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FAQ du libéralisme pour répondre aux questions les plus courantes ?


EdouardH

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Comment on fait pour recaser des millions de fonctionnaires administratifs, d'artistes, de rmistes, de flics, de douaniers, d'agents comptables, d'avocats en tous genres, d'agents du fisc etc. (la liste est longue) ? On peut pas attendre gentiment que tout ce gentil petit monde parte à la retraite et l'État a laissé les "partenaires sociaux" flinguer la formation professionnelle. 

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Sur le plan économique : quand le marché n'est pas verrouillé, c'est pas les occasions de trouver un job et des formations qui manque ; d'autant que pour certaines des professions étatiques, une bonne partie des compétences acquises sont réutilisables dans le privé.

 

Sur le plan moral : pleures-t-on sur la perte d'emploi qu'on subit les négociants en esclaves et leur salariés au moment de l'abolition ?

 

Par contre politiquement c'est impraticable.

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Mais c'est des gens surpayés qui vont devoir se trouver un nouveau job avec la fin de l'emploi à vie et tout. Passer d'agent de la bac à serveur chez McDo...

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Sinon, 10 mesures pour l'emploi, que vous conseilleriez à un étatiste de mettre en place, tout en restant dans un système étatiste, ne soyons pas trop utopique.

1- Suppression du SMIC ou son abaissement

2- Suppression des 35 heures (ou revenir à 39/40/42 sans augmentation du salaire)

3- Passer d'un code du travail de 3000 pages à moins de 500

4- Remplacer la merde qu'est le Pacte de Responsabilité par une suppression de l'impot sur les sociétés ou sa baisse à 10% (parceque c'est un beau chiffre, et c'est facile à calculer :P)

5- Facilité le licenciement, et donc l'embauche.

6- Taxe plus-value lors de la vente de start-up à baisser de 40 à 10%

7- Faire 100 milliards d'économie au total, avec baisse des charges.

 

Je vois pas vraiment quoi d'autre :)

 

Je rajouterais : Suppression CDI/CDD, instauration d'un contrat unique

 

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La suppression des privilèges est désagréable pour les concernés, mais je ne vois strictement aucun problème. 

 

Demain on supprime sur le champs les allocations familiales. Aucun problèmes ?

 

 

 

D'ailleurs, j'ai vu plus haut que l'idée de faire un impôt forfaittaire a été évoqué, selon thoma comme meilleur pour les petites entreprises.

 

Sauf qu'un impôt forfaitaire, si je me trompes pas, est fixe. Donc ce que je vois, c'est plutôt qu'il va décourager les petits exploitants qui ne peuvent pas payer l'impôt forfaitaire parce que trop élevé et privilégier les grands groupes pour qui le coût des impôts va aller décroissant à mesure qu'ils seront plus grands. Alors qu'un impôt proportionnel prends strictement la même part à tout le monde, donc ne favorise personne.

A moins que j'ai mal compris.

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La suppression des privilèges est désagréable pour les concernés, mais je ne vois strictement aucun problème. 

 

25% de la population active + les retraités + les étudiants. Ça fait beaucoup de monde.

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Je rajouterais : Suppression CDI/CDD, instauration d'un contrat unique

Il n'y a rien à instaurer, et encore moins un truc unique. La loi devrait seulement dire "Employé et employeur se démerdent ensemble comme des grands, ils prennent des conseils juridiques si ils veulent, les différends seront tranchés selon le droit commun". Fermez le ban.
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25% de la population active + les retraités + les étudiants. Ça fait beaucoup de monde.

 

Et ?  

 

Cela-dit, je ne pense pas qu'un gouvernement ai jamais le courage de faire quoi que ce soit de ce genre. La puissance de l'industrie et le prestige des institutions gouvernementales permet largement de continuer à financer le déficit par la dette, puis par la planche à billet, indéfiniment. 

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La question de la transition vers le libéralisme m'interroge au plus haut point. Surtout si l'on y intégre le minimum de réalisme politique qui, sans vouloir offenser personne, manque totalement dans la présente discussion.

