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Marx Et Les Liberaux.


Messages recommandés

A l'époque, la population ouvrière s'est multiplié à une vitesse sans commune mesure avec celle de la population générale. Les gens devenaient ouvriers, alors que rien ni personne ne les y forçait. C'est donc que leur condition antérieure était pire.

Néanmoins, en France, à l'époque de Marx, les ouvriers de l'industrie n'étaient pas plus nombreux par rapport aux travailleurs d'autres secteurs, notamment l'agriculture et la domesticité.

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Marx n'est certes pas à jeter à la poubelle mais ses thèses sont complètement à côté de la plaque ; il ne se base sur rien de réel et invente de toute pièce un monde imaginaire…

En fait, lorsque je lis Marx j'ai l'impression de lire un (mauvais) roman.

Je suis d'accord avec vos arguments…..Neanmoins Marx voulait faire une etude scientifique du capitalisme: Montrer les contradictions du systeme. Je suis pas forcement d'accord avec tout mais lire Marx apporte comme meme quelque chose a la comprehension du systeme dans lequel on vit!

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Je suis d'accord avec vos arguments…..Neanmoins Marx voulait faire une etude scientifique du capitalisme: Montrer les contradictions du systeme. Je suis pas forcement d'accord avec tout mais lire Marx apporte comme meme quelque chose a la comprehension du systeme dans lequel on vit!

A la rigueur, il apporte une explication à certains comportement tordus et fréquents (glorifier le communisme, voter socialiste, défendre les 35 h….), mais j'ai beaucoup de mal à rentrer dans le cerveau des fous sous prétexte que ça peut servir à les comprendre et à les contrôler.

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Invité jabial
les crimes des societes democratiques on les voit tout les jours! Marx, un criminel? Surement pas.

Tout à fait d'accord. C'était un escroc intellectuel, mais certainement pas un criminel. Plutôt un gourou de secte.

Le gars s'est fait expulsé de sais pas combien de pays pour avoir defendu ses idées. Il defendait la classe ouvriere, qui a son epoque vivait un calvaire….

N'importe quoi. L'existence de la "classe ouvrière" a été justement rendue possible par l'amélioration générale des conditions de vie des pauvres, à commencer par la baisse de la mortalité infantile. Et ceci n'a été possible que grâce à un relachement temporaire du pouvoir du prince.

il faut arreter de juger Marx par les crimes qui ont été commis soit disant en reference a sa theorie du capitalisme……c'est une erreur grave et stupide qui vous empeche d'approfondir une pensée  bien puissante….

Mouarf la puissance de al pensée de Marx… Pardon mais je me suis tapé la plupart de ses bouquins, et il enchaîne les erreurs. Je préfère encore la pensée de Ron Hubbard, qui savait, lui, ce qu'il faisait : "pour devenir riche, fondez une religion". Marx a fondé la pire religion de l'histoire de l'humanité sans même devenir riche ; il a vécu aux crochets d'Engels jusqu'à la fin de ses jours.

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Invité jabial
Je suis d'accord avec vos arguments…..Neanmoins Marx voulait faire une etude scientifique du capitalisme: Montrer les contradictions du systeme. Je suis pas forcement d'accord avec tout mais lire Marx apporte comme meme quelque chose a la comprehension du systeme dans lequel on vit!

A peu près autant que De Natura Rerum apporte à la compréhension des mouvements du système solaire :icon_up:

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A peu près autant que De Natura Rerum apporte à la compréhension des mouvements du système solaire  :icon_up:

De Natura Rerum est par certains aspects (notamment la réflexion sur la vie et sur la mort) un livre très profond. Evidemment on ne peut le considérer comme un ouvrage scientifique (même si par rapport à son époque c'était déjà pas mal).

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  • 1 month later...
pour Marx, fondamentalement  le rapport de production capitaliste a ceci de particulier: Il fait en sorte que le travail engendre plus de valeurs que son cout donc il y a forcement exploitation.

