L'affreux

Pour ceux qui voudraient s'entraîner à draguer en anglais : https://www.sesame.com/research/crossing_the_uncanny_valley_of_voice Je pense que si on met ça dans un Tamagotchi ça fait un tabac. Ce truc est dingue.

Par extension alors. Parce que la génération baby boom n'est plus salariée.

https://thomwolf.io/blog/scientific-ai.html Une critique intéressante du papier de Dario Amodei.

Une introduction aux LLMs et leurs outils, comment les utiliser dans la vie de tous les jours. Par Andrej Karpathy.

Certains prennent le sujet un peu plus au sérieux : https://techcrunch.com/2025/03/05/eric-schmidt-argues-against-a-manhattan-project-for-agi/

https://qwenlm.github.io/blog/qwq-32b Les LLMs open source chinois sont lancés dans une course à l'efficacité.

Quelqu'un aurait une solution correcte et facile pour avoir la dictée (speech to text) dans Linux Xubuntu ? J'utilise le plugin de VS code et c'est pas mal, surtout pour une solution offline, mais c'est seulement dans vscode. Sur Mac OS il y a une fonctionnalité intégrée à l'OS, elle ressemble à ce qu'on a sur mobile, et je commence à avoir du mal à m'en passer sur mon Linux.

Certes. Tout le monde préférerait que la Russie cesse l'agression.

Est-il vraiment question d'attaquer la Russie ? Ou bien aider l'Ukraine à se défendre est considéré comme une attaque ? Je reconnais que ça nous arrange si la Russie continue à s'étouffer sur l'Ukraine.

Au-delà d'une certaine taille d'entreprise, je ne pense pas qu'il soit possible d'éviter la politique. Ce qui est nouveau c'est de mettre ses convictions et sa couleur idéologique autant en avant. Je n'y avais peut-être pas suffisamment réfléchi, mais pour moi "crony capitalism" évoque quelqu'un de plutôt planqué qui utilise ses relations pour ralentir la concurrence et obtenir des marchés captifs. Elon Musk a dépassé la concurrence par la qualité et les innovations de ses produits.

Mais c'est tout de même étonnant qu'il l'exprime. Peut-être qu'ils gouvernent à deux tout compte fait.

Je ne sais pas trop où ça mènera mais c'est peut-être à nouveau un tournant qui comptera.

Claude Code est sorti cette semaine avec Claude 3.7. Un exemple d'utilisation de Claude 3.7 dans VSCode avec le plugin Cline :

Allez, avoue. La grippe plus une vie sociale c'est une recette qui tue.

GPT 4.5 est sorti. Ce n'est pas parti pour être un très grand enthousiasme : https://techstartups.com/2025/02/28/gpt-4-5-the-most-expensive-ai-model-ever-produced-lacks-intelligence-and-still-fails-basic-math-yes-9-11-9-99/

On utilise depuis longtemps des IA pour traduire et on pourrait en utiliser de la même manière pour résumer.

Moi non plus. Et je n'ai aucun problème a priori avec la manière d'écrire de @fm06. Mais est-ce que les quotes règleraient le problème (je ne parle pas de l'usage façon fm06 donc), vu qu'il suffit de ne pas les déplier ? Parce que graver ça dans la charte, je trouve que c'est surréagir, et ça pourrait empêcher certaines utilisations qui ne manqueront pas d'émerger. Là comme ça à chaud je vois au moins deux cas d'usage qui se retrouveraient jetés avec l'eau du bain : 1. Le cas d'un utilisateur faisant l'effort de rédiger un prompt d'une demi page ou une page de texte afin d'obtenir une analyse réellement profonde. Ou encore celui qui alimente Notebook LM, puis obtient quelque chose d'intéressant. 2. Tout le monde ne paye pas pour avoir accès aux derniers modèles et donc ce n'est pas toujours vrai qu'on a tous la possibilité d'obtenir la qualité de réponse qui vient d'être collée.

Peut-être que ce serait plus acceptable si l'on s'habituait à utiliser les quotes pour citer une IA ?