D'une part, qu'on le veuille ou non, un gouvernement qui prendrait ne serait ce que la moitié des mesures évoquées ici se retrouverait avec la tête de ses ministres au bout de piques en une semaine.

D'autre part, il faudrait être naïf et inconscient pour en négliger les conséquences sociales et humaines a moyen terme.

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Alors dans ce cas là, je dirais que la première mesure à faire serait de rentrer dans le lard des syndicats. On coupe unilatéralement les subventions, on rend illégal les grèves à but non-professionnelles et obligatoires de rémunérer les grévistes syndiqués par les syndicats. Idem, on rends illégal les piquets de grève, et légal l'emploi de casseurs de grèves.

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Ça ne changera strictement rien. Les gens n'ont pas besoin de syndicats pour se révolter.

De plus a titre personnel, je suis favorable à l'existence de syndicats (indépendants du pouvoir politique et autofinancés) et au droit de grève négocié dans le cadre du contrat de travail. ;)

Gnéééhééhé... et oui le gauchiste en moi n'est pas totalement mort !

C'est la luuuuteuh finaaaale... hum... pardon.

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Ça ne changera strictement rien. Les gens n'ont pas besoin de syndicats pour se révolter.

De plus a titre personnel, je suis favorable à l'existence de syndicats (indépendants du pouvoir politique et autofinancés) et au droit de grève négocié dans le cadre du contrat de travail. ;)

Et tout ce que j'ai dit s'accorde avec ça. Non subventions, grève à but professionnel et uniquement, droit pour les patrons de contourner le droit de grève par le jeu normal du marché (la grève étant la création artificielle et temporaire d'une pénurie de main d'oeuvre).

 

Et il ne s'agit pas de révolte de la population, mais bien de bloquer l'un des principaux freins aux réformes de ce pays. Combien de réformes abandonnées, ou timorées, à cause des syndicats qui ne représentent qu'eux-même ?

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Y a pas de stratégie prédéfinie, ça dépendra simplement des circonstances, de l'époque, de ceux qui détiennent le pouvoir, des médias, de la mentalité de la société, etc. 

 

Réfléchir aux conséquences de réformes libérales brutales dans le contexte actuel est absurde, car ça part du principe que dans le contexte actuel, il est possible d'avoir les moyens de faire des réformes libérales brutales. 

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La réforme du droit du travail faudra bien y passer si on veut régler le problème du chômage.

Oui mais tabasser des pauvres types qui défendent leur gagne pain, même mal, mêmes s'ils sont manipulés, ignorants ou égoïstes, c'est trop loin de ma culture. Je ne peux pas y souscrire. (J'ai bien failli ne jamais exister à cause de briseurs de grève fascisants, je ne soutiendrais jamais de telles mesures)

Sur le fond, Snow a assez bien résumé le truc.

Il faudra y aller progressivement, par étapes, avec beaucoup de pédagogie et certainement des compromis pas très satisfaisants... bref, faire de la politique...

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Lisez "La Micropolitique", de Madsen Pirie. Tous. On ne peut pas sérieusement parler de réformes sans avoir lu ce bouquin d'un conseiller de Maggie.

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Oui mais tabasser des pauvres types qui défendent leur gagne pain, même mal, mêmes s'ils sont manipulés, ignorants ou égoïstes, c'est trop loin de ma culture. Je ne peux pas y souscrire. (J'ai bien failli ne jamais exister à cause de briseurs de grève fascisants, je ne soutiendrais jamais de telles mesures)

Sur le fond, Snow a assez bien résumé le truc.

Il faudra y aller progressivement, par étapes, avec beaucoup de pédagogie et certainement des compromis pas très satisfaisants... bref, faire de la politique...

Ta maman c'est faite taper dans le ventre par des loubards pendant un piquet de grève ? Ça doit foutre les boules ça.

Ceci dit ça a eu lieu dans l'autre sens aussi, un groupe se met en grève le patron appelle des intérims et ils se font casser la gueule par les grévistes car ils "cassent" la grève.

