Aller au contenu

Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Après ça peut être une bonne chose pour pas que ceux qui te relisent soient concernés par l'original, tu auras que des conseils sur la langue française je trouve ça pas mal aussi ! (c'est dur de se rendre compte quand on est plongé dans une traduction) C'est ce que je vais faire du coup

Lien vers le commentaire

Si je puis me permettre, puisque je suis amenée à relire les traductions : je pipe rien à l'angliche, du moins pas suffisamment pour traduire ; en revanche, à partir de votre écrit je m'efforce de reformuler quand nécessaire, afin de rendre la lecture plus fluide en restant fidèle à son sens et style ; enfin, j'espère :) et corriger les fautes d'orthographe, syntaxe et grammaire

Lien vers le commentaire

tu auras que des conseils sur la langue française je trouve ça pas mal aussi ! (c'est dur de se rendre compte quand on est plongé dans une traduction)

 

Chers traducteurs,

On sait bien que c'est la partie la plus ingrate du travail, la première traduction. Repasser dessus est un autre genre de travail, normalement moins fastidieux (enfin, quand la trad a été bien faite).

Un grand merci à tous ceux qui nous fournissent de quoi bosser !

Au fait, les secrétaires de rédac relisent aussi l'original :icon_wink:

 

 

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

 

Fait !

 

GDoc modifiable (avec comparaison original/traduction)

 

Une petite remarque : je vois que la traduction de l'article sur les vols supersoniques a été publié sur contrepoints et je remercie le staff de contrepoints pour cela. Par contre, mon nom n'a pas été cité. Non pas que je sois spécialement en recherche de reconnaissance, mais ces traductions pourraient m'être utiles pour mes études. Je tiens donc à être crédité sur mes traductions. Je vous remercie d'avance.

 

 

Après les récentes attentats terroristes aux États-Unis et en Europe de l'ouest, ainsi qu'en Irak et en Afghanistan, il serait facile de conclure que le monde est en train de devenir plus dangereux. Les hommes politiques et les médias ont contribué à créer un sentiment de mal-être de plus en plus prévalent. Donald Trump affirme que la criminalité augmente, pendant que Hillary Clinton parle d'une épidémie de violence armée.  Chacun d'entre eux, comme le démontre Nick Gillepsie, est inexact. En réalité, beaucoup de formes de violence sont devenues moins répandues.

Aux États-Unis, le taux d'homicide a fluctué entre 6,2 et 10,2 morts pour 100 000 personnes entre 1967 et 1998. Le taux est passé sous la barre des 6 pour 100 000 en 1999 et sous celle des 5 pour 100 000 en 2010. Le taux d'homicide aux États-Unis pour 2014 (qui est l'année la plus proche où des données sont disponibles) était de 4,5 pour 100 000, taux le plus bas depuis 1963. Cela signifie que le taux d'homicide aux États-Unis a retrouvé son niveau le plus bas depuis 51 ans ! Les rédacteurs des discours de Trump et de Clinton devraient prendre note de cela.

 

Le site internet HumanProgress possède des données provenant de la base de données mondiale sur le terrorisme pour une période allant de 1970 à 2014. Les données montrent que le terrorisme a tué plus de personnes dans les années 1970 et 1980 que dans les décennies qui ont suivi. Lorsque les estimations pour 2015 et 2016* sont ajoutées, une légère hausse du nombre d'attentats peut indéniablement être observée. Cela dit, le terrorisme a clairement causé plus de morts en Europe de l'ouest dans les années 1970 et 1980. Aussi horrible que soit cette récente hausse, l’Europe de l'ouest a connu pire.

*L’estimation pour 2016 ne prend pas en compte les attentats les plus récents.

Se concentrer sur les tendances à long terme plutôt que sur le récit des médias et les déclarations de nos hommes politiques est une bien meilleure façon d'évaluer l'état réel de l'insécurité, permettant ainsi de créer des politiques plus réfléchies.

Lien vers le commentaire
Une petite remarque : je vois que la traduction de l'article sur les vols supersoniques a été publié sur contrepoints et je remercie le staff de contrepoints pour cela. Par contre, mon nom n'a pas été cité. Non pas que je sois spécialement en recherche de reconnaissance, mais ces traductions pourraient m'être utiles pour mes études. Je tiens donc à être crédité sur mes traductions. Je vous remercie d'avance.

 

Crédit traduction : Jason Quidoz, c'est ça ?

 

Si tu a un lien sur un blog/compte twitter/etc, je pense qu'on peux le mettre.

 

Gros mercis pour ces traductions.

