles centrales à charbon sont en train d'êtres construites en Allemagne, car l'Allemagne a peur du coût sans cesse en hausse de l'électricité, et parce qu'elle ne peut guère se permettre de dépendre d'importations massives d'électricité étrangère.

Récemment, l'Allemagne a dévoilé les statistiques en matière de productivité réelle de son énergie éolienne au cours des dix dernières années. Le chiffre est de 16,3% !

En raison du caractère intrinsèquement aléatoire de l'énergie créée par le vent, les éoliennes ont été conçues pour un rendement de 30%. Ce qui signifie que l'Allemagne espérait obtenir à peine 30% de la capacité totale des installations - contre 85 à 90% pour le charbon, le gaz naturel, le nucléaire et les installations hydroélectriques. Cela veut dire que lorsqu'elle construit 3 000 MW d'énergie éolienne, elle espère en réalité quelque 900 MW, car le vent ne souffle pas toujours à la vitesse requise. Mais de fait, après une decennie, les Allemands se sont rendus compte qu'ils n'obtiennent que la moitié de ce qu'ils avaient espéré avec un certain optimisme et une certaine irrationnalité : un bien modeste 16,3%.

Pire encore, après avoir dépensé des milliards d'euros en subventions, l'ensemble des installations éoliennes allemandes ont contribué à la production d'électricité allemande à une hauteur négligeable de 0,084% sur les 22 dernières années. Autrement dit moins d'un dixième de pourcent.

De plus, le coût réel de l'électricité éolienne et solaire allemande est de très loin supérieur à celui de son électricité thermique et nucléaire. Le tout pour une énergie soi-disant gratuite. Le tout au détriment des nombreux emplois allemands qui dépendent d'une énergie abondante et bon marché.

Quant au gaz naturel obtenu par fracturation hydraulique, il est également interdit, bien que nécessaire pour palier le manque de fiabilité des installations éoliennes et solaires. Pas étonnant que les prix de l'électricité et du gaz naturel allemands soient pratiquement inabordables.

Pendant ce temps les écolos extrêmistes continuent à vanter les bienfaits merveilleux d'une vie basée sur l'électricité solaire et éolienne. Ils parlent également de "mode de vie durable", un "futur durable", ou encore des lendemains sans hydrocarbures ni carbone. Soyons prévenus ! Ces exhortations vides de sens cachent un véritable rejet des standards et du niveau de vie d'un monde moderne. Autrement dit les pays développés doivent renoncer à une part sensible de leur niveau de vie, tandis que les pays en développement doivent abandonner l'espoir de les rattraper.

Croyez-moi, les petits fermiers africains rêvent tous de devenir comme les grandes exploitations commerciales qu'ils voient chez le voisin. Ils ne rêvent pas de labourer leurs champs avec des boeufs pendant que le voisin a des tracteurs et des moissoneuses. Et il en va de même pour toutes les petites activités commerciales dans lesquelles un approvisionnement d'électricité fiable et bon marché est essentiel. En fait on pourrait appliquer ce raisonnement à chaque bureau, boutique, hôpital, école et famille de tout le continent africain.

Dans le même temps, en Afrique du Sud, une organisation qui se fait appeler "Green Truth" (vérité verte) a distribué une note promotionnelle sur un film sorti récemment et simplement intitulé "Fuel" (carburant). Voici un extrait de cette note :

"Fuel" est un regard complet et divertissant sur l'énergie : une histoire de là où nous sommes arrivés, cette fâcheuse situation actuelle, et une solution à notre dépendance au pétrole étranger. Enthousiaste et réactionnaire, "Fuel" est un voyage surprenant, personnel et en profondeur par l'éco-évangeliste Josh Tickell sur la(sur)utilisation du pétrole, qui examine un vaste éventail de solutions énergétiques alternatives; les défaillances de l'industrie pétrolière et automobile aux Etats-Unis; et les dernières tendances alternatives.

Un large panel de décideurs, d'éducateurs et d'activistes intervient dans le film, parmi lesquels Woody Harrelson, Neil Young et Willie Nelson. Tickell avait conscience qu'il ne pouvait pas rester les bras croisés. Il a donc décidé de faire un film centré sur les connaissances et découvertes qu'il a pu faire, mais qui laisse également espérer des solutions à notre portée. Un "type normal" qui s'est dit qu'il pouvait changer les choses, qui a passé 11 ans à réaliser ce film, se prouvant à lui-même - et aux autres - qu'un seul individu peut effectivement changer les choses. Un documentaire radical et politiquement incorrect, plusieurs fois récompensé. "Fuel" interviewe experts et éco-personnalités tels que Sheryl Crow, Larry David, Richard Branson et Robert Kennedy, Jr.

La note promotionnelle insiste sur un "mode de vie durable" et un "futur prometteur". Alors que les chanteurs, acteurs, activistes et autres "experts en énergie" sont tous très riches et qu'il est très peu probable qu'ils adopent le mode de vie que Tickell et eux défendent si vigoureusement.

