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Conditions de travail


Messages recommandés

Je serai très intéressé de voir, entre pays développés, s'il existe une corrélation entre redistribution et taux de natalité des classes populaires.

Y a pas (j'ai les chiffres dans un manuel de démographie que je n'ai pas ici, mais en cherchant ça doit se trouver), les chiffres de natalités sont en baisse un peu partout, sauf les deux extrêmes cités : classe populaires souvent immigrées et grande bourgeoisie :

Mon épouse est sage-femme à Paris elle a assisté à quelques milliers de naissances en 30 ans maintenant. D'après elle les familles très nombreuses sont aux deux bouts de la société: immigrés récents peu adaptés,europens famile tuyaux-de-poële alcoolisée et bourgeois cathos de niveau très sup. Personne entre les deux.

Ah oui c'est vrai j'oubliais les bourgeois cathos très sups.

Donc pour sauver la terre de la surpopulation, il faut instruire les masses et les ténir éloignées de la réligion.

Sauf que si on fait ça, en 10 générations on sera moins d'un milliard sur terre.

encore faut-il qu'on soit vraiment en surpopulation !

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D'un point de vue pédagogique, apprendre sur des technologies obsolètes n'est pas forcément inutile. Tu as appris à apprendre, et ça t'as donné du recul sur ce que tu fais actuellement.

Tout à fait. De toutes façons, avec l'accélération des connaissances et de leurs applications, l'enseignement doit apprendre à apprendre, principalement (cela devrait être d'ailleur le rôle de l'université). Mais, et sans rentrer dans les détails barbants, il y a une différence entre apprendre la théorie du traitement d'image (qui ne changera pas en 50 ans. Si tu connais tes bases en électricité, tu sais comment fonctionne une radio), et s'attacher à faire rendre les TPs de programmation des étudiants sur une librairie d'affichage 3D qui était déjà déclassée lorsque ledits TPs étaient enseignés. (C'était GLUT, pour tout dire. En 2006, si tu voulais bosser plus tard dans la 3D ou les jeux vidéos, apprendre à construire des programmes OpenGL de cette manière t'assurait de ne pas trouver de place de dév, car doublé par un gars qui a appris sur plus récent que toi).

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Le Quesnoy versus Groseille

Les bourgeois catho opposés à l'IVG d'un côté, et les cas sociaux de l'autre pour lesquels l'enfant est une source de "richesse" et d'une certaine reconnaissance sociale

Sur le sujet : Idiocracy. Quoique ils ont oublié les bourgeois catho ; je compte sur eux pour sauver l'humanité.

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  • 2 months later...

Je solliciterais bien volontiers votre érudition et vos connaissances sur un point qui me semble obscur .

Ce matin, je discutais avec le délégué du personnel de la boite et, un moment, il me dit la chose suivante dans des propos un peu confus et maladroits.

En gros :"les entreprises (quelle taille ? quel secteur ?) payent des amendes (délivrées par qui ? La sécu, je pourrais supposer… Et avec quelle légitimité ?) si le nombre d'accidents du travail de l'entreprise dépasse un certain taux".

N'ayant jamais entendu parler de ça, de près ou de loin, j'aurais aimé savoir si c'était vrai. Je précise que je méfie de ce qu'il dit dans la mesure où il est aussi calé que moi en économie et qu'en plus il est cégétiste.

Pour moi, 2 bonnes raisons d'être sur mes gardes. :icon_biggrin:

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En gros :"les entreprises (quelle taille ? quel secteur ?) payent des amendes (délivrées par qui ? La sécu, je pourrais supposer… Et avec quelle légitimité ?) si le nombre d'accidents du travail de l'entreprise dépasse un certain taux".

Amendes, je ne sais pas par contre, le taux d'accident du travail peut augmenter (fortement) en cas d'accidents répétés

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Je solliciterais bien volontiers votre érudition et vos connaissances sur un point qui me semble obscur .

Ce matin, je discutais avec le délégué du personnel de la boite (…)

C'est pas une amende, c'est le taux de cotisation de l'entreprise qui varie en fonction du nombre d'accidents du travail survenus.

C'est évoqué en session du CE ou du CHSCT.

Enfin, il me semble que c'est lié au compte AT/MP de l'entreprise…

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N'ayant jamais entendu parler de ça, de près ou de loin, j'aurais aimé savoir si c'était vrai.

Oui c'est vrai. C'est comme un malus en assurance automobile.

C'est pour contraindre les entreprises à s'impliquer dans la prevention des accidents de travail

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  • 4 weeks later...

Voilà peut-être un fil qui correspond un peu à cette affaire dérangeante :

http://www.dereferer...agiste-est-roi%

Dans l’hôtel quatre étoiles, le client esclavagiste est roi

Récit Les employés du Concorde Opéra à Paris ont organisé la libération d’une femme asservie par une famille de Dubaï. La direction se retourne contre eux.

Par SYLVAIN MOUILLARD

Elle est née dans la province du Gojjam, en Ethiopie. Z. a aujourd’hui 24 ans. Après la mort de sa mère, son oncle l’accueille à Addis-Abeba, la capitale. Il l’incite à s’inscrire dans une agence de travail. En janvier 2011, Z. est embauchée comme employée de maison par une famille des Emirats arabes unis. Basée à Dubaï, elle espère subvenir aux besoins de sa famille. Mais pendant dix-huit mois, elle ne touche aucun salaire. Son passeport est confisqué. Quotidiennement, elle subit des violences : coups de pied, gifles, insultes… Son calvaire a pris fin le 13 juillet à Paris.