Lien vers le commentaire

Une petite remarque : je vois que la traduction de l'article sur les vols supersoniques a été publié sur contrepoints et je remercie le staff de contrepoints pour cela. Par contre, mon nom n'a pas été cité. Non pas que je sois spécialement en recherche de reconnaissance, mais ces traductions pourraient m'être utiles pour mes études. Je tiens donc à être crédité sur mes traductions. Je vous remercie d'avance.

 

Tu as tout à fait raison. Mais je ne connais pas tout le monde, et c'est compliqué de savoir qui est derrière un pseudo.

Donc avis à ceux qui traduisent : en fin d'article, mettez un prénom et un nom pour qu'on vous crédite ! (et là, Wheat, il va falloir me donner quelques infos ;-) sur redaction@contrepoints.org si tu préfères !)

Lien vers le commentaire

...

Une petite remarque : je vois que la traduction de l'article sur les vols supersoniques a été publié sur contrepoints et je remercie le staff de contrepoints pour cela. Par contre, mon nom n'a pas été cité. Non pas que je sois spécialement en recherche de reconnaissance, mais ces traductions pourraient m'être utiles pour mes études. Je tiens donc à être crédité sur mes traductions. Je vous remercie d'avance.

Credit where it's due, absolument, c'est l'étiquette, et c'est normalement mentionné pour chaque traduction, pardon pour ce petit oubli. 

Lien vers le commentaire

Intéressé, mais rien que le titre je sais pas comment traduire... "refuge libre" ?

Et puis il n'est pas dit dans l'article où fonder ces villes privées, il faudrait que quelqu'un (ou un groupe) investisse et rachète des terrains aux pays mentionnés, et ça reviendrait à recréer un état

Lien vers le commentaire

Intéressé, mais rien que le titre je sais pas comment traduire... "refuge libre" ?

Et puis il n'est pas dit dans l'article où fonder ces villes privées, il faudrait que quelqu'un (ou un groupe) investisse et rachète des terrains aux pays mentionnés, et ça reviendrait à recréer un état

 

Je rebalance ce lien :

Crise des migrants: un milliardaire égyptien croit avoir trouvé la solution ! https://francais.rt.com/international/6453-crise-migrants-milliardaire-egyptien-croit-trouver-solution 

 

free havens : havres de paix, havre libre, havre tranquille, havre paisible, ...

Lien vers le commentaire

Je pense qu'il faut conserver le mot le plus important "free"=>"libre", après haven vu le contenu de l'article on peut carrément traduire par villes / villes privées, mais havre pourquoi pas c'est juste que c'est peu utilisé j'ai l'impression.

Tu demande l'autorisation du coup ?

Lien vers le commentaire

Sinon l'article de la FEE est bien mieux fourni : https://fee.org/articles/can-a-hong-kong-for-refugees-solve-the-crisis/

 

L'article fait 2400 mots... Faudrait peut être le séparer en deux ou trois articles sortis à intervalles régulier non ? Contrepoints a déjà publié un truc aussi long ? les lecteurs vont-ils prendre la peine de tout lire ?

Lien vers le commentaire

L'article fait 2400 mots... Faudrait peut être le séparer en deux ou trois articles sortis à intervalles régulier non ? Contrepoints a déjà publié un truc aussi long ? les lecteurs vont-ils prendre la peine de tout lire ?

Tu veux qu'on se répartisse la traduction ?
Lien vers le commentaire

L'article fait 2400 mots... Faudrait peut être le séparer en deux ou trois articles sortis à intervalles régulier non ? Contrepoints a déjà publié un truc aussi long ? les lecteurs vont-ils prendre la peine de tout lire ?

On a vu beaucoup plus long, je te garantis

Lien vers le commentaire

On peut se répartir la traduction pour aller plus vite, oui. Je me demandais si faire 2 ou 3 articles séparés d'un ou deux jours ne pourrait pas stimuler la lecture complète de la traduction, plutôt qu'avoir un gros pavé de plus de 2400 mots (=> traduction française) que seul les plus aventureux liront ?

 

Si vous voulez m'aider à la traduction on peut partager mon gdoc, suffit de commencer à faire la traduction vers une autre page (il y en a 6 !) que la première (où j'en suis actuellement), de préference commencer là où y'a un titre en gras (style Understanding the Problem (and the Solution's Own Problems) )

 : 

https://docs.google.com/document/d/1aisUijdTS4vef7vngv4nPaUGBJMDp679w8uByFEN1pk/edit?usp=sharing

Lien vers le commentaire

L'article est long, mais publiable en une fois. Il vaut mieux éviter les découpages, les gens n'aiment pas trop les séries. En tout cas, merci pour cette belle initiative de trad !

