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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. On connaît déjà des troubles très sévères qui vont en s'empirant. Ce petit site au joli nom montre de façon assez éloquente les conséquences de la fin de l'étalon-or : https://wtfhappenedin1971.com/
  2. C'est fou quand même, qu'il n'y ait pas un seul type dans une banque centrale quelque part qui se dise "tient, on est pas en train de faire n'importe quoi, là ?".
  3. Je lui en veux beaucoup d'utiliser sa crédibilité de scientifique pour défendre des absurdités. Il m'avait déjà rendu très triste avec le rapport sur le glyphosate. Maintenant, entre le bio, et le gel des loyers... Il me semble avoir lu un article il y a quelque temps selon lequel qu'il ne faille pas réglementer les loyers était ce qui fait le plus largement consensus parmi les économistes, même de gauche. Est-il vraiment complètement ignorant à propos de ce qui sort des maths ? Il devrait être suffisamment intelligent, et suffisamment rigoureux, pour être capable de se renseigner là dessus. Ou bien ment-il éhontément pour séduire le bobo parisien ? Dans tous les cas, il devrait avoir honte.
  4. Et pendant ce temps, on flippe à l'idée d'être épié par facebook...
  5. D'ailleurs, au nom de quoi les exclus t-on de la mesure de l'inflation ? Il doit bien y avoir un prétexte, quelque chose. Je ne comprends pas.
  6. Alors, c'est un autre padawan qui va te répondre, mais d'après ce que j'ai compris... déjà, on a une inflation constante de 2%, alors qu'en période de paix, normalement, on a de la déflation (d'après les recherches historiques de Schumpeter). Qu'on innove et qu'on se divise plus les tâches fait baisser les coûts, et devrait conduire à une baisse des prix. Même si on avait une inflation nominale de 0% (et donc, pas d'inflation d'après les néoclassiques), on serait quand même en train de se faire enfler. Ensuite, il me semble que l'inflation -les fameux 2%- n'est mesurée que sur la base d'un panier de biens qui exclu volontairement les actifs financiers, immobiliers, et les salaires. Ce qui est absurde, car ce sont des prix parmi d'autres. Il me semble qu'une bonne partie de l'inflation se trouve justement dans ces actifs (je soupçonne que l'augmentation des prix de l'immobilier ne soit pas dû qu'à la démographie, au PLU et aux APL). Du point de vue autrichien, c'est d'autant plus dommage que ce qui nous intéresse est la variation relative, et non absolue, des prix, due au fait que la nouvelle monnaie arrive à certains endroits avant d'autres. Donc exclure les premiers endroits où elle arrive (c'est à dire, chez ceux qui empruntent, notamment les acheteurs immobiliers) c'est passer à coté de l'essentiel. Enfin, il faut prendre en compte que l'augmentation des impôts vient tempérer le phénomène (enfin, l'augmentation absolue des prix, pas les vrais problèmes) en réduisant la masse monétaire (en "détruisant" de l'argent, en quelque sorte). Il me semble que l'hétérodoxie actuellement à la mode chez la gauche américaine, le fameux "chartalisme" de AOC, consiste à vouloir faire tourner la blanche à billet tout en prélevant de très gros impôts au fur et à mesure pour garder des prix stables. La question que je me pose, c'est : les taux négatifs actuels sont-ils juste la continuité logique de l'augmentation constante de la masse monétaire, et vont-ils juste continuer à causer de plus en plus les mêmes problèmes, ou bien sont-ils une véritable rupture, qui provoquera des effets qualitativement différents ?
  7. Il me semble que les derniers rapports du giec sont clairs à propos de l'absence de lien entre rca et ouragans. Je ne sais pas d'où sort cette rumeur.
  8. Je sais, mais le problème est que "ethnie" est un terme de l'anthropologique sociale, qui désigne tout à fait autre chose. Si on se met à désigner des caractéristiques biologiques, on perd tout l'intérêt de la distinction race/ethnie, et on se remet à ranger les caractéristiques physiques et culturelles dans le même panier, ce qui est précisément ce que l'on voulait éviter.
  9. Peut-on dire que les néo-classiques et les keynésiens pensent le marché uniquement sur le modèle de la bourse ? (marché organisé, marchandises standardisées, prix centralisé, etc)
  10. Par contre, le mot "ethnie" n'est pas tout à fait approprié, puisqu'il fait référence uniquement aux caractéristiques culturelles d'un groupe. Le terme correct aurait été "race".