En tout cas dans l'état actuel, on ne peut pas se passer des compétences. Je veux dire que l'IA démultiplie mais ne remplace pas un trou dans le savoir-faire. Peut-être que ce sera le cas un jour, mais rien ne le prouve. Donc le chef de projet accompagné d'une IA ne peut pas implémenter ce qu'il y a besoin d'implémenter. S'il ne doit en rester qu'un alors ce sera une sorte d'architecte logiciel. Mais je ne m'en fais pas pour le côté produit (chef de projet ou autre) parce qu'il y a toujours besoin de faire de la discovery, et il faut une interface humaine entre la partie développement et les gens qui utilisent. Au moins dans un premier temps, ils seront augmentés (pour les specs) de la même manière que les développeurs le sont aujourd'hui. Concernant les développeurs, peut-être qu'ils deviendront tous des sortes d'architectes logiciels. Tout dépend de si les besoins en logiciel augmentent avec l'augmentation des capacités de développement. Cette année on entre un territoire inconnu.

J'en pense qu'on ne devrait pas légiférer préventivement.

Moi je n'ai pas compris de quoi vous parlez. Quels posts en particulier ?

Personnellement j'espère beaucoup des IA dans l'instruction, mais il faudra que les interfaces vocales s'améliorent avant qu'on puisse voir des applications vraiment intéressantes. En attendant c'est galère parce que les chatbots donnent les réponses, ce qui n'aide évidemment pas les enfants à comprendre quoi que ce soit. Je dirais qu'il faut empêcher ou surveiller l'accès aux IA pendant que l'enfant fait ses devoirs. Ce qui implique de surveiller.

Peut-être que ce serait bien de changer le titre de ce fil. Des propositions ?

Je pense comme toi que le travail de petites mains dans les ERP est menacé. Je suis de mon côté développeur dans le monde des start-ups, et j'ai l'impression que mon job est également menacé. Dans un premier temps, il est facilité : l'assistance à la programmation ressemble à l'aide d'un vélo électrique, si je pédale, ça pédale. Les tâches les plus pénibles sont gommées, je vais plus vite et j'arrive plus frais à la fin de la journée en ayant fait plus de choses et de meilleure qualité. Chaque semaine le moteur de mon vélo électrique est amélioré et chaque coup de pédale m'emmène de plus en plus loin. Je sens bien que le vélo deviendra vite une moto. Et je vois bien que la moto conduira un jour de manière autonome. Peut-être avant la fin de cette année. Pour ma part je prends cela avec philosophie. Il faut revenir aux fondamentaux. Pourquoi travaillons-nous ? Pour gagner de l'argent. Quel est le mécanisme qui nous fait gagner de l'argent ? L'argent est toujours dans la poche d'autrui, et le travail est en fait une manière de rendre service à autrui, en échange de quoi ce dernier nous cède son argent. Quand un client entre dans une boutique, s'intéresse à un bien, sympathise avec le vendeur, et promet de revenir acheter le bien lorsqu'il sera prêt, cette promesse l'engage assez peu. En particulier, si par la suite il découvrait qu'il n'a plus besoin du bien, il ne serait pas sain que le vendeur puisse tout de même l'obliger à conclure la transaction. Car on doit toujours pouvoir échanger son argent contre quelque chose que l'on juge utile. Ce qui compte, c'est d'être utile à autrui. Il en va de même pour les métiers que nous avons appris. Lorsque nous les avons appris, on peut considérer qu'il y avait une sorte de promesse implicite que nous aurions un travail. Ce n'était pas une promesse très solide et nous ne serions pas légitimes à vouloir continuer de vendre un travail qui ne serait plus utile à autrui. J'ai une mémoire de poisson rouge mais il me semble me souvenir d'une scène dans un film américain : une personne complètement stressée, paniquée, dépassée par les événements. Alors une autre personne la regarde dans les yeux et lui dit "it's happening". Et j'ai l'impression que c'est très américain comme façon de penser. Cela permet à la personne paniquée de se rasséréner. Elle accepte la situation, et devient instantanément capable de faire avec. Je dirais que c'est la bonne attitude à avoir en ce moment. C'est vraiment en train d'arriver, notre travail est en train de devenir inutile, et il ne serait pas bon que nous cherchions à forcer autrui à continuer de payer pour quelque chose devenu inutile. Il faut dès maintenant ouvrir les yeux, sortir le nez du guidon, et regarder où nous pouvons être utile.

J'ai un collègue qui s'étonne qu'il n'y ait pas de solutions européennes au top, dans la plupart des technologies et en particulier la programmation. Sauf que la volonté de déclassement est pourtant assumée : quand on parle de décroissance ou de vouloir consommer moins ou de vouloir produire moins, voyager moins, réduire le commerce international pour se recentrer sur le local, utiliser moins d'énergie... on cherche en fait à arrêter de progresser et à partager ce qu'on a. C'est bien une volonté de déclassement. Il y a certains neurones qui connectent pas dans les intelligences biologiques parlant français.