Je pense au contraire que ceci n'est pas de l'exploitation mais une condition normale dans une société fait de differences. Il faut bien remunere l'effort, l'initiative…..Les hommes ne sont pas egaux donc leurs efforts ne sont pas egaux d'ou une difference dans les remunerations.

Pour marx, le profit est l'expression monetaire de la plus value…..Aujourd'hui on remarque une explosion de la part des dividendes dans le choix de la repartition de la valeur ajoutée…..au detrimant des salaires.

Est ce que l'on assiste a une derive?

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Aujourd'hui on remarque une explosion de la part des dividendes dans le choix de la repartition de la valeur ajoutée…..au detrimant des salaires.

Est ce que l'on assiste a une derive?

Non, c'est faux, tu te trompes. Relis donc ce texte:

Compte rendu du café liberté du 14 Mars 2005 concernant le partage des fruits de la croissance

Nous avions de droit cette semaine à un débat en plein cœur de l’actualité puisqu’il s’agissait de discuter du bien nommé « partage des fruits de la croissance ». En 2004, le PIB français a augmenté de 1 ,9%, la dette s’élève à plus de mille milliards d’euros, et Raffarin veut absolument partager les fruits de cette croissance. Bref il veut partager les fruits de la misère.

Concernant cela, Chitah nous a fait une présentation très structurée en trois points :

- tout d’abord un bref historique de l’apparition de ce débat sur la voie publique,

- puis une réfutation des faits avancés par les étatistes constructivistes par leurs propres armes ;

- enfin une discussion plus large sur l’éthique du problème.

La thématique du partage des fruits de la croissance a été lancée par la caisse des dépôts et consignations lorsqu’elle a observé que les taux de marge des entreprises ont augmenté ; en parallèle les politiques ont lu leurs journaux qui expliquaient que les chiffres d’affaire des entreprises du CAC 40 avaient augmenté. En est né un scandale basé sur une confusion essentielle entre les chiffres d’affaire et les taux de marge.

En effet la valeur ajoutée est la chiffre d’affaire auquel on retire les coûts. Lorsque l’on retire également les salaires et la participation (ainsi que les impots et taxes liés à ces versements), on obtient l’excédent brut d’exploitation (EBE). En divisant alors l’EBE par la Valeur ajoutée, on obtient le taux de marge.

En quelque sorte, ce taux représente "la part" allouée au capital pour le gauchiste (en effet, traditionnellement on oppose la part de la valeur ajoutée allouée au capital à celle allouée au travail). Donc s’il augmente, c’est parce que la part d’argent qui revient au patron et aux actionnaires (schématisation volontaire de ma part) augmente, au détriment de celle revenant aux salariés.

Mais en réalité, depuis 1987 ce taux est resté stable, oscillant entre 62% et 63%. Donc il augmente un peu en ce moment, mais il reste dans son intervalle de fluctuation.

D’autre part le concept de Valeur Ajoutée ne correspond pas réellement à la réalité que l'on se fait du terme courant, la valeur que l'on ajoute.

Par exemple, les intérimaires sont comptés comme une charge externe. Comment cela se passe t il alors lorsqu’une entreprise utilise uniquement des intérimaires ? De plus quand une entreprise sous traite, un partie de son budget alloué aux contrôles sert au contrôle de ses sous traitants, donc pas à sa création de valeur ajoutée en interne. L'entreprise crée en externe uen VA non comptabilisée!

En ce qui concerne les super profits du CAC 40, pourquoi ne parle t on pas de la valeur ajoutée crée à l’étranger ? Pour l’EBE, on retranche les impôts et les taxes. Donc dans le débats de la scène politique française où l’on appelle à aller chercher « l’argent là où il se trouve », on oublie que l’argent disponible est fortement diminué du fait de taxes trop fortes (rappelons par exemple que l’augmentation du taux de CSG est supérieure à la croissance économique) Bref tout cela pour dire que ce sont des concepts statistiques facilement retournables et qui n’ont pas grande valeur.

