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La présidente de Rance Télévisions veut étendre la redevance aux PC et smartphones


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Renflouer France Télé et Radio France

"En complément, nous augmenterons à la marge la taxe que paient les opérateurs d’accès à Internet" -- comme Bouygues, SFR, Orange et Free, ndlr -- "qui passera de 0,9 % de leur chiffre d’affaires à 1,2%. Cette fraction des recettes sera affectée de façon pérenne à l’audiovisuel public", a ajouté Fleur Pellerin.

La "taxe télécoms" de 0,9%, dite "taxe Copé", avait été instaurée en 2009 par le gouvernement Sarkozy pour financer France Télévisions, en compensation de la suppression de la publicité après 20 heures. Mais ses recettes -- de l'ordre de 200 à 300 millions d'euros par an --n'étaient pas affectées directement au secteur et se perdaient dans le budget de l'Etat.

Porter cette taxe à 1,2%, et affecter ces 0,3 point supplémentaires à l'audiovisuel public rapportera plusieurs dizaines de millions à France Télévisions ou Radio France, déficitaires cette année de respectivement 10 et 21 millions d'euros.

 

Le gouvernement vient encore d'augmenter cette taxe sur le chiffre d'affaire (de 0.1%). Ce sera 1,3% finalement (vs 1.2% décidé il y a un mois et 0.9% en vigueur cette année). 

Ca commence vraiment à se voir que le gouvernement est en train de faire les fonds de tiroir pour clôturer le budget 2016.

 

 

Le mois dernier, le gouvernement annonçait un relèvement de la « taxe Copé » sur les télécoms, pour renflouer l’audiovisuel public en 2016. Cette taxe passait ainsi de 0,9 % du chiffre d’affaires des opérateurs à 1,2%.

 
Mais l’augmentation sera en fait plus forte. En effet, Fleur Pellerin a présenté un nouvel amendement ce lundi, ce lundi, à l’Assemblée Nationale, proposant d’augmenter encore de 0,1% cette taxe. Un amendement qui a été adopté par les députés et qui fait donc passer la taxe télécom à 1,3% du chiffre d’affaires des opérateurs.

 

http://www.universfreebox.com/article/31950/Nouvelle-augmentation-de-la-taxe-Cope-les-operateurs-telecom-en-colere

 

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Nouvellement nommée à la présidence de France Télévision, Delphine Ernotte passait ce mercredi 28 octobre son grand oral devant la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Venue promouvoir sa stratégie visant à "donner un nouveau souffle à la télévision publique", l'ancien directrice générale d'Orange a surtout dû défendre pied à pied sa future chaîne d'information publique, un projet critiqué parfois vertement par les parlementaires.

Cette chaîne toute info, qui figurait dans le dossier de candidature de Delphine Ernotte pour la présidence de l'audiovisuel public, doit théoriquement voir le jour en septembrre 2016, a-t-elle confirmé. Le projet sera piloté en tandem par France Télévisions et Radio France pour un démarrage sur Internet avant une hypothétique diffusion hertzienne.

Visant un public qui "se détourne de l'information audiovisuelle", Delphine Ernotte a plaidé pour un partenariat avec élargi à France24, Arte et l'Ina. "C'est tout le service public qui doit se mettre au service de l'information pour ceux qui ont déserté les canaux traditionnels", a-t-elle martelé.

Problème: à l'instar des professionnels du secteur, plusieurs députés ont émis des doutes quant à l'opportunité de lancer une nouvelle chaîne toute info alors que le groupe audiovisuel est à la diète et que la concurrence fait déjà rage entre BFMTV, Itélé et LCI..

"Un projet inutile et qui coûtera cher"

"Je ne pense pas qu'aujourd'hui ce projet soit pertinent au regard des finances de France Télévisions en déficit de plus de 50 millions, de l'augmentation de la redevance audiovisuelle. [...] Je pense même qu'il est inutile et qu'il coûtera cher s'il veut être de qualité", a notamment estimé le député Les Républicains Bernard Debré. Plus favorable au projet, le député (LR) Franck Riester a mis en garde contre le "coût supplémentaire" que représenterait une nouvelle chaîne.

Un projet de chaîne tout info "avait du sens il y a quinze ans. Aujourd'hui ce créneau est occupé", a tranché le député UDI Rudy Salles en mettant en doute la "faisabilité" de faire travailler ensemble les rédactions de France Télévisions et de Radio France.

A ces critiques, Delphine Ernotte a promis que la future chaîne aurait une caractéristique supérieure à toutes les autres chaînes privées: elle sera "de service public et donc indépendante de tout pouvoir privé". Un argument qui parlera probablement aux salariés de France24. La présidente de France Télévisions a par ailleurs affirmé que la France était "le seul pays en Europe à ne pas avoir une chaîne d'information publique".

Promettant de ne pas déstabiliser les chaînes privées, Delphine Ernotte a promis que sa chaîne d'info fonctionnerait différemment en privilégiant la pédagogie et l'analyse. Quant aux interrogations sur le coût de ce projet, la présidente de France Télévisions a assuré que la mise à contributions des rédactions du groupe, la mobilisation du site FranceTVInfo et de Radio France constituaient d'ores et déjà "une force de frappe colossale".

"Je ne dis pas que cela ne va rien coûter", a-t-elle reconnu devant les députés, évoquant notamment la création d'un studio dédié. Pour autant, assure-t-elle, le budget de la future chaîne d'info en continu, qui n'est pas encore arrêté, sera "anecdotique au vu de l'ensemble des enjeux financiers qui sont ceux de France TV".

Interpellée par le député LR Lionel Tardy, Delphine Ernotte ne s'est pas prononcée sur une éventuelle candidature de France Télévisions pour obtenir le canal numéro 23 qui pourrait bientôt être remis en jeu.

Déficit zéro en 2016

Face au scepticisme que suscite son projet de chaîne d'information, Delphine Ernotte devra donc redoubler d'efforts, d'autant qu'elle s'est engagée à ramener son groupe à l'équilibre et ce dès l'année prochaine.

Mi-septembre, elle avait averti que le déficit du groupe public pourrait atteindre 50 millions d'euros à l'horizon 2016, après le refus du gouvernement d'un retour de la publicité après 20H00 et d'une hausse de la redevance. Du coup, les députés ont voté le 19 octobre dernier une légère hausse des moyens de France Télévisions.

"Je m'engage à ce qu'on soit à déficit zéro en 2016", a-t-elle promis devant les députés en évoquant des économies "conjoncturelles" (réaménagement de grilles, renégociation de certains contrats...). "Je ne lâcherai rien sur le plan des économies", a-t-elle encore affirmé. Une promesse qui pourrait peser sur les ambitions de la future chaîne d'info publique.

 

:facepalm:

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