  11. https://www.nouvelobs.com/idees/20190905.OBS18039/l-amazonie-brule-et-alors-par-slavoj-zizek.html Si ce n'est la conclusion, on aurait presque pu le voir comme un allié...
  12. Et notre chef a des mocassins à glands et un très gros zizi.
  13. Peut-être, peut-être pas. Il y a plein d'autres raisons que le socialisme de faire la guerre, mais le socialisme en reste une, puisque contrôler entièrement son économie implique de contrôler ce qui se passe chez les autres. Donc toute chose égale par ailleurs, un pays socialiste a plus de chance d'être belliqueux qu'un autre.
  14. Cuba a fortement contribué à foutre le bordel en Amérique latine et en Afrique (Angola notamment), mais sinon, ceux-là son assez peu belliqueux, effectivement. Mais ils auront tout de même plus souvent tendance à l'être, car dans un monde où les événements (et les gens, et les marchandises) traversent les frontières, planifier totalement ce qui se passe chez soi nécessiterait aussi de planifier ce qui se passe à l'extérieur. Chez les plus adroits, ça peut aussi se traduire par une politique extérieure interventionniste sans être directement militaire, comme pour Cuba et la Chine (qui ont tous les deux une influence tentaculaire perverse sur leur région). Le bellicisme des nord-coréens est sans doute moins néfaste, puisqu'il les pousse au repli.
  15. Triggered On so many levels...
  16. Toutes les troisièmes voies sont un peu les mêmes, oui. C'est toujours la même zwangswirtschaft. Enfin, sauf peut-être les partisans d'une économie planifiée bottom-up (les socialistes anarchistes, certains écolos, Bookchin, Ostrom), qui sont eux même sans doute les "vrais socialistes", mais dont les idées sont difficilement réalisables. Dur de s'assurer de la mise en application homogène du modèle sans avoir un pouvoir fort au dessus, et difficile d'avoir un pouvoir supérieur fort qui ne ronge pas sur l'autonomie des échelons inférieurs. Quoi que ça a approximativement été fait en Yougoslavie, et aujourd'hui au Rojava, mais ça n'a pas l'air fameux. La grosse différence entre le socialiste et le fasciste est la démocratie. Elle est négligeable pour l'économiste, et dans les faits, elle n'est jamais appliquée, mais théoriquement, pour un socialiste, si l'économie doit être planifiée, c'est pour que la production reste contrôlée par "les travailleurs" comme groupe plutôt que par un entrepreneur perçu comme un parasite (du fait d'une très mauvaise compréhension de ce qu'est la valeur). Donc du point de vue d'un socialiste, considérer comme "socialiste" un système dirigé autoritairement est le plus gros contresens possible. D'où le fait que ce genre de comparaison les fasse cringer autant que nous lorsque l'on voit le capitalisme de connivence être qualifié de "libéralisme". Le fascisme garde le côté négatif du socialisme, la critique des droits individuels qui seraient seulement "formels" et non réels, la violence comme fait premier de la société (quoi que plutôt que la lutte des classes, les italiens ont préférés la théories des élites de Pareto, et les allemands, la lutte des races), ainsi que les sophismes économiques de leur choix. Mais ils substituent la volonté d'un leader fort, dans un geste un peu nietzschéen, à l'espoir d'une auto-organisation des masses. On peut remarquer que dans cette perspective, Lénine fait déjà un premier pas vers le fascisme, et qu'il y a une vraie continuité entre lui, Mussolini et Hitler. Pas sûr qu'il soit pertinent de poser social-démocratie = welfare state. On le fait souvent chez nous, mais c'est une erreur. La social-démocratie est avant tout, historiquement, un courant du socialisme, et le socialisme est une contestation de la façon dont on produit avant d'être une contestation de la distribution. J'imagine que l'erreur vient des scandinaves, qui ont effectivement étés sociaux-démocrates, et auxquels l'étiquette est resté attaché. Mais s'ils ont gardé l'appareil redistributif, depuis les années 60, ils n'ont plus grand chose de socialiste au niveau de la production de richesse (et donc, plus grand chose de socialiste tout court). D'où l’embrouille avec la "social-démocratie" de Hollande et le "democratic socialism" de Sander, qui tous les deux promettaient/promettent les résultats de la Suède d'aujourd'hui mais en appliquant les mesures -aujourd'hui abandonnées là haut- que celle-ci appliquait dans les années 