En ce qui concerne les superprofits du CAC 40, prenons quelques exemples : AGF a dû essuyer les tempêtes de 1999, le 11 Septembre, le Tsunami d’Asie. Pourquoi gagnent-ils de l’argent ? Parce qu’ils ont commencé à réduire leurs coûts il y a quatre ans. Ce n’est donc absolument pas dû à un fait conjoncturel. Il n’y a pas de raison de les taxer pour leur bonne gestion. Préfèrerait on en France les entreprises mal gérées ? (l’habitude des entreprises publiques sûrement…). D’ailleurs le ratio combiné (sinistres/frais de gestion) est de 96.9% à l’international et de 98.8% en France, donc les 3.3% représentent le chiffre d’affaire à l’étranger et les 1.2% en France, il n’y a donc pas de raison que ce soient les français qui profitent de ces résultats. Dans le même cas, Carrefour a changé son management il y a peu, a réalisé de gros profits malgré des pertes de terrain en France.

Autre situation pour des entreprises comme Total ou Air France puisqu’elles dépendant fortement des matières premières. Or le cours de ces dernières est haut depuis quelques années, et les bénéfices records sont fait là dessus, c’est à dire sur la production et non pas l’apport de valeur ajoutée (par exemple ce ne sont pas les stations Total donc le travail des français qui rapportent de l’argent)

Il faut d’ailleurs noter que ceux qui s’offusquent des bénéfices de Total (Vauzelle, DSK, et De Villiers) le font chacun pour des raisons politiciennes différentes (problème régional avec un fournisseur, parce qu’il est dans l’opposition, pour l’Erika).

On pourrait opposer à cet argumentaire que ce sont les petits épargnants qui voient leur revenu fondre quand les gros actionnaires empochent la mise. Mais en réalité beaucoup de petits épargnants ont acheté à l’heure de la bulle Internet. On peut penser aussi qu’il s’est passé quelque chose depuis la bulle avec les faillites d’Enron, de Worldcom, et de Vivendi. Et en effet ce qui s’est passé c’est que l’on a perdu confiance, on a plus le goût du risque. On se demandera plus tard pourquoi.

Dans cette première partie Chitah  a donc attaqué sur les faits, uniquement sur les faits. Chitah  a utilisé le constructivisme pour aller à son encontre. La deuxième partie du débat a été plus orientée vers la réflexion sur la légitimité de la répartition collective du profit.

On croit dans les rangs rougeâtres qu’une entreprise est quelque chose qui existe en dehors des hommes, que c’est une vache qu’on peut traire. En réalité c’est un ensemble d’hommes. C’est un entrepreneur qui prend des risques, et des employés qui louent leur capital qui est mobile (puisqu’ils peuvent retirer leur force de travail à tout moment, alors que l’entrepreneur ne peut pas nécessairement retirer facilement son capital investit). « l’entreprise est un nœud de contrats ». Pour illustrer cela, Chitah  nous a rapporté le cas d’une entreprise qui avait son siège avec 20 personnes en Californie et ses 700 employés en haut de world trade center. Le 12 septembre 2001, cette entreprise est morte. Parce qu’une entreprise ce n’est pas quelque chose d’abstrait, c’est un ensemble d’hommes liés par contrat. Notons qu’il y a eu débat là dessus puisque certains ont considéré que la réalité d’un entrepreneur c’est de tout mettre en œuvre pour que ses employés ne se considèrent pas uniquement comme les signataires d’un contrat, pour qu’ils s’investissent. Mais c’est oublier qu’ils parlaient là du contrat tripartite passé avec l’Etat et ses normes. Le vrai contrat, c’est le contrat moral entre l’employeur et l’employé. C’est en ce sens que l’entreprise est un nœud de contrats.