La jeune Ethiopienne est alors en France depuis deux semaines. Elle loge à l’hôtel Concorde Opéra, un établissement quatre étoiles. L’épouse de son employeur et ses huit enfants, y ont réservé plusieurs chambres pour leurs vacances dans la capitale. Z. entrevoit enfin une possibilité d’échapper à sa condition d’esclave moderne, quand elle parvient à se confier à une femme de chambre de nationalité éthiopienne comme elle. Plusieurs syndicalistes de l’hôtel décident alors d’alerter le Comité contre l’esclavage moderne et l’association Femmes solidaires.

«Vagues». «Le 13 juillet, on est arrivé vers 17 heures devant l’hôtel. La famille était partie se promener et Z. les accompagnait. A 22 heures, personne n’était encore rentré. On a eu peur que le directeur de l’hôtel, qui craignait que cette affaire ne fasse des vagues, n’ait averti ses clients», se souvient Christine Laurent, membre de Femmes solidaires. Finalement, à 23 heures passées la petite troupe revient de sa balade. «Z. était la dernière, elle portait tous les paquets. Ce n’était pas dur de la repérer.» Les policiers, alertés en début d’après-midi, la «libèrent» et récupèrent son passeport.

La jeune femme porte des traces d’ecchymoses sur les avant-bras. Au commissariat du VIIIe arrondissement elle se confie. «Je travaillais tout au long de la journée et de la nuit, car même quand je voulais dormir, j’en étais empêchée par la famille», lit-on sur le procès-verbal de son audition, que Libération a pu consulter. «Les enfants de la famille, surtout une fille, me frappaient avec la bienveillance de la mère. Je reçois des gifles et des coups de pieds de leur part, sans raison apparente mais ils prennent plaisir à le faire. Les coups étaient réguliers.» Un des enfants la menace régulièrement au prétexte que le ménage est mal fait : «Tu ne pourras jamais retourner en Ethiopie, je te trancherai la gorge.» En France, «la mère faisait attention à ce que je ne sois pas violentée, car je pense qu’ils savaient qu’ici ces pratiques sont illégales», raconte encore sur procès-verbal la jeune femme.

Z. est désormais prise en charge par les associations. Faute d’une plainte déposée à temps, ses employeurs ont pu regagner Dubaï, le lendemain, le jour prévu de leur vol, comme si de rien n’était. Mais loin de féliciter ses employés pour avoir fait délivrer la jeune femme, la direction de l’hôtel va se retourner contre eux. Le directeur du Concorde Opéra, Claude Rath, reproche aux quatre salariés en pointe dans cette affaire de ne pas l’avoir prévenu de la situation. Il a été mis au courant quand la police l’a appelé le 13 juillet avant de débarquer dans l’établissement. Ce qui leur a valu «une lettre de mise en garde», reçue par chacun à la mi-août.

Crainte. Réaction outrée de Claude Lévy, délégué CGT des hôtels de prestige : «C’est volontairement que nos délégués n’ont pas averti le directeur de l’hôtel, car ils avaient déjà eu affaire à lui dans un conflit social sévère. Ils craignaient qu’il ne prévienne le client et lui dise de s’en aller.» Le syndicaliste affirme que la première réaction de Claude Rath a été de reprocher aux salariés d’avoir «fait perdre du chiffre d’affaires à l’entreprise» avec le départ de cette famille. «Procès d’intention», rétorque l’intéressé joint par Libération. «Je ne peux agir que si j’ai connaissance des faits, j’ai une responsabilité pénale dans ce genre d’affaires, dit-il. A aucun moment il n’a été question des intérêts économiques de l’hôtel !»

Deux mois après sa libération, Z. loge désormais dans un appartement du Comité contre l’esclavage moderne. «Elle essaie de sortir de ce cauchemar, ce qui peut être très long, car il faut raconter et donc revivre l’événement», confie Sylvie O’Dy, la présidente du comité. «A chaque fois qu’on est avec elle, elle porte nos sacs, débarrasse la table. C’est vous dire l’état de soumission dans lequel elle se trouvait», raconte Christine Laurent, de Femmes solidaires. Le dépôt d’une plainte contre ses anciens «employeurs», sur la base de la loi contre le trafic d’êtres humains est en préparation.

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Il y a un sujet tabou mais très réel : dans un régime sans redistribution, les gens qui n'ont pas les moyens de nourrir plus qu'eux-mêmes n'ont pas ou peu d'enfants.

C'est le phénomène très connu de la transition démographique : la hausse du revenu s'accompagne d'une hausse de natalité.

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C'est le phénomène très connu de la transition démographique : la hausse du revenu s'accompagne d'une hausse de natalité.

Pas forcément d'une hausse de natalité ; si il existe, le phénomène est marginal face à la quasi-disparition de la mortalité infantile. On a d'un côté une femme qui faisait huit enfants, dont trois arrivaient à l'âge adulte ; et la génération d'après, on fait peut-être neuf enfants, mais huit arrivent à l'âge adulte.

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Pas forcément d'une hausse de natalité ; si il existe, le phénomène est marginal face à la quasi-disparition de la mortalité infantile. On a d'un côté une femme qui faisait huit enfants, dont trois arrivaient à l'âge adulte ; et la génération d'après, on fait peut-être neuf enfants, mais huit arrivent à l'âge adulte.

Ma phrase était ironique. La transition démographique c'est l'exacte inverse.

Ce que tu décris est la première phase.

Je persiflait la phrase de Jabial, car dans un système sans redistribution, les classes inférieures ont une natalité bien plus élevée que les autres. Les enfants servent d'assurance retraite, puisque sans redistribution la solidarité familiale prend le relais, quitte à se sous-alimenter. De plus les enfants peuvent servir à augmenter le revenu familial.

Je suppose que Jabial voulait dire "dans un régime sans redistribution, les gens qui ne peuvent nourrir qu'eux même n'auront qu'à avoir pas ou peu d'enfants."

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