 

Si je dis pas de bêtises c'est arriver lors de la dernière fermeture d'usine Peugeot je sais plus où. 

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La question de la transition vers le libéralisme m'interroge au plus haut point. Surtout si l'on y intégre le minimum de réalisme politique qui, sans vouloir offenser personne, manque totalement dans la présente discussion.

D'une part, qu'on le veuille ou non, un gouvernement qui prendrait ne serait ce que la moitié des mesures évoquées ici se retrouverait avec la tête de ses ministres au bout de piques en une semaine.

ça fait 50 ans que l'état n'a rien anticipé en France, ça va pas commencer aujourd'hui.

Sauf mise en place d'une dictature, le libéralisme va tout bonnement s'imposer petit à petit de partout. Comme de l'eau qui s'infiltre.

Le travail au black, c'est du libéralisme. Aujourd'hui c'est planqué. Quand ça aura été significatif sur une génération, ça se fera dans la lumière. Officiellement.

 

 D'autre part, il faudrait être naïf et inconscient pour en négliger les conséquences sociales et humaines a moyen terme.

Il faudrait être naïf et inconscient pour négliger les conséquences sociales et humaines du socialisme, aujourd'hui.

Ce qu'on voit et ne voit pas, etc.

 

En France (comme d'autres pays), il y a un pays réel, et un pays représenté.

Le pays représenté/spectacularisé (Debord), c'est le pays du redressement productif, le pays ou Valls poursuit le redressement de zayraut, etc, etc. Une fiction complète qui relève simplement de la psychiatrie.

Aujourd'hui la fiction a le soutien de l'état et des moyens d'état (et de la dette). Mais cette pièce de théâtre jouée par des dingos pour des dingos, est financée à crédit, et aucun crédit n'est éternel. Un jour nous pourrons/devrons à nouveau discuter dans la rue de la réalité (et pas du réchauffement climatique).

La dissipation des vapeurs de la fiction, des effets des médicaments socialistes, la reprise du contact du cerveau conscient avec la réalité est la condition préalable aux actions concrètes.

... c'est pour cela que le boulot de médias comme CP est si important.

Pas de thérapie tant que le patient n'a pas repris un minimum de contact conscient avec le réel.

 

 

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A la limite, on s'en fout : pour que l'impôt soit neutre, les transactions monétaires doivent toutes être taxées une fois, et une seule (et au même taux). A quel stade mettre l'impôt, c'est une bonne question : soit tous les revenus (IRPP et IS sur les dividendes versés à l'étranger), soit toutes les dépenses (TVA, ou IRPP défalqué de l'épargne) puisque tout revenu est destiné à être consommé un jour).

 

Pourquoi défalqué de l'épargne? Pour inciter les gens à épargner, créant ici une taxe comportementale?

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La question de la transition vers le libéralisme m'interroge au plus haut point. Surtout si l'on y intégre le minimum de réalisme politique qui, sans vouloir offenser personne, manque totalement dans la présente discussion.

D'une part, qu'on le veuille ou non, un gouvernement qui prendrait ne serait ce que la moitié des mesures évoquées ici se retrouverait avec la tête de ses ministres au bout de piques en une semaine.

D'autre part, il faudrait être naïf et inconscient pour en négliger les conséquences sociales et humaines a moyen terme.

 

Je suis parfaitement d'accord.

 

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Concernant la réforme du SMIC, proposer cela n'est pas raisonnable. Les effets sur l'emploi seront long à venir mais le coût réel ou perçu d'une telle mesure sera immédiat.

 

La meilleure manière de traiter cette question, c'est trois choses :

  • cesser toute augmentation du SMIC, qu'elle soit règlementaire ou qu'elle relève des "coups de pouce" démagogiques des gouvernements
  • régionaliser le SMIC (comme l'était le SMIG autrefois)
  • créer un SMIC jeunes

Partir sur la position politique maximaliste consistant à dire "on va supprimer le SMIC et on veut bien discuter de comment on va amortir le choc" pour finir sur la position "bon d'accord alors on va faire les trois points" que je mentionne ci-dessus.