30. Je qualifierais plutôt de social-libéralisme l'école qui veut une intervention de l'état afin de changer la distribution sans fondamentalement changer la production. Ceci dit, pour ne pas arranger les choses, le "libéralisme" revendiqué de Lippman, de Dewey, FD Roosevelt, Rawls et les autres veut aussi une intervention dans la production, ce qui brouille encore les cartes. J'imagine que ce qui leur reste de libéralisme est la volonté de permettre -par l'état- la liberté des individus, et non pas d'émanciper -par l'état- les travailleurs de leurs oppresseurs comme les vrais soc-dem, mais là, la nuance devient plus subtile que réelle. Je ne crois pas que le corporatisme soit une vraie différence entre le socialisme et le fascisme. Dans les deux, tu es obligatoirement membre d'un syndicat/corporation affilié au parti du pouvoir. Ca découle directement de l'essence du socialisme, qui consiste à faire passer les intérêts du producteur avant ceux du consommateur, ce qui est contre-nature (puisque l'on est tous consommateur et producteur à la fois, et que ce n'est que pour être consommateur que l'on est producteur) et ne peut être fait qu'en mettant la force du coté du producteur, c'est à dire, en regroupant les individus autour de leurs intérêts de producteur pour les mettre en position de force contre leurs consommateurs. Là où fascisme et socialisme se distinguent, c'est que le socialiste ne comprend pas qu'il en résulte nécessairement une structure fixe, segmentée et hiérarchisée de la société, alors que le fasciste l'a vu, le veut et y voit l'ordre naturel des choses. Le bellicisme comme point d'opposition est peut-être un peu plus vrai, mais c'est pas clair. Il me semble que Mussolini et les "faisceaux" italiens étaient encore considérés (par eux même autant que par le public) comme "socialistes" et de gauche lorsqu'ils se sont prononcées en faveur de l'intervention militaire lors de la WWI. Mais ça a effectivement été le moment où ils ont commencés à basculer. Disons qu'encore une fois, la guerre est une conséquence nécessaire du socialisme, mais que les socialistes y voient un accident passager, assez incompréhensible, et sûrement causé par l'autre (aucun rapport avec le fait que l'on ne puisse pas planifier ce qui se passe de l'autre coté des frontières, nooon), alors que les fascistes la kiffe et y voient... je ne sais pas, le signe de la vitalité d'un peuple ? La preuve que leur chef est un vrai alpha ? une certaine forme de grandeur, de sublime, dont l'excellence esthétique la rend supérieur à toutes considérations morales ? Je reviens maintenant sur le mot "néolibéralisme". On l'a peut-être inventé dans les années 30, mais on le lui a pas pour autant donné de sens précis, et surtout, on ne l'a pas retenu. Je vais briser un petit tabou : dans Libéralisme, Mises passe son temps à se revendiquer d'un "nouveau libéralisme", plus rigoureux et plus fermement fondé sur la propriété privée (et rien qu'elle) que le libéralisme classique qui partait dans tous les sens. Et je ne vois pas pourquoi ce new liberalism de Mises ne pourrait pas tout aussi bien être dit néolibéralisme. Lorsque le terme a été inventée, avec une connotation positive, on s'est un peu tous disputé pour se l'approprier, puis on l'a jeté, faute d'y trouver un véritable intérêt. Aujourd'hui et depuis sa réapparition dans les années 80, c'est l'inverse. Il a une connotation négative, alors on se le lance tous comme une patate chaude. Mais étant donné qu'il est surtout utilisé pour désigner un état de fait plus qu'un courant de pensée (dans son usage savant chez Foucault comme dans son usage journalistique), il n'est pas aberrant de l'utiliser pour désigner les nouvelles formes d'étatisme et les concessions qu'elles font au libéralisme. Même si, comme je l'ai dit, il me semble qu'on devrait essayer de lui substituer le terme "néo-étatisme", plus approprié.
  17. Pas sûr en plus. Je crois que c'est comme ça que Friedman 2 voit les choses, mais, si c'est uniquement un gros contrat entre les gens, alors il est toujours possible de le rompre. Ce serait juste un jeu sado-maso, avec un safeword. La coercition (punition ou réparation) doit venir en amont du système marchand et contractuelle, puisqu'elle en est la condition. Mais c'est hétérodoxe pour un ancap de reconnaître ça, j'imagine. Bonne question, @menape, tu le rejoindrais, toi, ton système ?