Chitah  a ensuite défendu l’idée que la participation était une mauvaise idée parce que l’actionnaire inscrit son action dans le temps alors que l’ouvrier inscrit la sienne dans la production immédiate, et qu’il y a alors deux mondes assez distincts. Il a assez rapidement été traité de marxiste et a donc expliqué que cette classification avait été faite de manière statique dans le temps et à but théorique. En réalité ils sont très liés. Ce qui importe c’est que pour Chitah  il n’y a pas de déterminisme sociologique à être actionnaire ou salarié, or c’est ce déterminisme qui est l’essence du marxisme justement.

Pour conclure sur le sujet, Chitah  a expliqué qu’il ne faut pas changer les règles en cours de route, que c’est une mentalité de pillards (« il faut prendre l’argent là où il y en a » comme ils disent), que c’est ceux qui créent l’argent qui décident comment le répartir, et en l’occurrence ce sont les employés et le patron de chaque entreprise, dans le cadre des contrats établis, qui en décident au cas par cas. Et pour conclure quand on nous parle de démocratiser l’entreprise, on parle d’un changement du management alors que le rôle de l’entreprise n’est pas de bien encadrer mais de créer des richesses. L’encadrement est nécessairement optimal relativement aux conditions d’accès à l’information du management.

Donc les richesses ça ne se répartit pas. Poser la question de la répartition des richesses est MORALEMENT répréhensible, et donc discuter des modalités serait aberrant.

Un débat assez vif a suivi cette présentation. Plusieurs thèmes ont été abordés, notamment celui de la Justice dans l’égalité. C’est ce que présuppose la redistribution des richesses, c’est ce qui hérisse le poil des libéraux : imposer l’égalité, ce n’est pas juste, c’est « moralement répréhensible » même.

De même il n’existe pas de droit à être payé à tel salaire. Cela se négocie au cas par cas : en fonction de l’utilité de l’employé en un endroit donné, il pourra gagner plus qu’un autre employé exécutant exactement les mêmes tâches.

Il a aussi été rappelé qu’en France la question du partage des richesse n’était pas posée à l’entreprise mais à l’Etat. Mais il ne faut pas non plus oublier que l’Etat n’envisage de partager de richesses que celles des entreprises. Donc les deux sont liés sur ce point. Mais en réalité la véritable mesure de répartition des richesses serait l’incitation à créer une entreprise. Donc si les politiques veulent parler de la répartition des richesses avec le secteur privé qu’ils commencent par laisser les gens créer leur entreprise pour créer leur enrichissement, et qu’ils arrêtent de sur-taxer.

Surtout, le problème du partage des richesses est liés avec la problématique de l’ascenseur social. On considère en France qu’il est bloqué. Ce qui signifie que les français n’espèrent plus progresser, qu’ils ne croient plus que leurs enfants vivront mieux. Cela s’explique par le fait que le SMIC est tellement élevé qu’il y a une tension à la baisse des emplois légèrement plus productifs que le SMIC pour compenser les emplois légèrement moins productifs. C’est un véritable tunnel des salaires. Toute la frustration des gens qui s’y retrouvent piégés est instrumentalisée par les syndicats contre l’entreprise, alors que c’est l’Etat qui le crée. LE problème du français n’est pas celui de la richesse des entreprises mais celui de la richesse tout court. Par exemple à Paris une loi est en train de passer qui saisira les appartements des propriétaires qui en ont 5 ou plus inoccupés. C’est une vraie collectivisation. Mais personne ne dit rien parce qu’on est dans un pays où l’Etat affame la classe moyenne en lui faisant croire que c’est l’entreprise qui en est fautive pour pouvoir ensuite piller les entreprises et ainsi s’auto-entretenir.

Le débat s’est conclu sur la remarque que l’interrogation sur l’éthique de la répartition des richesses n’a pas été assez soulevée, mais il faut rappeler que Chitah a conclu son commentaire en parlant d’un problème qu’il serait moralement répréhensible de poser, donc il semble bien que l’aspect éthique ait été abordé.