Lien vers le commentaire

L'article de la FEE sur les débats internets (GDOC modifiable). N'hésitez pas à dire si vous sentez que certaines phrases sont bancales, l'article était assez difficile à quelques moments.

 

 

La démonstration de vertu : pourquoi les débats sur internet n’ont bien souvent aucun intérêt.


Dan Sanchez | Traduction : Jason Quidoz


Avez-vous déjà remarqué combien il est frustrant de débattre de politique avec des personnes sur internet ? Avez-vous déjà ressenti comment cela est comparable à essayer d'abattre un mur de brique avec votre tête ? Alors gardez à l'esprit que le ressenti est probablement mutuel.


Mais considérez aussi l'utilité pratique du mur de brique : l’intérêt rationnel qu'ont beaucoup de personnes à être rigide d'esprit et marié à des croyances fausses. Comme l'écrit l'économiste Bryan Caplan :


… l'irrationalité, tout comme l'ignorance, est affectée par les prix, et les fausses croyances en politique ou en religion ne sont pas chères. Si vous sous-estimez le coût d'une consommation trop importante d'alcool, vous pouvez ruiner votre vie. Au contraire, si vous sous-estimez les bénéfices de l'immigration ou les preuves en faveur de la théorie de l'évolution, que vous arrive-t-il ? Probablement la même chose que si vous aviez su toute la vérité.


Les fausses croyances en philosophie économique et politique ont beau être désastreuses sur de grands agrégats, elles n'ont qu'un coût négligeable pour ceux qui décident de les défendre. Comme le souligne Caplan, il est donc parfaitement rationnel que beaucoup de personnes s’'accrochent obstinément à des croyances fausses mais « émotionnellement attractives ». Il n'existe pas de coûts individuels et intériorisés qui pourraient balancer le bénéfice émotionnel que les fausses croyances pourraient avoir.


Caplan a écrit le passage cité ci-dessus en 2006. L'année dernière, l'écrivain britannique James Bartholomew a créé un terme cristallisant un concept hautement complémentaire à l'analyse de Caplan : la démonstration de vertu.


Vertu et vanité


La plupart de ce qui passe pour des débats politiques sur internet ne consiste pas en un véritable effort de persuasion. Les débatteurs sont plutôt comme des oiseaux se faisant les plumes, gazouillant à qui veut l'entendre « je suis une personne vertueuse et respectable », ajoutant souvent, « contrairement aux moyenâgeux de droite ou aux dégénérés de gauche que je dénonce. »


Une telle démonstration de vertu est socialement profitable. Lorsque d'autres membres de votre cercle social détectent que vous souscrivez fidèlement à l'orthodoxie de de ce cercle, ils deviennent plus disposés envers vous. Cela peut résulter en des opportunités professionnelles, sociales ou même romantiques.


Et si se complaire dans une fausse croyance réconfortante ne coûte pas un sou, il en va de même pour les personnes qui expriment une fausse croyance socialement avantageuse.


Mais en plus de cet intérêt rationnel, il existe aussi une composante compulsive et pathologique à la démonstration de vertu. Cela fait partie du bagage provenant de la façon dont nous sommes tous élevés en tant qu'enfant.


Le cancan politique


Lorsque les enfants sont libres d'apprendre d'expériences non-dirigées, ils apprennent à concevoir la vérité comme quelque chose guidant la poursuite fructueuse de leurs objectifs. Mais dans l'environnement dominateur et fermement dirigé de l'école et du foyer moderne, nous conditionnons nos enfants à concevoir la vérité comme des idées préconçues émanant d'une autorité.


Les enfants sont généralement privés de la noble joie de découvrir des vérités telles que révélées par leurs actions, lorsque couronnées de succès. Au lieu de cela ils sont abandonnés à l'ignoble gratification qu'est celle de devoir plaire à un maître en régurgitant des réponses estampillées « correctes ».  Et cela va plus loin que l'école. Pour l'enfant moderne, apprendre le « bon comportement »  ne consiste pas à découvrir par essai et erreur quelles sortes de comportements sont propices à un développement social. L'enfant doit au contraire s'attirer des louanges et éviter la censure provenant des représentants de l’autorité.


A cause de ce conditionnement, nous sommes tous devenus accros aux louanges, toujours à la recherche de notre prochaine dose d'approbation externe : pour l’afflux de dopamine que nous obtenons lorsque quelqu'un nous caresse dans le sens du poil pour avoir été un « bon garçon » ou une « gentille fille », pour avoir fait preuve d’un bon comportement, pour avoir donné la bonne réponse, pour avoir exprimé la bonne opinion.


