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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Oublie le googledoc et fais la trad, vite vite vite, c'est toujours bien utile :) Merci !

https://docs.google.com/document/d/1Jk_BFdQ6tKhYmOYzwtNIZgIIU455MV0xks9lupvlbhk/edit?usp=sharing

C'est pas allé vite vite, j'ai vraiment de la peine et je suis pas super satisfait du résultat. J'ai entrecoupé original / traduction pour que le relecteur puisse y apporter des corrections sans trop scanner le texte. Du coup faudra faire la mise en page.

Si quelqu'un veut bien relire et valider le texte je peux refaire la mise en page derrière pour avoir un seul texte et éventuellement rajouter les liens.

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Je me permets de relancer, ne serait-ce que pour savoir si Contrepoints pourrait être intéressé par une traduction de certains de leurs articles. :)

 

Désolé de répondre aussi tard Ultimex ! J'adore cette revue (et je connais un peu ceux qui la chapeaute) mais hélas, ce n'est pas trop le format CP (les articles sont un peu longs). Par contre si tu veux écrire des synthèses, ou aborder dans de petits articles certains problèmes posés, ça serait à mon avis un gros plus, et un acte de résistance bienvenu au néant intellectuel français contemporain.

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Merci pour la réponse. :)

Oui, il est vrai que les articles sont plutôt longs mais ils peuvent être découpés en plusieurs parties non ? Sinon pas de soucis pour faire des synthèses (je ne peux promettre un rythme de publication soutenu par contre).

Contrepoints a-t-il l'autorisation pour cela par ailleurs ? Dans le cas contraire (et si cela s'avère nécessaire), je veux bien me charger d'envoyer un mail aux personnes chapeautant cette publication.

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Salut.

 

Je pensais dans le sujet "Articles divers intéressants", mais je pense que ce article peut entre dans le Contrepoints:

 

https://fee.org/articles/5-ideas-at-the-heart-of-socialism/

 

"5 ideas at the heart of socialism (liberty and the power of ideas)" par Lawrence Reed

 

Il y a une première partie par B. K Marcus que je pense que peut être coupée, puis l'article débuterait par: "A belief that I stress again and again is that we are at war — not a physical, shooting war, but a war capable of becoming just as destructive and just as costly. [...]"

 

 

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https://fee.org/articles/how-the-faa-brought-down-uber-for-planes/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

 

 

Comment l’Administration Fédérale de l’Aviation américaine a abattu le Uber des avions

 
Imaginez-vous voyager de Boston à Martha's Vineyard en moins d’une heure et pour moins de 70$. Croyez-le ou non, cette possibilité était disponible sur le site internet ou l’application de Flytenow, en cherchant un pilote d’avion qui faisait ce trajet, puis en partageant les frais avec ce dernier et les éventuels autres participants au voyage.
 
Des entrepreneurs rendaient les voyages en avion privé possible pour tous, jusqu’à ce que les dirigeants de Flytenow rencontrent sur leurs chemins les membres de l’Administration Fédérale de l’Aviation (Federal Aviation Administration - FAA) afin de s'assurer que toutes les lois et réglementations étaient bien respectées dans le cadre des activités de la société.
 
Au lieu d’adopter ce service, la FAA fit preuve d’une logique tortueuse pour interdire Flytenow et d’autres sites internet de partage de vols aériens parce qu’elle les considère comme des « transporteurs » (comme Delta Airlines par exemple). Les pilotes privés ne sont pas en mesure de respecter la myriade de réglementations s’appliquant aux grandes sociétés de transport aérien.
 
Dans la suite de cet article, les fondateurs de Flytenow, Alan Guichard et Matt Voska, expliquent pourquoi le gouvernement fédéral devrait obliger la FAA à autoriser le partage de trajets aériens.
 
Jared Meyer : le partage de trajets aériens n’a rien de nouveau, les gens ayant toujours essayé de trouver des moyens de remplir les sièges vides des avions privés. Le problème résidait dans la difficulté de trouver quelqu’un qui voulait aller où vous vouliez aller, au moment où vous le vouliez. Et, de ce que j’en comprends, il est encore totalement légal de trouver des gens pour partager des trajets aériens (et les coûts associés) en utilisant des outils démodés comme des bulletins d’information ou des coups de téléphone. Pourquoi la FAA ne permet-elle pas à des gens d’utiliser des services en ligne pour rendre le processus plus efficace et ouvert ?
 
Alan Guichard : Vous avez totalement raison. Les pilotes ont toujours été autorisés à partager leurs vols tant que le pilote et le passager partageaient un but commun, ce qui est clairement  le cas sur un tableau d'affichage en ligne comme Flytenow. L’inquiétude de la FAA réside dans le fait que les interactions sur internet mèneront  à mettre en relation des personnes qui ne sont plus uniquement « des amis et connaissances », d’après leurs propres termes.
Par exemple, la FAA explique que faire la publicité d’un trajet aérien partagé sur Facebook serait autorisé si la personne en question a seulement quelques amis, mais que le même trajet transformerait le pilote en Delta ou Americain Airlines s’il a des « milliers » d’amis. La nouvelle exigence de la FAA a pour effet de freiner le dialogue entre personnes intéresées parce qu’un pilote n’a aucun moyen de connaitre quels échanges sont légaux et lesquels sont illégaux.
 