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Non, c'est faux, tu te trompes. Relis donc ce texte:

Oui je suis d'accord avec toi…..Si j'ai bien compris tu consideres que le probleme n'est pas la repartition mais l'Etat et raisonner en termes de repartition est absurde.

en France, 93% des entreprises ont moins de 10 salariés donc la question des dividendes excessives ne se pose que pour le "grand" capital. Dans ce domaine on assiste a une destruction du capital puisque les entreprises achhetent leur propre actions pour faire grimper les cours.

Les consequences de ceci: Le taux de l'investissement (taux qui mesure l'effort d'investissement d'une economie. C'est le rapport FBCF/PIB. en quelque sorte c'est la part de la richesse produite en une année qui est destinée a renouveller et a accroitre le potentielproductif) decroit depuis 1973. En effet chaque année 3,5 a 4% des equipements sont declassés. en France les investissements nouveaux depassent les declassements mais cette progression n'a cessé de se ralentir depuis les annéas 70 de sorte que certains economistes considerent que le capital ne serait meme plus bientot renouvelé.

Etant donnée que c'est les "grands" entreprises qui investissent la part croissante des dividendes dans le partage des fruits de leurs activités pose le probleme de l'investissement et de l'emploi en general.

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Donc la question des dividendes excessives ne se pose que pour le "grand" capital. Dans ce domaine on assiste a une destruction du capital puisque les entreprises achhetent leur propre actions pour faire grimper les cours.

1) Pour les entreprises dont le bénéfice net a augmenté cette année, l'immense majorité de ces bénéfices supplémentaires provient de l'activité à l'internationnal, alors que pour les activités en France, les profits restent plus la plupart des cas stables (corrigés des dépréciations exceptionnelles). Il serait donc bien de ne pas voir dans la situation des grandes entreprises internationnales comme issue d'une situation franco-française

2) Les taux de bénéfices nets ont pour bornes supérieures (et c'est très rare qu'ils le dépassent) 10% du chiffre d'affaires. Parmi, ces 10%, l'immense majorité est ré-investie, en capital fixe, en achat d'autres entreprises, en remboussement de dettes, la part de bénéfices redistribués n'excéde pas 30%, soit 3% du chiffre d'affaires (je te laisse allez chercher les chiffres amplement supérieurs de la part des salaires dans les CA).

3) Le bénéfice, c'est la résultante du risque que l'entreprise/actionnaires ont pris par le passé, qui ont passé outre la préférence temporelle, et l'incertitude du passé. Raison pour laquelle, les dividendes ne sont pas distribués toutes les années.

Conclusion : Avant de vouloir régler des problèmes, il faudrait déja savoir s'il y en a un.

En l'occurrence, non!

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1) Pour les entreprises dont le bénéfice net a augmenté cette année, l'immense majorité de ces bénéfices supplémentaires provient de l'activité à l'internationnal, alors que pour les activités en France, les profits restent plus la plupart des cas stables (corrigés des dépréciations exceptionnelles). Il serait donc bien de ne pas voir dans la situation des grandes entreprises internationnales comme issue d'une situation franco-française

2) Les taux de bénéfices nets ont pour bornes supérieures (et c'est très rare qu'ils le dépassent) 10% du chiffre d'affaires. Parmi, ces 10%, l'immense majorité est ré-investie, en capital fixe, en achat d'autres entreprises, en remboussement de dettes, la part de bénéfices redistribués n'excéde pas 30%, soit 3% du chiffre d'affaires (je te laisse allez chercher les chiffres amplement supérieurs de la part des salaires dans les CA).

3) Le bénéfice, c'est la résultante du risque que l'entreprise/actionnaires ont pris par le passé, qui ont passé outre la préférence temporelle, et l'incertitude du passé. Raison pour laquelle,  les dividendes ne sont pas distribués toutes les années.

Conclusion : Avant de vouloir régler des problèmes, il faudrait déja savoir s'il y en a un.

En l'occurrence, non!