 

C'est faisable en moins de trois mois.

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Concernant la réforme du SMIC, proposer cela n'est pas raisonnable. Les effets sur l'emploi seront long à venir mais le coût réel ou perçu d'une telle mesure sera immédiat.

 

La meilleure manière de traiter cette question, c'est trois choses :

  • cesser toute augmentation du SMIC, qu'elle soit règlementaire ou qu'elle relève des "coups de pouce" démagogiques des gouvernements
  • régionaliser le SMIC (comme l'était le SMIG autrefois)
  • créer un SMIC jeunes

Partir sur la position politique maximaliste consistant à dire "on va supprimer le SMIC et on veut bien discuter de comment on va amortir le choc" pour finir sur la position "bon d'accord alors on va faire les trois points" que je mentionne ci-dessus.

 

C'est faisable en moins de trois mois.

 

C'est faisable à une condition:

que les politiciens acceptent de sacrifier leurs carrière.

Il faut être honnête: ceux qui feront çà seront sûr de perdre les prochaines élections.

 

Je ne sais pas vous, mais moi je ne suis pas sûr de trouver des politiciens qui acceptent^^

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ça fait 50 ans que l'état n'a rien anticipé en France, ça va pas commencer aujourd'hui.

Sauf mise en place d'une dictature, le libéralisme va tout bonnement s'imposer petit à petit de partout. Comme de l'eau qui s'infiltre.

Le travail au black, c'est du libéralisme. Aujourd'hui c'est planqué. Quand ça aura été significatif sur une génération, ça se fera dans la lumière. Officiellement.

Il faudrait être naïf et inconscient pour négliger les conséquences sociales et humaines du socialisme, aujourd'hui.

Ce qu'on voit et ne voit pas, etc.

En France (comme d'autres pays), il y a un pays réel, et un pays représenté.

Le pays représenté/spectacularisé (Debord), c'est le pays du redressement productif, le pays ou Valls poursuit le redressement de zayraut, etc, etc. Une fiction complète qui relève simplement de la psychiatrie.

Aujourd'hui la fiction a le soutien de l'état et des moyens d'état (et de la dette). Mais cette pièce de théâtre jouée par des dingos pour des dingos, est financée à crédit, et aucun crédit n'est éternel. Un jour nous pourrons/devrons à nouveau discuter dans la rue de la réalité (et pas du réchauffement climatique).

La dissipation des vapeurs de la fiction, des effets des médicaments socialistes, la reprise du contact du cerveau conscient avec la réalité est la condition préalable aux actions concrètes.

... c'est pour cela que le boulot de médias comme CP est si important.

Pas de thérapie tant que le patient n'a pas repris un minimum de contact conscient avec le réel.

Nos deux constats ne sont nullement incompatibles.

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C'est faisable à une condition:

que les politiciens acceptent de sacrifier leurs carrière.

Il faut être honnête: ceux qui feront çà seront sûr de perdre les prochaines élections.

 

Je ne sais pas vous, mais moi je ne suis pas sûr de trouver des politiciens qui acceptent^^

 

Il ne fait pas avoir peur de tout non plus, les trois propositions sont raisonnables pour les raisons suivantes (respectivement) :

  • on peut ne plus toucher au SMIC en valeur, tout en repensant les dispositifs de welfare state de façon à ce que les smicards n'y perdent pas trop
  • régionaliser le SMIC c'est revenir au SMIG, celui des 30 glorieuses, à ma connaissance les gens n'en mourraient pas à l'époque
  • il existe deux types de pays dans le monde : ceux qui n'ont pas de smic jeunes (et qui ont donc 20, 30, 40, 50% des jeunes au chomage) et ceux qui en ont un (taux de chomage des jeunes du meme ordre de grandeur que le reste de la population).

A moins d'être complètement con, un français normal (j'entends ni syndicaliste, ni politicien) ne peut qu'acquiescer.

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