JM : En général, l’introduction d’un profit est l’élément déclencheur de la folie des régulateurs. Mais, dans le cas présent, la décision de la FAA d’interdire votre modèle d’affaires est vraiment troublante puisque,  dans les conditions réglementaires actuelles, les pilotes ne peuvent pas faire de profits lorsqu’ils partagent leurs trajets. Ils sont uniquement en mesure de récupérer le coût proportionnel de leurs trajets. Pouvez-vous continuer à nous expliquer pourquoi la FAA nourrit une haine si fermement ancrée pour le partage de trajets aériens ?
 
Matt Voska : On le comprend aisément, ils ne veulent pas qu'un "Uber des avions" existe. Mais Flytenow n'en est pas un - nous sommes comparable au covoiturage de l'aviation. Je pense qu'l s'agit plutôt d'une réaction instinctive envers les nouvelles technologies, plutôt que de la haine .
Aujourd'hui, plus que jamais, l'innovation et la réglementation se croisent à cause des méthodes de communication plus efficaces, et les régulateurs sont presques toujours trop lents à s'adapter. C'est vrai depuis l'arrivée de l'automobile, lorsque les régulateurs ont fait passer des lois interdisant "les déplacements de callèches sans chevaux". Malheureusement, la FAA prend une approche très radicale alors que les activités du même type sont aujourd'hui complétement légales dans l'Union Européenne.  Nous plaisantons en disant que l'Europe nous a dépassé en terme de libertés, ce qui est rare dans tout ce qui a trait à Internet. 
 
JM : Des réglementations souvent inutiles et anti-compétitives sont poussées par des groupes de pression qui ont un intérêt à maintenir le status-quo. A d'autres moments, les régulateurs se concentrent aveuglement sur des actions de réglementation uniquement dans le but de réglementer, sans prendre en compte les effets négatifs que leurs nouvelles règles ont sur les consommateurs. Ces deux approches sont comparables dans leurs demandes omniprésentes de sécurité publique. Tout d'abord, y-a-t-il  des intérêts particuliers derrière la décision de la FAA ? Et ensuite, pourquoi les appels à la sécurité publique ne tiennent pas la route dans ce cas ?
 
AG : Nous sentons que des intérêts particuliers sont au coeur du sujet. la FAA est soumis à une pression des lobbystes des sociétés d'aviation privées et des compagnies aériennes dont l'objectif est d'interdire le partage de trajets aériens. Pourquoi ? Parce que le partage de trajet aérien donne des possibilités aux gens - partager un vol de Boston à Martha's Vineyard coûte moins de 70$, alors qu'un vol en charter couterait au moins 1000$. Ces modèles d'affaires établis voient le partage de trajets comme une menace.
L'appel de la FAA pour préserver la sécurité publique échoue car empêcher Internet d'être un moyen de communication n'est pas rationnellement lié à la sécurité. Selon la FAA, il est tout à fait entendable que des étrangers se rencontrent via tableau d'affichage physique et partagent un vol. Par contre, si ces mêmes personnes se rencontrent en ligne, où des services de partage comme Flytenow proposent des identités vérifiées, alors le vol se transforme magiquement dans une opération de commerce illégale. Je vous donne également un autre de mes exemples préférés : même Neil Armstrong ou Capitaine Sully ne pourraient pas partager des dépenses avec Flytenow car les règles de la FAA n'ont rien à voir avec la qualification des pilotes.
 
JM : Quel est le meilleur espoir de convaincre (ou forcer) la FAA à moderniser son approche du partage de vols ? Vous penseriez que la fierté patriotique seule serait suffisante étant donné que l'Europe est très en avance sur les Etats-Unis avec son marché grandissant de partage de trajet aérien.
 
MV : Nous sommes en train de travailler sur plusieurs plans. Nous préparons une demande de certiorari auprès de la Court Suprême américaine, que nous prévoyons de déposer au mois de juin.
De plus, nous avons recu des soutiens du Congès sur ce sujet. Le Républicain Mark Sanford a proposé un amendement au projet de réautorisation des activités de la FAA qui permet explicitement aux pilotes de communiquer à propos de leurs vols et de les partager via Internet. Cet amendement est passé à travers le comité et est désormais en attente d'un vote.
Nous avons eu plus de difficultés au Sénat où les lobbyistes des sociétés de charters ont été actifs pour s'opposer à l'intégration du même amendement dans le projet du Sénat de réautorisation de la FAA. En lieu et place de l'amendement, le Sénateur démocrate Cory Booker a opté pour une étude sur le sujet afin de faire des modifications plus tard. A Washington, une "étude" signifie qu'un changement de législation ne verra probablement jamais la lumière du jour. Ironiquement, le Sénat a recommandé que la FAA elle-même conduise l'étude.
Nous incitons les gens à se faire entendre sur ce sujet. Il s'agit de bien plus q'un droit des pilotes à communiquer - la position de la FAA est un très dangereux précédent pour d'autres futures interdictions d'activités en ligne qui devraient être totalement légales.
 
JM : La FAA est l'exemple  clair d'une agence d'Etat utilisant mal ses pouvoirs afin de faire obstacle à l'innovation. La technologie qui permet des partages de vols plus efficaces aide incontestablement les consommateurs et les pilotes, et il n'y a absolument aucune raison à ce que la FAA garde obstinément le partage de trajet aérien cloué au sol.

 

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