Un certain nombre d'etudes (notamment celles de Kuznets) montrent que le taux de marge des entreprises est stable sur la tres longue periode avec des amples fluctuations a moyen terme.

A court terme, lorsque la situation financiere des entreprises se deteriore les entreprises s'efforcent de retablir leur rentabilité par la compression des couts salariaux. Ainsi, traditionnellement la part des salaires dans la VA tend a s'accroitre lors d'une ralentissement de l'activité, au detrimant de l'EBE. A l'inverse, la part salariale se reduit lors de la reprise. Ce mouvement est censé stabiliser l'activité en soutenant la consolmmation en peride de ralentissement et en la moderant lors de la reprise.

Des lors comment, selon toi, expliquer la plus grande stabilité du partage de la VA constatée au cours des année 90 dans un contexte de ralentissement conjoncturel prononcé?

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Un certain nombre d'etudes (notamment celles de Kuznets) montrent que le taux de marge des entreprises est stable sur la tres longue periode avec des amples fluctuations a moyen terme.

Le taux de marge est un concept bidon, c'est ça le probleme. C'est pas moi qui le dit, c'est le prophète la Finance d'Entreprise en France, M. Vernimmen qui le dit.

A court terme, lorsque la situation financiere des entreprises se deteriore les entreprises s'efforcent de retablir leur rentabilité par la compression des couts salariaux.

Faux, ce n'est pas du tout ce qui se passe, la réalité de l'entreprise est bien plus complexe.

Tiens, au fait, que sais-tu de l'entreprise, en fait, quel est ton parcours personnel, Lapin K? Je pense que tu es universitaire de formation (ce n'est pas un jugement de valeur, contrairement aux universitaires qui méprisent ostentiblement l'entreprise), je me trompe? Et que tu n'as aucun idée du métier des entreprises comme le Boston Consulting Group, McKinsey, etc….

Ainsi, traditionnellement la part des salaires dans la VA tend a s'accroitre lors d'une ralentissement de l'activité, au detrimant de l'EBE.

A l'inverse, la part salariale se reduit lors de la reprise.

Tu oublies énormément de choses dans ce raisonnement, tout est résumé dans le texte que j'ai donné.

Ce mouvement est censé stabiliser l'activité en soutenant la consolmmation en peride de ralentissement et en la moderant lors de la reprise.

Prenons donc une entreprise telle que tu la décris ci-dessus.

1 - problème éthique: le raisonnement de Lapin Kulta ne prend pas en compte les êtres humains.

Le concept que tu développes ici, les arabes appelent cela "mektoub", cela veut dire "c'est écrit".

En effet, dans ton raisonnement, cela ne fait aucune différence que le PDG soit Lapin Kulta ou Chitah.

Donc, cela n'a aucune influence sur le devenir de l'entreprise. Ainsi, Lapin Kulta et Chitah sont deux etre interchangeables, il n'y a que des contraintes extérieures, des forces de marché qui font baisser ou augmenter le chiffre d'affaires.

2 - Lapin Kulta ne connait pas les déterminants de la création de richesse. Si tu as fait un peu de physique dans ta vie, tu devrais comprendre ceci: les raisonnements que tu tiens sont statiques, alors que la réalité est dynamique.

Le mot "entrepreneur", tu ne l'as jamais posé de ta vie.

Avec ta théorie, il est IMPOSSIBLE QUE TU COMPRENNES POURQUOI SEB A CARTONNE ET PAS MOULINEX, POURQUOI CITROEN A CARTONNE ET PAS TALBOT.

Ensuite, l'ami Lapin Kulta viendra nous dire: "franchement, vous les libéraux, je trouve que vos raisonnements sont matérialistes, mécanicistes, et ne tiennent pas du tout compte de l'homme", alors que ces trois caractéristiques s'appliquent surtout à sa pensée à lui.

Des lors comment, selon toi, expliquer la plus grande stabilité du partage de la VA constatée au cours des année 90 dans un contexte de ralentissement conjoncturel prononcé?