  18. Je trouve qu'on utilise le mot "social-démocratie" un peu n'importe comment. Historiquement, les sociaux-démocrates, ce sont les socialistes qui veulent prendre le pouvoir par une élection, et non par une révolution, contrairement aux marxistes et aux anarchistes, mais ils n'étaient pas moins radicaux que ceux-ci sur le plan économique. Il me semble même que dans sa Critique du programme de Gotha, Marx reproche aux soc-dem d'être trop égalitaristes. Aujourd'hui, à peu près tous nos socialistes sont socdem au sens ancien (les plus radicaux sont des révolutionnaires pessimistes, comme Zizek, qui se mettent au jeu électoral par débit), et on réserve "soc-dem" aux modérées. Mais même un socialisme modéré, ce n'est pas la même chose qu'une régulation du marché doublé d'une redistribution. Le socialisme, vu par lui-même (enfin, par ses savants), c'est essentiellement le contrôle des moyens de production par les travailleurs (la distribution inégale des richesses n'est vue par eux que comme un sujet secondaire, un simple symptôme), c'est à dire par l'état chez les socialistes étatistes (socdem et marxistes). Mais la tendance actuelle, même si elle est à de plus en plus d'état, n'est pas à la nationalisation. Je pense qu'il faut se mettre à parler de "néo-étatisme". Le parti servile a connu de profondes mutations, tant et si bien que je comprends qu'un regard non averti puisse croire à une victoire du parti libéral. On a effectivement presque vaincu nos ennemis traditionnels : les tarifs douaniers sont presque inexistant (comparé au passé), l'âge d'or des monopoles d'état est passé, il n'y a plus depuis longtemps -chez nous- de coercition directe des travailleurs (interdiction des syndicats, livret ouvrier, répression militaire des grèves, etc). Je crois que c'est tout ça qui est le "libéralisme" de "néolibéralisme". Ce qu'il nous faut montrer est que c'est une nouvelle forme d'étatisme très perverse, qui fonctionne à coup de réglementations, de "nudge", de manipulation monétaire au niveau supra-national, et de dépendance créée par la redistribution (qui n'est qu'à la surface d'une redistribution par la création monétaire allant dans l'autre sens), ce qui n'est qu'une façon plus vicieuse d'asservir la population.
  19. et dire que Le capital au XXIème siècle est le premier livre d'économie que j'ai lu...(suivit de peu par le premier tome du Capital tout court)
  20. En fait, "agression", "consentement", "propriété" (au sens des philosophes) et même dans une certaine mesure "liberté" sont presque équivalents, et se définissent les un par les autres. (Je réponds en même temps à ta première thèse). Je ne pense pas que qui que ce soit définisse l'agression par le fait d'interagir plus ou moins vigoureusement avec la personne ou la chose de l'autre. C'est toujours bien le fait d'aller outre le consentement du propriétaire. Se flageller, c'est un libre usage de son dos et de son fouet. Se faire fouetter par une copine, les deux le voulant, pareil. Il ne s'agit évidemment ni d'interdire les combats de boxe, ni d'autoriser les mains au fesse en dessous de certain seuil de puissance du contact. Il me semble surtout que le seul NAP, ou alors, défini trop grossièrement, est insuffisant pour définir le droit des contrats. Est-il possible de faire mieux en partant du consentement ? Peut-être, je ne suis pas opposé à l'idée. Pour ta thèse 2, je ne suis pas d'accord avec toi. Remarquons que Rothbard reconnaît qu'il existe d'autres formes plus insidieuses de coercition, il y fait clairement allusion dans son attaque contre Rand lorsqu'il parle de la violence psychique des sectes. Mais ce n'est pas pour autant qu'elles sont punissable. Le gros problème avec ce genre de violence est que le mal, s'il est bien réel, est tout à fait subjectif. Mon voisin se sent peut-être heurté par certains mots que je prononce, ou peut-être pas. Peut-être est il gêné lorsqu'il voit mon pénis au centre commercial, ou peut-être pas. Ou peut-être est il terriblement dérangé par le blasphème et par le fait de voir des femmes aux genoux dénudés. Pourquoi le dérangement de ce type là vaudrait moins que celui du mec simplement gêné lorsque je rap à poil en public ? L'avantage de restreindre autant que possible les agressions au franchissement (disons, à l'interaction non consentie) avec la propriété et la personne d'autrui, c'est que ça nous épargne ce genre de considérations. Thèse 3, j'estime que nous sommes tenu de respecter le NAP dans la mesure où l'autre est lui aussi un agent moral rationnel. Pour le cas de l'enfant, du sénile, du débile, on considère qu'il est essentiellement un être rationnel (à part Singer, personne ne songe à mettre un handicapé au même niveau qu'un animal de capacité cognitive similaire sur le plan du droit), et donc, dont les droits peuvent généralement être protégées par la force, mais accidentellement privé de sa rationalité, ce qui autorise à aller plus loin qu'avec les autres lorsque l'on cherche à être bienveillant envers lui (au nom d'un devoir moral autre que le NAP, qui ne peut pas être sanctionné par la force). Mais ce n'est pas tant une exception au NAP qu'une petite excursion hors de son champ d'application. Thèse 4-5 (je ne vois pas très bien ou s'arrête l'une et o commence l'autre) : non, trop dangereux. Je pense que tu n'as juste pas pris le temps de bien considérer ce que voudrait dire laisser l'état utiliser la force pour contraindre un individu à faire du bien à un autre. Je ne crois pas que la non-assistance à personne en danger soit un vrai crime, ça ne contrevient pas au droit de l'autre. Ca va sans doute à l'encontre du devoir moral, et c'est être un gros bâtard, mais ça n'autorise pas l'usage de la violence.