C'est pourquoi cette manie de vouloir afficher sa vertu est si répandue et pourquoi les orthodoxies sont si résistantes. Exprimer des opinions ne consiste plus à faire ressortir des vérités utiles via l'épreuve du débat, mais à afficher sa propre vertu en « mouchardant » sur les autres, en les accusant de ne pas être vertueux, d'être des crypto-communistes ou crypto-fascistes, d'être des racistes refoulés ou  des anti-blancs traîtres de leur couleur, d'être des ennemis des pauvres ou de faire l'apologie de crimes.


Un grand nombre de nos débats politiques consiste en la résurgence de notre instinct intérieur d'enfant maltraité, qui crie, « Maître, maître, regardez-moi. J'ai suivi les règles, mais pas Johnny. Johnny est un méchant, et il a dit un gros mot aussi. Maître regardez ce que Trump a dit. Il devrait dire pardon. Maître, regardez ce qu'a fait Hillary. Vous devriez lui donner des heures de colle. »


Il n'est pas possible d'espérer quoi que ce soit de ce niveau de discussion.


Une approche alternative pour faire avancer la liberté.


La situation pourrait donc sembler être sans espoir pour les ceux qui défendent la philosophie de la liberté. Comment peut-on convaincre les gens des vertus de la liberté s’ils ne s'intéressent qu'à afficher leur propre vertu, négligeant les arguments et la raison ?


Une solution pourrait être de se concentrer sur ce que la philosophie de la liberté peut apporter à chacun dans sa vie de tous les jours.


Par exemple, les enfants grandissent et se développent incroyablement bien lorsqu'ils sont libres, lorsque leurs parents pratiquent l’école à la maison ou l’éducation pacifique, entre autres. Les parents peuvent nier cela : ils peuvent s'accrocher à leurs fausses croyances autoritaires sur l'éducation des enfants. Mais, contrairement aux questions de politique publique, avoir tort sur la question de l'éducation de ses enfants coûte extrêmement cher au niveau individuel. Les parents peuvent choisir d'afficher leur vertu en disant, comme toute personne « respectable », qu'ils soutiennent les écoles publiques, condamnant ainsi leurs enfants une peine de travail de bureau forcé de dix ans (ou plus), mais uniquement s'ils en paient le prix : finir avec un enfant aliéné, stressé et frivole sans aucun esprit d'entreprise.


Contrairement aux débats politiques, les parents ont un intérêt direct et personnel à trouver la bonne réponse à la question de l'éducation de leur enfants. Dès que les parents acceptent le fait que la philosophie de la liberté fonctionne lorsque cela concerne leurs enfants, il leur sera plus facile de voir que cela fonctionne pour la société en général. Et des enfants élevés selon des principes de liberté sont plus aptes à reconnaître ses vertus de façon générale. Il est difficile d'imaginer qu’un enfant éduqué à la maison puisse devenir autoritaire en grandissant.


De plus, les adultes déjà institutionnalisés par l'école et transformés en névrotiques par des parents dominateurs sont imbibés d'une façon de penser docile, dépendante et basée sur le besoin de demander la permission qui les retient dans leur carrière et dans leur vie en général. Et ils se retrouvent souvent à graviter autour d'environnements non-libres, de routines et de relations qui aggravent les dégâts subis pendant leur enfance.


Comprendre la philosophie de la liberté (principalement le fait que la liberté développe par nature la personnalité quand le pouvoir et la servitude ne font que l'éroder) peut être le premier pas vers une libération de l'individu lui permettant de se délivrer des mentalités et environnements destructeurs (en effet, même de nombreux libertariens ne se sont pas encore complétement désinstitutionnalisés). Et là encore, concernant cette question, celui qui cherche à s'améliorer peut y laisser sa peau et a donc tout intérêt à être ouvert à une philosophie qui peut changer sa vie.


C'est ce type d'approche que Praxis, une entreprise très intéressante, a décidé de suivre : utiliser la philosophie de la liberté, la déscolarisation et l'esprit d'entreprise pour aider à lancer la carrière de jeunes et à changer leur vie dans l'ensemble du pays.


Imaginez une communauté libertarienne planétaire comprenant moins de personnes affichant leur vertu sur internet ou moins de politiciens en herbe et constitué d'un nombre toujours plus important d'individus entreprenants qui créent de la valeur, qui s'affirment en tant qu'individus et qui impressionnent et inspirent tous ceux qui les connaissent. Quels exemples (et preuves sur jambes) de la grandeur de la liberté seraient de tels hommes et femmes.


Peut-être que les amoureux de la liberté devraient arrêter de dépenser tant d'énergie à frapper de leurs tête le mur de brique du débat politique et en lieu et place essayer d'en appeler à l'intérêt personnel : en promouvant la philosophie de la liberté non pas comme une philosophie politique, mais comme une philosophie de vie.

 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...