Ce film a-t-il un quelconque rapport avec la "vérité" sur l'énergie ? Ou bien est-il simplement un film de propagande pour le "mode de vie durable" cher aux producteurs et activistes (pour les autres, pas pour eux) ? Après un instant de flottement, on fait vite le rapprochement avec "Une vérité qui dérange" [le film d'Al Gore]: des intervenants loin de la vérité, quantité d'erreurs scientifiques, de biais personnels, et l'hypocrisie de riches partisans qui possèdent de superbes villas et se rendent en jet privé à des évènements où ils expliquent aux autres comment vivre "plus durablement".

Je suis certain que "l'éco-évangeliste" Josh Tickell est un "type normal", comme le dit la promo de son film. Mais je préfèrerais largement que le futur électrique de mon pays soit imaginé et mis en place par des ingénieurs électriciens, scientifiques, et par des citoyens et politiciens qui y vivent effectivement - plutôt que par un "type normal", un activiste écolo et ses soi-disants "experts" en énergie et en "modes de vie durables".

En tant qu'ancienne nation éco-évangeliste, l'Allemagne a démontré qu'un pays ne peut pas se permettre de calquer ses politiques énergétiques sur des films comme "Fuel" ou "Une vérité qui dérange". Ses politiques et son futur doivent être fondés sur l'authentique vérité et sur une réalité honnête.

____________

Le Docteur Kelvin Kemm est un physicien nucléaire et consultant en stratégies financières basé à Pretoria, Afrique du Sud. Membre du bureau international des conseillers au Committee For A Constructive Tomorrow (Comité pour un Lendemain Constructif), www.CFACT.org, le Docteur Kemm a été récompensé par un prix pour l'ensemble de sa carrière par le Forum National de Science et Technologie d'Afrique du Sud.

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L’Espagne a annoncé ses plans pour le nettoyage de son secteur bancaire un peu plus tôt. Avec la régulation complète a peine publiée, nous sommes toujours en train de l’analyser, et nous vous informeront ! des points les plus pertinents dès que nous aurons terminés. Mais il y avait également des développements intéressants à propos du prêteur en difficulté BFA-Bankia.

Le gouvernement espagnol a annoncé cette après-midi que la BFA-Bankia allait recevoir une “injection de capital immédiate” de la part du fonds de restructuration bancaire de l’Espagne (FROB). Cependant, l’Espagne a décidé de ne pas faire appel au fond de sauvetage des banques de 100 milliards d’euros. C’est ainsi malgré la mise de côté de 30 milliards d’euros pour traiter les urgences, comme l’Eurogroup l’a annoncé dans sa conférence de presse cette après-midi. Les fonds seront donc avancés par le FROB et seront éventuellement incorporés dans le plan de sauvetage des banques espagnoles quand ils seront complètement dépensés.

Cela soulève deux questions intéressantes. Premièrement, pour l’Espagne est-elle tellement attachée à éviter d’utiliser les 30 milliards d’euros conservés en réserve ? L’argent est typiquement là pour ce genre de situation. En fait, il était relativement évident que ce genre de situation allait se présenter. De plus, l’argent sera tout de même dépensé dans le plan de sauvetage. Par conséquent, nous pouvons seulement imaginer que le gouvernement espagnol est enthousiaste pour éviter d’avoir des stigmates négatifs – bien que cela semble un peu étrange car le plan de sauvetage est déjà confirmé. Cela vaut le coup de se rappeler les contraintes du financement par le FEFS par rapport à celui du FMI (que nous avons détaillé ici), alors il est possible que l’Espagne et la zone euro aient décidé d’attendre que le MES soit complètement opérationnel avant d’utiliser les fonds.

En faisant une revue de presse, il est clair qu’il s’agit d’une restructuration de la BFA-Bankia, signifiant que la banque est considérée comme viable. C’est proprement scandaleux pour plusieurs raisons :

• les emprunts toxiques détenus par Bankia a augmenté de 44% (de7.63% à 11%) dans les six derniers mois

• le groupe vient d’annoncer une perte de 4.5 milliards d’euros, à la place d’un très léger profit l’an passé.

• Dans les six derniers mois le groupe bancaire a perdu la somme stupéfiante de 37.6 milliards d’euros dans les dépôts bancaires de ses clients, une baisse énorme de 28%.

Il est clair pour la plupart que Bankia n’est plus viable depuis quelques temps. Les derniers plans du gouvernement pour traiter le secteur bancaire par une « résolution ordonnée » des banques insolvables est un modèle pour séparer les actifs et fermer les institutions en faillite. Il n’est pas très clair pourquoi ce n’est pas appliqué ici, à part protéger les particuliers ayant investi dans cette banque. À la fin, malgré tout, investir des fonds publics dans une institution défaillante fera plus de mal que de bien à chacun d’entre nous.

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