  21. Dans ce cas, celui qui a le malheur d'être victime de plus de crimes qu'un autre est doublement puni, puisque se plaindre aura moins d'impact pour lui que pour un autre qui aura été plus chanceux face à ses semblables (ou qui, tout simplement, aura été plus parcimonieux en accusations, fondées ou non). Je crois que tu essaies d'imaginer un système qui serait un jeu juridique dont la réalité, les faits concrets, hors des procédures, n'entreraient pas dans les règles. C'est assez séduisant, dans la mesure où ça nous débarrasserait de la nécessité d'interpréter, de la faillibilité humaine qui va avec, et des vices qui s'y insèrent. Mais pour que ce soit envisageable, il faudrait que la répartition des peines par ce système soit au moins une approximation convaincante de la répartition des torts. Etre la cible de nombreuses accusations peut effectivement être lié au fait d'être un connard multi-récidiviste... ou non. Ou être un paria, un type avec une mauvaise réputation, du mauvais groupe social, etc. Être l'auteur de nombreuse accusation peut vouloir dire que tu est un emmerdeur, ou que tu cherches à abuser du système... ou alors, juste, que tu as plus de raison que les autres de te plaindre. Ou alors, que tu fermes moins les yeux sur les crimes. Avec ton système, on a intérêt à ne pas trop souvent se plaindre, puisque ça revient à gaspiller ton score, en quelque sorte. donc la plupart du temps, les gens vont fermer les yeux. Les gens risquent d'autant moins d'attendre un crime pour se plaindre de quelqu'un : rendre justice devient coûteux (ça baisse ta note), et tu es donc d'autant plus incité à vouloir garder ton pouvoir de punir directement pour nuire, ou pour intimider. en fait, ça créerait un rapport de force constant entre tout le monde. Les jeunes deviendraient hyper dangereux. Et les pauvres vieux... Bon, je ne veux même pas essayer d'en imaginer plus. Essaie encore ! Ou ajoute quelques règles, au moins !
  22. WTF Je ne vois juste aucune façon de légitimer moralement le fait de punir quelqu'un automatiquement dès qu'il est accusé, sans qu'il ne se défende. Celui qui commet un meurtre (et est accusé de l'avoir fait) sans réitérer sera autant puni que l'innocent qui a lui aussi été accusé ? Si on ajoute ce système de score : celui qui commet un meurtre sera moins puni que l'innocent qui est accusé à tort pour la deuxième fois ? pas sûr de comprendre le rôle du deuxième score. Plus tu te plains, moins tes plaintes ont de valeur ? (si c'est l'inverse, c'est encore plus con, il suffit alors de passer son temps à accuser tout le monde de génocide pour obtenir tout ce qu'on veut) Dans ce cas, si tu veux commettre un viol, il faut ramener le plus de monde avec toi, pour faire diminuer la valeur des plaintes de la victime, c'est ça ? Drôle de façon de voir la justice.
  23. D'ailleurs, il me semble que notre ministre de l'agriculture soutient la biodynamique, justement.
  24. Sans doute au laogai pour ne pas avoir accompli correctement sa mission de communication.
  25. Alors, c'est une légère exagération, mais j'ai lu sur les MSM de droite américains qu'il likait une page antifa sur fb, et qu'il se disait partisan de Warren. Pas sûr qu'il y ait une revendication idéologique derrière son attentat, mais il était bien de gauche.
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