Il faudrait faire des statitistiques cocernant l'évolution de la taille des oreilles de Strasbourgeois en fonction des taches solaires, je suis sûr qu'un tocard du ministère des Finances trouvera une corrélation.

Le concept de taux de marge est bidon, donc!

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Le taux de marge est un concept bidon, c'est ça le probleme. C'est pas moi qui le dit, c'est le prophète la Finance d'Entreprise en France, M. Vernimmen qui le dit.

Faux, ce n'est pas du tout ce qui se passe, la réalité de l'entreprise est bien plus complexe.

Tiens, au fait, que sais-tu de l'entreprise, en fait, quel est ton parcours personnel, Lapin K? Je pense que tu es universitaire de formation (ce n'est pas un jugement de valeur, contrairement aux universitaires qui méprisent ostentiblement l'entreprise), je me trompe? Et que tu n'as aucun idée du métier des entreprises comme le Boston Consulting Group, McKinsey, etc….

Tu oublies énormément de choses dans ce raisonnement, tout est résumé dans le texte que j'ai donné.

Prenons donc une entreprise telle que tu la décris ci-dessus.

1 - problème éthique: le raisonnement de Lapin Kulta ne prend pas en compte les êtres humains.

Le concept que tu développes ici, les arabes appelent cela "mektoub", cela veut dire "c'est écrit".

En effet, dans ton raisonnement, cela ne fait aucune différence que le PDG soit Lapin Kulta ou Chitah.

Donc, cela n'a aucune influence sur le devenir de l'entreprise. Ainsi, Lapin Kulta et Chitah sont deux etre interchangeables, il n'y a que des contraintes extérieures, des forces de marché qui font baisser ou augmenter le chiffre d'affaires.

2 - Lapin Kulta ne connait pas les déterminants de la création de richesse. Si tu as fait un peu de physique dans ta vie, tu devrais comprendre ceci: les raisonnements que tu tiens sont statiques, alors que la réalité est dynamique.

Le mot "entrepreneur", tu ne l'as jamais posé de ta vie.

Avec ta théorie, il est IMPOSSIBLE QUE TU COMPRENNES POURQUOI SEB A CARTONNE ET PAS MOULINEX, POURQUOI CITROEN A CARTONNE ET PAS TALBOT.

Ensuite, l'ami Lapin Kulta viendra nous dire: "franchement, vous les libéraux, je trouve que vos raisonnements sont matérialistes, mécanicistes, et ne tiennent pas du tout compte de l'homme", alors que ces trois caractéristiques s'appliquent surtout à sa pensée à lui.

Il faudrait faire des statitistiques cocernant l'évolution de la taille des oreilles de Strasbourgeois en fonction des taches solaires, je suis sûr qu'un tocard du ministère des Finances trouvera une corrélation.

Le concept de taux de marge est bidon, donc!

Tes remarques sont pertinentes…..En ce qui concerne mon parcours j'ai un peu trainé partout. A la fac, a l'armée, a l'usine…… La fac m'a vite fait chier puisque je considere que l'on y apprend tout sauf reflechir. Le seul but des etudiants etant d'apprendre par coeur leur cour pour le recracher ensuite lors de l'exam.

Finalement la ou j'ai appris le plus de choses sur l'homme c'est a l'armée….J'ai egalement rencontré des types formidables a l'usine. C'est autre chse que les bourges que l'on frequente a la fac des que l'on depasse le DEUG!

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C'est autre chse que les bourges que l'on frequente a la fac des que l'on depasse le DEUG!

Alors t'as pas du aller au-delà du DEUG. Les bourges comme tu dis, c'est dans des écoles que tu les trouvent, pas à la fac (c'est pas digne de leur standing…).

La fac m'a vite fait chier puisque je considere que l'on y apprend tout sauf reflechir. Le seul but des etudiants etant d'apprendre par coeur leur cour pour le recracher ensuite lors de l'exam.

Relativement parlant (par rapport aux ecoles de commerces et autres trucs de ce genre), je dirais que c'est à la fac que l'on apprend le plus à réfléchir, précisément par ce l'on a le temps (sauf si on bosse en parallèle). Bien sur, si t'es un glandeur de première, alors oui y'a plus que le bachotage pour te sauver.

Maintenant, c'est sur qu'on apprend plein de choses ailleurs qu'à la fac et que dans les études de manière générale…

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Alors t'as pas du aller au-delà du DEUG. Les bourges comme tu dis, c'est dans des écoles que tu les trouvent, pas à la fac (c'est pas digne de leur standing…).

Relativement parlant (par rapport aux ecoles de commerces et autres trucs de ce genre), je dirais que c'est à la fac que l'on apprend le plus à réfléchir, précisément par ce l'on a le temps (sauf si on bosse en parallèle). Bien sur, si t'es un glandeur de première, alors oui y'a plus que le bachotage pour te sauver.

Maintenant, c'est sur qu'on apprend plein de choses ailleurs qu'à la fac et que dans les études de manière générale…

Personnellement j'ai passé quelques année a la fac…..Selon mon experience personnelle on y apprend pas grand chose. Et oui je peux t'assurer qu'a partir de la licence, surtout dans les facs d'eco et de droit (enfin la ou j'etais) les gens etaient loin d' avoir un esprit que moi je considere comme positif. D'ailleurs a la fac, la selection sociale tu la ressens.

Ce que j'ai trouvé cool a l'armée c'est que tout le monde etait dans la meme merde! Le bourgeois comme le fils d'ouvrier!

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D'ailleurs a la fac, la selection sociale tu la ressens

Oui mais là encore tout est relatif. La sélection sociale à la fac (j'entend fac de droit ou d'éco), c'est rien comparée à celle des écoles de commerce ou même des IUT. En matière d'enseignement supérieur, la fac est quand même l'endroit où il y a le plus de "brassage" social. Personellement, j'ai une demi-douzaine de potes en bac+5, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils sont loins de venir de familles aisées.

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Oui mais là encore tout est relatif. La sélection sociale à la fac (j'entend fac de droit ou d'éco), c'est rien comparée à celle des écoles de commerce ou même des IUT. En matière d'enseignement supérieur, la fac est quand même l'endroit où il y a le plus de "brassage" social. Personellement, j'ai une demi-douzaine de potes en bac+5, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils sont loins de venir de familles aisées.

C'est clair! Je generalise un peu, en plus je caricature en disant bourgeois pas cool! Je me suis fait pas mal de potes a la fac mais c'etait des gens qui vivaient au village universitaire!

J'ai jamais eu envie de me rapprocher des gens qui etaient en cours avec moi. sais pas mais j'avais l'impression qu'il y avait pas mal d'hypocrites!

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Invité jabial

Je viens d'une famille aisée, je sors d'une école d'ingé (et une privée en plus), et pourtant j'y ai croisé beaucoup de personnes qui n'avaient pas les moyens. Au moins un quart des personnes que j'y ai rencontrées bénéficiaent d'un prêt bancaire, certains d'entre eux avaient même une bourse - et j'ai même croisé un gars qui bossait à temps partiel.

Bien sûr que l'argent t'aide à faire des études, mais prétendre qu'il est impossible d'en faire quand on n'en a pas, c'est en contradiction avec la réalité.

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Pour marx, le profit est l'expression monetaire de la plus value…..Aujourd'hui on remarque une explosion de la part des dividendes dans le choix de la repartition de la valeur ajoutée…..au detrimant des salaires.

Est ce que l'on assiste a une derive?

Si le gouvernement Chirac décide d'imposer une redistribution des bénéfices, il me semble logique et juste qu'il faudrait également que les salariés participent aux pertes. Car s'ils sont "responsables" des bénéfices, ils sont au même titre, "responsables" des éventuelles pertes.
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